My love is as a fever - Schloss Kaiberg 25/08/19
MY LOVE IS AS A FEVER
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Tobias:
We need a Break ! (Musik) Dein Anblick ließ mich den Aberglauben wahren. Die Barberei hat ein Ende. Mit dir beginnt meine Zivilastion. (Musik)
Ja bin ich ein Bettler bloß? Vor solchen Tasten, die spielend küssen deine holde Hand? Dieweil mein stiller Mund, verdammt zum Fasten
(Musik)
Nous avons besoin d'une pause ! (Musique) Ta vue m'a fait croire à la superstition. La barbarie a pris fin. Avec toi, commence ma civilisation. (Musique)
Oui, suis-je un simple mendiant ? Devant de telles touches qui embrassent ta jolie main en jouant? Pendant ce temps, ma bouche tranquille était condamnée au jeûne.
(Musique)
Tobias:
„Du bist vor Übergriffen von Anbeginn an gefeit“, sagte sie schon. „Was nützt mir der Punkt der Bourgeoisie und was die Romantik der niederen Klasse, wenn ich nicht meine Lippen auf deine drücken kann. Noch nie habe ich eine Frau derart begehrt. Geliebt wie dich. Du vollbringst Wunder, dass ich, der Landsknecht zur Unschuld wieder finde. Die Barberei hat ein Ende! Mit dir beginnt meine Zivilisation. (Musik)
„Tu es à l‘abri des attaques dès le début“ disait-elle. „ A quoi sert la bourgeoisie et à quoi sert le romantisme de la classe inférieure si je ne peux pas presser mes lèvres sur les tiennes. Je n'ai jamais autant désiré une femme. Aimé comme toi; Tu accomplis des miracles pour que moi, le mercenaire, je puisse retrouver mon chemin vers l'innocence. La barbarie est terminée! Ma civilisation commence avec toi“ (Musique)
Tobias:
Weg da, jetzt ist er nicht mehr da. Wo ist denn der Text? Es ist kein Text da. Dann muss ich halt so singen. Kein Text da! (Deutet auf den Musiker) Der Mann holt etwas. (Tobias singt: Umpapa umpapa Umpapa Umpapa. das Ganze geht dann in eine schöne Melodie über während Tobias die Geige nimmt. Der Musiker bringt ihm den Text, Tobias macht mit ihm ein bisschen hin und her) Dann Tobias singt Schlag' nach bei Shakespeare
Parti, il n'est plus là maintenant. Où est donc le texte ? Il n'y a pas de texte. Alors je dois simplement chanter comme ça. Pas de texte là ! L'homme va chercher quelque chose. (Tobias chante : Umpapa umpapa Umpapa Umpapa Umpapa Umpapa. Le tout se transforme en une belle mélodie tandis que Tobias prend le violon. Le musicien lui apporte les paroles, Tobias fait de petits va-et-vient avec lui) Puis Tobias chante "Schlag‘ nach bei Shakespeare)
Die bess'ren Damen gewinnt man nur
Durch Beherrschung der Lit'ratur
Du wirst Eindruck schinden, zitierst du kess
Aeschylos und Euripides.
Homer gibt dir über Frauen Macht!
Homer ist der, wenn man trotzdem lacht!
Die Mädchen verehr?n deinen Kunstverstand,
Hast du 'n Knüller von Schiller zur Hand.
Aber Shakespeare ist der Clou - du wirst im "Salong" zum Löwen,
Rezitierst du immerzu den Schwan von "Stratford am Avon"
Schlag' nach bei Shakespeare, bei dem steht was drin!
Kommst du mit Shakespeare, sind die Weiber gleich ganz hin.
Les meilleures dames sont gagnées
Par la maîtrise de la littérature
Tu feras impression,si tu cites Eschyle et Euripide de façon hardie
Homer te donne le pouvoir sur les femmes !
Homer est celui qui fait rire quand même !
Les filles adorent ton talent artistique,
Tu as un truc qui fait fureur avec Schiller en main
Mais c'est Shakespeare qui l'emporte : tu seras un lion dans le "Salon",
Si tu récites continuellement le barde de "Stratford on the Avon "
Révise ton Shakespeare, il y a quelque chose là-dedans.
Si tu viens avec Shakespeare, les femmes sont tout de suite là
Tobias:
Abhängig fürder, länger nicht begabt, den dumpfen Mund zu jenem Ruf zu formen,auf den er stürzte. Machtlos, alternd, arm und doch ihn atmend wie unfaßlich weit verteilten Duft, der erst das Unsichtbare vollzählig macht. Auflächelnd, daß man dem so winken durfte, in so großen Umgang so leicht gewöhnt. Aufweinend vielleicht auch, wenn man bedenkt, wie's einen liebte und fortwollte, beides, immer ganz in Einem.
(Musik)
Vieux, pauvre et impuissant vous seriez; et encore vous le respireriez encore. Il serait un parfum dispersé dans l'air, au-delà de votre effort d'identification, la seule chose de substance présente dans un monde invisible. Vous ririez en vous rappelant comment vous deviez simplement lui faire signe et des actes puissants étaient accomplis avec désinvolture. Peut-être pleureriez-vous aussi de penser combien il vous aimait et avait envie de vous quitter, les deux à la fois.
(Musique)
Ageing, poor and powerless you’d be; and yet you’d still be breathing him. He’d be a scattered fragrance in the air, beyond your effort to identify, the only thing of present substance in a world invisible. You’d laugh, recalling how you merely had to beckon him and mighty deeds quite casually were done. Perhaps you’d also weep to think how much he loved you and he longed to leave you, both at once.
(Auszug aus Der Geist Ariel nach der Lesung von Shakespeares Sturm von Rainer Maria Rilke)
Tobias:
Wie oft, wenn seine lieben Finger leihen dem toten Holze der Befühlung Glück und lassen ihm die Wohltat angedeihen, die meinem Ohr zuteil wird als Musik,
Ja bin ich ein Bettler bloß vor solchen Tasten, die spielend küssen deine holde Hand, dieweil mein stummer Mund, verdammt zum Fasten, nicht Töne hat wie jener Musikant
Wie neide ich das Ding, das so genießt und tief sich bückt, dem süßen Druck ergeben,und wie‘s beglückt von Wohllaut überfließt, weil deine Gnaden totes Holz beleben.
Sei weiter gnädig, doch gerecht auch, und: gib ihm zum Kuss die Finger, mir das Maul
Que de fois, ô ma vivante musique, quand tu joues de la musique sur ce bois bienheureux dont la vibration résonne sous tes doigts harmonieux, quand tu règles si doucement l’accord métallique qui ravit mon oreille,
J’envie les touches qui, dans leurs bonds agiles, baisent le tendre creux de ta main, tandis que mes pauvres lèvres, qui devraient recueillir cette récolte, restent près de toi toutes rouges de la hardiesse du bois !
Pour être ainsi caressées, elles changeraient bien d’état et de place avec les touches dansantes sur lesquelles tes doigts se promènent d’une si douce allure, rendant le bois mort plus heureux que des lèvres vivantes.
Puisque ces petites effrontées en sont si joyeuses, donne-leur tes doigts à baiser, mais donne-moi tes lèvres.
How oft when thou, my music, music play’st, Upon that blessed wood whose motion sounds With thy sweet fingers when thou gently sway’st The wiry concord that mine ear confounds, Do I envy those jacks that nimble leap, To kiss the tender inward of thy hand, Whilst my poor lips which should that harvest reap, At the wood’s boldness by thee blushing stand! To be so tickled, they would change their state And situation with those dancing chips, O’er whom thy fingers walk with gentle gait, Making dead wood more bless’d than living lips. Since saucy jacks so happy are in this, Give them thy fingers, me thy lips to kiss
(William Shakespeare Sonette 128
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