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Tobias Moretti und sein Verhältnis zur Religion: Stift Schlägl lud zum Dialog
Marrtina Gahleitner, 16.09.2024 09:10
AIGEN-SCHLÄGL. Das Anton Bruckner-Gedenkjahr nahm das Stift Schlägl zum Anlass, um den heurigen Dialog unter das Thema „Kunst und Glaube“ zu stellen. Über seine Einstellung dazu sprach auch Schauspieler Tobias Moretti.Gemeinsam mit dem Kunstwissenschaftler und Prämonstratenser Philipp Reichling von der Abtei Hamborn diskutierte der Theater- und Filmschauspieler und Biolandwirt am Podium des voll besetzten Vereinshauses in Aigen-Schlägl. Dieses erinnere ihn an seine ersten Bühnenauftritte, scherzte Tobias Moretti, ehe er zum eigentlichen Thema kam. Er habe ein relativ unverkrampftes Verhältnis zur Religion und schon immer gefühlt, dass da noch was anderes ist. „Bestimmte Empfindungen können wir nicht erklären“, sagte er. Auch die Kirchenmusik habe ihn schon als Bub mehr bewegt und ergriffen als Popmusik, diese ist „ein allumfassendes, sinnliches Element.“ Reichling ergänzte, dass die Rolle der Religion sei, Sinn zu stiften. „Der Glaube ist das Fundament - daraus entwickelt sich eine Lebenshaltung.
“Kunst muss alles dürfen"
Beide waren sich im Gespräch mit Moderatorin Alexandra Föderl-Schmid einig, dass Kunst provozieren und auch den Glauben herausfordern darf. „Sie öffnet Leerstellen, an denen man weiterdenken muss“, meinte Reichling. Moretti fügte an: „Kunst muss alles dürfen und darf nie zensiert werden, aber ebenso müssen Respekt und Toleranz gelten.“ Das müsse für alle gleich sein: „Mir fällt auf, dass wir als Gesellschaft einseitig in der Wahrnehmung der Religion agieren“, sagte er. Und: Er leide darunter, dass „wir so auseinanderdividiert werden.“
Für Kunst im Vereinshaus sorgte auch Morettis Frau Julia mit dem Ensemble Armonico Tributo Austria unter der Leitung von Lorenz Duftschmid. Abt Lukas Dikany lud nach der „sinnstiftenden, leidenschaftlichen Diskussion“ noch zum gemeinsamen Nachsinnieren und Nachdenken ein.
Tobias Moretti et son rapport à la religion : Stift Schlägl a invité au dialogue
AIGEN-SCHLÄGL. L'abbaye de Schlägl a profité de l'année de commémoration d'Anton Bruckner pour placer le dialogue de cette année sous le thème « Art et foi ». L'acteur Tobias Moretti a également parlé de son point de vue à ce sujet.En compagnie de l'historien de l'art et prémontré Philipp Reichling de l'abbaye de Hamborn, l'acteur de théâtre et de cinéma et agriculteur bio a discuté sur le podium de la maison des associations d'Aigen-Schlägl, qui était pleine à craquer. Celui-ci lui rappelle ses premières apparitions sur scène, a plaisanté Tobias Moretti, avant d'entrer dans le vif du sujet. Il a une relation relativement simple avec la religion et a toujours senti qu'il y avait autre chose. « Nous ne pouvons pas expliquer certaines sensations », a-t-il dit. De même, la musique d'église l'avait déjà plus ému et saisi en tant qu'enfant que la musique pop, celle-ci étant « un élément universel et sensuel ». Reichling a ajouté que le rôle de la religion était de donner du sens. « La foi est le fondement - à partir de là se développe une attitude face à la vie ».
L'art doit pouvoir tout faire
Lors de leur entretien avec l'animatrice Alexandra Föderl-Schmid, tous deux étaient d'accord pour dire que l'art peut provoquer et aussi défier la foi. « Il ouvre des espaces vides dans lesquels il faut continuer à réfléchir », a déclaré Reichling. Moretti a ajouté : « L'art doit pouvoir tout faire et ne jamais être censuré, mais le respect et la tolérance doivent tout autant s'appliquer ». Cela doit être le même pour tous : « Je remarque qu'en tant que société, nous agissons de manière unilatérale dans la perception de la religion », a-t-il déclaré. Et d'ajouter qu'il souffre du fait que « nous soyons ainsi divisés ».
L'épouse de Moretti, Julia, a également assuré l'art dans la maison des associations avec l'ensemble Armonico Tributo Austria sous la direction de Lorenz Duftschmid. L'abbé Lukas Dikany a invité à la réflexion et à l'introspection après la « discussion passionnée et pleine de sens ».