Ein sehr interessanter Bericht von Susanne Hofbauer, Beifahrin von Tobias während des Laufes Ennstal Classic 2010
Un très intéressant reportage de Susanne Hofbauer, la copilote de Tobias pendant la course Ennstal Classic 2010
Vielen Dank Elvira, um diesen wunderbaren Bericht gefunden zu haben!
Der Alfa und sein Romeo
L’Alfa et son Romeo
Eine Geschichte über zwei Tage im Auto mit Tobias Moretti, über ein ewiges Zuspätkommen, ein persönliches Waterloo und ein köstliches Rennen
um die schönsten Badeplätze.
Une histoire à propos de deux jours en voiture avec Tobias Moretti, à propos d’un éternel retard, un Waterloo personnel et une course
délicieuse autour des plus beaux endroits pour la baignade
Autorevue Premium 2/2010 Autor: Susanne Hofbauer Fotografie: Jürgen Skarwan
Zu einer Verabredung kommt man nicht zu spät. Bitte. Ich bin in Eile. Wirklich. 260 Kilometer entfernt wartet einer. Also eigentlich nicht einer. Zwei vielmehr. Von denen ist einer aber das Warten gewöhnt. Es ist die zweite Natur eines Autos, still zu stehen und zu warten. Darauf, dass
einer kommt und das Feuer zündet. Darauf, dass die Startflagge fällt. Auch der kleine offene Rote. Am Anfang lag bei ihm darin etwas Lauerndes, eine stets vibrierende Einsatzbereitschaft und der konzentrierte Wille zum Sieg. Das war Mitte der 1950er. Da war er einmal bei der Mille Miglia
gestartet.
On ne vient pas en retard à un rendez-vous. S’il vous plaît. Je suis pressée. Vraiment. 260 Kms attendent l’un d'entre nous. Donc, à vrai dire pas l'un d'entre nous. Plutôt les deux. Mais de ceux-là, l’un est habitué à attendre. C’est la seconde nature d’une voiture de rester calme et
d’attendre. Attendre que l’un vienne et allume le feu. Attendre que le drapeau du départ s’abaisse. De même que le petite lumière rouge s'allume. Au début, un peu d’observation, un engagement toujours vibrant et la volonté concentrée sur la victoire. C’était au milieu des années 1950. Là, il était cette fois au départ des Mille Miglia.
Als berühmte Einzelerscheinung ist der Alfa 1900 Sport Spider danach gleich in den Zustand heiligenmäßigen Bewahrtwerdens übergegangen, sein Siegeswille hat sich also ins Zenbuddhistische verschoben und jede Schonungslosigkeit verloren. Er muss fahren, weil er sonst sterben würde. Aber das Warten und Bestaunt werden ist nun fast die Hauptsache. Mit Blick auf die museale Ewigkeit würde ihm mein Zuspätkommen nicht weiter auffallen.
L’Alfa 1900 Sport Spider étant passée tout de suite après dans un état de sainte préservation, sa volonté de gagner s’est transformée en bouddhisme zen et a perdu toute cruauté. Mais l’attente et l’admiration sont maintenant presque le principal. Avec un regard sur l’éternité du musée, il ne remarquera pas tout de suite mon retard.
Den Tiroler wollte ich nicht warten lassen. Wegen ihm also die Eile. Und dann war er noch gar nicht da. Die steirische Sommernacht war schon rabenschwarz geworden, als das Telefon läutete und er sagte, dass ein Bulle ihn tief in den Kärntner Bergen vom Motorrad geholt und ihm höflich zu verstehen gegeben hatte, besser die Nacht noch in südlicher Gastfreundschaft zu verbringen, um den Schweiß etwas abtropfen zu lassen, und die Weiterfahrt erst am nächsten Tag mit kühlem Kopf anzutreten. Freilich, fügte der freundliche Beamte hinzu, würde man sich am folgenden Morgen
noch über eine zweite Begegnung in der Amtsstube freuen und könne bei dieser Gelegenheit dann auch einen Blick auf den Führerschein werfen.
Je ne voulais pas faire attendre le Tyrolien. J’étais donc pressée à cause de lui. Et alors, il n’était pas encore là. La nuit d’été sur la Styrie était déjà devenue noir corbeau, quand le téléphone a sonné et il a dit, qu’il était allé chercher un taureau avec sa moto dans les profondeurs des montagnes de Carinthie et demandait poliment de comprendre qu’il était mieux qu’il passe la nuit dans l’hospitalité du Sud, pour éponger un peu la sueur et commencer le voyage le lendemain avec la tête fraîche. Bien sûr, ajoutait le fonctionnaire amical, nous serions heureux d’une seconde rencontre le matin suivant et pourrions alors saisir l’occasion de jeter aussi un coup d’œil sur le permis de conduire.
Der Rote wartete schon startbereit im geschichts schweren Defilee auf der Hauptstraße, als Tobias Moretti am nächsten Morgen auf seiner BMW in Gröbming ankam. Die Kustoden der Alfa-Himmelswerkstatt, die uns für die nächsten zwei Tage wie Schutzengel umkreisen würden, hatten den kleinen Rennwagen warm laufen lassen und vorgefahren. Tobias hatte auf den Spider bestanden. Vor zwei Jahren war er schon einmal mit dem Sport Spider die Ennstal Classic gefahren, und die Liebe war tief eingefahren. Der Alfa und sein Romeo. Es musste unbedingt ein zweites
Mal geben, diesmal mit mir an seiner Seite, das hatten wir ausgemacht, an einem verschneiten Vormittag im Café Schwarzenberg.
La lumière rouge attendait déjà le départ de la lourde parade historique sur la route principale quand Tobias Moretti est arrivé sur sa BMW à Gröbming. Les conservateurs du musée Alfa, qui tourneraient autour de nous pendant les deux prochains jours comme des anges gardiens
avaient fait chauffer et arrêter les petites voitures. Tobias avait insisté sur le Spider. Deux ans avant, il avait déjà conduit une fois la Spider Sport à l'Ennstal Classic et l’amour était entré en profondeur. L’Alfa et son Roméo. Il devait absolument y avoir une deuxième fois, cette fois avec moi à ses côtés, nous avions décidé cela pendant une matinée enneigée au Café Schwarzenberg.
Was ich damals über den Rand des Kaffeehäferls hinweg geflissentlich übersah: Mein notorisches Problem mit der Zeit. Die gnadenlose Wetterexponiertheit in einem Auto, das nicht einmal über den Anflug eines Dachs verfügt. Und den Umstand, dass ich in einem rechtsgelenkten 1954er-Alfa links sitzen und als ohnehin untalentierte Beifahrerin perspektivisch leiden würde. Aber durch nichts, sagte Tobias mit einem das Abenteuer des Lebens verheißenden Blick seiner blauen Augen, durch absolut nichts würden wir uns die Hetz verderben lassen.
Ce que, à l’époque, sur le bord de la tasse de café, j’avais fait semblant de ne pas voir : mon problème notoire avec le temps. L’exposition impitoyable à la météo dans une voiture, qui n’a même pas l’ombre d’un toit. Et le fait que je m’assiérais à gauche dans une Alfa de 1954 avec conduite à droite et que comme copilote de toute façon médiocre, je souffrirais de toute façon. Mais non, disait Tobias, avec un regard promettant de ses yeux bleus l’aventure de la vie, absolument rien ne pourra nous gâcher la course.
Von wegen. Der Stoderzinken war mein erstes Waterloo. Rookie-Pech, könnte man sagen. Andererseits müsste man eigentlich wissen, dass es Uhren gibt, die mechanisch funktionieren. Auch Stoppuhren. Die muss man aufziehen. Und zwar vor dem Start, denn niemand, absolut niemand kann durch leises Einundzwanzig, Zweiundzwanzig, Dreiundzwanzig…-Zählen das zeitgenaue Befahren einer Sonderprüfung hinkriegen. Im Leben nicht. Schon zwei falsch betonte Buchstaben werfen dich aus dem Rennen. Und an der Seite eines Menschen wie dem Tobias, den jeder bis in die letzten Winkel der entlegensten Bergtäler hinein kennt, kriegen das alle mit. ALLE!
Détrompez-vous. Le Stoderzinken a été mon premier Waterloo. Malchance de débutant, pourrait-t-on dire. D’autre part, on doit vraiment savoir qu’il y a des montres qui fonctionnent mécaniquement. Ainsi que des chronomètres. On doit les remonter. Et surtout avant le départ,
car personne, absolument personne ne peut réussir à compter dans le calme vingt et un, vingt deux, vingt-trois le temps exact d’une course spéciale au dépourvu. Pas dans la vie. Déjà deux lettres qui sont mal accentuées te jettent hors de la course. Et aux côtés d’un homme comme Tobias, que chacun jusqu’aux derniers recoins des vallées de montagnes les plus éloignées connaît, il y a des problèmes avec tout le monde. TOUT LE MONDE !!
Zu den 1000 Strafpunkten auf der Stoder Bergwertung sollten auf den restlichen 850 Kilometern der Ennstal-Rallye noch weitere 23.306 dazukommen, und hätte sich in mir nach der ersten Niederlage nicht etwas aufgebäumt, das mich die Nähe der beiden deutschen Ladies im weißen Ferrari GT 250 mit der Nummer 73 hat suchen lassen, die mit bunten Klebestreifen und Textmarkern ihr Roadbook vorbildlich präpariert hatten und Tipps inklusive Büromaterial gerne an mich weitergaben, hätte ich mich also nicht anstecken lassen von diesem blöden Ehrgeiz, wären wir vielleicht Letzte geworden und damit wahre Helden.
Aux 1000 points de pénalité sur le classement de la montagne Stoder sur les 850 kilomètres restant du rallye Ennstal, devaient s’en ajouter encore 23.306, et si quelque chose ne s’était pas cabré en moi après la première défaite, ce qui m’a amenée à chercher la proximité des deux dames allemandes dans la Ferrari blanche GT 250 avec le numéro 73, qui avaient parfaitement préparé leur livre de route avec des adhésifs multicolores et des marqueurs et me donnaient volontiers des conseils, y compris les fournitures de bureau, je ne me serais pas laisssé infecter par cette ambition idiote, nous serions peut-être devenus les derniers et avec cela, de véritables héros.
Nun ist es nicht so, dass Tobias Moretti keinen Ehrgeiz kennt. Er fährt leidenschaftlich gerne Auto und Motorrad. Daheim in Tirol hat er eine mit köstlicher Gerätschaft recht dicht besetzte Garage. Ihm gehören neben der BMW HP2 Megamoto, mit der er nach Gröbming gekommen ist, noch
eine KTM fürs harte Gelände und eine Ducati 988 S, die ein ziemlich martialischer Straßenracer ist und nur etwas für Menschen, die sich nicht schnell fürchten. Dazu drei alte Alfas, einer davon ein 1972er 2000 GT Veloce, von dem er uns schon einmal gesagt hat, dass man damit „Kurven fahren kann, dass du glaubst, dir bleibt das Hirn stehen“.
Maintenant, ce n’est pas tant, que Tobias Moretti ne connaît aucune ambition. Il conduit volontiers avec passion voitures et motos. Chez lui,au Tyrol, son garage est occupé par de délicieux outils. Il possède à côté de la BMW HP2 Megamoto, avec laquelle il est venu à Gröbming, encore une KTM pour les terrains durs et une Ducati 988 S, qui est un engin de route assez martial, et seulement pour les hommes qui n’ont pas peur d’aller vite. En plus, trois vieilles Alfa, dont l’une est une 2000 GT Veloce de 1972, dont il nous a dit une fois qu’avec "on peut faire de tels virages, que tu crois, que ton cerveau va s’arrêter."
Auch als Lizenz-Rennfahrer hat er sich in seinem Leben schon versucht. Einige Male ging er beim Porsche Super Cup an den Start, wurde 1997 in Imola Zwölfter, holte sich aber auch den einen oder anderen Denkzettel ab, etwa als er mit 190 km/h in eine Mauer fuhr. Seinen ganz eigenen Umgang mit der Angst nennt er das Rennfahren.
Il a déjà aussi tenté dans sa vie d’être coureur avec licence. Il a été quelques fois au départ de la Porsche Supercup, a été 12e en 1997 à Imola, Mais cela lui a aussi donné l’une ou l’autre leçon, lorsqu’il est rentré à 190 Kms/H dans un mur. Il appelle la course automobile sa manière tout à fait propre de maîtriser la peur.
Weniger seines ist die Geduld für ein Renn-Reglement, das auf längeren Etappen eine durchge-hende, folternd verhaltene Befahrung mit 50 Stundenkilometern vorsieht. Zumal man auf einer solchen Passage bei der Ennstal Classic ein- bis zweimal unbemerkt geblitzt wird und 95 Prozent der Tapferkeit für A und F ist, wenn dies just in den Momenten passiert, in denen einen kurzfristig die Disziplin verlassen hat.
Sa patience est moindre pour un règlement de course, qui prévoit une base de conduite modérée, torturante de 50 Kms/H sur les plus longues étapes. D’autant plus que sur un tel passage lors de l’Ennstal Classic, on est photographié au flash discrètement une ou deux fois
et il y a 95 pour cent de bravoure pour A et F, si cela se passe justement aux moments auxquels la discipline a été abandonnée peu de temps auparavant.
Mit gutem Willen allein ist da nichts zu machen. Auf meinem rechten Knie lag also eine Schnitttabelle, von der ich die Sollzeit in 100-Meter-Schritten ablas, um diese mit der Stoppuhr (aufgezogen!) und dem Pi-mal-Daumen-genauen Km-Zähler zu vergleichen und dem Herrn Burgschauspieler, der den König Ottokar spielen kann, dass einem die Gänsehaut über den Rücken läuft, in rohem Kasernenton Schneller!-Langsamer!-Schneller!-Kommandos zuzurufen. Widerspruch im Sekundentakt, so lässt sich keine Beziehung erhalten, die auf gegenseitigen Respekt ausgelegt ist. Keine 850 Kilometer lang.
Avec la seule bonne volonté, il n’y a rien à faire là. Sur mon genou droit, se trouvait donc une table des moyennes, sur laquelle je lisais le temps planifié par coupe de 100 mètres, et à comparer avec le chronomètre (ouvert) et le compteur kilométrique Pi-mal en pouces et Monsieur l’acteur du Burg, qui peut jouer le roi Ottokar, celui qui fait courir la chair de poule sur le dos, qui hurle les instructions sur un ton de commandement : Plus vite, plus lentement, plus vite. Contradictions dans la seconde, On ne peut pas concevoir de relation qui ne soit pas basée sur le respect mutuel. Pas pendant 850 Kms.
Wir haben die Radstädter Tauern überstanden, die Nockalm und die Turracher Höhe, sind gut am Prebersee vorbeigekommen und begannen hinter Schöderberg gerade den Aufstieg zum Sölkpass, als sich das Ideal des Unternehmens in strömendem Regen auflöste. Ein Gewitter von endzeit-mäßiger Dimension entlud sich über dem Tauern-Massiv, die Sicht fiel innert Sekunden auf Null, das Papier in meinen Händen zerrann zu Brei, das Wasser floss mir im Nacken in den Regenoverall, sammelte sich im Sitz zu einem See und stand mir ab St. Nikolai bis zum obersten Lendenwirbel. Niederöblarn erreichten wir in völliger Dunkelheit dreißig Sekunden vor unserem zugewiesenen Startfenster, in gestrecktem Galopp, einen Abschneider über die Wiese nehmend. Den Rest der Tagesetappe schluckte die Nacht.
Nous avons surmonté les cyclistes citadins à Tauern, le Nockalm et les hauteurs de Turracher, sommes bien passés au Prebersee et commencions justement derrière Schöderberg la montée jusqu’au Sölkpass, lorsque l’idéal de l’entreprise s’est dissout sous la pluie battante. Un orage de dimension apocalyptique a éclaté sur le massif du Tauern, la visibilité est tombée à zéro en quelques secondes, le papier dans mes mains se transformait en bouillie, l’eau me coulait dans la nuque dans l’imperméable, transformait le siège en un lac et me plongeait dedans jusqu’à St Nikolai jusqu’à la lombaire supérieure. Nous atteignions Niederöblam dans la complète obscurité trente secondes avant notre fenêtre de départ attribuée, dans un galop tendu, en coupant à travers la prairie. La nuit avalait le reste de l’étape du jour.
Am zweiten Tag änderten wir unsere Strategie. Wir würden auf Vorsprung fahren, dem Alfa-Tier, das zu den schnellsten und mit seinem Bertone-Design auch zu den schönsten Rennautos der Weltgeschichte zählt, seinen Auslauf lassen und weniger auf den Tacho als auf den Swing achten. Die Sölktäler, die lang gestreckt sind und in perfekter Dramaturgie vom Ennstal zum Pass hinaufführen, lagen ruhig in der morgendlichen Kühle unter einem strahlend blau gewaschenen Himmel. Es würde ein heißer Tag werden.
Le deuxième jour, nous avons changé notre stratégie. Nous allions de l'avant, Nous laissions l’espace libre à l’animal Alfa, qui est parmi les plus rapides et avec son design Bertone est aussi l'une des voitures de course les plus belles de l'histoire du monde, en faisant moins attention au compteur de vitesses qu’au swing. Les vallées de Sölk qui s’étendent en longueur et vous emmènent dans une dramaturgie parfaite de l’Ennstal au Pass se trouvaient calmement dans la fraîcheur matinale sous un rayonnant ciel bleu délavé. Ce serait une journée chaude.
Wir trieben den 900-Kilo-Wagen, dessen Zweiliter-Vierzylinder in der offenen Art der Saugmotoren ordentliche 140 PS liefert, bergwärts. Mit einem heiseren Röhren, das genau auf Höhe meines linken Ohres dem seitlichen Rohr entströmte, arbeiteten wir uns in anmutigen Schwüngen
im Feld nach vorne, liefen hinter der Erzherzog-Johann-Höhe auf den Jaguar XK 140 von Michael Münzenmaier auf, mit dem wir uns einen jauchzenden Paarlauf bis hinüber ins Wölzer-Land lieferten, bis wir auch ihn hinter uns ließen, weil der Alfa seiner Geschichte als Langstreckenläufer gemäß den größeren Tank hat und erst spät am Nachmittag das erste Mal nachgefüllt werden musste.
Nous poussions la voiture de 900 kilos dont le moteur à quatre cylindres de deux litres délivre 140 ch d’une manière ouverte jusqu’à la montagne. Avec un vrombissement enroué venant de la tuyauterie latérale qui arrivait exactement à la hauteur de mon oreille gauche. Nous nous frayions un chemin dans de gracieuses courbes dans le champ vers l’avant, poursuivions derrière la hauteur de l’archiduc Johann la Jaguar XK 140 de Michael Münzenmaier, avec lequel nous avons mené un patinage en couple en poussant des cris de joie jusqu’au pays de Wölzer, où nous l’avons laissé derrière nous, parce que l’Alfa, en raison de son histoire de coureur de fond possède le plus grand réservoir qui, seulement tard dans l’après midi, devait être rempli pour la première fois.
Nach Möderbrugg war ein Bentley 4 ½ dran, nach St. Johann Mario Thyssen und Christian Klien in einem BMW 328 Roadster, dann ein Lancia Lambda Bj. 1927, ein alter Alfa 8C Monza und ein Riley, vor Trieben musste auch Graf Leopold (ebenfalls in einem BMW 328) dran glauben. Bis Admont haben wir jedenfalls 48 Plätze gut gemacht, die wir am Nachmittag bei einem Bade-Abstecher zum Grundlsee wieder verschenkten. Zum Zwischenstart in Bad Aussee kamen wir gewohnt zu spät, in gewagter Fahrt an der jubelnden Menge vorbei die wartende Kolonne überholend, um danach wieder Platz für Platz gut zu machen und den Vorsprung für ein weiteres Bad am Fuße der Postalmstraße im klirrendkalten Weißenbach zu nehmen.
Après Möderbrugg, il y avait une Bentley 4 ½, après St Johann, Mario Thyssen et Christian Klien dans une BMW 328 Roadster, puis une Lancia Lambda de 1936, une vieille Alfa 8C Monza et une Riley, avant Trieben, le Comte Leopold (également dans une BMW 328) devait aussi y croire. Jusqu’à Admont, nous avons gagné au moins 48 places, que nous avons rendues de nouveau l’après midi en faisant une pause pour une baignade au Grundlsee. Au départ provisoire à Bad Aussee, nous arrivâmes comme d'habitude trop tard, dépassant dans un voyage audacieux
la foule en liesse à côté de la colonne qui attendait. Pour après cela gagner de nouveau place sur place et prendre de l’avance pour prendre un bain plus long au pied du Postalmstraße dans les eaux fraîches du Weißenbach
Das war kein Spaziergang. Vielmehr ein echtes Stück Arbeit. Der Sport Spider ist ein hartes Renngerät, verlangt entsprechend Krafteinsatz an der Pedalerie und Oberkörpermuskulatur für die Lenkerei. Das Thema Inneneinrichtung wurde großflächig ausgespart. Es gibt je ein Staufach in den Türen, das mit Regenschutz, Wasserflaschen, Sonnencreme und den Fahrtunterlagen völlig ausgelastet ist. Komfort ist ein Fremdwort. Keine Möglichkeit zum ergonomischen Feintuning der Sitze, wenn man nach 500 Kilometern vielleicht schon ein bisschen müde geworden ist und dem Rückgrat einen anderen Haltungswinkel gönnen möchte.
Ce n’était pas une promenade. Plutôt un véritable morceau de travail. Le Spider Sport est un appareil de course difficile, qui exige l’utilisation de la force sur les pédales et les muscles du haut du corps pour la direction. Le sujet équipement intérieur est largement laissé de côté. Il y a un espace de stockage dans les portes, qui avec les protections de pluie, les bouteilles d’eau, la crème solaire et les documents de voyage, est complètement rempli. Le confort est un mot étranger. Pas de possibilité de réglage des sièges ergonomiques, même si on est peut-être un peu fatigué après 500 Kms et que l’on veut accorder à la colonne vertébrale un angle différent.
Den Tobias hat das alles nicht gekratzt. Er stieg nach einem Tag wie diesem am Abend so frisch aus dem Alfa aus, wie er am Morgen eingestiegen war. Vielleicht hat das mit Tirol und den Bergen zu tun, mit der Landwirtschaft, der Jägerei und dem Sport, den er betreibt. Im Sommer, erzählt
er en passant, war er am Großglockner. Mit dem Fahrrad. Er hat sich beim Hinauffahren von einem Freund coachen lassen, damit er sich nicht auf den ersten sieben Kehren ausbrennt. In Summe war die Tour fast 500 Kilometer lang. Er hat das einfach gebraucht, sagt er noch, schnürt schon seine sieben Zwetschgen aufs Motorrad und fährt los. In die Toskana. Wo seine Julia wartet und die Kinder.
Tout cela n’a pas égratigné Tobias. Il descendait le soir de l’Alfa, après un jour comme celui-ci, aussi frais que quand il était monté le matin. Peut-être que cela a à voir avec le Tyrol et la montagne, avec l’agriculture, la chasse et le sport, qu’il pratique. En été, raconte t-il en passant, il était sur le Großglockner. Avec le vélo. Il a été entraîné pour l’ascension par un ami, ainsi, il n'a pas brûlé ses réserves sur les sept premiers virages. Au total, le voyage a fait presque 500 Kms de long. Il avait simplement besoin de cela, dit-il encore, attache déjà ses affaires sur la moto et part. Pour la Toscane. Où sa Julia et les enfants l’attendent