TOBIAS MORETTI

TOBIAS MORETTI

La Finta Giardiniera

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Opéra mis en scène par Tobias et joué à l'Opéra de Zurich en 2006
Extrait d'un article à ce sujet
"Mozart nous réserve encore de belles surprises dont cette superbe Finta giardiniera, enregistré en février dernier
à l?Opéra de Zürich.

Pour l?occasion, l?acteur Tobias Moretti, célèbre ex-commissaire de la télévision autrichienne, s?est mesuré pour
la première fois à la mise en scène d?un opéra. Encore un de ces néophytes, genre Dörrie, Dorst, Brandauer et compagnie,
qui affronte le théâtre lyrique sans disposer des connaissances ni du savoir-faire nécessaires ? Décidément non. Moretti
sait ce qu?il fait. Dans un cadre moderne, mais sympathique, il nous livre un travail plein de fantaisie et tout à fait
dans les intentions de Mozart. La caractérisation des personnages ? une mention spéciale pour les costumes de Renata Martin
et Andreas Donhauser ? et la direction d?acteur sont des plus professionnelles, le tout étant drôle sans jamais frôler la
caricature. Au contraire, Moretti parvient à faire ressortir l?histoire humaine derrière cette comédie réputée superficielle.

Le metteur en scène est aidé en cela par la direction musicale de Nikolaus Harnoncourt. Contrairement à ses récentes Noces
salzbourgeoises, il trouve ici le ton juste pour un opéra comique. Sa lecture est alerte et énergique. Mais Harnoncourt ne
se contente pas seulement de soigner les apparences. Il découvre ainsi une richesse inattendue dans l?orchestration.
Le formidable orchestre « La Scintilla », qui joue sur instruments d?époque, sort de sa fonction d?accompagnateur pour
devenir un véritable partenaire des chanteurs, et commente ce qui se passe sur scène.

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Un article au sujet de cet opéra, mis en scène par Tobias :
"Une fois encore, les courriers de Léopold à sa femme et ceux de Wolfgang Amadeus à sa mère nous apprennent beaucoup sur
la genèse des opéras de Mozart. Concernant La Finta Giardiniera, dans un courrier munichois daté du 28 décembre 1774,
le père parle d'un ouvrage dont on repousse la création de quelques jours, "afin que les chanteurs l'apprennent mieux et,
lorsqu'ils auront la musique bien en tête, puissent jouer avec plus de sûreté, afin que l'opéra ne soit pas gâché".
Il insiste sur l'accueil favorable fait à la musique, notamment de la part d'acteurs pas trop mal disposés. Quant au fils,
il raconte les détails de la première représentation : "Mon opéra a été joué sur scène hier, le 13, et ce fut une telle
réussite que je suis dans l'impossibilité de décrire à Maman le bruit que cela fit. Premièrement, tout le théâtre était
si bondé que beaucoup de gens ont dû repartir. Après chaque air, il y eut à chaque fois un vacarme effrayant d'applaudissement
et de viva maestro. [...]
Une fois l'opéra fini, dans le temps où l'on fait silence en attendant que le ballet commence,ce ne fut qu'applaudissements
et bravos ;
à peine cela s'arrêtait que cela recommençait, et ainsi de suite".
Dans ce dramma giocoso en trois actes, la hiérarchie sert de support à l'action des personnages - base du principe comique -
et justifie toute dis-position personnelle, toute insatisfaction, toute velléité d'ascension.
Dans ce décor de villégiature, dès le ch?ur d'entrée, tous simulent le bonheur tout en révélant tour à tour leur blessure
secrète - d'amour, évidemment, dont Tobias Moretti dit qu'on n'en voit pas ici le triomphe, mais la vulnérabilité et la dureté.
Par un dosage réussi de gags efficaces et d'abandon à l'émotion (cavatine Geme la tortorella), le metteur en scène sait rendre
crédible et attachant le moindre protagoniste de cette errance sentimentale, enregistrée en février dernier à Zurich.
Dans le rôle de la marquise déguisée en jardinière, Eva Mei, comme souvent, impressionne par la souplesse de sa voix et
une présence toute simple. Avec un chant bien mené et évident, Isabel Rey (Arminda) séduit de même. Par son timbre riche,
la Serpetta de Julia Kleiter ne passe pas inaperçue. Chez leurs partenaires masculins, des réserves s'imposent.
En Podestat Don Anchise, Rudolf Schasching manque d'impact et Christoph Strehl, quoique nuancé, est un Belfiore pas
toujours juste. Liliana Nikiteanu (Il Cavalier Ramiro) et Gabriel Bermudez (Roberto/ Nardo)sont expressifs.
Faisant entendre toute la rugosité des instruments d'époque lors des tutti, Nikolaus Harnoncourt dirige l' Orchestre
"La Scintilla" avec beaucoup de relief. "
Laurent Bergnach


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Un article de 2006 du journal belge "La Libre.be"
:b2: à Domi.
[lien]

Petit extrait :
"C'est que la mise en scène est l'oeuvre d'un véritable homme de théâtre, Tobias Moretti, qui signe ici sa deuxième mise
en scène d'opéra. Dans un décor unique, la cour d'une immense villa genre Le Corbusier, murs de bois peints en blanc,
colonnes carrées de granit et toit plat garni d'arbustes, le grand comédien autrichien soumet les six chanteurs à un travail
très poussé de direction d'acteurs."

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Un article de Classique.News.com :
[lien]

Extrait :

Cette production Zurichoise de février 2006 convainc sans réserve : les chanteurs n?ont pas de grandes voix mais ils
savent jouer, souligner la progression dramatique et relever l?éclat humoristique et facétieux de la direction des acteurs.
Grande cohérence du plateau vocal car aucun ne démérite.
La mise-en?scène de Tobias Moretti accuse la folie qui tente des êtres habitués au mensonge, victimes de leur propre
confusion.
Belfiore et Arminda, qui ont trahi dans une vie antérieure (respectivement, Violante et Ramiro), finissent par perdre
leur raison.

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Un article paru dans "Revues plurielles" (en page 2)
[lien]

LA FINTA GIARDINIERA ? Mozart (TDK,
distr. Intégral) : Pour cet opéra bouffe qu?il a
composé à 18 ans, Mozart a choisi un sujet
riche en rebondissements : la comtesse (Violante)
qui était laissée pour morte par son
amant (Belfiore) après une violente dispute,
n?était que blessée. Elle part à la recherche de
cet homme qui pense l?avoir tuée et se fait
engager, sous le nom de Sandrina, comme
jardinière chez un podestat (Anchise) qui
tombe amoureux d?elle. Elle ne tarde pas à
découvrir que son amant s?apprête à épouser
la nièce du podestat qui délaisse son soupirant
(Ramiro). Tobias Moretti a conçu pour
ce spectacle enregistré, en février 2006, à
l?Opéra de Zurich, une mise en scène qui
met parfaitement en valeur les coups de
théâtre qui ne cessent de se succéder d?un
bout à l?autre de l?action.
Il s?est entouré
d?excellents interprètes qui sont à la fois
d?éminents chanteurs et de talentueux comédiens.
L?orchestre est dirigé, avec brio, par
Nikolaus Harnoncourt.

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 Hallo!


Dirigent Nikolaus Harnoncourt und Schauspieler Tobias Moretti mit " La finta giardiniere " gemeinsam am Zuercher Opernhaus , Schweiz. (aufgenommen am 2006.02.06)
Le Chef d'orchestre N. Harnoncourt et Tobias ensemble lors de la Finta Gardiniere à l'Opéra de Zurich-Suisse (le 6 février 2006)

https://www.picturedesk.com/bild-disp/search/search.action?ts=1590483978047&data=eyJiciI6WyIwOjc6dG9iaWFzIG1vcmV0dGkgbmlrb2xhdXMgaGFybm9uY291cnQiXSwicnMiOjEsInN0IjoiUVVFUllfU1RSSU5HIiwiaXNwIjp0cnVlLCJpc3MiOmZhbHNlLCJzb3J0IjowLCJucnAiOjUwLCJwbiI6MX0&searchID=69b9a9e6-2dad-45af-a255-d8d7ae6f9727

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Un recueil de critiques / Eine Sammlung von Kritiken

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DANKE, CLAUDIA !!

Quelques passages concernant la mise en scène de Tobias :
Einige die Inszenierung von Tobias betreffende Auszüge

13. 02. 2006 / Chantal Steiner
Von Kakteen und Fondue Chinoise
Trotzdem gelingt es Regisseur Tobias Moretti in seiner 2. Opernregie (wenn man die konzertante ?Zaide? ausklammert),
dieses Stück schlüssig umzusetzen. Auch wenn für mein Empfinden einige Slapstick-Einlagen etwas zu holzhammermässig
ausfallen, so entspricht Moretti damit doch dem heutigen Zeitgeist: Das Publikum lacht laut und amüsiert sich bestens.
(Wenn Nardo allerdings in seiner Verzweiflung einen Kaktus rasiert, so habe ich eher Mitleid mit dem Kaktus als mit
dem Gärtner. Ich kann nur hoffen, dass es kein echter war?)
So verworren das auch klingt, erstaunlich feministisch ist doch der Text. Die Männer sind allesamt ziemliche Weichlinge;
die Frauen haben das Zepter in der Hand. Einige der (witzigen) gesprochenen Zwischentexte dürften der Feder von Moretti
entsprungen sein.
Ein vergnüglicher Abend also, mit wunderschöner Musik, einem homogenen Ensemble und einer Inszenierung, die das schwierig
umzusetzende Werk zugänglich macht. Das Premierenpublikum zeigte sich begeistert. Ob da nicht ein bisschen Harnoncourt-,
Moretti- und Mozartbonus mitschwang, bleibe dahingestellt.
Des cactées et de la fondue chinoise
Tout de même, le metteur en scène Tobias Moretti réussit dans sa 2ème mise en scène d?Opéra (si l?on exclut « Zaïde »)
à réaliser cette pièce de façon convaincante. Même si pour ma sensation, certains gags tombent un peu trop lourdement,
Moretti correspond en cela à l?esprit du temps : le public rit aux éclats et s?amuse beaucoup (Quand Nardo , dans son
désespoir, rase un cactus, j?ai plus de compassion pour le cactus que pour le jardinier. Je peux seulement espérer,
que ce ne soit pas un véritable?)
Aussi déroutant que celui puisse paraître, le texte est pourtant étonnamment féministe. Les hommes sont tous assez efféminés,
les femmes ont le sceptre en main. Quelques-uns des textes parlés de liaison (amusants) pourraient être sortis de la plume
de Moretti.
Donc, un soir amusant, avec une musique merveilleuse, un ensemble homogène et une mise en scène, qui rend accessible un
ouvrage réputé difficile. Le Public de la Première se montrait enthousiasmé. S?il n?y a pas un peu de vibrations d?Harnoncourt
? Moretti et un bonus Mozart, la question reste en suspens.

Aargauer Zeitung
14. 02 . 2006 / Christian Berzins
Seelen- und Mozart-Versteher
Soutiens de l?âme et partisans de Mozart

Regisseur Tobias Moretti, der Schauspielstar aus Kino und Fernsehen, will gar «eine brutale Wahrheit zeigen».
Die Glückseligkeit ist zum Schluss weit entfernt: Keine Freuden, sondern Tatsachen herrschen vor.
Die parabelhafte Partnersuche hat wenig eingebracht. Jeder der sieben Protagonisten weiss, wie es mit dieser
oder jenem sein könnte. Doch wie ist es mit dem Zugeteilten?

Man beobachtet das böse Spiel und lächelt doch durchgehend, denn Moretti taucht weniger ins Innere der Figuren,
sondern zeigt eine bunte, mit viel Witz angereicherte Gesellschaft: Die Personen scheinen einer Fernsehsoap entsprungen.
Und so ergibt sich mehr Schmunzel-Tragik als Seelen-Tiefe.

Aber Moretti - er inszeniert erst seine zweite Oper - ist zum Glück mehr Theater- als Fernsehmann. Denn obwohl er das
Geschehen inklusiv obligater, läppischer Videos in die Gegenwart versetzt, bleibt er irgendwo draussen in einem wunderbaren,
zeitlosen Theaterland. In diesem Land kann man auch mal fünf gerade sein lassen, kann vorübergehender Wahnsinn oder können
opernhafte Schicksalsschläge die Protagonisten treffen. Und hier gehen aber einfache Herzenswünsche in Erfüllung

Le metteur en scène Tobias Moretti, l?acteur star du cinéma et de la télévision, veut certes ?montrer une brutale vérité?.
Le bonheur est loin lors de la conclusion : pas de joie, mais les faits prévalent. La recherche de partenaires sous forme
de parabole a peu apporté. Chacun des sept protagonistes sait, comment cela pourrait-être avec celui-ci ou celui-là.
Pourtant comment cela est-il avec celui qui est attribué ?
On observe le mauvais jeu et on rit pourtant, en permanence, car Moretti plonge moins dans l?intérieur des figures,
mais montre une société enrichie, colorée, avec beaucoup d?esprit. Les personnages semblent sortis d?un soap télévisé.
Et il résulte que l?on sourit plus de l?art tragique que de la profondeur des âmes.
Mais Moretti ? il met en scène seulement son 2ème Opéra ? est par chance plus un homme de théâtre que de télévision.
Car bien qu?il déplace les événements y compris par des vidéos obligatoires et stupides dans le présent, il reste
quelque part dehors dans un merveilleux pays théâtral intemporel. Dans ce pays, on peut aussi ne pas y regarder
de trop près, les protagonistes peuvent rencontrer la folie temporaire ou des revers de fortune. Et ici, les simples
souhaits du c?ur deviennent réalité.

Basler Zeitung
14. 02 . 2006 / Sigfrid Schibli
Morettis Mozart
Le Mozart de Moretti

Das Frühwerk «La finta giardiniera» neu am Opernhaus Zürich
L?ouvrage de jeunesse ?La finta giardiniera? nouveau à L?Opéra de Zurich

Denn in der von Tobias Moretti witzig und temporeich arrangierten Komödie gibt es nur ein neues Liebespaar: das alte.
Car dans la comédie spirituelle et riche en tempo arrangé de Tobias Moretti, il y a seulement un nouveau couple d?amoureux
: l?ancien.


Blick
14. 02. 2006 / Roger Cahn
Gärtnerin im Liebesgarten
La jardinière dans le jardin d?amour
Das ruft nach einer einfallsreichen Regie. Der junge Tiroler Schauspieler Tobias Moretti meistert diese schwierige Aufgabe
mit Bravour: In einer zeitlos-modernen Villa mit grossem Innengarten finden die sieben Figuren einen idealen Raum, um ihre
Gefühle auszuleben. Während die einen ihre Arien vortragen, bringen die angesungenen Partner ihre eigenen Leidenschaften
zum Ausdruck. Präzise geführt von einem fantasievollen Regisseur


Fazit: Ein vergnüglicher Abend, so richtig zum Geniessen.

Cela appelle une mise en scène ingénieuse. Le jeune acteur tyrolien Tobias Moretti maîtrise cette tâche difficile avec brio :
dans une villa moderne classique avec un grand jardin intérieur , les sept personnages trouvent un espace idéal pour vivre
à fond leurs sentiments. Pendant que l?une d?entre elles exécute son aria, les autres partenaires chantants expriment leurs
propres passions. Direction précise d?un metteur en scène plein de fantaisie.

Der Bund
14. 02. 2006 / Tobias Gerosa

Nikolaus Harnoncourt und Tobias Moretti bringen Mozarts «Finta Giardiniera» intelligent und lustvoll auf die Bühne
Ideales Ensemble
Das tut Tobias Moretti (als Schauspieler längst mehr als nur Kommissar Rex) in seiner erst zweiten Opernregie.
Man merkt seiner Arbeit die Erfahrung auf der Schauspielbühne positiv an. Wie Moretti darin die Handlung äusserlich u
nd psychologisch zu motivieren versteht, beeindruckt auf Anhieb. Dazu nimmt er seine Sänger offensichtlich an die Hand
und lässt sie eine (bisweilen durchaus handfeste) Komödiantik entwickeln, die mit Musik und Text gekonnt auf der Schneide
zwischen Lächerlichkeit und Tragik balanciert.


Nikolaus Harnoncourt et Tobias Moretti amènent une Finta Giardiniera de Mozart intelligente et pleine de fantaisie sur
la scène.
Ensemble idéal :
Tobias Moretti (depuis longtemps comme acteur plus que seulement Kommissar Rex) fait cela dans sa deuxième (seulement) mise
en scène d?opéra. On remarque dans son travail l?expérience positive de la mise en scène de spectacle. Comment Moretti
sait motiver en cela l?action extérieurement et psychologiquement, impressionne d?emblée. De plus, il prend évidemment
ses chanteurs par la main et leur fait développer (parfois de façon musclée) une comédie antique, qui se tient en équilibre
avec la musique et le texte sur le bord entre le ridicule et le tragique.

Der Landbote
14. 02. 2006 / Herbert Büttiker
Die Liebe, unwahrscheinliches Glück
L?amour, bonheur improbable
Sehr viel Happy End zeigte sich am Ende auf der Bühne nicht: umso mehr im Publikum, das alle Beteiligten der «Finta Giardiniera»
im Opernhaus Zürich mit Applaus überschüttete.
Von Seiten der Inszenierung bewährt sich gerade im musikalischen Glücksmoment die Behutsamkeit, die im Ganzen waltet.
Tobias Moretti forciert den Komödientrubel nicht. Auch wenn einer auf einen Kaktus sitzt oder auf allen vieren die Szene
verlässt, haben die Gags immer etwas nur Beiläufiges und Leises.
On ne montrait pas beaucoup d?happy end à la fin sur la scène : D?autant plus dans le public qui comblait tous les participants
de la Finta Giardiniera à l?Opéra de Zurich avec ses applaudissements.
Du côté de la mise en scène, le moment de bonheur musical fait ses preuves dans la prudence qui règne dans l?ensemble.
Tobias Moretti n?intensifie pas l?agitation de la comédie. Même si l?un s?assied sur un cactus ou quitte la scène à quatre
pattes, les gags sont toujours seulement un peu accessoires et calmes.

Neue Zürcher Zeitung
14. 02. 2006 / Peter Hagmann
Wer mit wem? Und warum?
Qui avec qui ? Et pourquoi

«La finta giardiniera» von Wolfgang Amadeus Mozart im Opernhaus Zürich
Dessen ungeachtet lässt sich in diesem Stück eine Vielzahl von Entdeckungen machen. Zumal Nikolaus Harnoncourt am Pult des
Orchesters La Scintilla der Oper Zürich die musikalische Diktion in bewährter Manier zuspitzt und Tobias Moretti als
Regisseur das Team auf der Bühne grossartig bei Laune hält.
Tobias Moretti gelingt manch witzige szenische Spiegelung des musikalischen Geschehens, und am Ende, wenn sich die Wolken
des Zorns verzogen haben und das im Vordergrund stehende Paar langsam, langsam wieder zueinander findet, ergeben sich
berührende Momente. Aber die Klimax braucht enorm Zeit, und im lieto fine gibt die Inszenierung keinerlei Auskunft zur Frage,
was nach den ganzen Verirrungen und Verwirrungen aus den betroffenen Menschen geworden ist - da stiehlt sich der Regisseur
kurzerhand davon.
?La Finta Giardiniera? de Wolfgang Amadeus Mozart à l?Opéra de Zurich
On peut faire dans cette pièce un certain nombre de découvertes. Tout d?abord Nikolaus Harnoncourt qui dirige au Pupitre de
l?Orchestre La Scintilla de l?Opéra de Zurich de la manière habituelle et Tobias Moretti en tant que metteur en scène qui
met magnifiquement l?équipe sur la scène dans de bonnes dispositions.
Tobias Moretti réussit quelques réflexions scéniques spirituelles des événements musicaux, et à la fin, que les nuages de
la colère ont disparu et qu?au premier plan, le couple restant se retrouve lentement, lentement de nouveau ensemble,
il y a des moments émouvants. Mais le point culminant a besoin de beaucoup de temps, et en final, la mise en scène ne donne
aucun renseignement sur la question, de ce que les gens concernés sont devenus après tous ces égarements et confusions ?
là, le metteur en scène survole rapidement cela.

St. Galler Tagblatt
14. 02. 2005 / Tobias Gerosa
Im Garten der Koloraturen
Dans le jardin des vocalises

Nikolaus Harnoncourt am Pult, Regisseur Tobias Moretti und ein ideales Ensemble widerlegen am Opernhaus Zürich alle Vorurteile
gegen Mozarts frühe, selten gespielte «Finta Giardiniera».

Sogar bei Mozart gibt es noch Entdeckungen zu machen. Wer bei seiner «Finta Giardiniera» von 1775 bisher noch ans Vorurteil
einer starren und langweiligen Opera Buffa glaubte, kann sich am Opernhaus Zürich von Nikolaus Harnoncourt und Tobias Moretti
lustvoll und intelligent eines Besseren belehren lassen.
Das tut Tobias Moretti (als Schauspieler längst mehr als nur «Kommissar Rex») in seiner erst zweiten Opernregie. Man merkt
seiner Arbeit die Erfahrung auf der Schauspielbühne positiv an. Wie Moretti darin die Handlung äusserlich und psychologisch
zu motivieren versteht, beeindruckt auf Anhieb. Dazu nimmt er seine Sänger offensichtlich an die Hand und lässt sie eine
(bisweilen durchaus handfeste) Komödiantik entwickeln, die mit Musik und Text gekonnt auf der Schneide zwischen Lächerlichkeit
und Tragik balanciert.

Nikokaus Harnoncourt au pupitre, le metteur en scène Tobias Moretti et un ensemble idéal réfutent tous les préjugés contre
l??uvre de jeunesse, rarement jouée de Mozart « La Finta Giardiniera »
Mëme chez Mozart, il y a des découvertes à faire. Qui avait le préjugé de croire que sa Finta Giardiniera de 1775 à ce jour
était un opéra bouffe rigide et ennuyeux, pouvait reconnaître son erreur à l?Opéra de Zurich avec la fantaisie et
l?intelligence de Nikolaus Harnoncourt et Tobias Moretti.
Tobias Moretti (depuis longtemps comme acteur plus que seulement Kommissar Rex) fait cela dans sa deuxième(seulement) mise
en scène d?opéra. On remarque dans son travail l?expérience positive de la mise en scène de spectacle. Comment Moretti sait
motiver en cela l?action extérieurement et psychologiquement, impressionne d?emblée. De plus, il prend évidemment ses chanteurs
par la main et leur fait développer (parfois de façon musclée) une comédie antique, qui se tient en équilibre avec la musique
et le texte sur le bord entre le ridicule et le tragique.

Tages-Anzeiger
14. 02. 2006 / Michael Eidenbenz
Wuchernde Triebe im Kakteenbeet
Impulsions proliférant dans le massif de cactées
Ohne putzige Lustigkeit
Sans gaieté drôle
Regisseur Tobias Moretti zieht daraus gerne komischen Nutzen, etwa wenn Konzertmeisterin Ada Pesch eine posierende Gruppe
auf der Bühne knipsen darf, oder wenn der Podestà Don Anchise Geldscheine an jene Flöten, Oboen, Pauken und Trompeten verteilt,
die ihm zuvor, von Mozart zu einer hübschen Parodie genutzt, seinen erotischen Gefühlstumult musikalisch illustriert haben.

Im Übrigen würzt Moretti diesen ersten Buffo-Akt zwar mit der gebotenen Komik, aber ohne jene putzige Lustigkeit, die so oft
droht, wenn Opernregisseure zu Humorigkeit genötigt werden..

Gewitter und Wahnsinn
Sorgfältig und auch mit musikalischem Gespür führt Regisseur Moretti das vorzügliche Ensemble, im zweiten Akt dann greift er
zu massiveren Regietheaterideen. Denn die Klärung der wahren Identitäten produziert zunächst nicht Auflösung, sondern Wahnsinn.
Im Dunkel einer Gewitternacht erscheint das Bühnenbild nun kopfüber, die Personen haben allesamt ihre Doppelgänger erhalten,
und das Quiproquo wird vollends undurchdringlich. Die Idee ist nicht neu, doch sinnreich und mit ästhetischem Sinn eingesetzt.

Le metteur en scène Tobias Moretti tire volontiers le profit comique de cela, comme la violoniste Ada Pesch qui prend des photos
d?un groupe qui prend la pose sur la scène, ou quand le Podestat Don Anchise distribue des billets de banque à chaque flûtiste,
oboïste, joueur de timbales ou trompettiste qui l?ont utilisé auparavant, de Mozart à une jolie parodie pour illustrer
musicalement ses tumultueux sentiments érotiques
En outre, Moretti assaisonne ce premier acte bouffe avec le comique de commande mais sans cette gaieté drôle, qui menace
si souvent, lorsque les metteurs en scène d?opéras se croient obligés de faire de l?humour. L?idée n?est pas nouvelle, mais
utilisée intelligemment et avec un sens esthétique.

Orages et folies
Avec soin et de l?intuition musicale, le metteur en scène Moretti dirige l?excellent ensemble, dans le deuxième acte,
il saisit les idées fortes de mise en scène de théâtre. Car la clarification des véritables identités ne produit pas
d?abord la résolution, mais la démence. Dans l?obscurité d?une nuit d?orage, le décor apparaîtra inversé, les personnages
auront chacun reçu un sosie, et le quiproquo devient complètement impénétrable

Zürcher Oberländer
14. 02. 2006 / Sibylle Ehrismann
Liebeslust zur Musik des jungen Mozart
Une envie chère sur la musique du jeune Mozart

Es war auch eine kluge Entscheidung, für dieses Stück einem Schauspieler die Regie zu überlassen: Tobias Moretti führt
Mozarts Figuren mit grossem musikalischem Verständnis auf der Bühne und setzt nicht irgendwelche Gags, sondern entwickelt
sie ganz aus der Partitur heraus.
Das kommt auch so erfrischend rüber, weil Regisseur Tobias Moretti diese Mozart-Figuren ganz modern und doch stilisiert
kleidet Es sind Leute von heute, und es sind doch die immerselben menschlichen Regungen.

Die Erde ist echt
Die Erde der Gärtnerei ist aber echt, hier geht's um den Boden und die Beete, in denen neben den Rosen grosse Kakteen wachsen.
In diesem Spannungsfeld von Stilisiertem und Realem gelingt Moretti eine bis ins Detail durchdachte Personenführung, die aus
den Stereotypen quicklebendige und eigenwillige Figuren macht.

C?était aussi une décision intelligente, de laisser la mise en scène de cette pièce à un acteur : Tobias Moretti dirige
les personnages de Mozart avec une grande compréhension musicale de la scène et ne met pas n?importe quels gags, mais
les développe tout à fait en dehors de la partition.
Cela devient aussi si rafraîchissant, car le metteur en scène Tobias Moretti habille ces personnages de Mozart de façon
tout à fait moderne et pourtant stylisée. Ce sont des gens d?aujourd?hui et il y a pourtant toujours les mêmes émotions
humaines.
La terre est véritable
Mais la terre du jardin est véritable, il s?agit ici du sol et des massifs, où, à côté des roses, de grands cactus grandissent.
Dans cette tension entre le stylisme et la réalité, Moretti réussit une direction des personnes examinée jusqu?au moindre détail,
qui fait de stéréotypes des personnages bien vivants et volontaires.

Zürichsee-Zeitung
14. 02. 2006 / Werner Pfister
Vor 15 Jahren legte Nikolaus Harnoncourt eine CD-Aufnahme der «Finta giardiniera» vor, nun dirigiert er seine erste
Bühnenproduktion. Regie führt Tobias Moretti - souverän und subtil.
Und parallel dazu inszeniert Regisseur Tobias Moretti auf der Opernhausbühne ein ebenso subtiles szenisches Kammerspiel.
Wir befinden uns (im imposanten Bühnenbild von Rolf Glittenberg) im lichtdurchfluteten Innenhof einer mondänen, zweistöckigen
Landhausvilla mit Fenstern und Laubengängen zu einem grossen Garten hin, wo Rosen und Kakteen gezüchtet werden
Diese Menschen, das wird in Morettis souveräner Personenführung sofort einsehbar, haben keinen festen Boden unter sich,
haben überhaupt oft Mühe mit der Orientierung.

Il y a 15 ans, Nikolaus Harnoncourt présentait un CD de la « Finta Giardiniera », maintenant, il dirige sa première production
scénique. La mise en scène est dirigée par Tobias Moretti ? souverain et subtil.
Et parallèlement à cela, le metteur en scène Tobias Moretti met en scène sur la scène de l?opéra un jeu scénique tout aussi
subtil. Nous nous trouvons (dans l?imposant décor de Rolf Glittenberg) dans la cour intérieure brillamment éclairée d?une
maison de campagne mondaine à deux étages, avec des fenêtres et des charmilles qui donnent sur un grand jardin, où des roses
et des cactus sont cultivés.
Ces hommes, c?est tout de suite compréhensible dans la direction souveraine de Moretti, n?ont aucun sol fixe sous leurs pieds,
ont souvent des difficultés avec l?orientation.

Salzburger Nachrichten
14. 02. 2006 / Karl Harb
In Zürich zeigt das Team Harnoncourt/Moretti absurden Hintersinn.
Dafür gibt sich sein Regisseur, der musikalisch gebildete Schauspieler Tobias Moretti, als ein Szeniker zu erkennen,
der den Wirrwarr nicht noch auf die Spitze treibt, sondern feinsinnig ordnet. Dass ihm dabei viele entzückende Details
und Pointen der Bewegungs- und Personenführung einfallen, macht seine zweite Opernregie - nach "Don Giovanni", 2001 in
Bregenz - zu einem sehr oft zündend-brillanten Vergnügen.
Regisseur Moretti zu Werke gegangen ist und wie Harnoncourt bis in den italienischen Sprechdialog hinein augenzwinkernd
das Spiel mitspielt. Zwischen Wahn(witz) und - mozartscher - Wirklichkeit hält diese Zürcher Aufführung, die am Sonntag
Premiere hatte, eine schön ausgewogene Balance
Selbst das eigentlich uninszenierbare zweite Finale, gegen das die Figaro-Gartennacht ein Spaziergang zu sein scheint,
bekommt bei Moretti eine klug gedachte Fassung: Alle, die sich nächtlich suchen und dabei zu allegorischen Metaphern
und Schäferspielfiguren Zuflucht nehmen, stoßen plötzlich auf ihre Doppelgänger, Spiegelbilder, Chimären.

A Zurich, l?équipe Harnoncourt/Moretti montre un absurde sens caché
Pour cela, son metteur en scène, l?acteur formé musicalement Tobias Moretti, se fait reconnaître comme un homme de scène,
qui ne met pas le fatras en avant, mais l?arrange subtilement. Qu?il lui vienne à l?esprit beaucoup de détails ravissants
et de pointes dans la direction des mouvements et des personnes fait de sa deuxième mise en scène d?opéra, après « Don Giovanni »
à Bregenz en 2001, un plaisir très souvent brillant.
Le metteur en scène Moretti s?est mis au travail et comme Harnoncourt, est entré dans le jeu jusque dans le dialogue en italien
en un clin d??il. Entre folie et Mozart, la réalité cette représentation zurichoise ? dont la Première avait lieu dimanche ?
tenait un bel équilibre. Même le second final vraiment impossible à mettre en scène, en face de laquelle la nuit du jardin
de Figaro semble être une promenade, a une version habilement conçue par Moretti. Tous ceux qui se cherchent de nuit et pour
cela, prennent pour refuge leurs métaphores allégoriques et des figures pastorales tombent soudain sur leurs sosies, reflets,
chimères.


Der Standard
14. 02. 2006
Treibhaus der Operngefühle
La serre des sentiments d?opéra
Premiere am Opernhaus Zürich: Regisseur Tobias Moretti und Dirigent Nikolaus Harnoncourt widmen sich Mozarts Oper
"La Finta Giardiniera". Das Duo setzt bei diesem Mozart-Frühwerk auf musikalische Gefühlsvertiefung und szenischen Klamauk.

Erde am Boden
Vor allem musikalisch ist die Finta jedoch interessant, weil Mozart hier schon auf künftige Werke (Figaro, Così fan tutte)
vorausblickt, dramaturgisch spannend arbeitet, zudem die weit gehende (gesangliche) Gleichberechtigung der Rollen herstellt.
In Zürich hat sich Tobias Moretti einen großen kaltweißen Raum bauen lassen (Bühne: Rolf Glittenberg), eine Art Treibhaus
der Gefühle. Auf dem hübsch laminierten Boden liegt etwas Erde herum, in drei Glaskisten befinden sich Kakteen, die man
beständig gießt. Verdorrte Äste, Bäumchen und allerlei Plastikmobiliar bevölkern dieses Anti-Gartenparadies.
Morettis Inszenierung hat Tempo und Witz, das Tragikkomische bleibt dabei leider auf der Strecke. Problematisch ist auch
der "Anwesenheitswahn": Beständig schleicht irgendwer auf der Bühne herum, der dort eigentlich nichts zu suchen hat.
Dass Mozart uns Menschen zeigt, die Nähe und Wärme suchen und sich doch immer wieder abstoßen (müssen), das geht in der
Komikorgie leider unter. Immerhin sind Schärfe und Tragik musikalisch anwesend.

Premiere à l?Opéra de Zurich : le metteur en scène Tobias Moretti et le chef d?orchestre Nikolaus Harnoncourt se consacrent
à l?Opéra de Mozart « La Finta Giardiniera ». Le duo met dans cette ?uvre de jeunesse de Mozart l?accomplissement musical
et le chahut scénique.

La terre sur le sol
La Finta est donc avant tout intéressante musicalement, parce que Mozart laisse déjà présager de captivants ouvrages
(Figaro, Cosi fan Tutte), des ?uvres dramatiques passionnantes et produit déjà dans la plus grande mesure (vocalement)
l?égalité des rôles.
Tobias Moretti fait construire un grand espace d?un blanc froid (Scène : Rolf Glittenberg), une sorte de serre des sentiments.
Sur un joli sol laminé, repose un peu de terre, dans trois bacs de verre, on trouve des cactus que l?on arrose constamment.
Des branches desséchées, des arbres et toutes sortes de mobilier en plastique remplissent ce jardin anti-paradisiaque.
La mise en scène de Moretti a le rythme et l?esprit, la tragi-comédie y reste malgré tout à distance. « L?illusion de présence »
est aussi problématique. Il se glisse constamment quelqu?un sur la scène qui n?a à vrai dire rien à y faire. Que Mozart nous
montre des hommes qui recherchent la proximité et la chaleur et pourtant doivent toujours se repousser, cela se transforme
malheureusement en orgie comique. Cependant, l'acuité et l'art tragique sont musicalement présents.

Merkur
14. 02. 2006 / Markus Thiel
Ehre dem Meisterwerk
L?honneur du chef d?oeuvre
Tobias Moretti inszenierte Mozarts "La finta giardiniera".
Mit zwei Trippelschritten hat er sich zur Oper vorgetastet - und ist dabei stets auf dem Mozartweg geblieben. 2001, abseits
der dortigen Festspiele, mit "Don Giovanni" im Bregenzer Theater. Danach mit einer konzertanten "Zaide", für die Tobias Moretti
Verbindungstexte entwickelte und die Worte selber vortrug. Am Pult stand Nikolaus Harnoncourt. Und der sollte nun auch Mentor
werden für das erste große Projekt: "La finta giardiniera" (Die Gärtnerin aus Liebe) am Opernhaus Zürich.
Denn statt mit Gags oder flachdimensionalen Typen zu blenden, geht Moretti das Risiko ein: Er will seine Figuren verstehen.
Er will zeigen, warum sie sich nicht erkennen, warum sie vorübergehend in den Wahnsinn driften.
Wieder ein Quereinsteiger à la Dörrie & Co. also? Das stimmt so nicht: Publikumsliebling Tobias Moretti, obgleich früher
Mitglied der Münchner Kammerspiele und 2005 als König Ottokar Schauspiel-Dominator der Salzburger Festspiele, kehrt damit
zu den Wurzeln zurück. Begonnen hat der Tiroler nämlich als Kompositionsstudent an der Wiener Musikhochschule, wie seine
biografischen Angaben berichten, die zwar TV-Sternstunden wie "Speer und Er" gelten lassen, Renner wie "Kommissar Rex"
indes verschweigen.
Und dass Moretti auf Mozart hören kann, sieht man der Zürcher Produktion an. Es ist ja eine Mär, der Komponist habe hier ein
abstruses Verwechslungsstück vorgefunden und es durch seine Musik gerade noch vor dem Totalschaden bewahrt. Mozart denunziert
nicht, er meint es ernst. Und Moretti, anders als gerade Doris Dörrie in Salzburg oder Christian Pöppelreiter in München,
ebenfalls. Vielleicht sogar zu ernst.
Moretti lässt das Personal mit dem Instinkt des Theatermannes aufeinander treffen. Und benutzt zwischen den Arien, was noch
mehr Schauspiel-Momente ermöglicht, eine Mischfassung aus Rezitativ und Sprechtext. Schöne, intensive Zweiermomente gelingen
da mit genauer, ganz unopernhafter Gestik. Morettis Purismus provoziert indes auch Durchhänger, Situationen, die das Stück
letztlich überfordern - und nach einer offensiveren Regie verlangen.
Tobias Moretti met en scène ?La Finta Giardiniera? de Mozart
Il a, en deux étapes, avancé à tâtons vers l?Opéra et y est toujours resté sur la voie de Mozart. En 2001, à l?écart des festivals
de là-bas, avec « Don Giovanni » au Théâtre de Bregenz . Ensuite, avec un « Zaïde » de concert, Tobias Moretti a développé les
textes de liaison et les a lui-même récités. Au pupitre, se tenait Nikolaus Harnoncourt. Et celui-ci devait maintenant aussi
devenir le mentor pour le premier grand projet « La Finta Giardiniera » (La fausse jardinière ou la Jardinière de l?Amour) à
l?Opéra de Zurich.
Car au lieu d?aveugler avec des gags ou des types platement dimensionnés, Moretti prend le risque. Il veut comprendre ses
personnages. Il veut montrer pourquoi ils ne se reconnaissent pas, pourquoi ils dérivent temporairement vers la folie.
Encore un néophyte à la Dörrie & Co, donc ? Cela n?est pas exact : le favori du public , Tobias Moretti, bien qu?auparavant
membre du Kammerspiele de Munich et en 2005, acteur dominant en tant que Roi Ottokar au Festival de Salzburg, revient avec
cela aux racines. Le Tyrolien a en effet commencé comme étudiant en composition à l'Académie de Musique de Vienne, comme sa biographie
l?indique, mentionnant certes les heures étoilées de télévision comme « Speer & Er » en passant toutefois sous silence un succès
comme « Kommissar Rex »
Et que Moretti puisse entendre Mozart, on le voit dans la Production de Zurich. C?est une histoire où le compositeur a développé
une pièce d?une confusion abstraite et l?a tout juste sauvée de la perte totale au travers de sa musique. Mozart ne dénonce pas,
il le signifie sérieusement. Et Moretti, à la différence de Doris Dörrie justement à Salzbourg ou Christian Pöppelreiter à Munich,
également. Peut-être, même trop sérieusement.
Moretti fait se rencontrer le personnel avec l?instinct d?un homme de théâtre, et utilise entre les arias, ce qui permet encore
davantage de moments théâtraux, un mélange de textes récitatifs et parlés. On réussit là de beaux, intensifs moments doubles
exactement avec cela, avec une gestuelle tout à fait hors de l?opéra. Le purisme de Moretti provoque aussi des dépressions,
des situations qui demandent finalement trop à la pièce et exigent une mise en scène plus agressive.



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Un article de Kulturplatz / Ein Artikel Kulturplatz


Vom Fernsehstar zum Opern-Regisseur - Tobias Moretti inszeniert Mozart
Als Chef-Ermittler einer TV-Serie wurde Tobias Moretti einem breiten Publikum bekannt. Der österreichische Darsteller überzeugt aber schon länger auch in anspruchsvolleren Produktionen für Fernsehen, Kino und Theater. 2001 wagte der leidenschaftliche Schauspieler erstmals den Schritt in die Regie und inszenierte in Bregenz die Oper «Don Giovanni». Keine Eintagsfliege: Nun will es Moretti wieder wissen, mit Mozarts "La Finta Giardiniera" am Zürcher Opernhaus. «kulturplatz» hat den Vollblut-Schauspieler bei seiner eigenwilligen Regiearbeit beobachtet.


De la star de télévision au metteur en scène d'Opéra - Tobias Moretti met en scène Mozart
Dans le rôle de l'enquêteur en chef d'une série TV, Tobias Moretti a été connu d'un large public. L'interprète autrichien convainc cependant aussi depuis déjà longtemps dans des productions plus exigeantes pour la télévision, le cinéma et le théâtre. En 2001, l'acteur passionné faisait ses premiers pasdans la mise en scène et mettait en scène à Bregenz l'Opéra "Don Giovanni". Ce n'était pas éphémère : Maintenant, Moretti veut connaître de nouveau, avec "La Finta Giardiniera " de Mozart à l'Opéra de Zurich. "Kulturplatz" a observé l'acteur pur-sang pendant son travail de mise en scène original
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