MORETTI EN INTERVIEW : LE ROMANTISME DE LA MINE Tobias Moretti à propos de son projet au Theater an der Wien, la joie de mettre en scène et l’Opéra d’Etat
Die Presse : Vous êtes acteur, metteur en scène, agriculteur, vous vous intéressez à la musique et à la nature. D’où vient cette polyvalence ? Tobias Moretti : Peut-être y a t-il des hommes qui s’occupent de culture mais s’intéressent aussi à d’autres secteurs. Mais ma profession est toujours la même. Je suis acteur, il y a là un dénominateur commun, le principe dramatique. Je suis venu à la mise en scène plutôt par hasard, par le biais de la Musique. On m’avait demandé de faire un enregistrement pour « Pierre et le Loup ». Ce travail était si intéressant, que je suis resté offensif. Puis on m’a demandé si je voulais mettre en scène « Don Giovanni » pour Bregenz. J’ai eu cette conversation téléphonique dans un train sous un tunnel vers Bologne et je n’ai pas tout de suite compris correctement la question. On a interprété cela comme une promesse et donc, je l’ai fait tout simplement.
Pourquoi êtes-vous satisfait du résultat ? Moretti : Je me suis réjoui, le résultat était, comme le chef d’orchestre Franz Welser-Möst le dit encore aujourd’hui, intéressant. Le travail en collaboration avec Nikolaus Harnoncourt comme metteur en scène pour « Zaïde » a aussi été agréable et il m’a proposé ensuite « La Finta Giardiniera » de Mozart à Zürich.
Au travers de votre engagement pour l’Opéra, vous vous êtes certainement intéressé à qui va devenir le nouveau Directeur de l’Opéra d’Etat à Vienne ? Qui pourriez-vous présenter pour ce poste ? Moretti : C’est simple et compliqué à la fois. Parfois, on a quelque chose sous la main, et on se dit : Mais pourquoi ne l’ai-je pas vu ? Cela a été le cas aussi pour Martin Kusej (qui devait être le futur directeur du Burgtheater) et c’est Matthias Hartmann qui l’est devenu, et c’est bien comme cela. Hartmann sera sûrement un meilleur directeur. Avec Welser-Möst, c’est la même chose pour la décision au sujet de l’Opéra d’Etat, personne ne savait à qui on avait ou à qui on n’avait pas demandé. Un jour, il m’a été raconté qu’on ne lui avait pas encore demandé. C’est très étrange. Cet homme est reconnu dans le monde entier, un musicien clairvoyant. Je ne sais pas tout, pourquoi on tourne autour du pot. Ainsi, une telle solution pour l’Opéra d’Etat est peut-être évidente.
Comment êtes-vous arrivé au projet „Le gisement singulier des âmes » de, et avec vous, qui est représenté actuellement au Theater an der Wien ? Moretti : Par le Directeur Jürgen Flimm, il avait commandé un travail pour la Ruhrtriennale, représenté par un film se passant dans la région industrielle, dans une salle de ventilation, ce premier degré dans l’ère de l’industrialisation. L’évidence de cette ambiance a donné la liaison entre le romantisme et l’industrialisation. Les deux travaillent avec des métaphores semblables. C’était une impulsion de croiser au départ aussi bien littérairement que musicalement
Les romantiques ne sont pas si inoffensifs. On se représente un cavalier rêveur avec une rose, mais les anciens romantiques n’étaient pas des gens inoffensifs, à la limite révolutionnaires…. Moretti : Exactement, j’ai auparavant eu également une telle idée de la formation civile du cavalier à la Rose. Mais si on voit une fois cette place de l’industrie, le romantisme est soudainement aussi actuel que la définition d’une ère nouvelle. L’élan continuel vers un nouvel ordre mondial. Pour la première fois, l'homme ne s'est plus défini sur lui-même ou sur un idéal, mais par la machine, l’éclat, le brillant, la composition de ses propres éléments.
Idéologiquement, cela retentit presque comme une partie d’anti-mondialisation ? La mondialisation n'est que l'expression d'une inclinaison complète dans la définition d'une responsabilité. Les idées globales ont à l’origine quelque chose de positif. Mais voyez ce qui est finalement arrivé – chacun prend sa part, c’est l’idée brachiale de capital.
Certains aspirent déjà aujourd’hui à un retour en arrière dans l’ère industrielle, là, tout est encore clair Moretti : La raison en est claire aussi : Parce le monde des machines est déjà conservateur au regard du monde virtuel, qui définit des valeurs complètement
nouvelles. Le principe est toujours le même : on fait en premier un changement radical et on voit après ce qui en ressort
Un élément central de votre représentation est l’histoire de Johann Peter Hebels : « La rencontre inattendue ». Elle se joue au tournant des 18 et 19e siècles dans une ère de changement radical, qui était peut-être aussi dynamique, qu’est la nôtre aujourd’hui. L’ordre social a changé radicalement, depuis ce qui était en usage à la cour jusqu’à la société civile. Moretti : Qu’avons-nous donc aujourd’hui ? L’état national est en train de se dissoudre, ce qui a des conséquences catastrophiques. L’idée d’Etat ne durera plus
longtemps. Il y aura peut-être encore des continents, il y aura l’Europe, l’Amérique et peut-être la Chine.
Quelle est la partie moderne de votre spectacle « le gisement singulier des âmes » ? Moretti : Nous avançons par ordre chronologique, avec des images et des textes littéraires, une histoire est présentée. La musique apporte relativement continuellement la démarche de l'histoire, elle passe du classique à l’ambiance nouvelle, de 330 à 440 hertz. La superstructure raconte cette histoire d’amour toute simple de Hebels, entre un mineur décédé et sa femme. Ils se retrouvent. Il est sauvé cinquante ans après l’accident dans la mine, et est demeuré semblable alors que sa femme a vieilli. Et que ne s’est-il passé dans le monde pendant ces cinquante ans ?
Revoir un amour défunt, c’est un peu comme l’inverse du mythe d’Orphée Moretti : Un visage naît des autres. Je crois que maintenant, nous ne pouvons plus rien changer au cours de notre temps, au développement final du monde. Finalement ce qui est beau, c’est lorsqu’on est conscient de cela et que l’on regarde le tout avec dignité
Cela a un ton dominant culturel nettement pessimiste Moretti : Ou l’on veut vraiment changer quelque chose, mais je n’ai pas le sentiment, que l’on veut vraiment changer quelque chose dans le monde en ce moment. On ne peut plus déjà utiliser le mot mondialisation, on a déjà perdu, fait le premier pas dans le cloaque. Mais une telle critique n’est pas la prétention de la soirée au Theater an der Wien. Au travers d’une histoire d’amour, nous racontons ce qui se passe dans le monde. Le thème est l’industrialisation et le romantisme et que dans le temps, une impulsion soit donnée pour ouvrir la connaissance pour la première fois vers l’intérieur. La métaphore de la mine est donc nécessaire, l’homme s’ouvre pour la première fois non seulement vers le haut, mais aussi vers l’intérieur.
MORETTI IN INTERVIEW : DIE ROMANTIK DES BERGWERKS Tobias Moretti über sein Projekt im Theater an der Wien, die Freude an der Regie und die Staatsoper
Die Presse : Sie sind Schauspieler, Regisseur, Bauer, an der Musik und der Natur interessiert. Woher kommt diese Vielseitigkeit ? Tobias Moretti : Vielleicht sind Menschen, die sich mit Kulture beschäftigen, auch in anderen Bereichen wacher. Aber mein Beruf ist immer derselbe. Ich bin Schauspieler, da gibt es einen gemeinsamen Nenner, das dramatische Prinzip. Die Regie has sich bei mir eher zufällig durch die Musik ergeben. Ich wurde gebeten, eine Aufnahme von „Peter und der Wolf“ zu machen. Diese Arbeit war so interessant, daß ich offensiv dabeiblieb. Dann hat man mich gefragt, ob ich für Bregenz den „Don Giovanni“ inszenieren wolle. Ich befand mich bei diesem Telefongespräch in der Eisenbahn in einem Tunnel bei Bologna und habe die Frage gar nicht richting verstanden. Man hat das als Zusage interpretiert, und dan habe ich es einfach getan.
Warum Sie zufrieden mit dem Ergebnis ? Moretti : Ich habe mir Freude bereiter, das Resultat war, wie der Dirigent Franz Welser-Möst noch heute sagt, interessant. Die Zusammenarbeit mit Nikolaus
Harnoncourt als Regisseur bei der „Zaïde“ stellte ich dann auch als erfreulich heraus – er hat mir anschließend Mozarts „La Finta Giardiniera“ in Zürich angeboten.
Bei Ihrem Engagement für die Oper sind Sie sicher auch interessiert, wer der neue Staatsoperndirektor in Wien wird. Wen könnten Sie sich in diesem Job vorstellen ? Moretti : Er ist schwierig und zugleich einfach. Manchmal liegt etwas auf der Hand, und man fragt sich, warum hab ich damals nicht gesehen ? Das war bei Martin Kusej auch so (als es um den künftigen Direktor des Burgtheaters ging), da is es dann Matthias Hartmann geworden, und das is ja auch in Ordnung. Hartmann wird sicher ein guter Direktor. Bei Welser-Möst ist es nun in der Entscheidung über die Staatsoper das Gleiche, niemand versteht, ist er gefragt oder nicht gefragt worden ? Irgendwann hat er mich erzählt, er is noch gar nicht gefragt worden. Das is sehr seltsam. Der Mann ist in der Ganzen Welt umworben, ein weitsichtiger Musiker. Ich weiß gar nicht; warum man da herumüberlegt. So eine Lösung für die Staatsoper liegt wohl auf der Hand.
Wie kam es zum Projekt « Der Seelen wunderliches Bergwerk », das nun in Theater an der Wien von und mit Ihnen aufgeführt wird ? Moretti : Durch den Intendanten Jürgen Flimm gab es ein Auftragswerk für die Ruhrtriennale, angeregt durch einen Film, der im Industriegebiet spielt, in einer
Gebläsehalle, dieser Vorstufe zum Hades der Industrialisierung. Die Augenscheinlichkeit dieses Ambiente hat die Verbindung zwischen Romantik und Industrialisierung ergeben. Beide arbeiten mit ähnlichen Metapherm. Das war ein Anstoß, den Aufbruch sowohl literarisch als auch musikalisch zu verschränken.
Die Romantik schaut nur so harmlos aus. Man stellt sich einen verträumt schauenden Kavalier mit Rose vor, aber die alten Romantiker waren nicht ungefährliche Leute, zum Teil sogar Revolutionäre… Moretti : Genau so eine bildungsbürgerliche Vorstellung vom Kavalier mit Rose habe auch ich zuvor gehabt. Aber wenn diesen Ort der Industrie einmal sieht, ist die Romantik plötzlich so gegenwärtig wie die Definition einer neuen Zeit. Der immerwährende, selbstzerstörende Drang nach Erneuerung, nach einer neuen Weltordnung. Zum ersten Mal, hat sich der Mensch nicht mehr über sich selber definiert oder über ein Ideal, sondern durch die Maschine, die Brillanz, die Zusammensetzung der eigenen Element
Ideologisch kling das fast nach einem Anti-Globalisierungsstück ? Moretti : Die Globalisierung ist ja nur der Ausdruck einer völligen Schieflage in der Definition von Verantwortlichkeit. Das globale Gedankengut hat ursprünglich etwas Positives. Aber sehen Sie, was letztendlich daraus geworden ist – jeder nimmt sich seinen Teil, das is die brachiale Kapitalidee.
Manch einer sehnt sich heute aber schon fast wieder zurück ins Industriezeitalter, da war alles noch überschaubar. Moretti : Es ist auch klar, warum : Weil die Maschinewelt schon wieder eine konservative ist im Vergleich zur virtuellen Welt, die Wertigkeiten völlig neu definiert. Das Prinzip ist immer dasselbe : Man macht erst den Umbruch, und dann schaut man, was dabei herauskommt.
Ein zentrales Element Ihrer Aufführung ist Johann Peter Hebels Geschichte „Unverhofftes Wiedersehen“. Sie spielt an der Wende des 18. zum 19. Jahrhundert, in einem Zeitalter des Umbruchs, das vielleicht so dynamisch war, wie es das unsere heute ist. Die Gesellschaftsordnung hat sich damals radikal verändert, vom Höfischen zum Bürgerlichen Moretti : Was haben wir denn heute ? Der Nationalstaat ist im Begriff, sich aufzulösen, das hat katastrophale Folgen. Die Idee des Staates wird es nicht mehr lange geben. Es gibt vielleicht noch Kontinente, es wird Europa geben, Amerika und vielleicht China
Was ist das Zeitgemäße an Ihrer Aufführung „Der Seelen wunderliches Bergwerk“ ? Moretti : Wir gehen chronologisch vor, mit Bildern und literarischen Texten wird eine Geschichte dargeboten. Die Musik bringt relativ kontinuierlich den Gang der
Geschichte, er wird dabei von der klassischen auf die neue Stimmung gewechselt, von 330 auf 440 Hertz. Den Überbau mach diese ganz einfache Liebesgeschichte Hebels
hat; zwischen einem verstorbenen Bergmann und seiner Frau. Sie finden sich wieder. Er wird 50 Jahre nach einem Grubenunglück geborgen, sieht aus wie einst, während
die Frau gealtert ist. Und was ist nicht alles passiert in der Welt in diesen fünfzig Jahren ? Das Wiedersehen mit dem toten Geliebten, das ist wie ein umgekehrter Orpheus-Mythos. Moretti : Es entsteht die eine Gesichte aus der anderen. Ich glaube, daß wir an dem Lauf unserer Zeit, an der finalen Entwicklung der Welt, jetzt gar nichts mehr ändern können. Letztendlich ist das Schöne, daß man sich dessen bewußt ist und nochmals mit Würde auf das Ganze schaut.
Das hat einen deutlich kulturpessimistischen Grundton Moretti : Oder man will wirklich etwas ändern, ich habe aber nicht das Gefühl, daß man derzeit wirklich etwas ändern will in der Welt. Das Wort Globalisierung kann man gar nicht mehr verwenden, da hat man schon verloren, den ersten Schritt in den Sumpf getan. Aber so eine Kritik ist auch nicht der Anspruch des Abends im Theater an der Wien. Innerhalb einer Liebesgeschichte erzählen wir, was mit der Welt passiert ist. Das Thema ist Industrialisierung und Romantik, und daß in der Zeit Impulse gesetzt werden, die erstmals eine Erkenntnis nach innen öffnen. Deshalb braucht es die Metapher des Bergwerks, der Mensch öffnet sich erstmals nicht nur nach oben, sondern auch nach innen.
Le titre "Das war der Seelen wunderliches Bergwerk"est en fait le premier vers d'un poème de Rainer Maria RILKE ( 1875-1926); voici le poème en allemand
Orpheus. Eurydike. Hermes
Das war der Seelen wunderliches Bergwerk.
Wie stille Silbererze gingen sie
als Adern durch sein Dunkel. Zwischen Wurzeln
entsprang das Blut, das fortgeht zu den Menschen,
und schwer wie Porphyr sah es aus im Dunkel.
Sonst war nichts Rotes.
Felsen waren da
und wesenlose Wälder. Brücken über Leeres
und jener große graue blinde Teich,
der über seinem fernen Grunde hing
wie Regenhimmel über einer Landschaft.
Und zwischen Wiesen, sanft und voller Langmut,
erschien des einen Weges blasser Streifen,
wie eine lange Bleiche hingelegt.
Und dieses einen Weges kamen sie.
Voran der schlanke Mann im blauen Mantel,
der stumm und ungeduldig vor sich aussah.
Ohne zu kauen fraß sein Schritt den Weg
in großen Bissen; seine Hände hingen
schwer und verschlossen aus dem Fall der Falten
und wußten nicht mehr von der leichten Leier,
die in die Linke eingewachsen war
wie Rosenranken in den Ast des Ölbaums.
Und seine Sinne waren wie entzweit:
indes der Blick ihm wie ein Hund vorauslief,
umkehrte, kam und immer wieder weit
und wartend an der nächsten Wendung stand, -
blieb sein Gehör wie ein Geruch zurück.
Manchmal erschien es ihm als reichte es
bis an das Gehen jener beiden andern,
die folgen sollten diesen ganzen Aufstieg.
Dann wieder wars nur seines Steigens Nachklang
und seines Mantels Wind was hinter ihm war.
Er aber sagte sich, sie kämen doch;
sagte es laut und hörte sich verhallen.
Sie kämen doch, nur wärens zwei
die furchtbar leise gingen. Dürfte er
sich einmal wenden (wäre das Zurückschaun
nicht die Zersetzung dieses ganzen Werkes,
das erst vollbracht wird), müßte er sie sehen,
die beiden Leisen, die ihm schweigend nachgehn:
Den Gott des Ganges und der weiten Botschaft,
die Reisehaube über hellen Augen,
den schlanken Stab hertragend vor dem Leibe
und flügelschlagend an den Fußgelenken;
und seiner linken Hand gegeben: sie.
Die So-geliebte, daß aus einer Leier
mehr Klage kam als je aus Klagefrauen;
daß eine Welt aus Klage ward, in der
alles noch einmal da war: Wald und Tal
und Weg und Ortschaft, Feld und Fluß und Tier;
und daß um diese Klage-Welt, ganz so
wie um die andre Erde, eine Sonne
und ein gestirnter stiller Himmel ging,
ein Klage-Himmel mit entstellten Sternen - :
Diese So-geliebte.
Sie aber ging an jenes Gottes Hand,
den Schrittbeschränkt von langen Leichenbändern,
unsicher, sanft und ohne Ungeduld.
Sie war in sich, wie Eine hoher Hoffnung,
und dachte nicht des Mannes, der voranging,
und nicht des Weges, der ins Leben aufstieg.
Sie war in sich. Und ihr Gestorbensein
erfüllte sie wie Fülle.
Wie eine Frucht von Süßigkeit und Dunkel,
so war sie voll von ihrem großen Tode,
der also neu war, daß sie nichts begriff.
Sie war in einem neuen Mädchentum
und unberührbar; ihr Geschlecht war zu
wie eine junge Blume gegen Abend,
und ihre Hände waren der Vermählung
so sehr entwöhnt, daß selbst des leichten Gottes
unendlich leise, leitende Berührung
sie kränkte wie zu sehr Vertraulichkeit.
Sie war schon nicht mehr diese blonde Frau,
die in des Dichters Liedern manchmal anklang,
nicht mehr des breiten Bettes Duft und Eiland
und jenes Mannes Eigentum nicht mehr.
Sie war schon aufgelöst wie langes Haar
und hingegeben wie gefallner Regen
und ausgeteilt wie hundertfacher Vorrat.
Sie war schon Wurzel.
Und als plötzlich jäh
der Gott sie anhielt und mit Schmerz im Ausruf
die Worte sprach: Er hat sich umgewendet -,
begriff sie nichts und sagte leise: Wer?
Fern aber, dunkel vor dem klaren Ausgang,
stand irgend jemand, dessen Angesicht
nicht zu erkennen war. Er stand und sah,
wie auf dem Streifen eines Wiesenpfades
mit trauervollem Blick der Gott der Botschaft
sich schweigend wandte, der Gestalt zu folgen,
die schon zurückging dieses selben Weges,
den Schritt beschränkt von langen Leichenbändern,
unsicher, sanft und ohne Ungeduld
Orphée.Eurydice.Hermès
C?étaient les mines enchantées des âmes.
Tels des minerais silencieux elles allaient
En filons à travers les ténèbres.
Le sang qui s?écoule vers les hommes jaillissait parmi les racines
Il semblait dans l?obscurité lourd comme du porphyre.
Hors lui rien n?était rouge
Il y avait là des rochers
Et des forêts inhabitées. Ponts au-dessus du vide
Et ce grand lac aveugle et gris,
Suspendu au-dessus de ses fonds lointains
Tel un ciel de pluie sur un paysage.
Entre les douces prairies si pleines de patience
On percevait la bande pâle de la route unique
Comme une grande lessive qu?on eût mise à sécher.
Ce fut par ce chemin qu?ils arrivèrent.
En tête l?homme élancé dans le manteau bleu,
muet, précédé de son impatient regard.
Sans le mâcher, son pas dévorait à bouchées énormes
Le chemin ; ses mains pendaient
Lourdes et fermées entre les plis tombants
Et n?avaient plus conscience de la lyre légère
Qui était dans sa main gauche enracinée
Comme une rose grimpante dans une branche d?olivier.
Ses sens étaient comme dédoublés :
Son regard courait au-devant comme un chien,
Et revenait, pour sans cesse à nouveau
Se poster en attente très loin au tournant prochain,
Et son ouïe s?attardait comme une odeur.
Parfois il lui semblait que derrière lui
Elle rejoignait les deux autres marcheurs
Qui devaient le suivre dans toute cette montée.
De nouveau ce n?était que l?écho de ses pas
Et le vent de son manteau qui le suivait.
Mais il se dit qu?ils allaient venir tout de même ;
Il se le dit tout haut écoutant son écho.
Ils venaient sans doute, mais tous deux marchaient
Avec une terrifiante douceur. S?il eût été permis
Qu?il se retournât (si ce regard en arrière
N?eût signifié la ruine de toute l??uvre déjà accomplie)
Il eût pu les voir
Les deux taciturnes qui suivaient en silence :
Le dieu de la marche et du message lointain,
Le casque du voyage surmontant la clarté des yeux
Portant au-devant de son corps le fin caducée
Et battant des ailes aux chevilles ;
Confiante, à sa gauche : elle.
Celle qui fut tant aimée, qu?une lyre pour elle
fit entendre plus de plaintes que toutes les pleureuses
au point qu?un monde de plainte naquit,
un monde où tout fut recréé : vallées et forêts,
chemins et villages, champs et bêtes et fleuves ;
et qu?autour de ce monde de plaintes
comme autour de l?autre Terre, un soleil
et un ciel constellé silencieux tournaient
un ciel de plaintes aux étoiles effarées-- :
celle qui fut tant aimée.
Et elle, elle marchait au bras de ce dieu,
Son pas entravé par les longs bandeaux des morts,
Incertaine, douce, sans impatience.
Plongée en elle-même comme un très haut espoir
Elle ne pensait point à l?homme qui marchait devant elle
Et non plus au chemin qui montait vers la vie.
Elle était en elle-même. Et sa mort
La remplissait comme une abondance.
Comme un fruit de douceur et de ténèbres,
Elle était pleine de sa mort énorme
Et neuve et ne comprenait rien.
Elle était dans une virginité nouvelle
Et intouchable ; son sexe était clos
Comme une jeune fleur au soir,
Et ses mains tant déshabituées à s?unir à d?autres
Que le toucher même infiniment doux
Du plus léger des dieux qui la conduisait
Lui pesait comme un geste familier.
Elle n?était plus cette jeune femme blonde,
Entrée jadis dans les champs du poète,
Non plus le parfum du lit large ni son île
Ni la possession de cet homme.
Elle était dissoute déjà comme une longue chevelure
Donnée comme une pluie déjà tombée
Et distribuée comme des réserves abondantes.
Déjà elle était racine.
Lorsque soudain
Le dieu la retint et douloureusement
Prononça les paroles : Il s?est retourné--,
Elle ne comprit pas et dit tout bas : Qui ?
Au loin cependant, sombre dans l?issue claire
Se tenait quelqu?un dont le visage
Restait obscur. Il se tenait là debout et regardait
Comment sur la bande étroite d?un sentier de prairie
Le dieu du message le regard douloureux
Se retournait en silence pour suivre
Celle qui déjà reprenait le chemin
Entravée par les longues bandelettes des morts,
Douce patiente et incertaine. »
FRIDAY, FEBRUARY 02, 2007
VENDREDI 02 FEVRIER 2007
MUSIK + LITERATUR: "DER SEELEN WUNDERLICHES BERGWERK" MIT DEN MORETTIS
MUSIQUE + LITTERATURE : “LE GISEMENT SINGULIER DES AMES » AVEC LES MORETTI.
Für die Ruhrtriennale mag das Auftragswerk Der Seelen wunderliches Bergwerk noch passender gewesen sein, wie die felsenreichen Szenenfotos zeigen. Aber auch im Theater an der Wien, im Bühnenbild der Idomeneo-Inszenierung war es gerade noch glaubwürdig: dank des starken Tobias Moretti und den virtuosen Musikern von moderntimes.
Pour la Ruhrtriennale, l’oeuvre commandée “Le Gisement singulier des âmes » aurait été encore plus appropriée, comme le démontrent les photos de scènes riches de rochers. Mais également au Theater an der Wien, dans le décor de la mise en scène
Idomeneo, c’est justement encore plus crédible grâce à la force de Tobias Moretti et aux musiciens virtuoses de Moderntimes.
Der Kampf des Urmenschen Moretti mit dem "industriellen Klavier" - Ruhrtriennale und Theater an der Wien im Vergleich: Tobias Moretti & Natalia Grigorieva
La lutte de Moretti, l’homme primitif avec le “piano industriel” – La comparaison entre la Ruhrtriennale et le Theater an der Wien : Tobias Moretti & Natalia Grigorieva
THEATER AN DER WIEN EIN MUSIK- UND TEXTEXPERIMENT VON ZEITLOS ARCHAISCHER ELEGANZ UND MENSCHLICHER LEBENSFREUDE: DER SEELEN WUNDERLICHES BERGWERK MIT DEN MORETTIS UND MODERNTIMES
THEATER AN DER WIEN – UNE MUSIQUE ET UN TEXTE EXPERIMENTAL DE L’ELEGANCE ARCHAIQUE CLASSIQUE ET LA JOIE DE VIVRE HUMAINE : LE GISEMENT SINGULIER DES AMES AVEC LES MORETTIS ET MODERTIMES
Was hat das Leben dem Menschen zu bieten, zwischen Mittelalter, industrieller Frühzeit und heutiger Computer-Realität? Eines sicher: Dass er "essen, arbeiten und trinken muss - viel trinken, da er nichts anderes tun kann." - So lautet der heitere Schlußsatz von Schauspiel-Star Tobias Moretti, begleitet von seinem narrenhaften Akkordeon-Alter Ego, Siggi Haider. In der szenischen Zeitreise aus Sprache und Musik Der Seelen wunderliches Bergwerk ist das Leben aber zu keiner Zeit leicht, man kann nur immer wieder versuchen, es positiv zu sehen: All die Anhäufung von Äußerem und Privatem, von Willkürtaten und Wunschhandlungen, von Ereignissen und Schicksalhaftem.
Qu’a la vie à offrir aux hommes, entre le Moyen-Age, l’ère industrielle précoce et la réalité informatique d’aujourd’hui. Ce qui est sûr, c’est qu’ils « doivent manger, travailler et boire, beaucoup boire, ils ne peuvent rien faire d’autre » Telle est la phrase de conclusion amusante de l’acteur star Tobias Moretti, accompagné par son drôle d’alter égo à l’accordéon :Siggi Haider. Pourtant, dans le voyage pittoresque de paroles et musique « Le gisement singulier des âmes », la vie n’est, à aucun moment, facile, mais on peut seulement toujours essayer de la voir de façon positive : toute l’accumulation des actions extérieures et privées, des actions arbitraires et des actions désirées, des événements et du destin.
Dann soll es sogar geschehen, dass selbst die Kehrseite des Lebens - Tod und Vergänglichkeit - zu zauberhafter, lebendiger Poesie wird, indem sie für den Fortgang steht. Gerade als hätten die Dichter Hebel, Trakl, Heine, Grillparzer, Enzensberger, Rilke und Celan zusammen eine Geschichte verfaßt, obwohl sie doch ursprünglich unabhängige, eigenständige Gedichte und Erzählungen geschrieben hatten, geschweige denn, dass sie einander gekannt hätten. Wachsen ihre Wortgebilde und Satzwandlungen zu Bildern, ist es, als wären sie eins, dann gibt es kein Entrinnen mehr, vor der bindenden Emotion, den wenigen, wichtigen Lebensfragen, die jeden Menschen betreffen.
Alors, il doit même arriver que le revers de la vie – La Mort et le caractère éphémère – devienne une poésie charmante et vivante, car il représente un progrès. C’est exactement comme si les poètes Hebel, Trakl, Heine, Grillparzer, Enzensberger,
Rilke et Celan avaient rédigé ensemble une histoire, alors qu’ils ont écrit des histoires et des récits indépendamment, et encore moins s’ils se connaissaient les uns les autres. Si ces formations de mots et structures de phrases s’accroissent
avec les images, c’est comme si elles constituaient une entité, alors il n’y a plus d’échappatoire possible, avant l’émotion ferme, les quelques questions importantes de la vie, qui concernent chacun d’entre nous.
Die Last des L(i)ebens im Bergwerk
Le poids de la vie (de l’amour) dans la Mine
Diese Last des Lebens ist schwer und reich, beginnt rhythmisch und dramatisch mit viel Moll und wenig Dur als Musik des 18. Jahrhunderts von Joseph Martin Kraus, Wolfgang Amadeus Mozart und Joseph Haydn, kraft- und farbvoll gespielt vom ausschließlich aus 15 Streichern und fünf Bläsern bestehenden Kammerorchester moderntimes. Symbolreich lädt Moretti diese Musik durch seinen
charismatisch, archaisch und teilweise auch unheimlich "auf allen Vieren kriechend" vorgetragenen Text auf, der von der Idee einer Frau handelt, die ihren Bräutigam verlor und ihn im Alter wieder fand, als vereiste, erhaltene Leiche. Er sieht wie damals aus, als sie ihr Leben mit ihm verbringen wollte. "Was die Erde einmal wieder gegeben hat, wird sie zum zweiten Mal auch nicht behalten", ist ihre hoffnungsvolle Antwort auf ihren Fund, was für nichts anderes steht, als für die ewige Sehnsucht nach der Beständigkeit des Glücks, das stets zu schnell vergeht. - Im harten Zeitalter des "Bergwerks", währte es als "bescheidenes Glück" noch kürzer, wohl war es aber umso intensiver und wertvoller.
Ce poids de la vie est dur et riche, commence de façon rythmée et dramatique avec beaucoup de La Mineur et peu de La Majeur comme dans la musique du 18e siècle de Joseph Martin Kraus, Wolfgang Amadeus Mozart et Joseph Haydn, vigoureuse et pleine de couleurs, jouée exclusivement par les 15 musiciens d’instruments à cordes et 5 musiciens d’instruments à vent qui composent l’Orchestre Moderntimes. Riche en symboles, Moretti électrise la musique au travers de son texte charismatique, archaïque et parfois aussi inquiétant, « à ramper à quatre pattes », qui expose l’idée d’une femme qui perd son mari et le retrouve alors qu’elle est devenue vieille, sous la forme d’un cadavre conservé dans la glace. Il lui apparaît comme à l'époque, où elle voulait passer toute sa vie avec lui. "Ce que m’ a redonné la terre, elle ne le gardera pas non plus une deuxième fois", est la réponse prometteuse à sa trouvaille qui se trouve n’être rien d'autre que la nostalgie éternelle de la permanence du bonheur qui passe toujours trop vite. – A la dure époque de la mine, cela durait comme un « bonheur modeste » encore plus court, bien que cependant, c’était d’autant plus intensif et plus précieux.
Solchen Zeiten daher eine Auflockerung, zustande gebracht mit Dmitrij Shostakowitschs irrem Walzer Nr.2: wie im Karneval geraten die jetzt herumstreunenden Musiker des Kammerorchesters spielend durcheinander, entwurzelt wandern sie umher, während sich die Lautstärken ihrer Instrumente verlagern. Sie suchen nach neuem Halt und finden ihn in der Industriemusik, dem lärmenden Industriezeitalter. Ein Klavier wird rasend schnell herein geschubst, dazu eine puppenhafte Flügelvirtuosin (Natalia Grigorieva), die spielt wie es ihr , mit ihren eigenen, innewohnenden, technischen Gesetzen, da kann der Urmensch Moretti noch so oft die Noten
wegziehen und sich an ihr ärgern.
Après de tels moments, arrive une dispersion, amenée par la Valse Folle N° 2 de Dmitri Shostakowitsch, où comme au carnaval, les musiciens de l’orchestre, traînant la jambe, jouent en désordre, comme s’ils étaient déracinés, vont par-ci, par-là, pendant que le son de leurs instruments se disperse. Ils cherchent une nouvelle pause et la trouve dans la musique industrielle, l’âge industriel bruyant. Un piano est rapidement poussé à l’intérieur, sur lequel une virtuose du piano à l’aspect de poupée
(Natalia Grigoviera) joue comme cela lui convient, avec ses lois propres, inhérentes, techniques, là, l’homme primitif Moretti peut encore souvent retirer les notes et s’opposer à elles
Die Last des L(i)ebens im Industriezeitalter
Doch mit dem nun eis-eleganten Stück Summa aus dem modernen Norden kehrt wieder Ruhe ein. Auf jene zauberhaft entrückte Weise, die dem Namen des Kammerorchester gerecht wird: Komponist Arvo Pärt versetzt alle Vergangenheit ins Jetzt, in schönste Endzeitmusik ohne Ende, in unendliche Ahnung vom Glanz ohne Eitelkeit, in ewiges Loslassen aller Zwänge. Wenn das unsere Moderne sein soll, dann ist sie gut und begehrenswert. Ein erster Moment im Abend, wo sämtliche künstlerische Höhen erreicht sind, wo alles stimmt. Seinen Fortgang nimmt es in Benjamin Brittens Pan, ein Oboen-Solo von Orchesterleiterin Julia Moretti, die erstmals aus der hinteren Reihe hervor strahlt. Sie spielt vom "Weg des Todes", der leise, lange, beharrlich und unausweichlich ist. "Es ist wahr, dass der Tod die Liebe wie Eis konserviert, der Schmerz wird nicht weniger" - ist die Assoziation ihres Mannes dazu. Stirbt oder entschwindet jemand, den wir liebten, stirbt auch ein Teil von uns, der gleichzeitig durch den Schmerz weiter erlebt werden muss. - Das ist das Los der Bindung und der Liebesentscheidung, dies zu allen Zeiten gleich ist. Sie ist verwundbar schön und voller Erinnerung, wie sie nur der großartige Violonist und eigentliche Leader des Musiker-Ensembles, Ilia Korol, in Frank Martins zeitgenössischem Polyptyque, Image de la Chambre Haute wiederzugeben vermag. e.o./r.r.
Le fardeau de la vie (de l’amour) à l’ère industrielle Mais avec le morceau suivant, élégamment glacé, Summa (Summa est une œuvre du compositeur estonien Arvo Pärt qui fut écrite en 1978 initialement pour chœur puis qui fut révisée en 1991 pour un orchestre à cordes. fr.wikipedia.org/wiki/Summa) du Nord moderne, revient le calme. De cette façon enlevée magique qui rend justice au nom de l'orchestre de chambre : le compositeur Arvo Pärt déplace tout le passé dans le présent, dans la plus belle musique de fin du monde sans fin, dans le pressentiment infini de l'éclat sans vanité, dans l’abandon éternel de toutes les contraintes. Si cela doit être notre époque moderne, elle est bonne et désirable. Le premier moment dans le soir, où toutes les hauteurs artistiques sont atteintes, où tout convient. Cela prend son développement avec le « Pan » de Benjamin Brittens, un solo au hautbois de la chef d’orchestre, Julia Moretti, qui rayonne pour la première fois depuis la rangée arrière. Elle joue « Le chemin de la mort », qui est doux, long, persévérant et inévitable « Il est vrai que la mort conserve l’amour comme la glace, la douleur ne sera pas moindre ». L’association avec son mari est en plus. Si quelqu’un que nous avons aimé meurt ou disparaît, c’est aussi une partie de nous, qui est en même temps, plus encore éprouvée par la douleur, qui meurt aussi. c'est le sort du lien et de la décision d'amour qui est la même de tous temps. Elle est belle et vulnérable, pleine de souvenirs, comme seul le magnifique violoniste et réel chef de l’ensemble des musiciens, Ilia Korol peut le reproduire dans le contemporain « Polyptyque, Image de la Chambre Haute » de Frank Martins.
DAS URTEIL EIN WUNDERBARER ABEND, DER VORGIBT, WIE DAS THEATER AN DER WIEN LANGFRISTIG ERFOLG HABEN WIRD: ALS GESCHMACKVOLLE, MODERNE, HOCHSTEHENDE EXPERIMENTIERSTÄTTE ENGAGIERTER VIRTUOSEN UND KÜNSTLER ALLER KUNSTGATTUNGEN.
LE JUGEMENT : UNE MERVEILLEUSE SOIREE, QUI ANNONCE, COMME LE THEATER AN DER WIEN UN SUCCÈS À LONG TERME : COMME DE BON GOÛT, MODERNE, UN LIEU POUR FAIRE DES EXPÉRIENCES DE VIRTUOSES ENGAGÉS ET DES ARTISTES DE TOUTES LES CATEGORIES D'ART AVANCÉ.
La traduction anglais
The English translation
Die Deutsche Ubersetzung
Staged reading with music: The singular Deposit of souls with Modern Times.
For the Ruhr Triennale,the commissioned work, « The singular deposit of souls» would have been even more apt, as is shown
by the film rocky stills. But even in the Theater an der Wien, at the production stage of Idomeneo, it was just believable,
thanks to the strong Tobias Moretti and the virtuoso musicians of Modern Times.
The struggle of the primitive man, Moretti, with the "industrial piano" - RuhrTriennale and Theater an der Wien in comparison:
Tobias Moretti & Natalia Grigorieva
THEATER AN DER WIEN AN EXPERIMENT ON MUSIC AND TEXTS OF TIMELESS, ARCHAIC ELEGANCE AND HUMAN JOY OF LIFE: THE SINGULAR
DEPOSIT OF SOULS WITH THE MORETTIS AND MODERNTIMES
What has life to offer the people, between the Middle Ages, early industrial time and today's computer-reality? One thing
for sure: The fact that he eats, works, and must drink - drink a lot, because he can not do anything else. " - So the cheerful
conclusion of play-Star Tobias Moretti is accompanied by his funny Accordion alter ego, Siggi Haider. In the scenic journey of
language and music of The singular Deposit of souls life is easy at any time, you can only keep trying to see it positively:
All the accumulation of external and private, arbitrary actions and request actions, events and destiny .
Then it should even happen that even the other side of life - death and transience - becomes more charming, vibrant poetry,
as it represents progress. Just as if the poets Hebel, Trakl, Heine, Grillparzer, Enzensberger, Rilke and Celan had written
a story together, though they had written it originally as independent-, stand-alone poems and stories, let alone that they
had known each other. If their word and sentence structures grow into images, it is as if they were one, then there is no
escape, before the binding emotion, the few important life issues that affect everyone.
The burden of loving/living in « The singular deposit of souls»
This load of life is heavy and rich, starts rhythmically and dramatically with a lot of minor and major keys, as in the music
of the 18th Century by Joseph Martin Kraus, Wolfgang Amadeus Mozart and Joseph Haydn, exclusively played by the 15 string and
wind instruments of the existing Chamber Orchestra Modern Times.
Symbolically-rich Moretti electrifies this music through his charismatic, archaic and sometimes scary text « that makes one
crawl on all fours » and that deals with the idea of a woman who lost her fiance and who, having become old, finds him again
as a frozen, preserved corpse. He looks like in the days when she wanted to spend her life with him. "What the world has once
given back, it will not keep a second time," is her hopeful answer to her finding which stands for nothing else than the eternal
longing for the stability of the happiness that always goes by too fast. - In the hard age of the "mine", it lasted as a
" modest luck " still shorter, however, probably it was more intense and all the more valuable.
At such time then,relaxation,is brought about with Dmitri Shostakovich mad Waltz No. 2: as in a carnival, the now straying
musicians of the orchestra playing confused, uprooted,wander about, while shifting the volume of their instruments. They are
looking for a new grip and find it in the industrial music, in the noisy industrial age. A piano is rapidly hustled in. Which
a doll-like piano virtuoso (Natalia Grigorieva) plays, with its own inherent, technical rules, then, Moretti the primitive man
can ever so often pull away the notes and get angry at her.
The burden of loving/living in the industrial age
But it becomes restful again, with « Summa » from the modern north(« Summa » is the work of Estonian composer Arvo Pärt, which
was originally written in 1978 for chorus and that was revised in 1991 for a string orchestra. Fr.wikipedia.org / wiki / Summa)
as elegant as a piece of ice. In this magical carried-away manner that does justice to the name of the Chamber: composer Arvo
Pärt moves all things past into the « Now », in the most beautiful end-of- time music without end, in infinite notion of glory,
without vanity, in eternal release of all constraints. If this is to be our modern time, then it is good and desirable. A first
moment in the evening, where all artistic heights are reached, where everything is right.
The evening takes its course with Benjamin Britten's Pan, an oboe solo by orchestra leader Julia Moretti, who for the first
time radiates out from the back row. She plays the "road of death", which is soft, long, persistent and inevitable. "It is true
that death preserves love like ice, the pain is no less" - is the association of her husband in addition. If someone we love dies
or disappears, a part of us, which must be further affected by the pain, dies. This is the fate of the bond of love and decision,
which is the same at all times. It is beautiful and vulnerable, full of memories, as it can be reproduced only by the great
violinist and actual leader of the ensemble of musicians, Ilia Korol, in Frank Martin's contemporary « Polyptyque, Image de
la Chambre Haute ».
THE JUDGEMENT OF A WONDERFUL EVENING, THAT ANNOUNCES, LIKE THE « THEATER AN DER WIEN » THE LONG-TERM SUCCESS IT WILL HAVE:
AS TASTEFUL, MODERN, A LABORATORY IN WHICH COMMITTED VIRTUOSO AND ARTISTS OF ALL ADVANCED ART CATEGORIES CAN CARRY OUT
EXPERIENCE.
Kultur Interview „Der Seelen wunderliches Bergwerk“
Interview culturelle : « Le gisement singulier des âmes »
Moderatorin: Guten Abend Herr Moretti, Guten Abend Herr Korol, Sie sind der musikalische Leiter gemeinsam mit Frau Moretti bei diesem Projekt. Eine Frage an Sie beide gleich als erstes. Wie war das bei den Proben, dass nicht der Text zu kurz kommt oder nicht die Musik zu kurz kommt. Wie haben Sie sich da zusammen gespielt im wahrsten Sinne des Wortes?
Animatrice : Bonsoir, Monsieur Moretti, Bonsoir, Monsieur Korol, Vous êtes, en commun avec Mme Moretti, le directeur musical de ce projet. Une première question pour tous les deux : Comment avez-vous fait pendant les essais, pour que le texte ne soit pas lésé ou que la musique ne soit pas lésée. Comment avez-vous joué ensemble au vrai sens du mot ?
Tobias: Ja, meistens beginnt ja sowas mit einem Konzept und das haben wir einfach erstellt, so dass die musikalischen Abläufe, die Musikstücke und die Texte miteinander verwoben sind. Gemeinsam eine Geschichte erzählen oder gegeneinander stehen diametral und das haben wir einfach vorher uns überlegt, ausgedacht und ausgeheckt und dann hat sich das während der Probenarbeit ergeben in Duisburg oben. Das Ambiente, der Raum hat da eine große Rolle gespielt, hat uns einfach angespornt
Tobias : Oui, cela commence la plupart du temps avec un concept et nous l’avons produit simplement, de façon à ce que les déroulements musicaux, les morceaux de musique et les textes s’entrelacent les uns avec les autres. Raconter ensemble une histoire ou bien être diamétralement opposés les uns et aux autres, et nous avons considéré cela auparavant, y avons réfléchi, avons imaginé et manigancé et cela est arrivé au sommet pendant les répétitions à Duisburg. L’ambiance, la salle ont là, joué un grand rôle, nous ont simplement inspirés.
Moderatorin: ..Noch zusätzlich inspiriert, auch für Neues
Animatrice : Encore plus inspirés, également pour les nouveautés.
Tobias: Inspiriert, genau und somit hat eigentlich, da weiß man gar nicht mehr, entsteht jetzt der Text aus der Musik oder die Musik dann wieder aus dem nächsten Text usw.
Tobias : Inspirés, exactement et par conséquent, à vrai dire, on ne sait plus très bien, si maintenant le texte naît de la musique ou si la musique vient de nouveau du prochain texte, etc..
Moderatorin: Ich weiß es jetzt nicht, ob es unsere Zuseherinnen und Zuseher sehen konnten, Herr Korol hat so kurz jetzt gelächelt, wie Sie gesagt haben, na ja das hat sich von selbst ergeben und so, da hatte ich den Eindruck, für ihn war es vielleicht doch nicht ganz so
Animatrice : Je ne sais pas maintenant, si nos téléspectatrices et téléspectateurs ont pu le voir, Mr Korol a souri briévement, lorsque vous avez dit cela. Et bien qu’il ait lui-même participé, j’ai eu l’impression que pour lui, ce n’était pas tout à fait ainsi.
Korol: Es basiert sich viel auf gegenseitiges Vertrauen und Respekt und es gibt entsteht, wenn wir arbeiten zusammen, entstehen so viele Sachen und auch Fantasien und wir probieren auch sehr viel
Korol : Cela est entièrement basé sur la confiance et le respect mutuel, et il se produit, lorsque nous travaillons ensemble, beaucoup de choses et aussi de fantaisies et nous faisons aussi beaucoup d’essais.
Moderatorin: Das heißt ‚Working Progress‘. Die Musiker sind auf der Bühne, sind eigentlich auch Schauspieler. Ist das eine spezielle Situation für Sie, für das Orchester?
Animatrice : Cela s’appelle « Working Progress » Les musiciens sont sur la scène, sont en principe aussi acteurs. Est-ce une situation spéciale pour vous, pour l’orchestre?
Korol: Ja schon (Tobias lacht) kann man wohl sagen. Das ist nicht einfach, weil wir sind teilweise große Künstler, das ist nicht einfach, sich umzustellen und offen zu sein für Dinge die man nicht gewöhnt hat und so
Korol : Oui, déjà (Tobias rit) on peut peut-être dire cela. Ce n’est pas simple, parce que nous sommes en partie de grands artistes, ce n’est pas simple de s’adapter et de s’ouvrir à des choses auxquelles nous ne sommes pas habitués et ainsi…
Moderatorin: Herr Moretti, Sie haben ja Ahnung quasi von Beginn an, nach der Schule haben Sie ja angefangen Musik ja primär mal zu studieren…
Animatrice : Monsieur Moretti, vous en aviez le pressentiment quasiment depuis le début, après l’école, vous avez commencé en premier lieu à étudier la musique
Tobias: Ja, ja
Tobias : Oui, oui
Moderatorin: Lang ist es her, aber mit diesem Projekt, welchen Stellenwert hat die Musik, die klassische Musik für Sie?
Animatrice : Cela est loin , mais avec ce projet, quelle valeur a la musique, la musique classique pour vous?
Tobias: Zwischen meinem Beruf als Schauspieler, also zwischen dem Schauspiel und der Musik gibt es einen gemeinsamen Nenner, das ist ein Dramatisches. Sowohl in der Darstellung als auch in der musikalischen Arbeit ist das der immerwährende Impuls und der gemeinsame Nenner und eigentlich kommen beide nicht ohne einander aus. Aber in dem Sinn ist es ja so, weil Sie gesagt haben, die sind Schauspieler, die wurden natürlich von mir dahingehend genötigt und vergewaltigt, das zu machen. Weil die spielen einfach so wunderbar, die spielen so dramatisch, so klar, sie haben eine klare Sprache dieses Orchester
Tobias : Entre ma profession d’acteur, donc entre le spectacle et la musique, il y a un dénominateur commun, c’est une dramatique. Dans l’interprétation comme dans le travail musical, il y a une impulsion continuelle et un dénominateur commun et en principe, les deux ne viennent pas l’un sans l’autre. Mais dans un sens, c’est ainsi, comme vous l’avez dit, ce sont des acteurs, je les ai bien sûr obligés et violentés pour faire cela. Parce qu’ils jouent simplement d’une façon merveilleuse, ils jouent de manière si dramatique, si claire, cet orchestre a un langage clair.
Moderatorin: Also vergewaltigt, glaube ich nicht, sind einfach andere Menschen, sie haben gesagt, sie gehen jetzt auf die Bühne….
Animatrice : Donc violentés, je ne crois pas, ce sont simplement d’autres hommes, vous avez dit, ils vont maintenant sur la scène..
Tobias: ….das ist man nicht gewöhnt, als als
Tobias : On n’est pas habitué à cela, comme, comme
Moderatorin: Sind Sie es gewöhnt, in der Situation gleichzeitig einerseits auf der Bühne zu stehen und als Hauptdarsteller die Prosa vorzutragen, andererseits ja auch der Regisseur sind. Wie haben Sie das für sich gelöst, dass Sie sich selber zuschauen, während Sie ja auf der Bühne stehen?
Animatrice : Vous êtes vous habitué, à vous trouver dans une telle situation, simultanément sur la scène, comme interprète principal à réciter la prose et d’un autre côté, en tant que metteur en scène. Comment avez-vous résolu cela pour vous, vous regarder vous-même pendant que vous êtes sur la scène ?
Tobias: Ja das ist eigentlich eine grauenhafte Situation, weil man sich ja selber nicht anschauen kann und weil man sich selber ja nicht betrachten kann. Es fehlt die Perspektive ganz einfach, nur hat sich das ja ergeben aus der Arbeit da oben und insofern galt es jetzt nur noch das zu adaptieren, das wir es kompatibel machen und adaptieren ins Theaters an der Wien, das ist ein
großartiges Haus und ist ja sehr geschichtsträchtig
Tobias : Oui, c’est vraiment une situation horrible, parce qu’on ne peut pas se regarder soi-même et parce qu’on ne peut pas se considérer soi-même. Il manque tout simplement la perspective, seulement, cela a provoqué du travail en amont et dans cette mesure, il s’agissait seulement que nous le rendions compatible et de l’adapter au Theater an der Wien, c’est une maison magnifique et très chargée d’histoire.
Moderatorin: Aber das ist ganz anders, also Duisburg diese Industriehalle, das lebt von dieser Atmosphäre dort, da finde ich muss schon die Frage erlaubt sein, geht das überhaupt, dass man so ein Projekt aus Duisburg in das Theater an der Wien verlegt, kann das überhaupt funktionieren?
Animatrice : Mais c’est tout à fait différent, donc, Duisburg, ce grand hall industriel, cela vit là-bas de cette atmosphère, là, je trouve qu’il est permis de poser la question, si l’on déplace un tel projet de Duisburg au Theater an der Wien, cela peut-il en général fonctionner ?
Tobias: Die Frage haben wir uns auch gestellt, das war gar nicht so sicher, aber letztendlich, war es so, dass wir, wir mussten als Vorgabe war, dass die wir mussten mit dem Bühnenbild des „Idomeo“ spielen, man hat die Elemente verschoben und auf die Seite gestellt
Tobias : Nous nous sommes également posé la question, ce n’était pas tout à fait si sûr, mais finalement, c’était ainsi, que nous, nous devions, c’était l’avantage, que nous devions jouer avec le décor d’Idomeo, nous avons déplacé les éléments et les avons mis sur le côté.
Moderatorin: Das heißt verteilt, man sieht das Bühnenbild quasi von hinten
Animatrice : Cela signifie répartis, on voit le décor quasiment par derrière
Tobias: Ja genau und so ergibt sich die Assoziation, oder die assoziative Perspektive, dass das eventuell sowas wie ein Schacht sein könnte oder so, das musste noch beleuchtet werden usw.. Aber das war die Vorgabe und letztendlich hat die Technik in dem Haus und überhaupt das ganze Haus unglaublich offensiv und hilfreich da mitgespielt und mich stört das gar nicht mehr, im Gegenteil es gibt sogar bestimmte neue Schnittmengen
Tobias : Oui, exactement, et ainsi, en résulte l’association ou la perspective associative, que cela pourrait éventuellement pouvoir être quelque chose comme un puits, ou quelque chose comme ça, cela devait encore être éclairé, etc.. Mais c’était l’avantage, et finalement la technologie dans la maison et en général, toute la maison est entrée dans le jeu de façon incroyablement offensive et secourable et cela ne m’a plus du tout dérangé, au contraire, il y a même eu de nouvelles coupes bien précises.
Moderatorin: Wird es lieblicher, weil einfach das Ambiente nicht so rau ist?
Animatrice :Cela ne devient-il pas plus agréable, simplement parce que l’ambiance n’est pas aussi dure ?
Tobias: Nein, glaube ich nicht, aber ich meine, die Vorlage in der Gebläsehalle, die kann man nicht toppen, das ist ganz klar
Tobias : Non, je ne crois pas, mais je veux dire, la représentation dans la Gebläsehalle
(http://www.worldticketshop.com/venues/henrichshutte_geblasehalle) on ne peut pas mieux faire, c’est tout à fait clair.
Moderatorin: Trotzdem das Theater an der Wien hat in ihrem Schauspielerleben eine große Rolle gespielt, Sie haben dort debütiert vor 20 Jahren bei den Wiener Festwochen. Jetzt sind Sie da wieder rein, standen auf der Bühne, hat das für Sie auch wirklich was bedeutet, oder ist das so lange her, dass Sie sagen, ja das war damals ein guter Start, aber..
Animatrice : Bien que le Theater am der Wien ait joué un grand rôle dans votre vie d’acteur. Vous avez débuté là vingt ans auparavant aux festivals viennois. Maintenant, vous vous tenez de nouveau là, debout sur la scène, qui a pour vous aussi vraiment signifié quelque chose, ou bien il y a si longtemps, que vous vous dites, oui, c’était à l’époque un bon départ, mais...
Tobias: Nein, das war eine tolle Aufführung damals und das war….
Tobias, Non, c’était une super représentation à l’époque, et c’était..
Moderatorin: Troilus und Cressida….
Modératrice : Troilus et Cressida…
Tobias: …Genau und ich meine, die Festwochen sind ohnehin ein Markenzeichen und das Haus ist eine ganz wunderbare Spielstätte, wenn man sich vorstellt, andere Häuser haben ja nicht mal sowas als erstes Opernhaus und in Wien hat man das und das ist unglaublich, was da an Inspiration passiert und das ist einfach ein gutes Haus, gute Akustik, wunderbar ist es, dort zu sein, wieder
Tobias : … Exactement, et je veux dire, les Festivals sont, de toute façon, une marque de fabrique et la maison est un lieu tout à fait merveilleux pour jouer, si l’on se représente, d’autres qui n'ont même pas un Opéra et à Vienne, on a cela et c’est incroyable, ce qui se passe là à l’inspiration et c’est simplement une bonne maison, une bonne acoustique, c’est merveilleux , d’être de nouveau là..
Moderatorin: 20 Jahre, Tobias Moretti, Schauspielerkarriere. Sie haben Sie quasi begonnen kann man sagen am Theater an der Wien. Mir ist aufgefallen mit Sicherheit nicht. Mir ist aber aufgefallen, dass in diesem Programmheftchen für die morgige Aufführung steht, Ihre Biografie und da steht eben dann drinnen, nach einem Serienausflug machte er dann das und das. Da habe ich mir gedacht, ja interessant, da steht nur, ein Serienausflug für den „Kommissar Rex“ …
Animatrice : 20 ans, Tobias Moretti, une carrière d’acteur. Vous avez pour ainsi dire, quasiment commencé au Theater an der Wien. Cela m’a étonnée … mais pas avec la sécurité. Mais cela m’a étonnée, que dans le programme pour la représentation de demain, il y a votre biographie et là, il est mentionné, qu’après une incursion dans les séries, il a fait cela et cela. Là, j’ai pensé, c’est intéressant, il y a eu seulement une incursion dans les séries pour ‘Kommisssar Rex »
Tobias: Ach so,
Tobias : Ah bon!
Moderatorin: Ist das bewusst, dass Sie das sagen…
Animatrice ; c’est consciemment que vous dites cela
Tobias: Ich schreib das nicht, ich weiß das gar nicht
Tobias : Je n’ai pas écrit cela, je ne sais pas du tout cela
Moderatorin: Also nicht von Ihnen abgenommen
Animatrice : Donc, cela ne vient pas de vous
Tobias: Nein,
Tobias : Non
Moderatorin: Nicht, dass Sie sich da zurücknehmen und sagen, mit „Rex“ wollen Sie eigentlich nichts mehr zu tun haben.
Animatrice : Rien, que vous retirez ce que vous avez dit là et dites, que vous ne voulez à vrai dire, plus rien avoir à faire avec ‘Rex”
Tobias: Ich schreibe das gar nicht, solche Sachen, weiß ich gar nicht
Tobias : Je n’écris pas du tout cela, de telles choses, je ne sais pas du tout.
Moderatorin: Wissen Sie gar nicht, verstehe. Was Sie aber schon wissen, was Sie in letzter Zeit gedreht haben, nämlich bei Carlos Saura waren Sie in Spanien…
Animatrice : Vous ne savez pas du tout, je comprends. Mais ce que vous savez déjà, c’est que vous avez tourné ces derniers temps, à savoir avec Carlos Saura, vous étiez en Espagne..
Tobias: Genau…
Tobias : Exactement
Moderatorin: Casanova, ganz eine andere Arbeit als jetzt die morgen am Theater an der Wien, was aber Ihre Vielfalt zeigt. Was war für Sie die Herausforderung diesen Casanova zu spielen für Carlos Saura?
Animatrice : Casanova, un travail tout à fait different de celui de demain au Theater an der Wien, mais qui montre votre diversité. Quel était le défi pour vous de jouer ce Casanova pour Carlos Saura ?
Tobias: Ja das erste ist einfach mit Saura und mit dem Storaro zu arbeiten ist eine Herausforderung, ist spannend und das muss man einfach machen, wenn das Angebot kommt und ich finde auch, dass er mit der Geschichte sehr klug umgeht, das ist ja nicht unproblematisch einen Musikfilm und sei es auch mit einem Opernambiente einen Musikfilm zu machen in der heutigen Zeit, sowas hat ja immer einen antiquierten Anstrich und man muss ja immer eine Geschichte von heute erzählen und ich glaube, was ich bisher gesehen habe, ist ganz gut geworden
Tobias : Oui, en premier lieu, c’est simplement un défi de travailler avec Saura et avec Storaro, c’est passionnant et on doit simplement faire cela, si on vous l’offre, et je trouve aussi qu’il traite l’histoire très intelligemment, ce n’est pas simplement
une musique de film, mais il faut faire un film musical avec une ambiance d’opéra à l’époque actuelle, où il y a toujours une peinture surannée et on doit toujours raconter une histoire d’aujourd’hui et je crois, que ce que j’ai vu jusqu’à maintenant est devenu tout à fait bien.
Moderatorin: Mit was hat er Sie am meisten überrascht, wo haben Sie was dazugelernt bei den Dreharbeiten?
Animatrice : Avec quoi, vous a-t-il le plus souvent surpris, qu’avez-vous appris de plus pendant le tournage ?
Tobias: Ja, lernen tut man eh immer, aber letztendlich habe ich mehr gerudert und gerungen, dass ich in diesem Altitalienisch meine Figur spielen kann. Aber trotzdem ist es ein Gemeinsames und er hört sich sehr genau an und will auch immer wieder Inspirationen haben, gerade im musikalischen Bereich usw., er ist ja auch ein sehr musikträchtiger Mensch, aber
Tobias : Oui, on apprend toujours, mais finalement, j’ai ramé et lutté, pour pouvoir jouer mon personnage dans cet italien ancien. Mais c’est un concept commun et il écoute très attentivement et veut toujours avoir de nouveau l’inspiration, justement dans le domaine musical, c’est aussi un homme qui est plein de musique, mais
Moderatorin: Stichwort Musik, morgen wie gesagt und übermorgen diese Aufführung im Theater an der Wien. Ich darf mich ganz herzlich bei Ihnen beiden bedanken, toi, toi, toi für morgen und danke, dass Sie heute bei mir im Studio waren.
Modératice : Mot clé, la musique, comme on dit, demain et après demain cette représentation au Theater an der Wien. Je tiens à vous remercier cordialement tous les deux, bonne chance pour demain et merci d’avoir été avec moi dans le studio.
Tobias und Korol: Bitte sehr und Danke schön
Tobias et Korol : Je vous en prie et merci beaucoup.
Traduction en anglais
English translation
Englische Übertsetzung
Culture interview: The singular Deposit of souls with Modern Times.
Presenter: Good evening, Mr. Moretti, Good evening, Mr. Korol, you are the musical directors with
Ms Moretti together on this project. As a start, the same question for both of you: How did it go during the rehearsals, so that the text is not too short or the music is not too short. How have you since played together in the truest sense of the word?
Tobias: Yes, it usually begins with a concept and that is what we have done, so that the musical sequences, the music and the lyrics intertwined.Telling a story together or standing diametrically opposed to each other and we have thought about this before, conceived and organised and then this has arisen during the rehearsals in Duisburg. The ambience, the space, have since played a major role, have inspired us
Presenter Still more inspired, even for novelties
Tobias: Inspired, exactly, and thus now one can remember, if the text comes from the music or the music again from the next text and so on..
Presenter: I do not know now whether our audience could see it, Mr. Korol has just briefly smiled as you said that, well this has arisen by itself and so, I had the impression that for him this was perhaps not quite so.
Korol: It's based a lot on trust and respect and there it appears, when we work together, thus, many things and fantasies develop, and we also test a lot of things.
Presenter: That is called 'Working Progress'. The musicians on stage are actually also actors. Is this a special situation for you, for the orchestra?
Korol: Well, yes (Tobias laughs) one can say that indeed. This is not easy, because we are partly great artists, that's not easy to change and be open to things we are not used to.
Presenter: Mr. Moretti, yes you've almost known from the start, after school, you have begun to study music first..
Tobias : yes, yes
Presenter: a long time ago, but with this project, what role has music, classical music for you?
Tobias: Between my career as an actor, that is, between the play and the music, there is one common denominator, which is « dramatic ». Both in presentation and in the musical work that is the perpetual impulse and the common denominator and actually both do not exist without each other. But in a sense it is so, because as you said, they are actors, who I of course obliged and forced to do that. Because they play just so beautifully, they play so dramatically, so clearly; this orchestra has a clear language.
Presenter: So, forced, I do not believe it, they are just other people, they have said, they are going on stage now
Tobias : We are not used to that, as...
Presenter: Are you used to the situation of being both on stage and reciting the prose as the main actor,and at the same time as the director? How did you solve that: watching yourself while you are yourself on stage?
Tobias: Yes, that is really a horrible situation, because one can not watch oneself, and because one can not consider oneself. It lacks the perspective quite simply, one has only the result from the work up there and so far it was only now a question of adapting it, of making it compatible with and adapted to the Theater an der Wien, which is a great house and is so very rich in history
Presenter: But this is totally different, Duisburg, this Industry Hall, that lives from the atmosphere there, so I think that the question must soon be allowed, which is essentially that if you transfer such a project from Duisburg to the Theater an der Wien, may this possibly work?
Tobias: We have also asked ourselves that question, that was not so sure at all, but ultimately,that was it, we had as a handicap, we had to play with the stage set of "Idomeo", people had moved the elements and placed them on the side.
Presenter: That means scattered, one can see the stage from behind as it were.
Tobias: Yes exactly and the result is the association, or the associative perspective that could possibly be something like a well or so, that had to be lit, etc.. But that was the default and, ultimately, the technology in the house and the whole house in general played along offensively and helpfully and disturbed me no more, on the contrary there are even a number of new changes
Presenter: Will it be nicer, simply because the atmosphere is not as harsh?
Tobias: No, I do not think so, but I would say, the presentation in the Gebläsehalle, there is nothing better , it is quite clear
Presenter: Nevertheless, the Theater an der Wien, has played a great role in your life as an actor. You debuted there 20 years ago at the Vienna Festival. Now you're here again , standing on the stage; does this really mean something to you, or was that so long ago that you say, yes, this was a good start, but
Tobias: No, that was a great performance at that time and that was ....
Presenter: Troilus et Cressida…
Tobias: ... Exactly and I think the festivals are anyway a trademark and the house is a really great venue, if one imagines other houses have not even something like the first opera house and in Vienna one has this and this and this is incredible, what inspiration has happened and that is really such a good house, good acoustics, it is wonderful to be there, again
Presenter: 20 years, Tobias Moretti, an actor's career. One could say that you have almost started in the Theater an der Wien.I did not notice for sure . But I am struck that in this program booklet for tomorrow's performance, there is your biography and there stands just inside, that after a trial at TVseries he made this and that..then I thought to myself that is so interesting, since only for a TV series, "Rex" ...
Tobias : Ah !
Presenter: Is it wittingly that you say that ...
Tobias: I did not write this, I do not know anything about it
Presenter: Thus this is not coming from you
Tobias: no
Presenter: No, that you have taken back and said that, with "Rex" You do not want to have anything more to do ».
Tobias: I did not write this at all, such things, I do not even know about it
Presenter:you don't know, I understand. But what you do know already is that you have played recently , namely with Carlos Saura you were in Spain
Tobias: exactly
Presenter: Casanova, quite a different work from the one tomorrow at the Theater an der Wien, but this shows your diversity. What was the challenge for you to play this Casanova for Carlos Saura?
Tobias: Yes, the first was simply that working with Saura and Storaro was a challenge that was exciting and that one simply has to do it, if the offer is made, and I also think that he deals with the history very cleverly, this is not simply a music film and it had to do with a musical movie with an opera setting in today's time, something like that has always an antique painting and you must always tell a story of today and I think what I've seen so far, has become quite good.
Presenter: With what has he surprised you most? What have you learned at the film shooting?
Tobias: Yes, one always learns something, but ultimately I have fought and wrestled, to be able to play my character in the Old Italian language. But still it is a common concept and he hears himself very exactly and he always wants to have inspiration, especially in the field of music, etc., he is also a very engrossed in music, but
Presenter: Keyword music, tomorrow as was said, and the day after, this performance at the Theater an der Wien. I should like to thank you both, good luck for tomorrow and thank you for being with me today in the studio.
Vielen Dank, Nina, für die Bilder und die Videos, noch dazu in einem Formt, das ich öffnen kann. Sehr interessante Interviews.
Tobias ist wirklich sehr vielseitig.
Thanks very much, Nina, for the photos and the videos, in such a format that I can open them. Very interesting interviews.
Tobias is really very versatile.
Merci beaucoup, Nina, pour les photos et les vidéos, dans un format que je peux ouvrir. Très intéressantes interviews.
Tobias est vraiment très polyvalent.
La présentation sur le programme du Theater an der Wien
Die Vorlage auf dem Programm von Theater an Jahr der Wien
Reise durch Zeit und Raum
Voyage à travers le temps et l’espace Tobias Moretti präsentiert Ungewöhnliches aus eigener Werkstatt: Der Seelen wunderliches Bergwerk, eine Kreation mit dem Ensemble moderntimes.
Tobias Moretti présente une œuvre extraordinaire de son propre atelier : « Le gisement singulier des âmes » une création avec l’ensemble Moderntimes.
Tobias Moretti war seit jeher ein unruhiger Geist. Schon in frühen Jahren, als er die ersten großen Theaterrollen verkörperte und bald darauf als TV.Kornmissar populär wurde, beschied er der Interviewerin: „Ich kann mich nicht mit Haut und Haaren verschreiben.. Sich auf eine Laufbahn als Schauspieler zu konzentrieren, war ihm nicht genug. Er träumte von einem alternativen Leben als Weinbauer in Italien — und er hatte eine verlassene Liebe, zu der damals kein Weg zurück zu
führen schien: die Musik. Denn ehe Moretti seine Schauspiel-Ausbildung an der Otto Falckenberg Schule in München begann, hatte er an der Wiener Musikhochschule Komposition studiert. Aber das war für die Phantasie und das künstlerische Potenzial eines so tatendurstigen jungen Talents dann doch allzu viel graue Theorie ...
Tobias Moretti était de tout temps un esprit inquiet. Déjà dans les années précédentes, lorsqu’il interprétait ses premiers grands rôles au théâtre et devenait bientôt populaire en tant que commissaire de télévision, il disait en interview « Je ne veux pas me vouer corps et âme… ». Se consacrer uniquement à la carrière d’acteur n’était pas suffisant pour lui. Il rêvait d’une vie alternative comme vigneron en Italie et avait un amour abandonné, auquel, à l’époque, aucun chemin ne semblait ramener : la musique. Car avant que Moretti ne commence sa formation à l’école Otto-Falckenberg de Munich, il avait étudié la composition à l’Académie de Musique de Vienne. Mais c'était à l’époque, pour l’imagination et le potentiel artistique d’un jeune talent , beaucoup trop théorique..
Inzwischen — und es ist gar nicht so viel Zeit vergangen— hat Moretti rauschende Erfolge als Schauspieler gefeiert, war Hauptdarsteller in rund vierzig Kino und Fernsehfilmen und hat erste Erfahrungen als Opernregisseur gesammelt. Er hat aber auch Julia Wilhelm getroffen, hat mit ihr eine Familie gegründet und in den Tiroler Bergen einen professionellen landwirtschaftlichen Betrieb aufgebaut. Und mit ihr kann die Musik zurück. Denn Julia Moretti ist Oboistin und war in
renommierten Ensembles wie II giardino ormonica und dem Freiburger Barock-orchester aktiv. Vor kurzem hat sie nun gemeinsam mit dem Geiger Ilia Korol das Kammerorchester moderntimes auf die Beine gestellt, das sich auf die Stilistisch kompetente Wiedergabe von „alter" und „neuer” Musik spezialisiert, und das Ehepaar hat begonnen, mit befreundeten Künstlern maßgeschneiderte, ganz persönlich konzipierte literarisch-musikalische Projekte zu gestalten.
Entre-temps, et il ne s’est pas passé tellement de temps – Moretti a connu des succès retentissants en tant qu’acteur, était l’interprète principal d’environ 40 films au cinéma et à la télévision et a acquis sa première expérience en tant que metteur en scène d’Opéra. Mais il a aussi rencontré Julia Wilhelm, a fondé une famille avec elle et a construit une entreprise agricole professionnelle dans les montagnes tyroliennes. Et avec elle, la musique est revenue. Car Julia Moretti est hautboïste et était en activité dans des ensembles renommés comme « Il Giardino Ormonica » et l’orchestre baroque de Fribourg. Récemment, elle a mis sur pieds en commun avec le violoniste Ilia Korol l’orchestre de chambre Moderntimes, qui se spécialise dans la reproduction compétente stylisée d’ancienne et nouvelle musique, et le couple a commencé à donner forme à des projets littéraires et musicaux conçus tout à fait personnellement et taillés sur mesure avec des amis artistes.
Der Prototyp unter diesen im besten Sinne „hausgemachten" Kunstprodukten ist nun im Theater an der Wien zu erleben. Er heißt Der Seelen wunderliches Bergwerk und ist ursprünglich von der besonderen Atmosphäre einer historischen Industrie-halle, der Gebläsehalle im Landschaftspark Duisburg Nord, inspiriert. Für diese und in dieser „Industriekirche., wie Moretti den Raum bezeichnete, wurde eine Collage aus Text und Musik. Licht und Geräuschen entworfen, die das Thema der Industrialisierung im neunzehnten Jahrhundert mit dem Lebensgefühl der Menschen in Verbindung bringt. "Eine hinreißende Kreation, ein fast puristisches romantisches Tableau", schwärmte die Kritik anlässlich der Uraufführung bei der RuhrTriennale 0005.
On peut maintenant expérimenter le prototype de cette production artistique “faite maison” au meilleur sens du terme, au Theater an der Wien. Cela s’appelle « le gisement singulier des âmes » et est primitivement inspiré de l’atmosphère particulière d’un hall industriel historique, la salle de la soufflerie dans le parc paysager de Duisburg Nord. Pour cela et dans cette « église industrielle » ainsi que Moretti décrit l’espace, un collage de textes et de musique, de lumière et de bruits a été créé, qui met en rapport l’industrialisation du 19e siècle avec le sentiment vital des êtres humains. «Une création enthousiasmante, un tableau romantique presque puriste", s'extasiait la critique à l'occasion de la Première à la RuhrTriennale 2005.
Ausgangspunkt ist eine der kleinen Kalendergesichchten des alemannischen Dichters Johann Peter Hebel (1760 bis 1820) namens Unverhofftes Wiedersehen(*). die auf eine historische Begebenheit im Bergwerk von Falun 1677 Bezug nimmt. Hebel erzählt vom jungen Bergmann Elis, der kurz vor seiner Hochzeit auf Schicht in den Stollen geht und nicht mehr zurückkehrt. Nach fünfzig Jahren findet man zufällig den perfekt mumifizierten Leichnam des Mannes. Nur seine damalige Verlobte erkennt ihn wieder: das für die Hochzeit rot gesäumte schwarze Bergmanns-Halstuch wird sein Grabtuch.
Le point de départ est l’une des petites histoires calendaires du poète alémanique Johan Peter Hebel (1760-1820) appelée “Les retrouvailles inattendues” qui se réfère
à un incident historique survenu dans la mine de Falun en 1677. Hebel parle du jeune mineur Elis, qui peu après son mariage, descend dans les profondeurs de la mine
et n’en revient plus jamais. Après cinquante ans, on trouve par hasard le cadavre parfaitement momifié de l’homme. Seule son aimée de l’époque le reconnaît : le foulard noir de mineur bordé de rouge pour le mariage est devenu son linceul.
Wie im Zeitraffer lässt Hebel ganz neben. bei die gesellschaftlichen und politischen Umwälzungen eines halben Jahrhunderts Revue passeren: das Erdbeben von Lissabon und den Siebenjährigen Krieg, den Tod der Kaiserin Maria Theresia und die Aufhebung des Jesuitenordens, die Teilung Polens und die amerikanische Unabhängigkeitserklärung. Das leere Leben der verlassenen Frau, über das wir nichts erfahren, wird zum Gefäß, in dem eine ganze Welt Platz findet— eine Welt, die sich in rasendem Tempo weiter dreht, während der Körper des toten Mannes, konserviert vorn Vitriol, im Augenblick verharrt. Die faszinierende Dichotomie von Innenwelt und Außenwelt, die Hebel in diesem erstaunlichen Text entwirft, bildet die gedankliche Grundstruktur, die mit Musik und Texten anderer Autoren zu einem großen Kaleidoskop aufgefächert und in unsere Gegenwart geführt wird.
Comme en accéléré, Hebel passe accessoirement en revue les bouleversements sociaux et politiques d’un demi-siècle : le tremblement de terre de Lisbonne et la guerre de 7 ans, la mort de l’impératrice Marie-Thérèse et la dissolution de l’ordre des Jésuites, la division de la Pologne et la déclaration d’Indépendance américaine. La vie vide de la femme abandonnée, dont nous n’apprenons rien devient un vaisseau, dans lequel un monde entier trouve place – un monde qui tourne à un rythme effréné,
pendant que le corps de l’homme, conservé dans le vitriol, y reste pour l’instant. La dichotomie fascinante du monde intérieur et monde extérieur, qu’ébauche Hebel dans
ce texte surprenant, forme la structure principale mentale qui est diversifiée avec la musique et les textes d’autres auteurs en un grand kaléidoscope et nous conduit
à notre époque.
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