Le texte de "Ein Sommerliebe" de Sepp Schluiferer que Tobias a lu lors de ce "Kein Tirolerabend"
Der Text von "Ein Sommerliebe" von Sepp Schluiferer, den Tobias während dieses "Kein Tirolerabend" gelesen hat
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Eine Sommerliebe.
Un amour d?été
Die blanken Bergspitzen ragten funkelnd in den blauen Himmel hinein, die Wälder dufteten, die schroffsten Felswände hatten ihre Blüten und ihre Farben; wo man unter den Schneemauern des Winters nie einen Wasserlauf vermutet hätte, da sprühte und rauschte es jetzt zwischen Farnkräutern und Dotterblumen munter talab: Der Sommer war gekommen.
Les sommets luisants des montagnes pointaient, étincelants, dans le ciel bleu, les bois embaumaient, les falaises abruptes avaient leurs fleurs et leurs couleurs, là où sous le manteau neigeux, on n?aurait jamais supposé une cascade, elle jaillissait et bruissait maintenant entre les fougères et les renoncules en descendant vers la vallée. L?été était venu.
Alles, was den harten, langen Winter überstanden, alles, was in den Frühjahrswochen nicht erfroren war, lebte jetzt mit doppelter Freude.
Tout ce qui avait surmonté le dur et long hiver, qui n?avait pas gelé pendant les semaines du printemps, revivait maintenant avec une double joie.
Es zirpte und sang auf den blumigen Wiesen, es sang von den schweigsamen, ernsten Föhren und Fichten herab, unter denen die Rehe mit ihren sanften, lieben, großen Augen fürsorglich dahinschritten
Cela stridulait et chantait sur les prairies fleuries, cela chantait du haut des pins et épicéas silencieux et sérieux, sous lesquels le chevreuil marchait en écarquillant ses grands et doux yeux.
Die Wandervögel waren längst gekommen. Erst lange nach ihnen trafen die Sommergäste in Tarrol ein. Sie kamen aus den verschiedensten Ländern Europas und mit den verschiedensten Erwartungen und Wünschen.
Les oiseaux migrateurs étaient arrivés depuis longtemps. Seulement longtemps après eux, arrivaient les invités d?été au Tyrol. Ils venaient de différents pays d?Europe avec des attentes et souhaits les plus divers.
Familie Hedemann aus Berlin - Mutter und zwei erwachsene Töchter - kam mit der Sehnsucht nach ländlicher Stille, Ursprünglichkeit und "jemütvollen" einfachen Menschen.
La famille Hedermann de Berlin ? la mère et deux filles adultes ? venait avec la nostalgie du calme de la campagne, et l?originalité pleine de sensibilité des gens ordinaires.
Der Vater wollte erst viel später nachkommen.
Le père voulait les rejoindre seulement beaucoup plus tard
Da sie vorderhand nicht daran dachten, waren sie sehr fröhlich.
Comme elles n?y pensaient pas pour le moment, elles étaient très joyeuses.
Sie wohnten in einem abgeschiedenen Tale im Hause eines Kleinbauern. Mit ihrer Berliner Kultur fühlten sie sich unter den Tarrolern wie allmächtige Götter unter hilflosen Menschen. Sie lächelten und witzelten über die Bauern und schwärmten für Volkstrachten, Berge und "ächte Naturbutter".
Elles vivaient dans une vallée séparée dans la maison d?un petit agriculteur ; Avec leur culture berlinoise, elles se sentaient parmi les tyroliens comme des dieux tout-puissants parmi les hommes impuissants. Elles souriaient et plaisantaient à propos des paysans et s?extasiaient sur les costumes régionaux, les montagnes et le «véritable beurre naturel »
Ganz besonders aber entzückte sie ihr Hausgenosse Cölestin Attlmayr, genannt "Lastl". Schon der seltsame Name Cölestin und der selbst in Tarrol landesfremde Rufname Lastl machten ihnen den Burschen interessant.
Mais leur co-locataire Cölestin Alltmayr, surnommé « Lastl » les ravissait tout particulièrement. Déjà, le prénom étrange de Cölestin et le surnom Lastl, lui-même étranger au Tyrol, rendaient le gars intéressant
Lastl, der Sohn des Bauern, war zwanzig Jahre alt, kräftig gebaut, stiernackig, mit ganz kleinem Kopfe, schweinsäugig und großohrig. Seine zottigen Pratzen waren so gewichtig, daß sie noch weiter schwangen, wenn er stehen blieb. Er ging nicht mit seinen eisenbeschlagenen
Bergschuhen, vielmehr schienen die Schuhe mit ihm zu gehen. Mit seinen Trittflächen allein überwältigte er vier Gegner. Wenn er noch überdies die Hände dazu nahm, war der ganze Gemeindeausschuß gegen ihn machtlos. Und die sechs Gemeindeausschüsse hatten ein Gesamtgewicht von 638 kg. ?
Lastl, le fils des paysans, avait 20 ans, solidement bâti, un cou de taureau, avec une toute petite tête, des petits yeux porcins et de grandes oreilles. Ses pattes touffues étaient si importantes qu?elles oscillaient encore, lorsqu?il s?arrêtait. Il n?allait pas avec ses chaussures de montagne, mais les chaussures semblaient aller avec lui. Avec ses seuls coups de pied, il vainquait contre quatre adversaires. Et si en plus, il utilisait les mains, tout le comité de la commune était impuissant contre lui. Et les six comités municipaux avaient un poids total de 638 Kgs.
Lastl war für die Berliner Damen der Typus bäuerlicher Naivität und Stupidität, eine herrliche Zielscheibe ihres überlegenen Witzes und ihrer europäischen Ausgelassenheit. Lastl merkte nichts und duldete alles. Bei ihren Fragen und Spötteleien zeigte er eine Miene unbegrenzter Trottelhaftigkeit. Sein inhaltsloses Lachen im Vereine mit dem nichtssagenden Blicke seiner Schweinsäuglein gaben ihm den Ausdruck einer schrankenlosen, unerschütterlichen Gedankenlosigkeit. Hinter dieser Maske lebte er. Seine flache Schädeldecke barg ein Gehirn, das nicht größer war, als das eines achttägigen Kalbes. Aber dieses Gehirn hatte Raum für alle Gedanken, die er brauchte. Als die Berlinerinnen noch nicht ahnten, wer er war, kannte er sie schon vollkommen.
Lastl était pour les dames berlinoises le type même de la naïveté et de la stupidité paysanne, une cible magnifique pour leur esprit supérieur et leur exubérance européenne. Lastl ne remarquait rien et supportait tout. A leurs questions et railleries, il opposait un visage plein de bonhomie. Son rire creux associé au regard insignifiant de ses petits yeux porcins lui donnait l?expression d?un manque de réflexion illimité, inébranlable. Il vivait derrière ce masque. Sous son crâne plat, se cachait un cerveau qui n?était pas plus grand que celui d?un veau de huit jours. Mais ce cerveau avait toute la place pour les pensées dont il avait besoin. Alors que les berlinoises n?avaient encore aucune idée de qui il était, il les connaissait déjà parfaitement.
Zur Tochter des Dorfkrämers sagte er "Guadn Toch, Fräuln Marie", indessen er die zwei Berliner Mädchen stets nur mit "Grüaß enk Gauood, Menscha" begrüßte.
A la fille de l?épicier du village, il disait « Bonjour, Melle Marie » , pendant qu?il saluait les deux filles berlinoises avec seulement « Dieu vous bénisse, Femmes ».
Dieser Gruß verlor für die beiden jungen Damen nie an Reiz. Sie lachten sich jederzeit halb tot, als wenn sie ihn zum ersten Male hörten.
Ce salut ne perdait jamais de son charme pour les deux jeunes dames. Chaque fois, elles en mouraient à moitié de rire, comme si elles l?entendaient pour la première fois.
Als man ihm einmal mit Apfelsinen aufwartete, wollte er die Schalen essen und das andere wegwerfen. Eine Woche lang sprachen die Berlinerinnen davon. Freilich ahnten sie nicht, daß Lastl im vergangenen Sommer von einer alten frommen Gräfin mehrere Wochen hindurch mit Beefsteaks,
Kaviar und Selleriesalat gefüttert worden war, also bedeutend feiner gelebt hatte, als es sich die drei Damen erlauben durften.
Lorsqu?une fois, on lui offrit une orange, il voulait manger l?écorce et jeter le reste. Les berlinoises en parlaient encore une semaine après.Bien sûr, elles ne savaient pas que Lastl avait, l?été précédent, été nourri pendant plusieurs semaines par une vieille comtesse pieuse avec des beefsteaks, du caviar et de la salade de céleri, donc considérablement plus finement que les trois dames pouvaient se le permettre.
Sie schwärmten für Lastls Urwüchsigkeit. Een jottvoll-ursprünglicher Mensch, sagte die Mama. Een jemütlicher Bursche, sagten die Töchter.
Elles raffolaient du caractère primitif de Lastl. Un homme tout à fait naturel, disait la maman . Un gars chaleureux, disaient les filles.
Lastl wartete. Er wußte, worauf er zu warten hatte.
Lastl attendait. Il savait ce qu?il avait à attendre.
Zuerst diente er Hede, Hede Hedemann, als "Bergführer". Er zeigte ihr einen "b'sundas schen' Woldwäch" 1). Seine Arbeitsmethode war immer die gleiche. Alle führte er über diesen Waldweg, Fremde und Einheimische. An einer bestimmten Stelle war ein schmaler Steg und darunter
eine tiefe Mulde, darin eine hohe, weiche Schicht roter Buchenblätter lag. Als sie über diesen Steg gingen, schrie er plötzlich "Jessas na!"und stürzte ab. Im Sturz riß er sie natürlich mit. Und dann fielen sie - keinen Meter hoch - in die weichen, feuchtwarmen Blätter hinein.
D?abord, il servait à Hede, Hede Hedemann, de ?guide de montagne? il lui montrait un chemin forestier particulièrement beau. Sa méthode de travail était toujours la même. Il les dirigeait tous sur ce chemin forestier, étrangers et habitants. A un endroit déterminé, se trouvait une passerelle étroite et dessous une dépression profonde, dans laquelle une haute couche moelleuse de feuilles de hêtres rouges se trouvait.
Quand ils allaient sur cette passerelle, il criait soudain ?Jessas Na ! ? (A l?aide) et tombait. Il les emportait bien sûr dans la chute. Et alors, ils tombaient ? pas un mètre de haut ? dans la chaleur humide et moelleuse des feuilles.
So machte er es immer, weil er kein Freund vieler Worte war. Auch hatte er überhaupt für Buchenblätter eine besondere Vorliebe. Ein Städter würde darum sagen er war "pervers".
Il faisait toujours ainsi, parce qu?il n?était pas très prolixe. Il avait donc aussi une préférence particulière pour les feuilles de hêtre. Un citadin aurait dit de cela qu?il était « pervers »
Erst lange nach dem Absturze kamen sie aus den Buchenblättern heraus. Sie waren heil.
Longtemps seulement après la chute, ils sortaient des feuilles de hêtre. Ils étaient indemnes.
Nach einigen Tagen stürzte er an derselben Stelle mit der Schwester Helene ab. Doch diese sagte ihm nachher: Lastl, du bist 'n janz jemeiner Schurke! und ehe sie ihn küßte, zerkratzte sie ihm das Gesicht. Hede hatte bloß vor Erregung geweint.
Quelques jours après, il tombait au même endroit avec la s?ur Hélène. Pourtant elle lui disait plus tard ?Lastl, tu es vraiment une méchante crapule? et avant de l?embrasser, elle lui griffait le visage. Hede avait seulement pleuré de joie.
Dieses sehr verschiedene Temperament beider Schwestern entging Lastl nicht. Er hielt sich von nun ab mehr an Hede, was den Anfang verschiedener Konflikte bildete. Noch ärger wurde die Sache, als auch die Mutter ein freundliches Auge auf Lastl warf. Sie hatte ein Doppelkinn, einen starken Schnurrbart und transpirierte ungemein reichlich. Zwar war Lastl kein Feinschmecker, aber er besaß auch eine einheimische Geliebte. Darum bemerkte er das freundliche Auge der Mutter nicht, wiewohl er es sofort bemerkte. Der Mensch ist kein Gockelhahn.
Ce tempérament très différent des deux soeurs n?avait pas échappé à Lastl. Il se rapprochait seulement davantage de Hede, ce qui provoquait le début de divers conflits. Les choses empiraient encore, quand la mère jetait aussi un regard amical sur Lastl. Elle avait un double menton, une forte moustache et transpirait abondamment. Certes, Lastl n?était pas un fin gourmet, mais il avait aussi une chérie dans le village. C?est pourquoi il ne faisait pas attention au regard amical de la mère, bien qu?il l?ait tout de suite remarqué. L?homme n?est pas un coq vaniteux.
Mit ihr wollte er nicht abstürzen. Nun begann die Mutter ihre Töchter schärfer zu überwachen. Lastl fühlte die beginnende Feindschaft. Er fühlte aber auch den Argwohn seiner einheimischen Liebe. Sie stellte ihn schließlich, indem sie ihm sagte: "Du hoscht oan Auch' auf die Stodtmenscha, dös kchenn' i ! Natürlach, wä s' holt so vül wos sche' o'zog'n san! Owa dös woaßt nöt, daß vurn a jede a Handtiachl einig'schoppt hot, daß 's herschaut, als won wos do wa, wonn a gor nix do ischt, do Tolm du! "
Avec elle, il ne voulait pas tomber. La mère commençait maintenant à surveiller ses filles plus étroitement. Lastl sentait l?hostilité naissante. Mais il sentait aussi les soupçons de son amour local. Elle lui signifiait finalement pendant qu?elle lui disait :
« Tu as regardé les nanas de la ville, je le sais. Bien sûr, elles sont tellement bien habillées. Mais tu ne sais pas que chacune a mis une petite serviette devant pour que cela ait l?air naturel alors que cela ne n?est pas, tu es vraiment trop simple »
"Kathl," sagte er ernst, "du woaßt, daß i bei dä Weibs nur aufs Ei'wendiche schaug und gor nöt aufs Auswendiche! I wor d'r trei, i bleib d'r trei!"
?Kathl?, lui disait-il sérieusement ? Tu sais, que je ne vois les femmes que sur l?intérieur et pas du tout sur l?extérieur! Je t?étais fidèle, je te reste fidèle »
Das waren Worte, die mit den Taten nicht übereinstimmten. - Sie erwischte ihn dabei, und weil sie ihn ehrlich liebte, gab sie ihm zwei gewaltige Ohrfeigen. Ihre Hände waren nicht viel kleiner als die seinen, Lastl hatte viel durchzumachen.
C?étaient des mots qui ne correspondaient pas aux actes. Elle l?attrapait avec cela et parce qu?elle l?aimait honnêtement, lui donnait deux énormes gifles. Ses mains n?étaient pas beaucoup plus petites que les siennes, Lastl devait traverser beaucoup d?épreuves.
Dös ischt org schmerzhoft, murmelte er, wos an urdantlacha Kchrischtenmensch wegen zwoa so lutharische Menscha ausholtn und daleidn muaß! - Sein Gemüt war weich, er fühlte auch kleine Wunden. Unterdessen wurde die feindliche Mutter von Tag zu Tag tückischer. Sie sperrte Hede
geradezu ein, und als er sich dann wieder mehr Helenen zuwandte, traf diese das gleiche Schicksal. Doch Lastl hatte Grundsätze, er blieb hart. Die Mutter begann ihn zu hassen. Sie wandte sich an seine Eltern mit der Bitte, Lastl, der ein frecher Bursche sei und ihren Töchtern nachstelle, dies energisch zu verbieten.
C?est tout à fait douloureux , murmura-t-il, qu?un chrétien convenable doive supporter cela à cause de telles nanas luthériennes et en souffrir.Son âme sensible était douce, il ressentait aussi de petites blessures. Entre temps, la mère hostile devenait de plus en plus perfide. Elle enfermait Hede, et quand il se tournait alors de nouveau davantage vers Hélène, celle-ci subissait le même destin. Mais Lastl avait des principes, il restait catégorique. La mère commençait à le haïr. Elle se tourna alors vers les parents en leur demandant, car Lastl avait été un vilain garçon, de lui interdire énergiquement de s?approcher de ses filles
Ein Sturm der Entrüstung brach nun los. Der alte Bauer fluchte, die Mutter schimpfte. - Ös Bagaschi, ös elendache! Wos, insa Suhn giengat auf Eanara Menscha? Ah! do hert si' frei ollas auf! Mia san urdentlache Kchrischtenleit, dö wos a Rölichion hom und dö wos koane fremdn
Menscha nöt brauchn! Schamt's enk, wonn engare Madln so nixnutziche Schlomp'n und Fackch'n san, daß s' an rachtschoff'nen Tarrolabuam vafihrn mecht'n! ?
Une tempête d?indignation éclatait alors. Le vieux paysan jurait, la mère pestait :
?Misérables, canailles ! Qu?est-ce que notre fils trouve à vos filles ? Nous sommes d?honnêtes chrétiens qui ont une religion et n?ont pas besoin de femmes étrangères. Honte à vous si vos filles ne sont rien d?autre que des cochonnes et des salopes qui veulent séduire un garçon tyrolien vertueux »
In die ganze Bevölkerung verpflanzte sich die Empörung gegen die lutherischen Sittenverderber; bis auf die Kanzel kam die Sache. Von dort herunter hörte man eines Sonntags die Warnung: Kchrischtlache Jinglinge, ich warne enk vor dö lutharischen Weiba, dö wos hiazt in insra
G'moa die jung'n Menna zum Last'r und zur Sinte bring'n woll'n!
Dans toute la population, l?indignation grandissait contre les corrupteurs luthériens, l?affaire arriva jusqu?à la chaire. De là, en bas, on entendait le dimanche l?avertissement suivant : « Jeunes hommes chrétiens, je vous mets en garde contre les filles luthériennes, qui veulent maintenant dans notre village, conduire les jeunes gens au péché et les séduire. »
Man kündigte den Berlinerinnen nicht, man setzte sie mit ihren Koffern einfach auf die Straße. Als sie zum Bahnhof abzogen, stand der "rachtschoffane Tarrolabual° Lastl beim Misthaufen und sagte: Pfiat enk Good, Menscha!
On ne congédiait pas les berlinoises, on les mettait simplement sur la route avec leurs valises. Quand elles arrivaient à la gare, se trouvait le jeune tyrolien honnête, Lastl, sur le tas de fumier et il disait « Dieu vous bénisse, Femmes »
Diesmal lachten jedoch die "Menscha" nicht, nur Lastl lachte. ?
Cette fois pourtant, les « Nanas » ne riaient pas, seul Lastl riait.
Die "ächte Naturbutter", die sie genossen hatten, war zwar von einer europäischen Magarinefabrik geliefert worden, dafür aber kosteten sie einen unverfälschten Tarrola
Le véritable beurre naturel, qu?elles avaient apprécié, leur avait certes été livré par une fabrique européenne de margarine, mais leur avait coûté le prix d?un authentique tyrolien.
Vielleicht übersahen die nervösen Städterinnen beides.
Les citadines nerveuses voyaient peut-être l?un et l?autre.