TOBIAS MORETTI

TOBIAS MORETTI

Portrait de Tobias dans Wiener 397

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TWILIGHT LIGHT
Tobias Moretti hat „den Gasgriff in der Hand“ und gibt Vollgas in Fernsehen und Kino. Dabei hat er auch Zeit für schrullige Komödien wie „Der Vampir auf der Couch“ – und fürs Theater
Tobias Moretti a “la poignée des gaz en mains” et donne plein régime à la télévision et au cinéma. Avec cela, il a aussi du temps pour des comédies excentriques comme ‘Le vampire sur le divan » et pour le théâtre. 

Als ob er sich erst vorstellen müsste. „Moretti, Tobias“, streckt er die Hand aus und stellt sich auf ein neues Sprachregister ein. Gerade noch hat er mit einem Tiroler Kollegen geplaudert, einem Landsmann. Mit ihm konnte er krachend und schelmisch grinsend über Kellnerinnen in der Heimat herziehen, die „lecker“ und „Schorle“ sagen und denen er deshalb mit dem „Schistockch“ drohen musste. Er ist gut aufgelegt, jener Mann, vor dem sie sich am Set ein bisschen fürchten. Sie sagen, er sei immer streng konzentriert und kaum ansprechbar. „Ja, wenn man viel gleichzeitig macht, muss man sich schützen, ganz bei sich sein und die Dinge eher verlangsamen. Sodass man selbst den Gasgriff in der Hand hat und nicht umgekehrt“, so Moretti. Aber er hat auch seine Maskenbildnerin dabei und umgibt sich mit einer Aura der Wichtigkeit, dieser unser Filmstar Nummer 1 (wenn man von Christoph Waltz mal absieht). Und er will reden, hätte gerne viel Zeit für Gespräche, bei denen er ebenfalls den Gasgriff in der Hand hat.
Comme s’il devait se présenter “Moretti, Tobias” il tend la main et s’adapte à un nouveau registre linguistique. Il vient de bavarder avec un collègue tyrolien, un compatriote. Avec lui, il pouvait débiner bruyamment et rire malicieusement à propos des serveuses de leur patrie, qui disent « Lecker » et « Schorle » et qu’il devait donc menacer avec le « Schistockch ». Il est de bonne humeur, cet homme, dont chacun sur le plateau a un peu peur. Ils disent, qu’il serait toujours très concentré et à peine accessible « Oui, quand on fait beaucoup de choses en même temps, on doit se protéger, n’en faire qu’un avec soi-même et plutôt ralentir les choses. De telle sorte qu’on ait soi-même l’accélérateur en main, et pas le contraire », selon Moretti. Mais il a aussi sa maquilleuse et s’entoure d’une aura d’importance, notre star de cinéma N° 1 (si on fait abstraction de Christoph Waltz). Et il veut parler, aimerait avoir du temps pour des discussions, dans lesquelles il a également la poignée des gaz en mains. 

Aber es ist keine Zeit. Tobias Moretti ist ein vielbeschäftigter Mann. Der 55-jährige ist in unseren Breiten gerade präsenter als Nicole Kidman in ihren aktivsten Zeiten. Er ist öfter auf Leinwänden und Bildschirmen als der Bundeskanzler, er spielt überall mit. „„Ich kenn mich gerade nicht so gut aus, wegen der vielen Premieren“, gibt er selber zu. Der WIENER trifft ihn in Wien am Tag nach der Ausstrahlung des ZDF-Historienfilms „Das Zeugenhaus“, während in Deutschland der Kinofilm „Hirngespinster“ an-, die Himmler-Doku „Der Anständige“ ausläuft und die Pressearbeit für die Wolf-Haas-Verfilmung „Das ewige Leben“ (5. März) in vollem
Gange ist. Und natürlich in dem Jahr, da er für den Sensationserfolg „Das finstere Tal“ den Deutschen Filmpreis als bester Schauspieler eingeheimst hat, womit er Hollywoods Sam Riley in der Hauptrolle deutlich den Rang ablief.
Mais il n’y a pas de temps. Tobias Moretti est un homme très occupé. L’homme de 55 ans est aussi présent dans nos pages que Nicole Kidman dans sa période la plus active. Il est plus souvent sur les écrans de cinéma et de télévision que le chancelier fédéral, il joue partout. « Je ne me reconnais même plus moi-même, à cause des nombreuses Premières » reconnaît-il. WIENER l’a rencontré à Vienne le lendemain de la diffusion du film historique « La maison des témoins » pendant qu’en Allemagne, « Hirngespinster » et le documentaire sur Himmler « The decent one » sont dans les cinémas et que le travail de presse pour l’adaptation cinématographique de Wolf Haas « La vie éternelle » (le 5 Mars) est en plein essor. Et bien sûr au cours de l’année, il a récolté le Prix du cinéma allemand du meilleur acteur pour le succès à sensation « La vallée sombre », avec quoi il a clairement éclipsé Sam Riley, d’Hollywood dans le rôle principal. 

NEUES GENRE: DIE FREUD-STORY
NOUVEAU GENRE : L’HISTOIRE DE FREUD
Dabei sind wir aus einem ganz anderen Grund hier: noch ein Film. Ein gar ungewöhnlicher österreichischer Film, der vor Weihnachten startet und neben den anderen Moretti-Vehikeln unterzugehen droht. Und das, obwohl „Der Vampir auf der Couch“ gleich zwei aktuell äußerst beliebten Genres huldigt, wie der Titel schon andeutet. Einmal dem Vampirfilm, einem Hype, der an Moretti freilich eher
vorübergegangen ist. Er habe nur davon gehört, denn: „Zuerst hat meine Agentin mir deshalb abgeraten, aber dieses Projekt war doch zu verführerisch.“ Vom Ton her ist die Arbeit von David Ruehm auch völlig anders. „Eine poetische Etüde, die sich nicht so ernst nimmt, auch nicht in ihrer filmischen Wichtigkeit, und deshalb so reizvoll.“ Ein „Twilight light“ sozusagen, farbenfroh, liebenswert und komisch.
Avec cela, nous sommes ici pour une toute autre raison : encore un film. Un film autrichien tout à fait atypique, qui démarre avant Noël et menace de couler à côté des autres véhicules de Moretti. Et cela, bien que « le vampire sur le divan » rende de même hommage à deux genres extrêmement populaires actuellement, comme le titre l’indique. D’abord, un film de vampire, un tapage médiatique, devant lequel Moretti serait plutôt passé. Il en a fait seulement partie car « Tout d’abord, mon agent me l’a déconseillé, mais ce projet était trop séduisant » En fait, le travail de David Ruehm est aussi tout à fait différent » « Une étude poétique, qui ne se prend pas trop au sérieux, non plus dans son importance cinématographique et pour cela, tellement séduisante » Un « Twilight léger » pour ainsi dire, aux couleurs gaies, sympathique et drôle. 

Das zweite Genre ist nicht eigentlich ein Genre, sondern ein interessantes Phänomen der Gegenwart: die Sigmund-Freud-Story, worin der Vater der Psychoanalyse in biografischen oder fiktiven Geschichten als Figur eingesetzt wird. Herbert Föttinger spielt ihn gerade in der Josefstadt, Viggo Mortensen war er im Kino, Gustav Mahler lag bei Karl Markovics auf der Couch, und Robert Seethalers Roman „Der Trafikant“
wird 2015 verfilmt. Wann kommt Tobias Moretti als Freud? „Hoffentlich nie, denn nach unserem Film wird jeder wissen, dass Charlie Fischer der Richtige ist!“ 
Le deuxième genre n’est, en fait, pas un genre, mais un intéressant phénomène de présence : l’histoire de Sigmund Freud, où le père de la psychanalyse est représenté en tant que personnage dans des histoires biographiques ou fictives. Herbert Föttinger le joue justement au Josefstadt, Viggo Mortensen l’était au cinéma, Gustav Mahler s’allonge sur le divan chez Karl Markovics, et le roman de Robert Seethaler
« Le trafiquant » sera filmé en 2015. Quand verra-t-on Tobias Moretti dans le rôle de Freud « Espérons jamais, car après notre film, chacun saura que Charlie Fischer est le bon ! »

ERBÄRMLICHE KLEINBÜRGERUTOPIE
UTOPIE PITOYABLE DE PETIT BOURGEOIS
Eine Freud ist es wirklich: Karl Fischer bietet als etwas älterer, leicht verpeilter, aber gutmütiger Herr Professor in einem Wien von gestern dem Vampir Tobias Moretti die Couch. Der begibt sich in Therapie, weil er seine Frau nicht mehr aushält, mit der er seit 400 Jahren verheiratet ist. „Eine Horrorvorstellung!“, sagt Moretti, selbst immerhin seit 17 Jahren unter der Haube. „Bei so vielen Metaphern überschlagen
sich die Synapsen. Natürlich betrifft uns das sehr in einem Zeitalter der niederoperierten Untoten. Diese verkleinerte Vorstellung der Menschheit: alles behalten zu wollen, was man geschaffen hat. Der Vampir hat ein ganz anderes Problem: Der will nicht mehr, die Welt langweilt ihn. Es ist das Gegenteil der erbärmlichen Kleinbürgerutopie der heutigen Zeit, in der niemand altern will wollen und lieber operierte Fratzen vor sich hin trägt.“
C’est vraiment un Freud : Karl Fischer offre dans une Vienne d’hier, en tant que Professeur un peu âgé, légèrement inattentif, mais gentil, le divan au vampire Tobias Moretti. Qui se met en thérapie, parce qu’il ne supporte plus sa femme, avec laquelle il est marié depuis 400 ans. « Une vision d’horreur » dit Moretti, lui-même cependant marié depuis 17 ans. « Les synapses se renversent devant autant de métaphores.
Bien sûr, cela nous concerne beaucoup dans une époque de morts-vivants sous-exploités. Cette représentation réduite de l’humanité, à vouloir conserver tout ce que l’on a créé. Le vampire a un problème tout à fait différent. Il n’en peut plus, le monde l’ennuie. C’est le contraire de l’utopie pitoyable de petit-bourgeois, dans laquelle personne ne veut vieillir et préfère porter en face de lui des gueules opérées. »

Die Vampirella, gespielt von Jeanette Hain – „Mit ihr konnte ich von Anfang an perfekt Pingpong spielen“ –, sieht sich nicht im Spiegel und fordert daher Tag für Tag von ihrem Gatten Bestätigungen ihrer Schönheit. Der Professor schlägt vor, den Maler (Dominic Oley), den er immer die Träume seiner Patienten abbilden lässt, zu aktivieren, auf dass er die Vampirin male – als Spiegelbildersatz. Die kecke Freundin des Malers wiederum (Cornelia Ivancan) erweckt in Morettis Figur Erinnerungen an eine alte Liebe.
La Vampirella, jouée par Jeanette Hain - « Avec elle, je pouvais dès le début jouer un parfait jeu de ping-pong » - ne se voit plus dans le miroir et c’est pourquoi elle demande jour après jour à son mari la confirmation de sa beauté. Le professeur propose de permettre au peintre (Dominic Oley) qui projette toujours en images les rêves de ses patients – de peindre la vampire – en remplacement de l’image du miroir. L’amie effrontée du peintre (Cornelia Ivancan) éveille chez le personnage joué par Moretti les souvenirs d’un ancien amour. 

Der Film wurde mit drei Millionen Euro produziert und hebt sich mit seinen technischen Effekten und der kabarettlosen Leichtigkeit seines Humors gegenüber allem ab, was in Österreich sonst so entsteht. Der Fantasy-Plot erlaubt es Moretti, ein bisschen zu overacten, und da es der hochkonzentrierte Moretti ist, verschärft er eh nur ganz leicht seine Züge, blitzt nur schwach der Schalk in seinen Augen auf,
so wie jetzt beim Interview. „Ich hatte den Vampir eher als Supporting Character angesehen, dann ist er doch zur Hauptrolle geworden. 
Le film a été produit avec trois millions d’Euros et se distingue avec ses effets techniques et la légèreté sans effets de cabaret de son humour de tout ce qui naît autrement en Autriche. Le « Fantasy-Plot » permet à Moretti de surjouer un peu, et comme Moretti est très fortement concentré, il accentue seulement tout à fait facilement ses traits, la malice brille seulement faiblement dans ses yeux, comme
maintenant lors de l’interview « J’avais plutôt vu le vampire comme un rôle de soutien, puis il est pourtant devenu le rôle principal »

Ob seine rege Tätigkeit in Zukunft so weitergeht – Moretti ist Landwirt, Rallyefahrer, Opernregisseur, Schauspieler, Präsident des internationalen Sportrodelverbands (!), Ehemann und mindestens dreifacher Vater – und welche Rollen er noch spielen könnte, darüber hat er noch nie nachgedacht, sagt er. „Ich versuche, mit meinem Anspruch keine Sammlertätigkeit zu verbinden oder zu verflechten. Die Dinge passieren mir.“ Er weiß nur, dass er alle paar Jahre auch Theater spielen muss. „Es ist nicht leicht, in den Flammenreif zu springen. Aber es ist eine Grundbedingung, überhaupt filmen zu können. Ich habe meinen Beruf immer vom Theater aus definiert. Das Theater ist mein Spiegel.“ So war er das Aushängeschild der Eröffnungsinsze-nierung von Burgtheater-Intendant Matthias Hartmann 2009 als Faust und wenig später bei jener von Hartmanns schärfstem Konkurrenten Martin Kušej am Münchner Residenztheater. Fragen nach Hartmann weicht er aber sichtlich unrund aus: Die Arbeit am ,Faust‘ sei sehr schwierig gewesen, ist die Essenz seiner Antwort.
Si son intense activité continue ainsi dans le futur – Moretti est agriculteur, pilote de rallye, metteur en scène d’opéras, acteur, Président de la Fédération internationale de luge ( !) mari et au moins 3 fois père – et quels rôles pourrait-il encore jouer, il n’a encore jamais réfléchi à cela, dit-il. « J’essaie de ne relier ou d’entrelacer aucune activité avec mes exigences. Les choses m’arrivent. » Il sait seulement, qu’il doit
jouer aussi quelques années au théâtre. « Ce n’est pas facile de sauter dans un mur en flammes. Mais c’est donc une raison fondamentale de pouvoir filmer. J’ai toujours défini ma profession sur le théâtre. Le théâtre est mon miroir ». Ainsi il était le fleuron de la mise en scène d’ouverture du Directeur du Burgtheater Matthias Hartmann en 2009 dans le rôle de Faust, et un peu plus tard, celui de Martin Kusej,
le plus fort concurrent d’Hartmann au Residenztheater de Munich. Mais il contourne les questions à propos d’Hartmann : Le travail sur Faust a été très difficile, est l’essence de sa réponse. 

DER „FAUST“ IM NACKEN
« FAUST » DANS LA NUQUE
Martin Kušej hat gerade selbst einen gefeierten „Faust“ in München herausgebracht, in den Moretti, wie er sagt, sich schon hineingewünscht hätte. Jetzt, wo Hartmann weg ist, lässt sich ja vielleicht auch Kušej wieder in Wien blicken. Vielleicht ja mit einem streng konzentrierten Tobias Moretti in der Hauptrolle. Viel zu schnell endet die vielfältige Unterhaltung, in der eines freilich gar nicht zur Sprache gekommen ist: Weiß noch wer, wie Moretti so berühmt wurde? Genau, „Kommissar Rex“. Den Cop mit Hund hat er mit zahlreichen Prestige-Projekten vampirhafte 400 Jahre hinter sich gelassen.
Martin Kusej a justement lui-même apporté un « Faust » avec succès à Munich, dans lequel Moretti, comme il dit, aurait été souhaité. Maintenant qu’Hartmann est parti, peut-être que Kusej regardera de nouveau aussi vers Vienne. Peut-être avec un Tobias Moretti fortement concentré dans le rôle principal. La conversation variée, dans laquelle bien sûr, il n’a pas du tout été abordé « Qui sait encore, comment Moretti est devenu tellement célèbre ? » se termine beaucoup trop tôt: Exact, avec « Kommissar Rex ». Il a laissé le flic avec le chien avec de nombreux projets de prestige vampiriques 400 ans derrière lui.
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