TOBIAS MORETTI

TOBIAS MORETTI

Jedermann 2020 : Interview Krone.at (01/08/2020)

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Das Grosse Interview
La grande interview

Haben Sie noch immer Lampenfieber, Herr Moretti?
Avez-vous encore le trac, Mr Moretti ?
Die erste Aufführung des Mysterienspiels im August 1920 gilt als Geburtsstunde der Salzburger Festspiele. Ein „Krone“-Gespräch mit „Jahrhundert-Jedermann“ Tobias Moretti, der heuer Abschied nimmt.
La première représentation du Jeu mystérieux en Août 1920 est considérée comme la naissance du Festival de Salzbourg. Une conversation « Krone » avec Tobias Moretti, le « Jedermann du Centenaire » qui fait ses adieux cette année.

Samstag, 13.50 Uhr, ein Anruf von seinem Pressebüro. „Ich habe den Herrn Moretti dran“, sagt Veronika Zimmermann, vorher hatte ich mit Tobias Moretti bereits hin- und hergemailt. Keine Person, die nicht auf Covid-19 getestet ist, darf sich den Künstlern der Festspiele nähern. „Ich sitze in einem schönen Haus hinter dem Mönchsberg, schaue auf die Festung, und vor mir hängt der Kalender der Salzburger Festspielfreunde mit dem Bild von Ottokar 2005“, sagt Moretti, und dass ihn meine Fragen inspiriert hätten. Er klingt sehr entspannt, sieben Stunden vor der „Jedermann“-Premiere am Salzburger Domplatz.
Samedi, 13h50, un appel de son bureau de presse. "J'ai M. Moretti en ligne", dit Veronika Zimmermann. Avant cela, j'avais déjà échangé des courriels avec Tobias Moretti. Aucune personne n'ayant pas été testée pour le Covid-19 ne peut approcher les artistes du festival. "Je suis assis dans une belle maison derrière le Mönchsberg, je regarde la forteresse, et devant moi est accroché le calendrier des Amis du Festival de Salzbourg avec la photo d'Ottokar de 2005", dit Moretti, et que mes questions l'avaient inspiré. Il a l'air très détendu, sept heures avant la première de "Jedermann" sur la Place de la Cathédrale de Salzbourg.„Krone“:

In welcher Stimmung sind Sie gerade?« Krone » : De quelle humeur êtes-vous ?

Tobias Moretti: In einer sehr guten. Wir haben gut gearbeitet, wir sind – verschreien wir es nicht – mit dem Wetter gesegnet. Die ganze Situation hier hat eine Betriebstemperatur, die dem Abend mit besonderer Freude entgegenfiebert.
Tobias Moretti : De très bonne humeur. Nous avons bien travaillé, nous sommes – ne le crions pas trop fort – bénis avec le temps. Toute la situation ici a une température de fonctionnement qui attend avec impatience la soirée avec une joie particulière.

Ist in der vierten Jedermann-Saison noch so etwas wie Lampenfieber spürbar?
Est-ce que quelque chose comme le trac est encore perceptible dans la quatrième saison de Jedermann ?

Natürlich. Es ist auch nicht zu befürchten, dass mir das jemals abhandenkommt.
Bien sûr. Ce n’est pas non plus à craindre, que je m’en remette un jour.

Die erste Aufführung von Hugo von Hofmannsthals „Jedermann“ in der Regie von Max Reinhardt am 22. August 1920 auf dem Salzburger Domplatz gilt als die Geburtsstunde der Salzburger Festspiele ...
La première représentation du "Jedermann" de Hugo von Hofmannsthal, mise en scène par Max Reinhardt, le 22 août 1920 sur la place de la cathédrale de Salzbourg est considérée comme la naissance du Festival de Salzbourg

Ja, mit Recht. In Schloss Leopoldskron haben sie miteinander die Idee der Festspiele ausgegoren und umgesetzt. Nach dem Ersten Weltkrieg und dem Zusammenbruch wollten Hofmannsthal und Reinhardt den Menschen wieder Hoffnung und Identität geben – durch Kultur.
Oui, à juste titre. Au château Leopoldskron, ils ont élaboré et mis en œuvre ensemble l'idée du festival. Après la Première Guerre mondiale et l'effondrement, Hofmannsthal et Reinhardt ont voulu redonner espoir et identité aux gens - à travers la culture.

Was wünschen Sie den Festspielen zu diesem besonderen Jubiläum?
Que souhaitez-vous au Festival en cet anniversaire particulier ?

Ich wünsche, dass dieser Geist nicht nur die heurigen Festspiele, sondern auch unsere Gegenwart beseelt.
Je souhaite que cet esprit inspire non seulement le Festival de cette année, mais aussi notre présent.
Das Nachrichtenmagazin „Profil“ schrieb am Cover: „Eine Diva wird 100“ – sind die Festspiele eine Diva?
magazine d'information "Profil" a écrit sur la couverture : "Une diva a 100 ans" - le festival est-il une diva ?

Genau das Gegenteil ist der Fall. Sie sind der lebendige Spiegel davon, was Kunst alles vermag – von Zeitgeist und Provokation bis zur zeitlosen Beglückung, die einen erfüllt.
C'est exactement le contraire. C’est le miroir vivant de ce que l'art peut faire - de l'esprit du temps et de la provocation au bonheur intemporel qui vous comble.

Es wird der 100. „Jedermann“ sein, und viele Jedermann-Darsteller werden in der Stadt sein. Welchen haben Sie wofür am meisten geliebt oder bewundert?
sera le 100e « Jedermann » et beaucoup d’interprètes de Jedermann seront dans la ville. Lesquels avez-vous le plus aimés ou admirés et pourquoi ?

Es ist wirklich eine Ehre, als hundertjähriger Jedermann in dieser Reihe von wunderbaren Vorgängern zu stehen. Logischerweise war mir, als sein Gesell und Teufel, mein Peter Simonischek ein wunderbarer Jedermann. Als junger Bursche habe ich Brandauer gesehen, später Lohner, Tukur, auch Niki Ofczarek war ein offensiver, starker Jedermann. Und natürlich auch Obonya
C’est vraiment un honneur d’être le Jedermann du centenaire dans cette série de merveilleux prédécesseurs. Logiquement, comme j’étais son compagnon et son Diable, mon Peter Simonischek était pour moi un merveilleux Jedermann. Quand j’étais jeune, j’ai vu Brandauer, puis Lohner, Tukur, et Niki Ofczarek était aussi un Jedermann offensif et puissant. Et bien sûr, Obonya

Für Sie ist es die letzte Saison, warum wollen Sie nicht mehr der Jedermann sein?
Pour vous, c’est la dernière saison, pourquoi ne voulez-vous plus être Jedermann ?

Es gibt doch keinen geeigneteren Zeitpunkt als den jetzigen. Wann soll man denn aufhören? Als 103. oder 104.? Außerdem liegt es in der Natur der Tradition dieses Stückes, dass man das Zepter weitergibt. Dem Geist der Festspiele werde ich sicher in anderen Herausforderungen wieder begegnen.
Il n'y a certainement pas de moment plus approprié que maintenant. Quand doit-on alors arrêter ? Àu 103e ou au 104e ? D'ailleurs, il est dans la nature de la tradition de cette pièce de passer le sceptre. Je retrouverai certainement l'esprit du festival dans d'autres défis.

Denken Sie schon manchmal an den Abschied, oder ist er noch ganz weit weg für Sie?
Pensez-vous parfois à faire vos adieux, ou est-ce encore très loin pour vous ?

Sie meinen die letzte Vorstellung? Oder meinen Sie mein Ableben? Der Fokus liegt immer auf der Vorstellung, die gerade vor einem liegt. Und das ist jetzt diese Premiere. Zurzeit findet sich ein Energiereigen aller Kollegen zusammen, und das Schönste ist, wenn man jede Vorstellung spielt, als wenn’s die erste und die letzte wäre.
Vous voulez dire la dernière représentation ? Ou voulez-vous dire ma disparition ? L'accent est toujours mis sur le spectacle qui se déroule sous vos yeux. Et c'est la Première. En ce moment, tous les collègues se réunissent, pleins d’énergie et le mieux est de jouer chaque représentation comme si c'était la première et la dernière.

Ist diese Rolle so etwas wie die Krönung in Ihrer langen Liste von Rollen, die Sie schon am Theater und im Film gespielt haben?
Ce rôle est-il quelque chose comme le couronnement de votre longue liste de rôles que vous avez déjà joués au théâtre et au cinéma ?

Nicht unbedingt die Krönung, aber sicher auch ein Höhepunkt in dem Kaleidoskop von Rollen, die ich habe spielen dürfen.
Pas nécessairement le couronnement, mais certainement un point culminant dans le kaléidoscope des rôles que j'ai pu jouer.

Wofür sind Sie Salzburg dankbar?
De quoi êtes-vous reconnaissant à Salzbourg ?

Die Stadt hat es geschafft, vielleicht auch durch diese Verbindung mit den Festspielen, dass sie einen gegenwärtigen Charakter hat. Sie ist eine unglaublich schöne, barocke Stadt, dann wieder eine intime, sehr dörfliche, aber über allem steht, dass sie so lebendig ist. Das war nicht immer so. Früher hab ich Salzburg eher aus Thomas Bernhard‘scher Sicht wahrgenommen; der Brokat war so schwer, dass er den Absprung in den Zeitgeist ziemlich gebremst hat.
La ville a réussi, peut-être aussi grâce à ce lien avec le festival, à acquérir un caractère contemporain. C'est une ville baroque incroyablement belle, puis à nouveau une ville intime, très villageoise, mais surtout si vivante. Cela n'a pas toujours été le cas. Dans le passé, je percevais davantage Salzbourg du point de vue de Thomas Bernhard ; le brocart était si lourd qu'il ralentissait le saut dans l'air du temps.

Caroline Peters ist Ihre dritte Buhlschaft. Ärgern Sie sich manchmal darüber, dass diese Rolle von den Medien so überhöht wird, dass alle über das Kleid schreiben statt über die Bedeutung des Stücks?
Caroline Peters est votre troisième Buhlschaft. Êtes-vous parfois agacé que ce rôle soit tellement exagéré par les médias, que tout le monde parle de la robe au lieu du sens de la pièce ?

Mit Caroline Peters, haben wir eine ganz wunderbare Kollegin bekommen, mit der ich unglaublich lustvoll und toll spielen kann. Wenn es der Buhlschaft gelingt, ein lebendiges Gegenüber zu sein, dann ist die Aufgabe dieser Figur erfüllt und der Status auch nicht überhöht. Und was das Kleid betrifft, ist es ganz einfach: Der Buhle muss es gefallen, und wie das Kleid medial präsentiert wird, ist Teil des Spektakels, und es hängt auch vom jeweiligen Medium ab, wie niveauvoll es damit umgeht.
Avec Caroline Peters, nous avons une merveilleuse collègue avec qui je peux jouer de manière incroyablement vigoureuse et géniale. Si la Buhlschaft réussit à être un homologue vivant, alors la tâche de ce personnage est accomplie et le statut n'est pas exagéré. Et en ce qui concerne la robe, c'est très simple : il faut que l'amant l'aime, et la façon dont la robe est présentée dans les médias fait partie du spectacle, et cela dépend aussi du média et de la façon dont cela est traité

Wie gelingt es, zwischen Ihnen und „jeder“ Buhlschaft eine Vertrautheit herzustellen?
Comment réussit-on à créer une intimité entre chaque Bulhschaft et vous ?

Wenn das nicht gelingt, müssen wir nach dem 5. Bild nach Hause gehen, denn dann gibt es keine Fallhöhe.
Si cela ne réussit pas, on doit rentrer à la maison après la 5e photo, car il n’y a aucune hauteur de chute.

Wie wichtig ist Erotik?
A quel point l’érotisme est-il important ?

In jeder lebendigen Beziehung, in jeder lebendigen Begegnung ist Erotik ein großer Teil unseres Daseins. Es ist auch ein wesentlicher Teil des Dramatischen, in welche Richtung sich das auch immer verzweigt. Ich glaube, dass Caroline das bürgerliche Klischee, was Erotik denn sein muss, sehr geschickt umschifft, indem sie ihrer Rolle auch viel Skurrilität gibt.
Dans chaque relation vivante, dans chaque rencontre vivante, l'érotisme est une grande partie de notre existence. C’est également un élément essentiel du drame, quelle que soit la direction dans laquelle il se déploie. Je crois que Caroline évite très habilement le cliché bourgeois de ce que doit être l'érotisme en donnant à son rôle beaucoup de dérision.

Das Leben und Sterben des reichen Mannes, Schein und Sein – hat es im Corona-Jahr eine neue Bedeutung?
La vie et la mort de l’homme riche, son apparence et son être - cela a-t-il une nouvelle signification dans cette année de Corona ?

Das Thema des „Jedermann“ ist der Wahn von der grenzenlosen Verfügbarkeit von allem: von Macht, von Überheblichkeit, von Besitzergreifung – und deren Bruch. Es ist uns doch noch nie so bewusst gewesen wie in der jetzigen Situation. Und daher werden sich automatisch die Bilder einstellen und die Assoziationen bei jedem Zuschauer ergeben, ohne dass man da den Zeigefinger heben muss.
Le sujet de « Jedermann » est l'illusion de la disponibilité sans limite de tout : du pouvoir, de l'arrogance, de la possessivité - et de sa rupture. Nous n'en avons jamais été aussi conscients que dans la situation actuelle. Et c'est pourquoi les images apparaîtront automatiquement et les associations se produiront chez chaque spectateur, sans qu'il soit nécessaire de lever l'index.

Premierenfeiern sind ja abgesagt, wird es noch Kontakt zu Fans geben?
Les fêtes de Première sont annulées, les contacts avec les fans sont-ils maintenus ?

Das ist richtig. Aber wir werden uns alle Mühe geben, auch auf gewisse Distanz für die Leute da zu sein. Denn manche Fans, oder besser gesagt: Zuschauer, deren Enthusiasmus so ergreifend ist, das ist ja auch für uns ein Zeichen von wirklicher Wertschätzung, nicht nur von einem selber, sondern vor allem von dem, was man macht.
C'est exact. Mais nous ferons de notre mieux pour être là pour les gens à une certaine distance. Parce que certains fans, ou mieux : les spectateurs, dont l'enthousiasme est si touchant, c'est aussi pour nous un signe de réelle appréciation, non seulement de vous-même, mais surtout de ce que vous faites.

Wenn man in die Getreidegasse schaut, wird einem angst und bange ob der Menschenmassen, die nicht Abstand halten und auch keine Masken tragen - kann das alles trotz der vielen Sicherheitsvorkehrungen gut gehen?
Quand on regarde dans la Getreidegasse, on a peur et on s'inquiète de la foule de gens qui ne gardent pas leurs distances et ne portent pas de masque - tout cela peut-il bien se passer malgré les nombreuses mesures de sécurité ?

Ich sage Ihnen, dass es so unfassbar wohltuend ist, dass die Horden von Chinesen und diese geführten Massentrauben heuer ausfallen. Hoffentlich noch länger, denn von denen profitiert ja nicht wirklich der Großteil der Tourismusbetriebe. Bisher habe ich vernommen, dass das Bild der Salzburger Straßen sich erstaunlich von dieser deutschtümelnden, momentan gefährdenden Ballermannbanalität unterscheidet. Das hängt irgendwie auch mit den Festspielen und deren Publikum zusammen; diese Menschen suchen hier das Zusammenspiel von Natur und Kultur, das unser Land prägt.
Je vous dis qu'il est si incroyablement bénéfique que les hordes de Chinois et ces groupes de visites guidées disparaissent cette année. Espérons encore plus longtemps, car la majorité des entreprises touristiques n'en bénéficient pas vraiment. Jusqu'à présent, j'ai entendu dire que l'image des rues de Salzbourg est étonnamment différente de cette banalité touristique à l'allemande, actuellement dangereuse. C'est en quelque sorte lié au festival et à son public; ces gens recherchent l'interaction de la nature et de la culture qui façonne notre pays.

War es richtig von Präsidentin Helga Rabl-Stadler, entgegen aller Widerstände für die Abhaltung der 100. Salzburger Festspiele zu kämpfen?
La Présidente Helga Rabl-Stadler a-t-elle eu raison de se battre contre vents et marées pour la tenue du 100ème Festival de Salzbourg ?

Das ist eine Notwendigkeit, für die wir alle eintreten müssen. Die rigiden Maßnahmen sind unabdingbar und äußerst wichtig, weil wir nur dadurch unseren Beruf auf der Bühne ausüben können, allein schon dadurch, dass wir uns frei bewegen müssen.
C’est une nécessité que nous devons tous défendre. Les mesures rigides sont indispensables et extrêmement importantes, car ce n’est qu’ainsi que nous pourrons exercer notre profession sur la scène, ne serait-ce que parce que nous pouvons nous déplacer librement.

Mit welchem Gefühl tragen Sie persönlich die Maske?
Avec quel sentiment portez-vous personnellement le masque ?

Mit keinem schlechten, es gibt ja lustige Varianten. Und noch lieber trage ich sie im privaten Umfeld natürlich nicht.
Pas mauvais, il y a des variantes amusantes. Et dans l’environnement privé, je ne le porte bien sûr pas.

2018 hat Philipp Hochmair die Rolle kurzfristig von Ihnen übernommen. Wäre er ein guter Nachfolger?
En 2018, Philipp Hochmair vous a remplacé dans ce rôle au pied levé. Serait-il un bon successeur ?

Der Philipp ist während meinem Kurzausfall da herrlich unkompliziert eingesprungen. Dafür waren wir wirklich alle dankbar. Die Nachfolgerfrage muss man da aber ausschließlich den künstlerischen Verantwortlichen der Festspiele überlassen, denn sie wollen natürlich die beste Lösung und den bestmöglichen Nachfolger. P
hilipp m’a remplacé de façon magnifiquement simple pendant ma courte absence, et nous lui en étions tous reconnaissants. La question de la succession doit toutefois être laissée exclusivement aux responsables artistiques des festivals, car ils veulent évidemment la meilleure solution et le meilleur successeur possible.

Sie werden kommende Woche auch einen Festspiel-Talk für ServusTV moderieren, hat Ihnen das Lust auf mehr gemacht? Also vielleicht auf ein eigenes Format?
Vous allez également animer une discussion du Festival pour ServusTV la semaine prochaine, cela vous a-t-il donné envie d'en faire plus ? Donc, peut-être un propre format ?

Nein, ServusTV hat diesen Festspiel-Talk ins Leben gerufen, und der lebt davon, dass zwei Künstler aus der Innenperspektive was erzählen. Das hat letztes Jahr mit Valery Tscheplanowa gut funktioniert und heuer mit Caroline Peters. Ich kann mir vorstellen, dass dieser Blick für die Leute interessant ist, und uns hat es Spaß gemacht. Aber keine Sorge, kein Berufswechsel.
Non, ServusTV a donné naissance à cette discussion du Festival, et cela vit du fait que deux artistes parlent d'un point de vue intérieur. Cela a bien fonctionné l'année dernière avec Valery Tscheplanowa et cette année avec Caroline Peters. Je peux imaginer que ce point de vue est intéressant pour les gens, et nous l'avons apprécié. Mais ne vous inquiétez pas, pas de changement de carrière.

Darf ich am Schluss fragen, wie Max Frisch: Wen, der tot ist, möchten Sie gerne wiedersehen?
En conclusion, puis-je vous demander, comme Max Frisch : Qui, parmi les morts, aimeriez-vous revoir ?
Im Himmel möchte ich als Erstes meiner Mama begegnen, die bei Mozart auf der Schulter sitzt, und Bach schaut streng, weil Gulda gerade spielt und Jochen Rindt mit einem alten Alfa vorbeirauscht.
Au Paradis, je voudrais d'abord rencontrer ma mère, qui est assise sur l'épaule de Mozart, et Bach regarde sévèrement, car Gulda joue et Jochen Rindt se précipite avec une vieille Alfa.

Und wen lieber nicht?
Et qui de préférence pas ?

Die Liste derer, denen ich nicht begegnen möchte, ist lang, und wenn ich mir die Weltpolitik anschaue, länger, als mir lieb ist.
La liste de ceux que je ne voudrais pas rencontrer est longue, et quand je regarde la politique mondiale, plus longue que je ne le souhaiterais.

Conny Bischofberger, Kronen Zeitung
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