Artikel Kurier
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Gansch und Moretti im Konzerthaus: Umwerfend komische Orgie an Kitsch mit viel Comedy
Eine „Weihnachts-Schlagertherapie“ mit Thomas Gansch und Tobias Moretti im Wiener Konzerthaus.
Von Werner Rosenberger
Gegen die Überdosis Christmas-Wahnsinn in der angeblich stillsten Zeit des Jahres hatte Thomas Gansch mit Combo und Überraschungsgästen wie den drei Töchtern des Star-Trompeters und Caroline Athanasiadis am Sonntag im ausverkauften Konzerthaus ein Gegenrezept: „Eine Weihnachts-Schlagertherapie“ in einem „Raum des Glücks“.
In der bezaubernd präsentierten dreistündigen, umwerfend komischen Orgie an Kitsch mit viel Comedy ist das Publikum immer wieder zum Mitsingen und Fingerschnippen aufgefordert unter der Anleitung von Mnozil-Brass-Posaunist Paul Leonhard
Des Schmunzelns ist kein End'. Da bringen Oldies und Hits von gestern, mit Ernsthaftigkeit auf musikalischem Top-Niveau gemeinsam mit dem Pianisten Michael Hornek sowie dem Tenor und Posaunisten Sebastian Fuchsberger dargeboten, Gelassenheit und Seelenheil ins Gemüt.
Fernweh-Schnulzen und Bossa Nova
Stimmung machen das von Bibi Johns bekannte „Wo, wo, wo liegt Dixieland“, Fernweh-Schnulzen wie „Sterne über Colombo“, das Bossa-Nova-beschwingte „Quando Quando Quando“ und andere gehörgängige Song-Preziosen der 50er- und 60er-Jahre u. a. von Caterina Valente, Freddy Quinn, Ralph Benatzky und Bert Kaempfert.
Mitsingpflicht besteht bei Gus Backus' „Ich steh´ an der Bar und habe kein Geld“. „Kleiner Mann, was nun?“ erinnert an die Comedian Harmonists. Ein Befreiungsschlag aus dem tristen Alltag sind auch das humorige Mehlspeis-Lied von Ralph Benatzky und der besonders begeistert akklamierte Song „Es gibt Millionen von Sternen“.
Mit aberwitzigen Geschichten gespickt ist die launige Schlagerparade, bei der auch Tobias Moretti mit Tiroler Schmäh als Hansi-Hinterseer-Ersatz Kapriolen schlägt und das Bassflügelhorn spielt. Diese Musik, die niemandem weh tut, gibt’s nicht auf Krankenkasse – nur an der Abendkasse. Aber mit mehreren Zugaben und ohne Nebenwirkung zum Ausklinken aus dem oft selbst gemachten Stress rund ums Fest der Liebe.
Gansch et Moretti au Konzerthaus : une orgie de kitsch et de comédie à couper le souffle
Une « thérapie par les chants de Noël » avec Thomas Gansch et Tobias Moretti au Konzerthaus de Vienne.Par Werner RosenbergerContre l'overdose de Christmas-mania pendant la période soi-disant la plus calme de l'année, Thomas Gansch, son combo et ses invités surprise, comme les trois filles du trompettiste vedette et Caroline Athanasiadis, avaient une contre-recette dimanche dans une salle de concert comble : « une thérapie par les chansons de Noël » dans un « espace de bonheur ».
Dans cette orgie de trois heures de kitsch et de comédie, le public est invité à chanter et à claquer des doigts sous la direction du tromboniste de Mnozil Brass, Paul Leonhard.
Le sourire n'a pas de fin. Les oldies et les tubes d'hier, interprétés avec sérieux et au plus haut niveau musical avec le pianiste Michael Hornek et le ténor et tromboniste Sebastian Fuchsberger, apportent sérénité et salut à l'âme.
La nostalgie de l’étranger et la bossa nova
Le fameux Où, où, où se trouve Dixieland de Bibi Johns, "La nostalgie de l’errance comme les étoiles au-dessus de Colombo", le chant de la bossa nova Quando Quando" et d’autres chants des années 50 et 60 à portée auditive de Caterina Valente, Freddy Quinn, Ralph Benatzky et Bert Kaempfert.Gus Backus a l’obligation de chanter ' Je suis au bar et n’ai pas d’argent "Petit homme, quoi? ", rappelle les Comedian Harmonists. La chanson humoristique de Ralph Benatzky et le titre particulièrement acclamé "Il y a des millions d’étoiles" sont aussi un coup de pouce pour sortir de la routine quotidienne.
Cette parade de chansons humoristique est parsemée d'histoires absurdes, dans laquelle Tobias Moretti, avec sa gouaille tyrolienne, fait des cabrioles en remplaçant Hansi Hinterseer et joue du bugle basse. Cette musique, qui ne fait de mal à personne, n'est pas remboursée par l'assurance maladie - seulement à la caisse du soir. Mais avec plusieurs rappels et sans effet secondaire pour s'évader du stress souvent auto-infligé autour de la fête de l'amour.