TOBIAS MORETTI

TOBIAS MORETTI

ErLesen - ORF III - 20/06/17

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Le trailer de l'émission / Trailer des Sendung :

http://tv.orf.at/orf3/stories/2849420/

Partie avec Tobias sur facebook / Teil mit Tobias auf facebook :

https://www.facebook.com/Tobias.Moretti.fr/videos/1436275476419304/

Sprecher/Présentateur:
ErLesen. Dieses Mal bei Heinz Sichovsky zu Gast: Tobias Moretti
ErLesen. Invité cette fois chez Heinz Sichovsky : Tobias Moretti
Tobias: 
Alle reden von Tradition und alle sagen sie: "Ja die Buhlschaft muss so oder so sein." Das ist natürlich alles Humbug. Denn wer weiß denn schon, was Sinnlichkeit ist?! Wer weiß denn schon, was Erotik ist?! Das ist doch für jeden was anderes.
Tous parlent de tradition et tous disent : "Oui, la Buhlschaft doit être ainsi ou ainsi." Tout ça, bien sûr, c'est de la connerie. Car qui sait ce qu'est la sensualité ?! Qui sait,ce qu'est l'érotisme?! C'est pourtant quelque chose de différent pour chacun.


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Texte des parties avec Tobias
Text des Teilens mit Tobias : 

„Die Hölle“ hat Tobias Moretti dieses Jahr im gleichnamigen Film kennen gelernt und er konnte Kompetenz aus erster Hand einbringen. Hat er doch bei den Salzburger Festspielen den Teufel verkörpert. Diese Jahr avanciert er zum Objekt der teuflischen Begehrlichkeiten, denn er ist der „JEDERMANN“ und das ist immer noch keine Aufgabe wie jede andere. (Er geht zu Tobias) Servus, schön, dass du da bist. 
Tobias Moretti a déjà connu „L’enfer“ cette année dans le film éponyme et il pouvait y apporter des compétences de première main. Il a pourtant déjà interprété le Diable au Festival de Salzbourg. Cette année, il avance vers l’objet des diaboliques convoitises, car il est „JEDERMANN“ et ce n’est pas encore une tâche comme les autres (Il va vers Tobias) Salut, c’est bien que tu sois là.

Tobias: 
Hallo…Dankeschön. 
Hello.. Merci beaucoup.

Heinz Suchrovsky:
Kannst du vielleicht dort in der Ecke dich hin verfügen. 
Tu peux peut-être t’installer là dans le coin.

Tobias sieht das große Bild:
Tobias voit le grand portrait:
Ooh….

Heinz Suchrovsky:
Sag einmal, darüber reden wir…….ja ja….was trinkst du denn sag einmal. Du kannst dir auch einen Wein vielleicht einflößen. Ein Glas Roten.
Dis-moi, nous allons en parler… oui, oui, que bois-tu, dis-moi. Tu peux peut-être prendre du vin. Un verre de rouge.

Tobias: 
Ein Glas Weißen, gern. 
Un verre de vin blanc, volontiers.

Heinz Suchrovsky:
Einen Roten habe ich nur 
J’ai seulement du rouge…

Tobias: 
Nein, da trinke ich lieber ein Wasser. 
Non, je préfère boire de l’eau.

Heinz Suchrovsky:
Ein Wasser. Das steht vor dir. Das ist frisch, es schaut nur alt aus. 
De l’eau. Il y en a devant toi. Elle est fraîche, elle semble juste vieille.

Tobias: 
Danke. Sonst schlafe ich noch ein hier. Ich bin Dauermüde. 
Merci. Sinon, je m’endors ici. Je suis perpétuellement fatigué.

Heinz Suchrovsky:
Du, das kann ganz originell auch werden, wenn….das hatten wir noch nie gehabt. Oh ja, der Mietsch ist einmal eingeschlafen. 
Cela pourrait être tout à fait original, nous n’avons encore jamais eu cela. Oh oui, le gars s’est endormi.

Tobias:
Jaaaaa..
Oui.

Heinz Suchrovsky:
Aber das war nicht die Sendung, das war der Mietsch. Sag einmal, wie gefällt dir denn dein Porträt? 
Mais ce n’était pas l’émission, c’était le gars. Dis-moi, ton portrait te plaît ?

Tobias:
Gut! Ich habe mich zuerst gar nicht erkannt. Schaut toll aus. Wie mein Opa ein bisschen.
Bien ! D’abord, je ne me suis pas reconnu. C’est super. Un peu comme mon Papy.

Heinz Suchrovsky:
Ah so???
Ah bon??

Tobias:
Ja da muss eine Verwandtschaft da sein. 
Oui, il doit y avoir une parenté.

Heinz Suchrovsky:
So mit dem Opa. Ja das kommt vor. 
Ainsi avec le Papy. Oui, cela arrive.

Tobias:
Hoffe ich
J’espère.

Heinz Suchrovsky:
Obwohl man das nie genau wissen kann. 
Bien qu’on ne puisse jamais savoir cela exactement.

Tobias: 
Ja eben 
Oui, justement.

Heinz Suchrovsky:
Sag einmal, kannst du mir mal den besonderen Mehrwert des „JEDERMANN“ erläutern? Ist es der Domplatz? Sind es die Vorgänger? Die Rolle kann es ja meines Erachtens nicht sein. Wer da mal den „FAUST“ gespielt hat und den „Macky Messer“.
Dis-moi, peux-tu m’expliquer la plus-value particulière de „JEDERMANN“. Est-ce la place de la Cathédrale ? Sont-ce les prédécesseurs ? A mon avis, cela ne peut pas être le rôle. Pour qui a joué „FAUST „ et „Mackie Messer“

Tobias:
Das würde ich mal gar nicht sagen. Das stimmt nicht. Außerdem ist es so. Was heißt Mehrwert? Welcher Mehrwert soll da gemeint sein? Ist es sozusagen der soziale Mehrwert? Ist es der Mehrwert des Marktwertes? Also beides trifft ja da sowieso nicht zu. 
Je ne dirais pas du tout cela. Ce n’est pas exact. En outre, c’est ainsi. Que signifie plus-value? Qu'entend-on par plus-value dans ce cas? Est-ce pour ainsi dire la plus-value sociale? Est-ce la plus-value de la valeur marchande? Donc, l’une comme l’autre ne s’ appliquent pas ici.. 
Wenn, dann ist das einfach eine Entscheidung! Und diese Entscheidung habe ich ganz bewusst getroffen. Es ist mir ja schon irgendwie zwei Mal angetragen worden. Das erste Mal war es so, dass es verbunden war, verknüpft war mit einer Neuinszenierung, die nicht kam. Das zweite Mal habe ich keine Zeit gehabt, weil ich die Rallye Paris – Dakar gefahren bin. Und jetzt ist es so weit. Und man macht sich so eine Entscheidung ja nicht leicht. Weil dieses Stück, es ist ja…..glaubt man ahhh nicht unbedingt auf den ersten Blick.Und trotzdem. Es ist ja ein Faszinosum, das ausgeht. Nicht nur von dem Stück. Sondern eigentlich auch von dieser gesamten Schizophrenie, dass diesen Salzburger „JEDERMANN“ umgibt. Seit 100 Jahren. Immer wieder scheint das zu funktionieren. Immer wieder wie ein Magnet zieht dieses Stück die Leute an. Wurde gespielt von wirklich großen Kollegen und so weiter. Und zwar in allen Rollen. Und trotzdem bin ich nie so wirklich dahinter gestiegen, zumal es für mich auch so war, dass – obwohl ich den Teufel ja unglaublich gerne gespielt habe, damals mit dem Simonischek als JEDERMANN, der das ganz wunderbar gemacht hat. Aber irgendwie habe ich schon Schwierigkeiten gehabt, auch mit diesem Stück, weil es auch für mich einen Bruch gibt. Von diesem jungen Hofmannsthal zu der Entscheidung, das Stück so zu schreiben. Und das war auch letztendlich der Grund, diese Entscheidung, warum ich mich dem jetzt eigentlich gestellt habe. 
Et si cela s’applique, alors, c’est simplement une décision! Et j’ai pris cette décision en toute conscience. Cela m’avait déjà, pour ainsi dire, été proposé deux fois. La première fois, c’était ainsi, c’était en liaison, en association avec une nouvelle mise en scène, qui n’est pas arrivée. La deuxième fois, je n’avais pas le temps, car je faisais le rallye Paris-Dakar. Et maintenant, c’est parti. Et on ne prend pas une telle décision facilement. 
Parce que cette pièce, c’est.. on n’y croit d’ailleurs pas au premier regard. Et malgré tout. C’est une fascination qui en émane. Pas seulement de la pièce. Mais en fait de toute cette schizophrénie qui entoure ce „JEDERMANN“ à Salzbourg. Depuis cent ans. Cela semble toujours fonctionner à nouveau. Cette pièce agit toujours comme un aimant sur les gens. Cela a été joué par des collègues vraiment grands et ainsi de suite. Et certes dans tous les rôles. Et malgré tout, je ne suis jamais vraiment allé ainsi derrière, d’autant que c’était aussi ainsi pour moi, que – bien que j’ai joué le Diable incroyablement volontiers, à l’époque avec Simonischek dans le rôle de Jedermann, qui a fait cela de façon tout à fait merveilleuse. Mais en quelque sorte, j’ai toujours eu des difficultés, avec cette pièce aussi, parce qu’il y a aussi une cassure pour moi. De ce jeune Hofmannsthal à la décision d’écrire cette pièce ainsi. Et c’était finalement aussi la raison, cette décision, pour laquelle je m’y suis mis en fait maintenant.

Heinz Suchrovsky:
Jetzt sag mir was anderes. Wir haben doch vorher ganz sachte an dieses Thema geklopft. Irgendwann einmal schrammt dieses sechste Jahrzehnt an deiner Biographie. Du schaust aber gar nicht aus wie ein Mensch, an dessen Biographie das sechste Jahrzehnt schrammt. Wie geht es dir denn da? 
Dis-moi maintenant autre chose. Nous avons auparavant abordé ce sujet tout à fait doucement. A un moment donné, tu attaques la sixième décennie dans ta biographie. Mais tu ne parais pas du tout comme un homme dont la biographie aborde la sixième décennie. Comment vas-tu alors?

Tobias:
Ja ja, ich fühle mich schon dauermüde. Aber das liegt wahrscheinlich an der letzten Zeit, weil noch so viel los ist. Ich bin so froh, wenn es jetzt endlich los gehen kann. Wir freuen uns schon wirklich alle sehr. Wir sind ja begleitet gewesen auch auf dieses ganze Unterfangen jetzt von dem Umstand, dass wir plötzlich eine neue Regie jetzt haben. Und mit dem Rücken an der Wand stehen alle. Ganz schnell musste eine Neuinszenierung stehen. Es musste innerhalb von Stunden irgendwie entschieden sein. Und das haben die wirklich auch ganz bravourös gemacht. Ich war ja selber, das war ja während der Dreharbeiten zu dem Brecht mit Lars Eidinger. Da habe ich halt gedacht: Aha jetzt!
Oui, oui, je me sens déjà continuellement fatigué. Mais cela est vraisemblablement dû à ces derniers temps, parce que tellement de choses se sont passées. Je suis tellement content, si cela peut maintenant finalement démarrer. Nous nous réjouissons vraiment tous beaucoup. Nous avons été accompagnés aussi sur toute cette entreprise, maintenant avec le fait que nous avons soudainement eu une nouvelle mise en scène. Et nous nous trouvons tous le dos au mur. Une nouvelle mise en scène devait être mise en place tout à fait rapidement. La décision devait être prise en quelques heures. Et ils ont vraiment fait cela de façon tout à fait courageuse. J’en étais moi-même, c’était pendant le tournage de Brecht avec Lars Eidinger. Là, j’ai juste pensé : Aha, maintenant!
Aber wie ich vernommen habe, freuen sich alle jetzt. Also sowohl die Edith Clever (Mutter des Jedermann) und Hanno, der den Teufel spielt. Gott sei Dank Teufel und Geselle in einer Figur. Das war mein Wunsch. Für mich ist das unabdinglich, dass die beiden Figuren, dass dein bester Freund vielleicht ...ja dass der der Teufel ist...ja und so weiter. Abgesehen von auch der Steffie Reinsperger als Buhl.
Mais d’après ce que j‘ai entendu, tous se réjouissent maintenant. Donc aussi bien Edith Clever (la mère de Jedermann) et Hanno, qui joue le Diable. Dieu soit loué, le diable et le bon compagnon dans un personnage. C’était mon souhait. Pour moi, c’est impératif, que les deux personnages, que peut-être ton meilleur ami, que ce soit lui qui soit le Diable, oui et ainsi de suite. En dehors aussi de Steffie Reinsperger dans le rôle de la maîtresse.

Heinz Suchrovsky:
Das wollte ich eh schon mal fragen. Hast du sie ausgesucht oder mit ausgesucht? 
Je voulais te demander cela. L’as-tu choisie ou as-tu collaboré au choix?

Tobias: 
Wir haben...ja, natürlich ist die Steffie ein Wunsch. Sie ist eine großartige Schauspielerin. Es gab vorher eine Option. Dass eine französische Schauspielerin Interesse dafür gehabt hat. Ja, die man kennt, die mal auch Bondgirl war sozusagen. Und das wäre vielleicht für den sozialen Windschatten oder für den Social Media - Windschatten wäre das vielleicht toll gewesen. Aber wer weiß. Unter Umständen hätten die dann abgesagt oder so was aus irgend einem Grund, weil ein amerikanischer Film kommt. Und dann wäre es aber wiederum nur um das Drumherum dieser Figur gegangen. Letztendlich. Das geht dann eigentlich immer nur um dieselbe Rennaissance, um das WIE und nicht um das WAS! Und das habe ich mir ehrlich gewünscht und mit der Steffie weiß ich genau, dass man da irgendwie an den Kern ran kann. 
Nous avons… oui, bien sûr, Steffie est un souhait. C’est une magnifique actrice. Il y avait une option auparavant. Qu’une actrice française s’était intéressée à cela. Oui, on la connaît, c’était pour ainsi dire une James Bond Girl. Et c’était peut-etre pour les adptes pour les médias sociaux – Cela aurait peut-être été super pour eux. Mais qui sait. Sous quelles circonstances elle aurait alors annulé, ou pour n’importe quelle raison, parce qu’un film américain se présentait. Et alors, ce serait de nouveau allé seulement autour de ce personnage. Finalement. Cela va alors en fait toujours sur cette même renaissance, autour du COMMENT et pas autour du QUOI: Et j’ai honnêtement souhaité cela et avec Steffie, je sais exactement que l’on peut en quelque sorte aller à l’essentiel. 
Denn was ist es denn? Was ist es denn? Ich meine, alle reden von Tradition und alle sagen sie: Ja die Buhlschaft muss so oder so sein! Das ist natürlich alles Humbug. Denn wer weiß denn schon, was Sinnlichkeit ist?! Wer weiß denn schon, was Erotik ist?! Denn das ist doch für jeden was anderes erstens. Und zweites Mal, wenn man schon von Tradition redet. Es ist ja so, dass tradierte Formen sich ja auch verselbstständigen, ja. Nur dieses Busenwunder (lächelt verschmitzt) der Nachkriegszeit als Buhlschaft, das kam ja erst spätereigentlich. Seit den 50er Jahren mit der Brigitte Bardot. Und plötzlich haben alle gleich ausgesehen. Senta Berger, obwohl sie natürlich eine tolle Schauspielerin ist, stand genau dafür. Und plötzlich mussten alle so aussehen. Das war der Inbegriff für mich, ein völlig bürgerlicher Inbegriff von Sinnlichkeit. Und da muss man sich vielleicht und ich stelle mir eine andere Frage, was Sinnlichkeit bedeutet. Gerade in Bezug auf Hofmannsthal! Weil Hofmannsthal ja, weil Nietzsche, der war ja sozusagen ganz verflochten in dieser Eros und Thanatos sozusagen. Die Sinnlichkeit und der Tod, die sich sozusagen….. und diese Vorgabe von Todessehnsucht oder von Sinnlichkeit oder auch von Erotik, die hat damals auch glaube ich, ursprünglich Hofmannsthal bestimmt. Alors qu’est-ce que c’est alors? Qu’est-ce que c’est? Je veux dire, tous parlent de tradition et tous disent : Oui, la Buhlschaft doit être ainsi ou ainsi ! Tout ça, c’est bien sûr de la connerie. Car qui sait, ce qu’est la sensualité?! Qui sait ce qu’est l’érotisme?! Car premièrement, c’est déjà quelque chose de différent pour chacun. Et deuxièmement, si on parle de tradition. C’est ainsi que les formes traditionnelles deviennent aussi indépendantes, oui. Seulement, ces miracles de la chirurgie esthétique (il sourit malicieusement) de l’époque d‘après-guerre dans le rôle de la Buhlschaft, cela venait en fait seulement plus tard. Depuis les années 50 avec Brigitte Bardot. Et soudain elles voulaient toutes être pareilles. Senta Berger, bien qu’elle soit bien sûr une super actrice, était tout à fait pour cela. Et soudain, toutes devaient paraître ainsi. C’était l’incarnation pour moi, une incarnation totalement bourgeoise de la sensualité. Et là, on doit peut-être et je me pose une autre question, que signifie la sensualité. Justement par rapport à Hofmannsthal ! Parce qu’Hofmannsthal, oui, parce que Nietzsche, 'pour qui Eros et Thanatos étaient pour ainsi dire tout à fait liés. La sensualité et la mort, qui pour ainsi dire.. et cette exigence de la nostalgie de la mort ou de la sensualité ou aussi de l’érotisme, qu’a aussi défini Hofmannsthal, je crois, à l’époque, à l‘origine.

Heinz Suchrovsky:
Sag mal, der Tod...ja. Das ist jetzt komischer Weise wieder viel näher gerückt jetzt durch den Terrorismus. Wir haben erlebt, wie Kinder über Nacht vom Tod weg gerissen werden. Kann man so was in so ein Stück, in so eine Rolle einfließen lassen? Diese neue Beziehung zum Tod? 
Dis-moi, la mort.. oui. C’est maintenant d’une drôle de façon devenu de nouveau plus proche maintenant au travers du terrorisme. Nous avons vécu le fait que des enfants nous sont arrachés d’un jour à l’autre par la mort. Peut-on laisser passer quelque chose comme cela dans une telle pièce, dans un tel rôle? Cette nouvelle relation avec la mort?

Tobias: (Auf diese Frage antwortet Tobias nicht gleich. Das geht ihm nahe)
(A cette question, Tobias ne répond pas tout de suite. Cela le touche)
Der Tod hat immer eine sinnliche Beziehung zum Menschen gehabt. Auch in seiner ganzen Brutalität. Nicht umsonst ist es so, dass in romanischen Ländern….ist der Tod immer eine Frau. Aber nicht, weil das Begierlich sein soll. Im Gegenteil, sondern weil es sozusagen ein Umgarnen ist des Endlichen. Und dann holt sie einen wieder. Das heißt, das Beste was einem passieren kann, dass man sich nach einer Erkenntnis…. und die Erkenntnis ist ja das, was letztendlich am Ende eines Lebens stehen muss, irgendwie sich dem anheim gibt. Ob das jetzt das Schicksal ist, ob das jetzt der Tod ist, oder die Tod, oder was immer. „La morte“ heißt es ja auf italienisch. Und ich glaube, dass wir natürlich in einer Gesellschaft leben, ja gerade in einer medialen Gesellschaft, die zwar unglaublich transparent wirkt und die aufgeklärt wird. Letztendlich verdrängt sie aber noch mehr als man vielleicht im analogen Zeitalter verdrängt hat. Weil man sich vielleicht ganz anders damit beschäftigt. Vielleicht auch literarisch damit beschäftigt. Das ist natürlich ein ganz anderer Tiefgang. 
La mort a toujours eu une relation sensuelle avec les hommes. Dans toute sa brutalité aussi. Ce n’est pas sans raison que dans les pays latins, la mort est toujours une femme. Mais pas, parce cela doit être convoité. Au contraire, mais parce que c'est, en quelque sorte, un moyen de circonvenir la fin... Et alors, elle en saisit un de nouveau. Cela signifie que le mieux qui puisse nous arriver est , après une prise de conscience... et cette prise de conscience est ce qui finalement doit rester à la fin de notre vie, en quelque sorte de nous livrer. Si maintenant, cela est le destin, si cela est maintenant la mort, au masculin ou au féminin, ou quoi que ce soir. En italien, don dit „La morte“. Et je crois que nous vivons bien sûr dans une société, qui est justement une société de médias, qui semble certes incroyablement transparente et qui est informée. Finalement, elle évince cependant encore plus que l’on a peut-être évincé dans des époques analogues. Parce que peut-être on s’en occupe tout à fait différemment. Peut-être aussi qu’on s’en occupe aussi de façon littéraire. C’est bien sûr une profondeur tout à fait différente.

Heinz Suchrovsky:
Bleib hier. Menge dich ins Gespräch. Ich hole den nächsten Gast. 
Reste ici. Joins-toi à la conversation. J’accueille le prochain invité.

(Es kommt Rita Falk, eine deutsche Autorin, auch sie möchte nur ein Wasser trinken) 
(Rita Falk, une auteure allemande arrive, elle souhaite aussi boire seulement de l’eau)

Tobias: 
Das ist die „feige“ Runde.
C’est le tour „lâche“

Rita Falk lacht/rit:
Keiner traut sich. 
Personne n’ose.

Heinz Suchrovsky:
Na ja. Der Physiker Gruber hat mal Rotwein mit Rivella (ein kohlensäurehaltiges, alkoholfreies Erfrischungsgetränk mit 35 % Milchserum, das in der Schweiz hergestellt wird) gemischt. (Tobias lacht herzlich) Der hat sich nachher den Magen verkleinern lassen. Das kann man verstehen. (Zu Rita Falk) Sagen Sie bitte eins. Den Tobias kennen Sie schon. Den Gregor Bloeb, den kennen Sie ja speziell. Der hat ja mitgewirkt im „Schweinskopf al dente“ (Buch von Rita Falk)
Eh bien, le physicien Gruber a mélangé du vin rouge avec du Rivella (une boisson rafraîchissante gazeuse sans alcool avec 35 % de sérum de lait qui est élaborée en Suisse) (Tobias rit chaleureusement) Il s’est ensuite fait réduire l’estomac. On peut comprendre cela. (A Rita Falk) Dites-moi quelque chose. Vous connaissez déjà Tobias. Vous connaissez spécialement Gregor Bloéb. Il a participé à „Tête de cochon Al Dente“ (Scénario de Rita Falk)

Rita Falk:
Genau. Er hat einen Psychopathen gespielt. Im lezten Film. Und, ich kenne natürlich den Tobias. Also jetzt auch persönlich vom Flieger. Wir haben uns kennen gelernt. Wir kennen uns jetzt drei Stunden lang, so ungefähr. (Tobias nickt) Aber als Schauspieler natürlich schon ein Leben lang. Aber ich muss sagen, also sein Bruder – huh – also großartiges Schauspiel, was er da geliefert hat. Denn überhaupt einen Psychopathen zu spielen finde ich jetzt nicht so einfach. Ich weiß ja nicht, wie er privat ist. Velleicht ist er ja wirklich so (lacht) Ich weiß es nicht
Exactement. Il a joué un psychopathe. Dans le dernier film. Et bien sûr, je connais Tobias. Donc maintenant personnellement aussi de l’avion. Nous avons fait connaissance. Nous nous connaissons maintenant depuis trois heures, environ (Tobias acquiesse). Mais en tant qu’acteur, depuis toute une vie. Mais je dois dire, donc son frère – hum – donc un jeu magnifique, qu’il a livré là. Car en fait, je trouve que ce n’est pas si simple de jouer un psychopathe. Je ne sais pas, comment il est en privé. Peut-être qu’il est vraiment ainsi (elle rit) Je ne sais pas.

Tobias:
Das ist ja überhaupt das Schwierigste, wenn man das spielt, was man ist. 
C’est vraiment ce qui est le plus difficile, quand on joue, ce que l’on est.

Rita Falk:
Ah, a so 
Ah, ainsi


Heinz Suchrovsky:
Wirklich? Ist er so
Vraiment? Il est ainsi?

Tobias winkt ab/dément: 
Nein, überhaupt nicht. 
Non, absolument pas.

Heinz Suchrovsky:
Woher soll ich das wissen?
D’où dois-je savoir cela?

Tobias: 
Der Gregor (er hält seinen Daumen hoch)
Gregor (il lève les pouces)

Heinz Suchrovsky:
Aber ein Psychopath ist doch leichter zu spielen, als ein...Habe ich recht?
Mais un psychopathe est pourtant plus facile à jouer, qu’un… J’ai raison?

Tobias:
Natürlich
Bien sûr.

Heinz Suchrovsky:
Der Mephisto ist doch spannendern als der FAUST. Obwohl der FAUST ist der größte Psychopath.
Mephisto est pourtant plus passionnant que FAUST. Bien que FAUST soit le plus grand psychopathe.

Tobias:
So ist es. 
C’est ainsi.

Heinz Suchrovsky:
Wem sag ich das. Jetzt (zu Rita Falk) dieser Ebenhofer ermittelt in dem fiktiven Ort namens Niederkaltenkirchen in Niederbayern. Wie wäre es, wenn Sie das ganze mal nach Salzburg, die paar Kilometer verlagern würden. Da könnte man doch einiges…
A qui le dis-tu. Maintenant (A Rita Falk) Cet Ebenhofer enquête dans un endroit fictif appelé Niederkaltenkirchen en Basse-Bavière. Comment cela serait-il, si vous déplaciez le tout à Salzbourg, qui est à quelques kilomètres. Là, on pourrait pourtant quelques..

Rita Falk:
Also ich glaube, man könnte in Österreich auch durchaus tätig werden. Aber, ich bin immer der Meinung, man soll schreiben über Dinge und Orte, wo man sich auskennt. Und das ist halt bei mir einfach mal Niederbayern. Weil ich da den größten teil meines Lebens verbracht habe. Und darum bin ich auch da mörderisch unterwegs. 
Je crois donc que l’on pourrait aussi absolument devenir actif en Autriche. Mais, je suis toujours d’avis que l’on doit écrire à propos de choses et d’endroits que l’on connaît. Et c’est simplement pour moi la Basse-Bavière. Parce que j’ai passé là une grande partie de ma vie. Et c’est pourquoi j‘y suis aussi sur le chemin du meurtrier.

Tobias:
Was hat Sie eigentlich dort hin getrieben? Also sozusagen, Sie waren ja Bürokauffrau. Und da haben Sie gemerkt, war das so fad oder wie? Sind Sie schon immer lieber in Ihrer eigenen Welt gewesen?
Qu’est-ce qui vous a poussé là en fait? Donc, pour ainsi dire, vous étiez secrétaire commerciale. Et là, vous avez remarqué que c’était tellement ennuyeux ou quoi? Avez-vous toujours préféré être dans votre propre monde?

Rita Falk:
Nein, ich bin im Jahre 2008 arbeitslos geworden. Und habe mich dann ganz normal arbeitslos gemeldet. Habe Bewerbungen geschrieben und es waren aber dann einfach so viele Stunden am Tag über. Und ich habe vorher, also mein ganzes Leben immer schon Geschichten geschrieben. Aber eben immer kleinere Geschichten, denn ich war ja berufstätig und die drei Kinder und da war nie Zeit für was Größeres. Und dann waren auf einmal acht Stunden am Tag über. Und das habe ich einfach als Chance begriffen und habe mir gedacht: Also das nutze ich jetzt. So lange bis ich einen neuen Job habe. Das war eigentlich nur so ein Übergang.
Non, je me suis retrouvée au chômage en 2008. Et je me suis inscrite au chômage tout à fait normalement. J’ai écrit des lettres de candidatures mais il y avait alors simplement tellement d’heures en plus. Et j’ai écrit auparavant, donc pendant toute ma vie toujours écrit des histoires. Mais toujours de petites histoires, car j’étais en activité et j’avais trois enfants et il n’y avait jamais de temps pour quelque chose de plus grand. Et puis, c’était tout d’un coup huit heures par jour. Et là j’ai simplement saisi la chance et me suis dit: J’utilise donc cela maintenant. Jusqu’à ce que j’ai un nouveau Job. C’est simplement ainsi un tel passage.

Heinz Suchrovsky:
Jaaa, das hat sich irgendwie doch gelohnt. Eine hervorragende Resozialisierung. 
Oui, cela en a valu la peine en quelque sorte. Une excellente resocialisation.

Rita Falk:
Genau. 
Exactement.

Heinz Suchrovsky:
Stimmt es, dass Ihr Mann die Manuskripte verbrennen wollte? Weil er gemeint hat, Sie hätten undiskret…..
Est-il exact que votre mari voulait brûler les manuscrits? Parce qu’il a dit, que vous étiez indiscrète…

Rita Falk:
Nein, nein, nein. (Sie erklärt wie sie zu dem Verlag gekommen ist. Sie bekam eine Antwort) Ich wollte ein email hin schreiben, so muss ich sagen. Dann stand dieser Satz dabei, man sollte doch vorher anrufen, bevor man was hin schickt. Und ich habe mich dann nicht anrufen trauen. Ich habe immer im Kopf gehabt, es gibt keine zweite Chance für den ersten Eindruck. (Sie rief dann an)
Non, non, non (elle explique comment elle en est arrivée à la maison d’édition. Elle recevait une réponse) Je voulais écrire un e-mail, je dois dire ainsi. Car il y avait une phrase, comme quoi on devait d’abord appeler, avant d’envoyer quelque chose. Mais je ne me faisais pas confiance pour appeler. J’ai toujours eu en tête qu’il n’y a pas de deuxième chance pour la première impression (elle appelait ensuite)

Heinz Suchrovsky:
Ihr Mann ist ja ein Polizist. Und zwar ein gesetzestreuer bayerischer Polizist, der eine gewisse Radikalität war, wenn er muss. (Zu Tobias) Warst du mal in so einer Situation, dass du wirklich Existenzsorgen hattest? Dass du nicht gewusst hast, wie geht es weiter? 
Votre mari est policier. Et certes un fidèle policier bavarois, qui avait une certaine radicalité, quand il le doit (A Tobias) As-tu déjà été dans une telle situation, où tu avais des soucis d’existence ? Où tu ne savais pas comment cela allait continuer?

Tobias: 
Ich habe ständig Existenzsorgen. Aber die macht man sich eher selber. Aber…
J’ai continuellement des soucis d’existence. Mais on se les fait plutôt soi-même. Mais…

Heinz Suchrovsky:
Das denke ich mir. Du kommst mir nicht gerade so vor, als ob du ins Prekariat hinein schlittern würdest.
Je pense cela. Tu ne sembles pas être au point où tu glisserais vers la précarité..

Tobias:
Nein, nein, natürlich nicht. Natürlich nicht. Aber trotzdem, ich glaube, wenn irgend jemand immer schon spazieren geht mit solch einer Idee oder egal, ob jemand Sportler werden will. Ob jemand Dichter, Schauspieler oder sonst irgendwas werden will. Das begleitet dich und dann bist du einfach, das ist irgendwie wie ein Damoklesschwert über dir. Entweder es vernichtet dich, oder es gibt dir die Chance und du springst auf irgendwie. 
Non, non, bien sûr que non. Bien sûr que non. Mais malgré tout, je crois, quand n’importe qui veut aller se promener avec une telle idée ou peu importe, s’il veut devenir un quelconque sportif. Ou veut devenir poète, acteur ou n’importe quoi d’autre. Cela t’accompagne et alors tu es simplement, c’est en quelque sorte comme une épée de Damoclés au dessus de ta tête. Soit cela te détruit, ou on te donne une chance et tu sautes dessus en quelque sorte.

Rita Falk:
Eine Leidenschaft 
Une passion

Heinz Suchrovsky:
Bei dir habe ich manchmal den Eindruck, dass das Rallye fahren irgendwie ein Bannen des Todes ist. Des Älter werdens. Einfach ein Herbeizwingen der Jugend. Kann das sein? 
Chez toi, j’ai parfois l’impression que faire des rallyes est en quelque sorte une façon de bannir la mort. Du fait de vieillir. Simplement un forçage de la jeunesse. Cela peut-il être?

Tobias: 
Nein, ganz im Gegenteil. Also eher hat es mich sogar freier gemacht. Also das Risiko, die Radikalität ist genau dasselbe Beispiel. Das ist sicher ein großer Teil in mir. Aber das hat sich eigentlich so ergeben durch die Option. Durch die Möglichkeit, das zu machen. Und dann irgendwann mal….das war auch kokett am Anfang. Aber irgendwann mal, war es nicht mehr kokett, wenn dann sozusagen so ein Rattenschwanz dran hängt und plötzlich investiert worden ist und so weiter. Von allen Seiten, Kinigadner, KTM und Red Bull und alle. Und plötzlich kann man nicht mehr sagen, es ist nur eine Hetz (Gaudi), sondern eine Zusage ist eine Zusage. 
Non, tout au contraire. Donc, cela me rend même plutôt plus libre. Donc, le risque , le caractère radical sont exactement le même exemple. C’est certainement une grande part en moi. Mais en fait, cela s’est produit au travers d’une option. Par la possibilité de faire cela; Et puis, à un moment donné, c’était aussi de la coquetterie au début. Mais à un moment donné, ce n’était plus de la coquetterie, quand alors, pour ainsi dire une telle floppée de conséquences s’y ajoute et soudain, sont investies et ainsi de suite. De tous les côtés, Kinigadner, KTM et Red Bull et tous. Et soudain, on ne peut plus dire, c’est seulement une blague, mais un accord est un accord.

Heinz Suchrovsky:
Ja klar. Wie war denn das plötzlich bei Ihnen, als Sie Schriftstellerin waren? War das die Umgebung? Haben die Leute da gestaunt….
Oui, c’est clair. Comment était-ce soudain chez vous, lorsque vous étiez écrivaine? Comment était l’entourage? Les gens étaient-ils étonnés..

Tobias:
Entschuldigung. Das wollte ich, wenn ich das sagen darf. Weil du das vorher gesagt hast. Ich habe den Eindruck gehabt, im Nachhinein, als wir das gemacht haben, ich letztendlich mit noch viel größerer Freude und Verantwortung meinen Beruf wieder wahr genommen habe. Als Schauspieler.
Pardon. Je voulais cela, si je peux dire cela. Parce que tu as dit cela auparavant. J’ai eu l’impression, avec le recul, lorsque nous avons fait cela, que finalement, je percevais ma profession vraiment de nouveau avec une plus grande joie et responsabilité. En tant qu’acteur.

Heinz Suchrovsky:
Warum?
Pourquoi?

Tobias:
Ich weiß es nicht. Das hat eine Freiheit gehabt oder eine noch radikalere Form. Und ich habe da persönlich, glaube ich, sehr viel gewonnen. Nicht nur das Überleben oder dass ich es geschafft habe. 
Je ne sais pas. Cela a eu une liberté ou une forme encore plus radicale. Et j’ai personnellement, je crois, beaucoup gagné. Pas seulement la survie ou que j’ai réussi cela.

Rita Falk:
Da kann ich nur zustimmen. Ich habe jetzt vor zwei Jahren das Reiten angefangen. Also mit über 50 Jahren. Also ich kann das wirklich verstehen. Ich habe mein ganzes Leben lang Angst gehabt vor Pferden. (Mittlerweile ist Erwin Wurm dazu gekommen. 
Je ne peux qu’approuver. J’ai commencé à faire de l’équitation il y a deux ans. Donc à plus de 50 ans. Donc, je peux vraiment comprendre cela. J’ai eu toute ma vie peur des chevaux (entre-temps, Erwin Wurm s’est rajouté)

Heinz Sichrovsky zu Tobias: 
Hast du jemals Sorgen gehabt, dass das knicken könnte? Du bist ja in einem permanenten Höhenflug. 
As-tu parfois le souci que cela pourrait se briser ? Tu es en permanence en haute altitude.

Tobias:
Nein, ganz im Gegenteil. Ich glaube, alles was mich ausmacht in allem, wie im Höhenflug, in der Fragilität, wie im Scheitern, ist eigentlich mein Überlebenstrieb. Und den habe ich, seit ich irgendwie denken kann. Oder 14 oder 15 Jahre war. Oder noch früher. Das ist sozusagen nicht irgendwie runter zu bekommen. Und das ist es letztendlich. Und wenn das mal aufhört, davor hätte ich eher Angst. Wenn ich irgendwie so satt bin an mir, oder mich irgendwie erfreuen würde in diesem Sinne. Das ist aber auch ein Vorteil, weil mir deshalb auch so gesellschaftliche Dinge oder Status, das ist mir alles völlig plunsen oder wurscht (egal) Gott sei Dank. Davor hätte ich Angst, wenn das plötzlich anfangen würde, dass einem das wichtig wird. Oh je! Aber zum Beispiel, ich habe immer gedacht mit dem Tod ja (schaut zu Erwin Wurm, der vorher sagte, dass er vor dem Tod keine Angst hat, aber nicht so elendig sterben will, wie seine Eltern, sondern schnell) ähnlich. Aber letztendlich ist es dann doch so – wenn man sich jetzt mit so einem Thema beschäftigt, dann plötzlich kommen kreuz und quer von überall, von Bekanntschaften, oder sonst was – kommen ganz ganz düstere, bittere Dinge. Und dann kommt dann eine ganz andere Perspektive auf, dieses Thema Tod. Und plötzlich ist da so eine komische, permanente, also eine andere Art der Beschäftigung, als ich das bisher gehabt habe oder kenne. Und ich hoffe, das vergeht auch gleich mit der Premiere wieder, denn das geht einem…..Aber im Moment ist das so ein Sammelsurium dieser Thematik. Und wenn sich das irgendwann mal in eine Form verjüngt und irgendwann mal zu einem Resultat führt, was ich hoffe, dann ist das was anderes. Dann wird es halt auch…..dann kann man es spielen. 
Non, bien au contraire. Je crois que tout ce qui me fait dans tout, comme dans la haute altitude, dans la fragilité, comme dans l’échec, est en fait mon instinct de survie. Et je l’ai, depuis qu’en quelque sorte, je peux penser. A 14 ou 15 ans. Ou encore plus tôt. C’est pour ainsi dire ne pas redescendre. Et c’est cela finalement. Et si cela s’arrête, j’aurais plutôt peur de cela. Si en quelque sorte, je suis tellement rassasié de moi, ou si je me réjouissais en quelque sorte en ce sens. Mais c’est aussi un avantage, parce que c’est pourquoi aussi de telles choses sociales ou un status, cela m’est complètement indifférent ou je m’en fiche. Dieu soit loué. Avant, j’aurais eu peur si cela devait commencerà devenir important. Oh jamais ! Mais par exemple j’ai toujours pensé de même avec la mort (il regarde Erwin Wurm qui a dit auparant qu’il n’avait pas peur de la mort, mais qu’il ne veut pas mourir de façon misérable, comme ses parents, mais rapidement.) Mais finalement, c’est alors pourtant ainsi, si on s’occupe maintenant d’un tel sujet, alors soudain cela arrive dans tous les sens de partout, des relations ou sinon quelque chose – arrivent des choses tout à fait sombres, amères.Et il arrive alors une toute autre perspective sur ce sujet de la mort. Et soudain, c’est un telle autre sorte d’occupation, tellement drôle, permanente que ce que j’ai eu ou connu précédemment. Et j’espère que cela passe aussi de nouveau tout de suite avec la Première, alors cela va.. Mais en ce moment, c’est un tel bric-à-brac sur ce sujet. Et si cela à un moment donné se rétrécit en une forme et mène à un moment donné à un résultat, ce que j’espère, alors c’est quelque chose d’autre. Alors, ce sera juste aussi, alors on peut jouer cela.

Heinz Suchrovsky:
Dir sitzen die Rollen im Genick sozusagen? 
Le rôle te met en quelque sorte sous pression?

Tobias lacht/rit: 
Ja ja….
Oui, oui..

Heinz Suchrovsky:
Das gab es. Ich meine, der Fritz Muliar wurde so unerträglich, wie er den Peachum gespielt hat, dass die Familie, die ich gut kenne, darunter gelitten hat. Weil er geizig, gemein und bösartig die paar Monate geworden ist. 
Il y avait cela. Je veux dire, Fritz Muliar est devenu tellement insupportable, quand il a joué Peachum, que la famille, que je connais bien, en a souffert. Parce que pendant quelques mois, il est devenu avare, odieux et méchant.

Tobias:
Nein, dieses Problem habe ich nicht. Da hätte ich ja bei dem Hitler ganz andere Probleme….(Suchrovsky lacht)
Non, je n’ai pas ce problème. J’aurais eu des problèmes tout à fait différents avec Hitler (Suchrovsky rit)

Heinz Suchrovsky zu/à Wurm:
Sag, kannst du, was ist dieser LKW in Venedig? 
Dis-moi, peux-tu, comment est ce camion à Venise?

Erwin Wurm:
Also es ist ja außen ein LKW und innen ein Wohnwagen. Eine große Installation.
Donc, à l’extérieur c’est un camion et dedans, une caravane. Une grande installation.

Tobias:
Ich finde, ein Wohnwagen hat ja etwas ungleich Sinnlicheres als ein Campingmobil. Ein Campingmobil ist eine wirkliche Tortur. Und zeigt, wo so Pensionisten oder Frühpensionisten in der Gegend herum fahren. Meistens sind es „Grüne“ die herum fahren und die haben ein Wohnmobil von 17 Metern. Und da fahren dann nur zwei Frühpensionisten.
Je trouve qu’une caravane est autrement plus sensuelle qu’un mobil-home. Un mobil-home est une véritable torture. Et montre où tellement de retraités ou de jeunes retraités se déplacent dans la région. Pour la plupart, ce sont des „Verts“ qui les conduisent et ils ont un mobil-home de 17 mètres. Et seulement deux jeunes retraités le conduisent.

Erwin Wurm:
Wir sind ja damals, als wir zurück gefahren sind….wir waren immer in Caorle (Italien). Dann sind irgendwie alle, wie heißt der Ort…in Tarvis stehen geblieben. Dort hat es die italienischen Lederwaren gegeben. Die waren damals hoch angesehen. Lederwesten,  Schuhe und Gürtel. (Tobias lacht zu Rita Falk. Anscheinend hat sie das auch in einem Buch geschrieben) 
Nous étions à l’époque, quand nous sommes repartis, nous étions toujours en Caorle (Italie). Donc, tous sont en quelque sorte, comment s’appelle l’endroit, restés à Tarvis. Là il y avait des articles italins de maroquinerie. Qui étaient à l’époque considérés comme haut de gamme. Des vestes en cuir, des chaussures et des ceintures (Tobias sourit à Rita Falk. Apparemment, elle a écrit aussi cela dans un livre)

Heinz Suchrovsky:
Jetzt sind wir mitten in einer kleinen, großartigen Runde und müssen leider Schluss machen. Was soll ich tun. Das ist großartig. 
Maintenant, nous sommes dans un magnifique petit cercle et nous devons malheureusement conclure. Ce que je dois faire. C’était magnifique.

Quizfrage:
Lebers Hauptwerk ist nach einem tierischen Accessoire benannt, das auch periphere in der Walküre angesprochen wird. Es geht um ein Tier, es geht um ein Raubtier. Wie heißt das Buch? 
L’oeuvre principale de Leber est nommée d‘après un accessoire animalier, dont il est question aussi dans la périphérie de la Walkyrie. Il s’agit d’un animal, il s’agit d’un carnassier. Comment s’appelle le livre?
Unter den richtigen Einsendungen verlosen wir einen signierten Druck des Porträts, das Oskar Stocker von Tobias Moretti gefertigt hat. 
Parmi les bonnes réponses, nous tirons au sort le gagnant de l’impression du portrait signé qu’Oskar Stocker a fait de Tobias Moretti.
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