TOBIAS MORETTI

TOBIAS MORETTI

Enduro Trophy St Georgen 06/09/14

1416 appréciations
Hors-ligne



1416 appréciations
Hors-ligne


http://www.meinbezirk.at/fohnsdorf/sport/top-enduro-trophy-finale-in-st-georgen-patrick-neisser-staatsmeister-d1074507.html

1416 appréciations
Hors-ligne
Une vidéo avec une interview de Tobias :

https://www.facebook.com/video.php?v=768446223202236&saved

Sprecherin/Journaliste:
Aber auch der Gewinner des Deutschen Filmpreises 2014 und Erzbergteilnehmer, Tobias Moretti, ließ es sich nicht nehmen, die Localheroes anzufeuern und den Startschuss höchstpersönlich vorzunehmen.
(Tobias schießt und flüchtet)
Mais également le gagnant du prix du Film Allemand 2014 et participant à l’Erzberg, Tobias Moretti saisissait l’occasion pour encourager les héros locaux et donner personnellement le signal de départ
(Tobias tire et s’enfuit)

Tobias:
Es ist so unvorstellbar, was die da leisten. Wir sind ja vorher gefahren – auch eine Runde. Es war wahnsinnig schwer, noch viel glitschiger als gestern. Es ist wirklich fast unmenschlich, eine Runde zu fahren. Und die fahren nicht eine Runde. Und stürzen und verkanten und verkeilen sich. Davon ist eigentlich diese Königsdisziplin, diese Mischung aus Mut und aus Technik.
C’est tellement inimaginable, ce qu’ils font là. Nous avons roulé auparavant – un tour aussi. C’était follement difficile, encore beaucoup plus glissant qu’hier. C’est vraiment presque inhumain, de faire un tour. Et ils ne font pas un tour. Et ils tombent, calent et s’imbriquent les uns dans les autres. C’est pourquoi c’est vraiment cette discipline reine, ce mélange de courage et de technique.

1416 appréciations
Hors-ligne


Une interview plus longue de Tobias

https://www.youtube.com/watch?v=0Z5HugQgol8&list=UUP-ip-SIcm-K7OmGM54nN5g

Sur facebook :

https://www.facebook.com/video.php?v=768770873169771




Plus de photos sur facebook :

https://www.facebook.com/media/set/?set=a.767097410003784.1073742001.147754671938064&type=1

Et dans la galerie photos du blog :

http://www.tobiasmoretti-tobiasfans.com/enduro-trophy-st-georgen-06092014

1416 appréciations
Hors-ligne


Der Text des Interviews/ Le texte de l'interview

DANKE, ELVIRA

Sprecherin/Journaliste:
Bei mir zu Gast jetzt im Interview bei der Enduro-Trophy in St. Georgen, Tobias Moretti. Herzlich willkommen.
Chez moi comme invité en interview lors de l’Enduro Trophy à St Georgen, Tobias Moretti. Bienvenue.

Tobias:
Ich komme, ich komme.
J’arrive, j‘arrive

Sprecherin/Journaliste:
Gleich zu Beginn. Seit wann begeistern Sie sich für den Motorsport? Und woher kommt eigentlich diese Leidenschaft?
Tout de suite pour commencer. Depuis quand vous enthousiasmez-vous pour les sports mécaniques.? Et d’où vous vient en fait cette passion ?

Tobias:
Also zunächst muss man mal im Ziel wirklich einmal diesen unglaublichen Leistungen gratulieren. Es ist so unvorstellbar, was die da leisten. Wir sind ja vorher gefahren.
Auch eine Runde. Es war wahnsinnig schwer. Noch viel glitschiger als gestern. Es ist wirklich fast unmenschlich, eine Runde zu fahren. Aber die fahren nicht eine Runde
und stürzen, verkanten und verkeilen sich. Das bekommt ihr natürlich da, verständ-licherweise in Journalistenmanier, die ihr herunten steht, nicht mit.
Donc, on doit tout d’abord, à l’arrivée, vraiment féliciter ces incroyables réalisations. C’est tellement inimaginable, ce qu’ils font là. Nous avons roulé auparavant – un tour aussi. C’était follement difficile, encore beaucoup plus glissant qu’hier. C’est vraiment presque inhumain, de faire un tour. Et ils ne font pas un tour. Et ils tombent, calent et s’imbriquent les uns dans les autres. Vous ne percevez bien sûr pas cela, vous qui vous tenez là en bas, de façon compréhensible, à la manière des journalistes.

Aber da oben, wenn man in diese Abgründe schaut, wenn die wirklich um ihre Existenz kämpfen und dann Abfahrten fahren, die nicht mehr als Abfahrten zu bezeichnen sind, weil es eher nur senkrecht ist. Und man kann nur hoffen, dass irgendwann mal da unten ein Ende dieses Steilhanges kommt. Es rutscht nur noch das Rad, es fährt gar nicht mehr. Und dann sich noch zu motivieren und dann nicht nur durchzukommen, sondern auch ein Rennen zu fahren. Das Ganze zwei Stunden.
Mais là haut, quand on regarde dans cet abîme, quand ils combattent vraiment pour leur existence et alors prennent les départs, qui ne sont plus à désigner comme des départs, parce c’est plutôt seulement vertical. Et on peut seulement espérer qu’à un moment, là, en bas, la fin de cette pente raide arrive. La moto ne roule plus, elle ne fait que glisser. Et alors, encore se motiver et alors ne pas seulement passer au travers, mais aussi faire une course. Le tout en deux heures.

Wir haben eine Runde gefahren. Nicht einmal und waren schon am Ende. Da muss man denen wirklich ein ganz großes Kompliment und Respekt zollen, diesen Fahrern.
Unglaubliche Leistung. Und ich bin froh, dass ich da bin, dass wir das probiert haben, dass wir gesehen haben – ich meine, natürlich ist unser Sport, der Rallyesport eine
andere Disziplin. Aber es gehört halt dazu, dass man sozusagen im Hard-Enduro-Bereich genauso trainiert, weil das ist eigentlich die Königsdisziplin. Diese Mischung aus Mut und Technik.
Nous avons effectué un tour. Pas une fois et c’était déjà la fin. Là, on doit vraiment les complimenter et leur témoigner un respect tout à fait grand, ces pilotes. Incroyables réalisations. Et je suis heureux, d’être là, que nous ayons essayé cela, que nous ayons vu – je veux dire, bien sûr, notre sport, le sport de rallye est une autre discipline. Mais cela y appartient juste en plus, que l’on s’entraîne exactement pour ainsi dire dans le domaine du Hard-Enduro, parce que c’est vraiment la discipline reine. Ce mélange de courage et de technique.

Sprecherin/Journaliste :
Wie lange fahren Sie jetzt schon privat?
Depuis combien de temps pilotez-vous déjà en privé ?

Tobias:
Ich habe ja schon als Bub angefangen mit dem Straßensport und bin eigentlich eher durch Zufall, durch meinen Bruder, den Gregor bin ich zum Motocross bzw. zum
Endurosport gekommen. Das hat man einfach ein paar Mal probiert. Und ich habe mich so wahnsinnig deppert angestellt, dass ich gedacht habe, das gibt es überhaupt
nicht. Wie schwer ist das denn? Ich habe geweint bei den ersten Malen, weil ich mich nicht getraut habe, da hinunter zu fahren. Ich habe auch sozusagen völligbar jeder Vernunft – versucht, in der Verwirrung, das Motorrad irgendwie gegen die Schwerkraft wieder aufzurichten. Das sind natürlich alles technische Dinge, die man dann mit der Zeit lernt. Man muss eine unglaubliche Beherrschung haben. Und das ist, wenn man das ansieht, wirklich wahres Heldentum.
J’ai déjà quand j’étais gamin commencé avec le sport de rues et suis en fait arrivé plutôt par hasard, par l’intermédiaire de mon frère, Gregor, au Motocross et à l’Enduro. On a simplement essayé cela quelques fois. Et je m’y suis engagé de façon tellement follement abrutie, que j’ai pensé, ce n’est pas du tout cela. Comme cela est donc difficile ? J’ai pleuré les premières fois parce que je n’ai pas osé aller là en bas. J’ai aussi pour ainsi dire totalement – dépourvu de raison – cherché dans la confusion à redresser n’importe comment la moto contre la gravité. Ce sont bien sûr toutes ces choses techniques que l’on apprend alors avec le temps. On doit avoir une incroyable maîtrise. Et c’est, si on regarde cela, vraiment de l’héroïsme vrai.

Wir leben in einer Zeit, und zwar auch als Metapher, weil nicht jeder für sich kämpft. Und immer wieder aufsteht und immer letztendlich gegen sich gewinnen muss, sondern finde ich auch als Vorbildcharakter wichtig. Weil wir in einer Zeit leben, in der es sozusagen Helden für unsere Kinder und Jugendlichen nur noch am digitalen Sektor gibt. Das sind Menschen ohne Schweiß und Blut. Ohne menschliche Schwächen. Und dadurch ist es natürlich eine einzige phänotypische Lüge. Und das gibt es nicht, solche Menschen. Und das sind Menschen (meint damit die Rennfahrer) wie du und ich. Die kämpfen müssen. Die eigentlich eine Metapher sind, für alles, was man macht im Leben. Und nebenbei so ein spannender Sport, dass ich wirklich ganz begeistert bin. Darüber hinaus bin ich auch begeistert, wie interessant dieser Veranstalter das hier macht und wie begeistert die Leute das hier aufnehmen. Hier in der Steiermark, in Kärnten, das ist ein Bereich, wo die Menschen wirklich in der Natur, mit der Natur leben. Und trotzdem auch herausfordern und dennoch darauf schauen, obwohl dieser Sport sozusagen „unter Anführungszeichen“ ja ein Motorsport ist. Und jetzt nicht unbedingt ein leiser Sport ist. Aber trotzdem, man macht ja dieses Rennen selten, einmal im Jahr. Man muss letztendlich mit den Hindernissen, mit den natürlichen Hindernissen, mit der Natur spielen und nicht gegen sie. Und das ist auch die ewige Herausforderung. Und das ist wunderbar.
Nous vivons dans une époque, et cette aussi en tant que métaphore, parce que chacun ne combat pas pour soi. Et se relève toujours et doit toujours finalement gagner contre soi-même, mais je trouve cela aussi important en tant que modèle. Parce que nous vivons dans une époque, dans laquelle pour ainsi dire, il n’y a des héros pour nos enfants et adolescents que dans le secteur digital. Ce sont des hommes sans sueur ni sang. Sans faiblesses humaines. Et au travers de cela, c’est bien sûr un unique mensonge phénotypique. Et cela n’existe pas, de tels hommes. Et ce sont des hommes (il veut dire les pilotes de course) comme toi et moi. Ils doivent combattre. Qui sont en fait une métaphore, pour tout ce qu’on fait dans la vie. Et à côté de cela, un sport tellement captivant, que je suis vraiment tout à fait enthousiasmé. En outre, je suis également enthousiasmé, comment l’organisateur fait cela ici de façon intéressante, et comment les gens prennent cela ici avec enthousiasme. Ici, en Styrie, en Carinthie, c’est un domaine, où les gens vivent vraiment dans la nature, avec la nature. Et malgré tout, lancent aussi un défi, et pourtant, regardent cela, bien que ce sport soit pour ainsi dire „entre guillemets“ un sport mécanique. Et maintenant, ce n’est absolument pas un sport tranquille. Mais malgré tout, on fait cette course rarement, une fois par an. On doit finalement jouer avec les obstacles, avec les obstacles naturels, avec la nature et pas contre elle. Et c’est aussi l’éternel défi. Et c’est merveilleux.

Sprecherin/Journaliste:
Und Sie haben jetzt schon ganz kurz Ihren Bruder angesprochen, mit dem sie ja gemeinsam am Africarace teilgenommen haben. Inwiefern hat das Ihr Verhältnis
gestärkt bzw. beeinflusst?
Et vous avez maintenant déjà mentionné tout à fait brièvement votre frère, avec lequel vous avez participé en commun à l’Africa Race. Dans quelle mesure cela a-t’il renforcé, influencé votre relation ?

Tobias:
Ach, unser Verhältnis unter Brüdern, wir sind vier Brüder. Da ist es sowieso so, dass wir eigentlich alle wie Freunde groß geworden sind. Und sehr innig verbunden sind.
Uns ist leider dieses Jahr der Vater gestorben. Aber das ist eigentlich immer verbunden gewesen. Ganz eng und ganz dicht. Klarerweise ist das ein Unternehmen gewesen, dieses Paris-Dakar. Als wir in Dakar angekommen sind, hat man eigentlich erst danach die Dimension für sich irgendwie realisiert. Wie gefährlich das war, welche Herausforderung das war. Aber auch irgendwo wie deppert das war, so was auch zu machen, als Mensch, der das nicht als Beruf hat. Aber trotzdem, wir haben ein
Dreivierteljahr trainiert. Wir haben uns darauf vorbereitet. Wir haben quasi unser ganzes Leben umgestellt. Und das ist Etwas, was uns Niemand mehr nimmt. Was uns auch stärkt, was uns letztendlich für uns selber in eine Situation geraten lässt, die unvergessen ist, ne?! Und das kann man auch immer wieder aus dem Tarock ziehen. Für sich. Nicht jetzt, weil man sich irgendwie toll vorkommt, sondern auch als Maßstab, wenn es mal nicht so gut funktoniert. Welche Hindernisse und Hürden man immer irgendwie zu bestreiten hat. Da sagt man schon: Genau wie damals. Und dann geht es halt wieder weiter.
Ah, notre relation entre frères, nous sommes quatre frères. C’est pour ainsi dire ainsi, que nous avons en fait tous grandi comme des amis. Et nous sommes très étroitement liés. Notre père est malheureusement mort cette année. Mais cela nous a en fait rapprochés. Tout à fait étroitement et tout à fait proches. De toute évidence,
cela a été une entreprise, ce Paris(Dakar. Quand nous sommes arrivés à Dakar, on a en fait seulement réalisé après coup la dimension pour soi-même en quelque sorte.
Combien cela était dangereux, quel défi c’était. Mais aussi quelque part quelle connerie c’était, de faire aussi quelque chose comme cela, en tant qu’homme, dont ce
n’est pas la profession. Mais malgré tout, nous nous sommes entraînés pendant 9 mois. Nous nous y sommes préparés. Nous avons quasiment changé toute notre vie.
Et c’est quelque chose, que personne ne peut plus nous prendre.  Ce qui nous renforce aussi, ce qui nous fait finalement conseiller pour nous-mêmes dans une situation, qui est inoubliable, non ? Et on peut toujours tirer cela aussi du tarot. Pour soi, Pas maintenant, parce qu’on se croit en quelque sorte formidable, mais aussi comme point de repère, quand cela ne fonctionne pas aussi bien. Quels obstacles et barrières on a toujours en quelque sorte à surmonter. Comme on dit déjà : Exactement comme à l’époque. Et alors cela continue juste de nouveau.

Sprecherin/Journaliste:
Und welche Motorräder findet man jetzt bei Ihnen in der Garage? KTM wahrscheinlich?
Et quelles motos trouve-t-on maintenant chez vous dans le garage ? KTM vraisembla-blement ?

Tobias:
Ja, selbstverständlich. Klarerweise habe ich diese fantastische neue 450er. Ich habe auch eine Freeride. Wir haben auch eine Trialmaschine, denn das ist einfach eine
ganz wichtige Disziplin. Vor allem auch für den Buben, für den Jungen. Der fährt schon sehr gut. Der ist mir ja heute hinterher gepfiffen (gefahren). Und das war schwer. Und dann habe ich noch ein paar fesche Oldtimer.
Oui, naturellement. Evidemment, j’ai cette fantastique nouvelle 450. J’ai aussi une Freeride. Nous avons aussi une moto de Trial, qui est simplement une discipline tout
à fait importante. Avant tout aussi pour le gamin, pour le garçon. Il conduit déjà très bien. Il a conduit derrière moi aujourd’hui. Et c’était difficile. Et puis, j’ai encore quelques voitures anciennes pimpantes.

Sprecherin/Journaliste:
Zu guter Letzt würde ich Sie gerne bitten, mir den Kanal3-Fragebogen zu vervollständigen:
Pour bien terminer, je voudrais vous prier de compléter avec moi le questionnaire Kanal3

Ein schöner Morgen beginnt für mich mit......
Une belle matinée commence pour moi avec….

Tobias:
Ja mit so einer Veranstaltung wie hier. Mit so einer Motorsportveranstaltung (lacht). Könnte man schon sagen und zwar jenseits von Wetterbedingungen.
Oui, avec un tel événement comme ici. Avec un tel événement de sport mécanique (Il rit) On pourrait bien dire cela et même au-delà des conditions météo.

Sprecherin/Journaliste:
Kaffee trinken würde ich gerne mit........
Je boirais volontiers un café avec…

Tobias:
Ja am besten mit mir alleine. (zögert ein bisschen) Denn da will ich meine Ruhe haben.
Oui, de préférence, avec moi seul (il hésite un peu) Car là, je veux avoir ma tranquillité

Sprecherin:
Das esse ich am liebsten?
Ce que je préfère manger ?

Tobias:
Momentan hätte ich eine große Lust auf so ein Bratwürstchen da hinten im Zelt.
Actuellement, j'ai une grande envie d'une telle saucisse là derrière dans la tente

Sprecherin:
Das können wir uns gleich anschließend holen.
Nous pourrons aller nous en chercher tout de suite après.

Und zu guter Letzt. Für die Zukunft wünsche ich mir........
Et la dernière mais non la moindre. Je me souhaite pour l'avenir

Tobias:
Also mir wünsche ich jetzt weniger. Ich wünsche den Veranstaltern eigentlich alles Gute und ich wünsche, dass heute das Hauptrennen ohne Verletzungen zu Ende geht.
Alors maintenant, je me souhaite moins. Je souhaite en fait aux organisateurs tout le meilleur et je souhaite vraiment qu' aujourd'hui la course principale se termine sans blessure.

Sprecherin/Journaliste:
Ich sage vielen vielen Dank für das Interview. Und viel Spaß noch.
Je vous remercie infiniment pour l’interview. Et encore beaucoup de plaisir.

1416 appréciations
Hors-ligne


Source :
https://www.facebook.com/johannes.kundegraber/media_set?set=a.562270063900851.1073741853.100003535882600&type=1
© Philipp und Johannes Kundegraber
Vous ne disposez pas des permissions nécessaires pour répondre à un sujet de la catégorie Photos/Fotos/Videos
.

Inscrivez-vous au site

Soyez prévenu par email des prochaines mises à jour

Rejoignez les 83 autres membres