TOBIAS MORETTI

TOBIAS MORETTI

Die Räuber

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Teil mit Tobias :

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Pater (vor sich, stutzt). Ist Das das Drachen.. nest? – Mit eurer Erlaubniß, meine Herren! Ich bin ein Diener der Kirche, und draußen stehen Siebenzehnhundert, die jedes Haar auf meinen Schläfen bewachen.
Le prêtre (pour lui, étonné) Est-cela le nid des dragons ? Avec votre permission, Messieurs ! Je suis un serviteur de l’église, et dehors se trouvent 1700 soldats, qui surveillent chaque cheveu sur mes tempes.

Moor. Sagen Sie kurz, Herr Pater! was haben Sie hier zu tun?
Moor. Soyez brefs, Mon Père ! Qu’avez-vous à faire ici ?

Pater. Mich sendet die Obrigkeit, die über Leben und Tod spricht – Ihr Diebe – ihr Mordbrenner, – ihr Gauner, giftige Otterbrut, die im Finstern schleicht und im Verborgenen sticht – Aussatz der Menschheit – Höllenbrut, – köstliches Mahl für Raben und Ungeziefer – Colonie für Galgen und Rad –
Prêtre : L’autorité qui parle de la vie et de la mort m’envoie – vous, les voleurs – vous, les incendiaires – vous, les filous, vipères vénéneuses, qui se glissent dans l’obscurité et piquent en se cachant – la lèpre de l’humanité – l’engeance infernal – repas délicieux pour les corbeaux et la vermine – Colonie pour le gibet et la roue -

Schweizer. Hund! hör' auf zu schimpfen, oder – (Er drückt ihm den Kolben vors Gesicht.)
Schweizer. Chien ! arrête de vitupérer, ou bien (il lui presse son pistolet sur le visage)

Moor. Pfui, du Schweizer! Du verdirbst ihm ja das Konzept – er hat seine Predigt so brav auswendig gelernt – Nur weiter, mein Herr! – 
Moor. Arrête, Schweizer ! tu lui gâtes le concept – il a appris tellement sagement son sermon par cœur – Continuez, Monsieur !

Pater. Feiner Hauptmann! Herzog der Beutelschneider! Gaunerkönig! Das Zetergeschrei verlassener Mütter heult deinen Fersen nach, Blut saufst du wie Wasser! (Spuckt auf den Boden)
Prêtre : Fin capitaine ! Duc des détrousseurs de bourses ! Roi de la racaille ! que les cris des mères abandonnées hurlent derrière tes talons, ton sang coule comme de l’eau! (crache sur le sol)

Moor. Sehr wahr, sehr wahr! 
Moor : Très vrai, très vrai !

Pater. Was? sehr wahr, sehr wahr? Ist das auch eine Antwort?
Prêtre : Quoi ? très vrai, très vrai ? Est-ce cela aussi une réponse?

Moor. Wie, mein Herr? Darauf haben Sie sich wohl nicht gefasst gemacht? Aber was wollten Sie weiter sagen? Nur weiter, mein Herr?
Moor: Comment, Monsieur ? Vous ne vous attendiez peut-être pas à cela ? Que vouliez-vous dire encore? Continuez, Monsieur?

Pater : Ah so....entsetzlicher Mensch! Hebe dich und weg von mir! Hast du nicht Feuerbrände in unsere Stadt geworfen? Und den Pulverturm über die Häupter guter Christen, guter Menschen gestürzt? 
Prêtre : Ah bon... Homme horrible ! Eloigne-toi de moi ! N’as-tu pas incendié notre ville ? déversé une poudrière sur la tête de bons chrétiens, d’hommes bons ?

Moor: Zu Sache! 
Moor : Aux faits!

Pater. Höre denn, wie gütig oder wie langmüthig das Gericht mit dir verfährt: Wirst du jetzt gleich zum Kreuze kriechen (zeigt sein Kreuz) und um Gnade und Schonung flehen? Siehe, so wird dir die Strenge, Selbsterbarmen, die Gerechtigkeit eine liebende Mutter sein. Sie drückt das Auge bei der Hälfte deiner Verbrechen zu und lässt es – denk' doch – und lässt es bei dem Rade bewenden.
Prêtre : Ecoute donc, comme la justice est bonne et indulgente avec toi, si tu rampes tout de suite devant la croix et implore grâce et clémence, vois, la rigueur devient pitié pour toi, la justice une mère aimante – elle ferme les yeux sur la moitié de tes crimes et laisse cela – penses-y pourtant ! et se contente de la roue.

Schweizer. (lacht) Hast du's gehört, Hauptmann? Soll ich hingehn und diesem abgerichteten Schäferhund die Gurgel zusammenschnüren? 
Schweizer :(en riant) As-tu entendu, capitaine ? Dois-je y aller et trancher la gorge à ce chien de berger bien dressé?

Moor. So redet Moor, der Mordbrennerhauptmann: Wahr ist's! Ich habe den Reichsgrafen erschlagen.Die Dominikuskirche angezündet und geplündert, Habe Feuerbrände in eure bigotte Stadt geworfen und den Pulverturm über die Häupter guter Christen herabgestürzt. Aber das ist noch nicht alles. Ich habe noch viel mehr getan. (Er streckt seine rechte Hand aus und zeigt ihm einen Ring). Diesen Achat trag' ich einem Pfaffen Ihres Gerichtes zur Ehre, den ich mit eigener Hand erwürgte, weil er auf offener Kanzel darüber geweint hat, dass die Inquisition so in Zerfall käme. Ich könnte Ihnen jetzt noch mehr Geschichten über meine Ringe erzählen, wenn mich nicht schon die paar Worte gereuten, die ich mit Ihnen verschwendet habe.
Moor. Ainsi parle Moor, le capitaine meurtrier. C’est vrai, j’ai tué le comte impérial, incendié et pillé l’église dominicaine, j’ai allumé des incendies dans votre ville bigote et versé des tours de poudre sur la tête de bons chrétiens – mais ce n’est pas tout ce que j’ai fait. J’ai fait encore beaucoup plus (il tend sa main droite et lui montre une bague) Je porte cette agate en l’honneur d’un curé de votre racaille, que j’ai étranglé de mes propres mains, quand il avait pleuré sur la chaire ouverte, que l’inquisition tomberait en décadence – je pourrais vous raconter encore plus d’histoires à propos de ma bague, si je n’avais pas déjà épuisé les quelques mots que j’ai gaspillés avec vous.

Pater. Dass eine Gaunerbrut noch so stolz sein kann?
Prêtre. Qu’une canaille puisse être encore tellement fière?

Moor. Nicht genug. Geeh hin und sage dem hochlöblichen Gericht, das über Leben und Tod würfelt – Ich bin kein Dieb, Sag' ihnen, mein Handwerk ist Wiedervergeltung – Rache ist mein Gewerbe. 
Moor. Pas assez. Pars et dis à la très louable justice qui joue aux dés avec la vie et la mort – je ne suis pas un voleur. Dis leur, que mon métier est la revanche – la vengeance est mon industrie

Pater. . Wiedervergeltung! Hmm – Gut, mit dir bin ich fertig. (Wendet sich zu der Bande.) So hört denn ihr, was die Gerechtigkeit euch durch mich zu wissen tu!. Werdet ihr jetzt gleich diesen verurteilten Missetäter gebunden überliefern - seht, so soll eure Strafe, euere Gräuel bis auf das letzte Andenken erlassen sein. Die heilige Kirche wird euch verlorene Schafe mit erneuter Liebe in ihren Mutterschoß aufnehmen, und Jedem von euch soll der Weg zu einem Ehrenamte offen stehn. (Mit triumphierendem Lächeln.) Nun, nun? Wie schmeckt das, Majestät? – Hallo! Bindet ihn, und ihr seid frei!
Prêtre : Revanche! hmm – Bien, j’en ai fini avec toi (se tourne vers la bande) Ecoutez donc, ce que la justice vous fait savoir à travers moi – si vous livrez maintenant ce malfaiteur condamné pieds et poings liés, voyez, ainsi vos punitions, vos horreurs recevront la grâce jusqu’à la dernière mémoire – l’église vous prendra dans son giron comme des moutons égarés avec de l’amour renouvelé, et pour chacun de vous, le chemin du devoir d’honneur doit rester ouvert (avec un sourire triomphant) Maintenant, maintenant ? Comment sentez-vous cela, Majesté ? Allons, attachez-le, et vous êtes libres !

Moor. Hört ihr's auch? Hört ihr's? Was stutzt ihr? Was steht ihr so verlegen da? Sie bietet euch Freiheit. 
Moor : Entendez-vous aussi ? Entendez-vous ? Qu’est ce qui vous fait hésiter ? Qu’est-ce qui vous retient ? Ils vous offrent la liberté.

Pater (Laut.) Ach, sorgt ihr etwa, dass dies eine Falle sei, euch lebendig zu fangen? – Lest selbst (zieht einen Zettel raus) , hier ist der Generalpardon - unterschrieben. Könnt ihr noch zweifeln?
Prêtre (fort). Ah, quelque chose vous inquiète, que ceci serait un piège, de vous attraper vivants ? Lisez vous-mêmes (sort une lettre) ici le pardon du général - signé. Pouvez-vous encore douter ?

Moor. (nimmt den Zettel) Seht doch, seht doch! Unterschrieben mit eigener Hand. Oder fürchtet ihr wohl, sie werden ihr Wort brechen? Oh, seid außer Furcht! Schon die Politik könnte sie zwingen, Wort zu halten. Wer würde ihnen in Zukunft noch Glauben beimessen? Sie wissen, dass ich es bin, der euch empört und erbittert hat. Euch halten sie für unschuldig. Eure Verbrechen legen sie für Jugendfehler, für Übereilungen aus. Mich allein wollen sie haben. Ich allein verdiene es, zu büßen. Ist es nicht so, Herr Pater?
Moor. (prend la lettre) Voyez pourtant, voyez pourtant! Signé de sa propre main – ou craignez-vous peut-être, qu’ils ne respectent pas leur parole. Oh, soyez sans crainte ! Déjà la politique pourrait les contraindre, qui leur attribuerait encore la foi à l’avenir ? Vous savez que je suis celui, qui vous a indignés et ulcérés, vous les tenez pour innocents. Ils tiennent vos crimes pour des erreurs de jeunesse, des précipitations. Ils veulent m’avoir moi seul, moi seul mérite de payer. N’est-ce pas ainsi, Mr le curé ?

Pater. Wie heißt der Teufel, der aus ihm spricht? –der Kerl macht mich ... wirbelnd.
Prêtre. Comment s’appelle le Diable, qui parle par sa bouche ? Le gars me fait... douter.

Moor. Ahmm! Oder schmeichelt ihr euch gar, als Helden zu fallen? Weil ihr saht, dass ich mich aufs Getümmel freute? Oh glaubt das nicht! Ihr seid nicht Moor. Ihr seid heillose Diebe! Elende Werkzeuge meiner größeren Plane. Diebe können nicht fallen, wie Helden fallen! Ich dank' euch mein Leben nicht, ich schäme mich eures Opfers!
Moor. Ahmm ?? ou vous flattez-vous peut-être, de tomber comme des héros, parce que vous avez vu que je me réjouissais de la mêlée - Oh, ne croyez pas cela ! Vous n’êtes pas Moor – vous êtes de malheureux voleurs ! Misérables outils de mes plus grands plans. Les voleurs ne peuvent pas tomber comme les héros tombent. Je ne vous fais pas grâce de ma vie, j’ai honte d’être votre victime!

Pater (äußerst erstaunt). Ich werde unsinnig, ich laufe davon! Hat man je von so was gehört?
Prêtre (très étonné). Je deviens fou, je fuis. A-t-on jamais entendu quelque chose comme cela ?

Moor. Oder fürchtet ihr wohl, ich werde mich selbst erstechen und durch einen Selbstmord den Vertrag vernichten, der nur am Lebendigen haftet? Hier werf' ich meinen Dolch weg - meine Pistole - und dies Fläschchen mit Gift. Oder glaubt ihr wohl, ich werde mich zur Wehr setzen, wenn ihr mich binden wollt??
Moor. Ou craignez-vous peut-être, que je me poignarde moi-même et qu’au travers d’un suicide, rompe le contrat qui concerne seulement quelqu’un de vivant ? Je jette ici mon poignard mon pistolet et ce flacon de poison. Ou croyez-vous peut-être, que je me défendrai, si vous voulez m’attacher ?

Roller : Wer kein Hund ist, rette den Hauptmann!
Roller : Qui n’est pas un chien, sauve le capitaine!

Alle (lärmen). Retteten Hauptmann!
Tous (en faisant du bruit) Sauvons le capitaine!
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