TOBIAS MORETTI

TOBIAS MORETTI

Deutschstunde : Clips

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Making of ;

https://www.facebook.com/Tobias.Moretti.fr.at/videos/1610212029109198/?

Source : https://www.facebook.com/Deutschstunde.film/videos/2373633279560492/UzpfSTE0Nzc1NDY3MTkzODA2NDoyNTEzODU5NDYxOTk0MjI4/

Tobias:
Man ist plötzlich am Nerv der Geschichte. Und das finde ich so spannend.
On est soudain pris par l‘histoire. Et je trouve cela tellement passionnant.

Heide Schwochow:
Wenn man gute Drehbücher schreiben will, dann muss man die Figuren in solche Situationen bringen, wo die egal, wie sich verhalten, eigentlich immer falsch verhalten.
Quand on veut écrire de bons scénarios, on doit mettre les personnages dans des situations où, peu importe comment ils se comportent, ils se comportent toujours mal.

Tobias:
Es gibt ja so viele Satellitenhandlungen, die damit verbunden sind, weil alle mit drin hängen und zwar alle. Und das macht das so besonders.
Il y a tellement d‘actions satellites, qui y sont liées, parce qu‘ils y sont tout impliqués et certes tous. Et cela rend tout cela tellement particulier.

https://www.facebook.com/Deutschstunde.film/videos/528996551195066/UzpfSTE0Nzc1NDY3MTkzODA2NDoyNTM5MjExOTY5NDU4OTc3/?

Christian Schwochow (Regisseur/Réalisateur):
Auch wenn jetzt hier die Sonne scheint und es so ganz gemütlich aussieht, drehen wir ein paar Szenen auf Sylt, auf dem Ellenbogen (ist der nördlichste Teil von Sylt). Weil für mich ist das hier etwas sehr Apokalyptisches. Diese Landschaft, die hat was Endzeitliches und so versuchen wir diesen Film zu erzählen.
Même si le soleil brille ici et que tout semble si confortable, nous tournons quelques scènes sur Sylt, à Ellenbogen (la partie la plus au nord de Sylt). Parce que pour moi c'est quelque chose de très apocalyptique. Ce paysage, qui a quelque chose de fin du monde, et nous essayons donc de raconter ce film ainsi.
Stefan Meese (Oberbeleuchter/Eclairagiste):
Es gibt die definierten Szenen in diesem Film, die schwere Wolken haben, die Sturm und Regen haben. Es war von Anfang an ganz klar, dass wir eben dramatische Szenen auch im Sonnenlicht erzählen wollen.
Il y a les scènes définies dans ce film qui ont de gros nuages avec tempête et pluie. Dès le début, il était clair que nous voulions aussi raconter des scènes dramatiques à la lumière du soleil.

Jörg Kidrowski (Tonmeister/Ingénieur du son):
Bei dem Buch war ja von vornherein klar, dass es viel um diese Elemente, um die Landschaften geht, und wir hatten auch sehr viel Wind. Da war für mich natürlich spannend dann heraus zu finden, wie kann ich das am Set aufnehmen. Der Wind darf nicht zu stark sein, sonst kann man nicht mehr viel aufnehmen, aber er darf auch nicht zu schwach sein.
Dès le début, le livre indiquait clairement que ces éléments, les paysages, étaient très présents et que nous avions également beaucoup de vent. C'était excitant pour moi de découvrir comment je pouvais enregistrer ceci sur le tournage? Le vent ne doit pas être trop fort, sinon on ne peut pas enregistrer beaucoup plus, mais il ne doit pas être trop faible non plus.

Paul Effertz (Motivaufnahmeleitung/Directeur de la photographie):
Wir hatten hauptsächlich Motive, die sehr eng waren. Wir hatten Motive, die mitten in der Natur lagen. Ich glaube insgesamt haben wir neben dem Studio und den beiden Hauptmotiven Bleekenwarf und Jepsen, zwischen fünfzehn und zwanzig Motive
Nous avions principalement des sujets très proches. Nous avions des sujets en pleine nature. Au total, outre le studio et les deux sujets principaux, Bleekenwarf et Jepsen, nous avons entre quinze et vingt sujets.

(Ausschnitt/Extrait)
Jens Ole Jepsen (gespielt von /joué par Ulrich Noethen):
Ich bin mit deinem Bruder fertig geworden, mit dir werde ich allemal fertig. .
J‘en ai fini avec ton frère, je peux m‘occuper de toi de toute façon.


https://www.facebook.com/Tobias.Moretti.fr.at
/videos/2461640173949487/?

Quelle :https://www.youtube.com/watch?v=IIdTBHI-cUU&feature=youtu.be&fbclid=IwAR1V3RsccJzF0nQL0hyelNEwWm8s3znKxNINPNZvQZft4GEMnk5sT7MW-Kg

 

https://www.youtube.com/watch?v=IIdTBHI-cUU&feature=youtu.be&fbclid=IwAR0XPhohoTNB-ys047wqy1at_IZMWr-rQbadDRojbQjGMSWmErFY8ai4z_s

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Sprecherin/Présentatrice:
Ich habe doch nur meine Pflicht getan. Wenn ich es nicht gemacht hätte, dann hätte es jemand anderes gemacht. So oder ähnlich lauten die Erklärungen von Mitläufern in autoritären Systemen. Es gehört schon Mut dazu, sich dagegen zu stellen. Und wie sehr das Familien und Freundschaften belasten kann, davon erzählt der Roman „Deutschstunde“ von Siegfried Lenz anhand der Nazizeit. Lange Schullektüre. Jetzt nicht mehr. Dabei ist das Thema ganz aktuell. Wo fängt meine eigene Verantwortung an? Wann kann ich menschenverachtendes Denken nicht länger hinnehmen?
J'ai seulement fait mon devoir. Si je ne l'avais pas fait, quelqu'un d'autre l'aurait fait . Les explications des adeptes dans les systèmes autoritaires sontidentiques ou similaires. Il faut du courage pour s'y opposer. Et le roman "Deutschstunde" de Siegfried Lenz, basé sur l'ère nazie, dit à quel point cela peut alourdir les familles et les amitiés. Longue lecture scolaire. Plus maintenant Le sujet est très d'actualité. Où commence ma propre responsabilité? Quand ne puis-je plus accepter une pensée inhumaine?

Ausschnitt/Extrait:
Jens Ole Jepsen:
Ich habe mir das nicht ausgedacht. Das Verbot ist beschlossen und ausgesprochen.
Je n'ai pas inventé cela. L'interdiction est décidée et prononcée.

Christian Schwochow:
Ich finde die „Deutschstunde“ so einzigartig, weil sie so ohne die Bilder auskommt, oder ganz andere neue Bilder erschaffen hat. Weil es kommen keine aufmarschierenden Truppen. Es kommt keine Hakenkreuzfahne. Du siehst Adolf Hitler nie. Und so haben wir den Film auch gemacht. Sondern es spielt nur in zwei Familien. Es spielt unter normalen Leuten, die Nachbarn sind. Die Freunde sind und trotzdem zeigt Lenz wie der Faschismus dort wie eine Krankheit hinein geht. In die Menschen, in die Familienstrukturen und in die ganzen Zwischenräume. Und dort ganz viel zerstört.
Je pense que la "leçon d'allemand" est tellement unique parce qu'elle fonctionne sans les images ou a créé des images complètement nouvelles. Parce qu'il n'y a pas de troupes qui défilent. Il n'y a pas de drapeau à croix gammée. Vous ne voyez jamais Adolf Hitler. Et nous avons aussi fait le film ainsi. Mais plutôt cela ne se passe que dans deux familles. Cela se passe parmi des gens normaux qui sont voisins. Qui sont des amis et malgré cela, Lenz montre comment le fascisme se propage comme une maladie. Parmi les gens, les structures familiales et dans tous les interstices. Et qu'il y fait des ravages.

Sprecher/Commentateur:
Während der Geburtstagsfeier des Malers kommt wieder eine schlechte Nachricht aus Berlin. Die Bilder der letzten 5 Jahre sollen beschlagnahmt werden. Entartete Kunst sagen die Nazis.
Pendant la fête d‘anniversaire du peintre, une mauvaise nouvelle arrive de nouveau de Berlin. Les peintures des 5 dernières années doivent être confisquées. Art dégénéré, disent les Nazis.

Ausschnitt/Extrait:
Max :Ludwig Nansen:
Du singst hier mit uns und hast das gewusst?
Tu chantes ici avec nous et tu savais cela?

Jens Ole Jepsen:
Ich mache nur meine Pflicht.
Je fais seulement mon devoir.

Max Ludwig Nansen:
Und wenn sie dir befehlen, mich umzubringen, dann tust du das auch.
Et s‘ils t‘ordonnent de me tuer, alors tu le fais aussi.

Jens Ole Jepsen:
So kannst du nicht mit mir reden.
Tu ne peux pas me parler comme cela.

Max Ludwig Nansen:
Ich werde dir mal was sagen. Hier vor allen Leuten. Manchmal muss man auch mal was tun, was gegen die Pflicht ist.
Je vais te dire quelque chose. Ici, devant tout le monde. Quelquefois, on doit aussi faire quelque chose, quelque chose qui va à l‘encontre du devoir.

Jens Ole Jepsen:
Du willst, dass ich gegen meine Pflicht verstoße? Habt ihr das gehört? Versteht ihr, was dieser Mensch gerade gesagt hat?
Tu veux que je manque à mon devoir? Avez-vous entendu ça? Comprenez-vous ce que cet homme vient de dire?

Ulrich Noethen:
Man wappnet sich dann gegen die Anfeindungen von außen. Gegen die Vorwürfe, das geht doch nicht und so. Oder auch dieses Gefühl, dass „irgendwie läuft hier was schief“. Man wappnet sich dagegen, indem man eine Mauer, eine feste Mauer aufbaut und sagt: „Nein, so muss es sein“. Und das ist der richtige Weg.
On s'arme alors contre les hostilités de l'extérieur. Contre les accusations, cela ne va pourtant pas, et ainsi de suite. Ou ce sentiment que "quelque chose ne va pas". On s‘arme contre cela en construisant un mur, un mur solide et en disant : "Non, c'est comme ça que ça doit être". Et c'est la bonne façon.

Sprecher/Commentateur:
Dem Polizisten ist jedes Mittel recht. Er macht seinen 11jährigen Sohn Siggi zum Komplizen. Der soll den Maler ausspionieren.
Le policier a droit à tout recours. Il fait de Siggi, son fils de 11 ans, son complice. Il doit espionner le peintre.

Ausschnitt/Extrait:
Jens Ole Jepsen:
Wir werden zusammen arbeiten Siggi. Nur wir beide. Da kommt keiner dahinter. Nicht mal er. Du wirst für mich arbeiten. Und ich mache daraus was Brauchbares.
Nous allons travailler ensemble Siggi. Seulement nous deux. Il n'y a personne derrière. Même pas lui. Tu travailleras pour moi Et j'en tire quelque chose d'utile.

Max Ludwig Nansen:
Die glauben, dass ich gefährlich bin. Siggi, ich…..
Ils croient, que je suis dangereux. Siggi, je…

Sprecher/Commentateur:
Das Drama für den Jungen? Auch sein Patenonkel, der Maler, missbraucht ihn auf seine Weise. Und Siggi möchte weder ihn noch den Vater enttäuschen.
Le drame pour le garçon ? Son parrain, le peintre, abuse aussi de lui à sa manière. Et Siggi ne veut décevoir ni lui, ni son père

Ausschnitt/Extrait:
Max Ludwig Nansen:
Wollen wir zusammen malen?
Voulons nous peindre ensemble?

Sprecher/Commentateur:
Der Maler und der Polizist. Beide haben eine Obsession. Beide handeln rücksichtslos gegenüber dem Kind.
Le peintre et le policier. Tous deux ont une obsession. Tous deux agissent impitoyablement vis-à-vis de l‘enfant.

Ausschnitt/Extrait:
Max Ludwig Nasen:
Zuerst die Umrisse und dann kümmern wir uns um die Farben.
D‘abord les contours et ensuite,,nous nous occupons des couleurs.

Christian Schwochow:
Und das ist ganz klar so eine Seele, das kannst du nicht ohne Schrammen, wollte ich sagen, ohne tiefe Verletzungen überstehen. Und das ist so eindrucksvoll bei Lenz, wie er eine Geschichte dafür findet, wie der Krieg Seelen zerstört.
Et c'est clairement une telle âme, on ne peut pas survivre à cela sans égratignures, je voulais dire, sans blessures profondes. Et c'est si impressionnant avec Lenz, comment il trouve une histoire sur la façon dont la guerre détruit les âmes.

Sprecher/Commentateur:
Im Jahre 1968 erschien „Deutschstunde“ von Siegfried Lenz. Vier Jahre hatte er daran gearbeitet. Die Botschaft ist eindeutig. Lenz wollte aufklären über die Verblendungen der Nazizeit. Die Figur des Malers Max Nansen erinnert an den Expressionisten Emil Nolte. Auch seine Kunst galt als entartet. Im Roman und Film bleibt er aber eine Kunstfigur. Nansens Bilder werden schließlich von den Nazis abgeholt. Der Film macht den Irrsinn von Opportunismus deutlich.
"L‘heure allemande“ de Siegfried Lenz a été publié en 1968. Il y avait travaillé pendant quatre ans. Le message est clair. Lenz voulait clarifier les illusions de l'ère nazie. La figure du peintre Max Nansen rappelle celle de l'expressionniste Emil Nolte. Son art était également considéré comme dégénéré. Dans le roman et le film, cependant, il reste une figure artistique. Les toiles de Nansens sont finalement rassemblées par les nazis. Le film révèle la folie de l'opportunisme.

Ausschnitt/Extrait:
Ditte Nansen:
Das sind empfindliche Bilder
Ce sont des images délicates

Jens Ole Jepsen:
Das sind kranke Bilder Ditte. (Sie spuckt ihn an)
Ce sont des photos de malades, Ditte (elle lui crache au visage)

Ditte Nansen:
Die Bilder müssen zurück.
Les images doivent revenir.

Sprecher/Commentateur:
Alles Menschliche wird durch die Erfüllung der Pflicht erstickt. Regisseur Christian Schwochow erfindet starke Bilder für die historische Katastrophe. Die karge norddeutsche Landschaft suggeriert Freiheit und Apokalypse gleichermaßen .Es fühlt sich an, wie das Ende der Welt. Und für viele Menschen im 2. Weltkrieg war es das auch.
Tout ce qui est humain est étouffé par l'accomplissement du devoir. Le réalisateur Christian Schwochow invente des images fortes pour la catastrophe historique. Le paysage stérile de l'Allemagne du Nord suggère à la fois la liberté et l'apocalypse, c'est comme la fin du monde. Et pour beaucoup de gens pendant la 2e Guerre mondiale, c'était aussi le cas.

Ulrich Noethen:
Wir denken immer an die Leute, die es direkt mitgemacht haben. Wenn die ihr Leben zu Ende gebracht haben, und dann ist diese Geschichte auch abgeschlossen. Und dann ist noch die Generation danach, die unter dieser Erziehung dann gelitten hat. Dass es aber noch weiter getragen wird, und dass diese Verletzungen lange schmerzende, lang haltende Narben ergibt, das macht man sich oft gar nicht so klar.
Nous pensons toujours aux personnes qui ont vécu cela directement. Quand ils ont fini leur vie, alors cette histoire est terminée. Et puis, il y a la génération suivante qui a souffert de cette éducation. Mais le fait que cela sera porté encore plus loin et que ces blessures entraînent des cicatrices longues, douloureuses et durables n'est souvent pas clairement établi.

Ausschnit/Extraitt:
Jens Ole Jepsen kehrt heim/rentre à la maison:
Bist groß geworden Siggi.
Tu es devenu grand, Siggi

Sprecher/Commentateur:
Als Polizist Jepsen Jahre später aus der Kriegsgefangenschaft zurückkehrt, hat sich für ihn nichts verändert. Siegfried Lenz und auch der Film halten Deutschland einen Spiegel vor. Mit einer Geschichte, die heute leider aktueller ist, denn je.
Lorsque le policier Jepsen revient de captivité des années plus tard, rien n'a changé pour lui. Siegfried Lenz et le film tendent un miroir à l‘Allemagne. Avec une histoire qui est malheureusement plus que jamais d'actualité aujourd'hui.

Ausschnit/Extraitt:
Jens Ole Jepsen:
So, Dienstbeginn.
Donc, début du service.

Christian Schwochow:
Ich finde, wir dürfen nicht aufhören zu debattieren. Weil, die Dinge kommen wieder. Wir erzählen, Geschichte funktioniert in Kreisläufen. Man hat das Gefühl, Deutschland läuft immer wieder im Kreis. Und da möchte ich, dass man diesen Roman, da möchte ich, dass man den Film nicht als was Historisches sieht, sondern auch einen Film, der eine Debatte über die heutige Zeit anstößt und ich finde, er sollte auch „Die Deutschstunde“ wieder zurück in den Schulunterricht tragen.
Je trouve qu'on ne devrait pas arrêter de débattre. Parce que les choses reviennent. Nous racontons que l'histoire fonctionne par cycles. On a l'impression que l'Allemagne tourne toujours en rond. Et là, je veux que ce roman, là, je veux que le film ne soit pas perçu comme quelque chose d'historique, mais aussi comme un film qui déclenche un débat sur le temps présent et je pense qu'il devrait aussi ramener "l‘heure allemande" dans les leçons scolaires.

Sprecherin/Commentatrice:
„Deutschstunde“ mit tollen Schauspielern und eindrucksvollen Bildern. Premiere ist auf dem Hamburger Filmfest und ab nächster Woche läuft der Film dann im Kino.
„La leçon d‘allemand“ avec de super acteurs et des images impressionnantes. La Première a lieu au Festival du Film à Hambourg et à partir de la semaine prochaine, le film sort alors dans les cinémas.
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