Sprecher/Commentateur:
Ja, es gibt eine Reihe von Debüts, so auch in diesem Jahr. Da haben wir zum Beispiel den Spielfilm „Baumbacher Syndrome“ des 1992 in Hamburg geborenen Filmemachers Gregory Kirchhoff. Der in diesem Jahr sozusagen der Eröffnungsfilm ist. Worum geht es in der Geschichte – kurz zusammen gefasst?
Oui, il y a une série de débuts, y compris cette année. Par exemple, nous avons le long métrage "Baumbacher Syndrome" du cinéaste Gregory Kirchhoff, né à Hambourg en 1992. Le film d'ouverture de cette année, pour ainsi dire. Quel est le sujet de l'histoire - en un mot ?
Thorsten Schaumann:
Ja, es geht um einen TV-Moderator, der regelmäßig seine Gäste über den Tisch zieht. Eines Morgens wacht er auf. Ist überrascht, weil er offensichtlich mit der Stimme, die er auf einmal bekommt, nicht mehr seinen Job ausüben kann und wird selber zum gejagten Medien-Phänomen. Wunderbar gespielt. Mit Tobias Moretti, erstmalig mit seinem Sohn. Ganz toll.
Oui, cela parle d'un présentateur de télévision qui arnaque régulièrement ses invités. Un matin, il se réveille. Il est surpris parce qu'il ne peut évidemment plus faire son travail avec la voix qu'il reçoit soudainement et devient lui-même un phénomène médiatique traqué. Merveilleusement joué. Avec Tobias Moretti, pour la première fois avec son fils. Tout à fait super.
Sprecher/Commentateur:
Sind sie in Hof?
Sont-ils à Hof?
Thorsten Schaumann:
Ja beide sind da. Tobias und Lenz werden auf alle Fälle morgen (22/10) da sein.
Oui, les deux sont là. Tobias et Lenz seront là en tout cas demain (22/10)
Sprecher/Commentateur:
Das ist sehr schön.
C'est très bien
Sprecherin/Commentatrice:
Filme wie Baumbacher Syndrom. Dem Eröffnungsfilm der 53. Hofer Filmtage. Tobias Moretti, als absolut von sich überzeugter Talkshow-Moderator Max Baumbacher.Die schmierige Verführung ist sein Programm.
Des films comme Baumbacher Syndrome. Le film d‘ouverture des 53e journées du film de Hof. Tobias Moretti, dans le rôle du présentateur d‘un Talk Show absolument convaincu de lui-même Max Baumbacher. La séduction onctueuse est son programme
Ausschnitt/Extrait:
Max Baumbacher:
Wollen wir noch einen Drink nehmen nach der Show?
Voulez-vous que nous allions prendre un verre après l‘émission?
Karoline Schuch:
Ich glaube nicht. Aber danke.
Je ne crois pas. Mais merci.
Max Baumbacher:
Warum nicht?
Pourquoi pas?
Junger Mann/Jeune homme:
45 Sekunden. Ich glaube, wir sollten mal los.
45 secondes. Je crois que nous devrions y aller.
Max Baumbacher:
Dann bis gleich.
Alors, à tout de suite.
Sprecherin/Commentatrice:
Baumbacher ist unerschütterlich. Bis sich sein charmantes Timbre in die Stimme eines Monsters verwandelt.
Baumbacher est inébranlable. Jusqu'à ce que son timbre charmant se transforme en la voix d'un monstre.
Ausschnitt/Extrait:
Max Baumbacher:
Ich bin so aufgewacht.
Je me suis réveillé comme ça.
Bruno Frik:
Wooow! Wie machst du das? Was machst du? Ist hier versteckte Kamera? Max, was geht hier ab?
Woow! Comment fais-tu cela? Que fais-tu? Il y a une caméra cachée ici? Max, qu‘est-ce qui se passe?
Max Baumbacher:
Ich bin mit dieser Stimme aufgewacht.
Je me suis réveillé avec cette voix
Bruno Frik:
Aber was heißt das? Was soll das bedeuten?
Mais qu‘est-ce que cela veut dire? Que doit signifier cela?
Sprecherin/Commentatrice:
„Baumbacher Syndrom“ ist der dritte Spielfilm von Gregory Kirchhoff. Der 27Jährige ist sein eigener Produzent, führte Regie und schrieb das Drehbuch.
„Baumbacher Syndrome“ est le troisième long métrage de Gregory Krichhoff. Le jeune homme de 27 ans est son propre producteur, il dirige la mise en scène et écrit le scénario.
Gregory Kirchhoff:
Jeder Mensch hat seine eigene Stimme. Das macht jeden Menschen auf seine Art besonders. Und ich dachte, wenn sich da was verändert und die verändert sich ja auch in eine sehr extreme Art. Wie gesagt, das war inspiriert von „The Beauty änd the Biest“. Und das sollte die Stimme eines Disney-Monsters sein. Und ich glaube schon, dass das viel mit einem macht.
Chaque personne a sa propre voix, ce qui rend chaque personne spéciale à sa façon. Et j’ai pensé que si quelque chose changeait, ça changerait de façon extrême. Comme je l’ai dit, c’était inspiré par „La Belle et la Bête“, et ça devait être la voix d’un monstre Disney. Et je crois que cela fait beaucoup pour quelqu‘un.
Sprecherin/Commentatrice:
Der Film ist nicht immer schlüssig. Dafür markant und berührend. Baumbacher stellt sich in Frage. Plötzlich hört er zu. Auch seinem Sohn.Der wird gespielt von Tobias Morettis Sohn Lenz. Es ist sein Kinodebüt.
Le film n'est pas toujours concluant. Mais c'est frappant et touchant. Baumbacher se remet en question. Soudain, il écoute. Même son fils. Il est joué par le fils de Tobias Moretti, Lenz. Ce sont ses débuts au cinéma.
Damian Baumbacher:
Das ist komisch. Man wächst auf und glaubt, dass alles richtig ist, was der Vater sagt und tut. Und irgendwann merkt man, dass der Vater nur ein Mensch ist.
C‘est bizarre. On grandit et on croit que tout ce que le père dit et fait est bien. Et à un moment donné, on remarque, que le père n‘est qu‘un homme.
Reporterin/Journaliste:
Guten Abend. Wie ist es für Sie, wieder in Hof zu sein?
Bonsoir. Comment est-ce pour vous d‘être de nouveau à Hof?
Tobias:
Ja, ich freue mich auch. Ich war das letzte Mal im Jahr 2012 hier mitn„Mobbing“. Das war ein ganz toller Film. Und ich habe mich irrsinnig gefreut. Das Festival ist so besonders, sehr eigen, speziell. Voller Leben, familiär. Und ich freue mich, wieder hier zu sein.
Oui, je suis content aussi. J‘étais ici pour la première fois en 2012 avec „Mobbing“ (Harcélement). C‘etait un super film. Et je me suis follement réjoui. Le Festival est si particulier, a son propre caractère, très spécial. Plein de vie, familier. Et je suis heureux d‘être ici de nouveau.
Reporterin/Journaliste:
Waren Sie in den letzten Jahren mal wieder in Hof?
Etiez-vous à Hof ces dernières années?
Tobias:
Ja, ja natürlich. Immer wieder. Ich war sogar zwei Mal da und habe mir einfach Sachen angesehen.
Oui, oui, bien sûr. Toujours. J‘étais même là deux fois et j‘ai simplement regardé des choses.
Reporterin/Journalise:
Also als Gast.
Donc en tant qu‘invité
Tobias:
Ja ja.
Oui, oui
Reporterin:
War es jetzt das erste Mal, dass Sie mit Ihrem Sohn vor der Kamera stehen?
Etait-ce maintenant la première fois que vous vous trouvez avec votre fils devant la caméra?
Tobias:
Ja klar. Natürlich Das ist ja für ihn….das ist ja überhaupt das Gefühl gewesen. Aber das war so ein merkwürdiger Zufall. Am Anfang kam der Regisseur zu uns. Der wollte eine Szene, die wir zu lesen hatten. Weil er gerade in England drüben war damals. Oder gerade fertig war mit England, konnte er das. Und dann hat er das gelesen und ich habe gesagt, er soll das gleich machen. Das war am Anfang ein bisschen komisch für mich. Aber dann war es einfach….ich habe es vergessen. Das ist ein gutes Zeichen.
Oui, c‘est clair. Bien sûr. C‘est pour lui… c‘est ce qu‘il ressentait. Mais c‘était une coïncidence tellement étrange. Au début, le metteur en scène est venu chez nous. Il voulait que nous lisions une scène. Parce qu‘à l‘époque il était justement en Angleterre.Ou venait juste de terminer avec l‘Angleterre. Et puis, il a lu cela et j‘ai dit qu‘il doit faire cela tout de suite. Au début, c‘était un peu bizarre pour moi. Mais ensuite, c‘était simplement… J‘ai oublié. C‘est un bon signe.
Reporterin/Journaliste:
Was bedeutet es Ihnen, dass Ihr Film die Hofer Filmtage eröffnet?
Que signifie pour vous le fait que votre film ouvre les journées du cinéma de Hof?
Gregory Kirchhoff:
Das ist was Besonderes. Ich habe die letzten Tage und Wochen ein bisschen darüber nachgedacht, was hier für Filme liefen, was für Filmemacher ihre Filme da hatten und realisiert haben. Das ist ganz was Besonderes. Ja und ich bin emotional drauf.
C‘est quelque chose de particulier. Ces derniers jours et ces dernières semaines, j'ai réfléchi un peu au genre de films qui ont été projetés ici, aux cinéastes qui avaient réalisé leurs films et les avaient là. C'est quelque chose de très spécial. Oui, et j‘en suis ému.
Sprecherin/Commentatrice:
Die 53. internationalen Hofer Filmtage 2019. Präsentiert von der Unternehmerinitiative Hochfranken. Hier geht was!
Les 53e jiournées internationales du cinéma de Hof 2019. Présentées à l‘initiative de l‘entreprise Hochfranken. On y va !
Sprecher/Commentateur:
Wenn die ersten Stars auftauchen, überall Kamerateams unterwegs sind und an allen Ecken und Enden Fotoblitze durch die Nacht zucken, dann hat die Filmwelt Hof fest im Griff. Im diesjährigen Eröffnungsfilm „Baumbacher Syndrom“ erzählt der junge Regisseur Gregory Kirchhoff die Geschichte des Talkshow-Moderators Max Baumbacher. Gespielt von Tobias Moretti. Eines Tages wacht Max Baumbacher auf und seine Stimme hat sich komplett verändert. Sein Leben bricht über ihn herein und er beginnt ich selbst und sein bisheriges Handeln in Frage zu stellen.
(Ausschnitt)
Lorsque les premières stars apparaissent, les équipes de tournage sont partout en mouvement et font des flashs photographiques à travers la nuit, le monde du film a une emprise ferme sur Hof.
Dans le film d'ouverture de cette année "Le syndrome de Baumbach", le jeune réalisateur Gregory Kirchhoff raconte l'histoire du présentateur de talk-show Max Baumbacher. Joué par Tobias Moretti. Un jour, Max Baumbacher se réveille et sa voix a complètement changé. Sa vie s'écroule sur lui et il commence à se remettre en question , ainsi que ses actions antérieures.
(Extrait)
Tobias:
Eigentlich spielt man ganz normal. Nur die Stimme verändert sich und da wusste ich nicht, wie das funktioniert. Und da war ich ganz erstaunt, wie schnell man sich sozusagen auch gewöhnt oder sozusagen dann einsteigt in so eine veränderte Figur. Ohne dass der Faden reißt, oder dass das retardiert. Das funktioniert aber ganz gut und so erzählt sich eigentlich die ganze Geschichte wie eine Miniatur nach innen in diese Innenwelt.
En fait, vous jouez tout à fait normalement. Seule la voix change et je ne savais pas comment cela fonctionnait. Et là j'ai été étonné de la rapidité avec laquelle on s‘habitue ou, pour ainsi dire, que l'on se retrouve dans un personne tellement changée. Sans que le fil ne se casse ou ne provoque de retard. Mais cela fonctionne très bien et toute l'histoire est racontée comme une miniature à l'intérieur de ce monde intérieur.
Sprecher/Commentateur:
Als wäre das noch nicht genug, taucht dann auch noch Damian, Max‘ Sohn aus einer früheren Beziehung auf. Damian wird von Tobias Moretti‘s tatsächlichem Sohn Lenz gespielt, der mit "Baumbacher-Syndrom“ sein Debüt als Filmschauspieler feiert. Im Film wird die Situation für Max Baumbacher nur noch schwerer. Das Verhältnis zwischen den beiden ist sehr schlecht. Sie haben drei Jahre kein Wort geredet. Damian beginnt seinem Vater Vorwürfe zu machen.
(Ausschnitt)
Comme si cela ne suffisait pas, Damian, le fils de Max issu d'une relation antérieure, apparaît également. Damian est interprété par le vrai fils de Tobias Moretti, Lenz, qui célèbre ses débuts en tant qu'acteur avec "Syndrome de Baumbacher". Dans le film, la situation de Max Baumbacher n’en devient que plus difficile. La relation entre les deux est très mauvaise. Ils ne se sont pas parlé depuis trois ans. Damian commence à blâmer son père.
(Extraitl)
Lenz:
Ich habe Gott sei Dank das Glück, dass ich, also im realen Leben eine wirklich sehr starke und gute Beziehung zu meinem Vater habe. Was es dann auch leichter macht, mit der Rolle zu distanzieren auch. Und den Damian ansich – ich fand den einfach von Anfang an, als ich ihn das erste Mal gelesen habe – eine irrsinnig interessante Rolle. Zum einen, wie er alles in sich rein frisst und wie er immer mit sich ist. Mit seinem Kopf.
Dieu merci, j'ai la chance d'avoir, dans la vraie vie, des relations très fortes et très bonnes avec mon père. Ce qui facilite également la prise de distance avec le rôle. Et je trouve depuis le début, quand je l'ai lu pour la première fois, que Damian en lui-même est un rôle incroyablement intéressant. D'une part, comment il garde tout en lui-même et comment il est toujours avec lui-même. Avec sa tête.
Sprecher/Commentateur:
Regisseur Gregory Kichhoff beschreibt den Film als eine Art modernes Märchen. Und genau dadurch – durch ein Märchen – entstand die Idee zum Film.
Le réalisateur Gregory Kichhoff décrit le film comme une sorte de conte de fées moderne. Et c'est précisément cela - au travers d‘un conte de fées - qui a donné naissance à l'idée du film.
Gregory Kirchhoff:
Die Idee hatte ich vor ca. 2 Jahren. Da war ich in einem Remake von einem sehr bekannten Disneyfilm. „The Beauty and the Beast“. Und in dem Film hat mir die Stimme von dem Beast so gut gefallen und ich wusste, ich wollte irgendwas mit dieser Stimme machen. Und dann habe ich überlegt, was könnte eventuell mit einem ganz normalen Menschen passieren, der eines Morgens mit so einer, ja, disneymäßigen Beaststimme aufwacht. Und dann habe ich versucht, daraus eine Geschichte zu bauen.
J'ai eu l'idée il y a environ 2 ans. J'étais là dans un remake d'un film très connu de Disney. "La Belle et la Bête". Et dans le film, j'ai tellement aimé la voix de la Bête et je savais que je voulais faire quelque chose avec cette voix. Et ensuite, j'ai réfléchi à ce qui pourrait éventuellement arriver à une personne normale qui se réveille un matin avec une telle voix de bête façon Disney, oui. Et puis j'ai essayé d'en faire une histoire
Sprecher/Commentateur:
Wer es gar nicht mehr erwarten kann, der hat bei den Filmtagen noch drei Mal die Möglichkeit, den Film zu schauen. Ab Frühjahr 2020 kommt „Baumbacher SyndromE“ dann in die Kinos.
Si vous ne pouvez plus attendre, vous avez encore la possibilité de regarder le film trois fois au Filmtage. À partir du printemps 2020, „Baumbacher Syndrome“ sera dans les cinémas
Reporter:
Als Sie das Drehbuch gelesen haben, was haben Sie da gedacht? Was fanden Sie in dieser Rolle faszinierend?
Lorsque vous avez lu le scénario, qu‘en avez vous pensé ? Que trouviez-vous fascinant dans ce rôle?
Tobias:
Ja es ist ja nicht unbedingt die Dramatik der Geschichte, sondern das ist gerade das Einfache und trotzdem diese merkwürdige Situation, diese Miniatur, die so an der Oberfläche des Menschen spaziert, dann so langsam hinein tröpfelt. Und dann eigentlich eine Metapher für sehr viele, nicht nur Figuren, sondern von uns Menschen, dass das Getriebe plötzlich zum Stillstand kommt. Und es sind ja zwei Paar Schuhe, wenn man ein Drehbuch liest und wie dann der Film wird. Und die Angst davor war immer, wie macht man das mit dieser Stimme, dass das nicht in die Peinlichkeit abrutscht. Wie beim Musical, das kann man ja gar nicht herstellen. Das muss ja irgendwie nach innen. Und man kann es auch nicht spielen. Ständig mitspielen. Man kann das nicht verlangsamen oder retardieren. Sondern, man muss so sprechen oder so spielen, als hätte man seine Stimme oder als würde man sozusagen dieses Handicap nicht haben. Und sich dann drauf verlassen, wie das in der Post dann gemacht wird. Ja und da war ich sehr erstaunt, wie das funktioniert. Nämlich ganz gut, wie schnell man sich dann einlässt auch. Auch, dass es die nötige Härte hat, ohne dass es leicht in so eine Fabelstimme irgendwie kippt. Ja und ich finde das eigentlich einen sehr schrägen Film und eine Miniatur eines Innenlebens. Und das ist eigentlich ganz eine intensive Geschichte, die trotzdem auch ihre Leichtigkeit hat. . .
Oui, ce n’est pas forcément le côté dramatique de l’histoire, mais c’est juste la simplicité, et pourtant cette situation étrange, cette miniature qui se promène à la surface de l’homme, s’y glisse lentement. Et puis, en fait, une métaphore pour beaucoup de gens, pas seulement les personnages, mais pour nous les humains, que la transmission s’arrête soudainement. Et ce sont deux paires de manches quand on lit un scénario et comment devient le film. Et la peur de cela a toujours été, comment le faire avec cette voix, que cela ne glisse pas dans la pénibilité..Comme dans une comédie musicale, tu ne peux même pas faire cela . D'une façon ou d'une autre, cela doit être fait à l'intérieur. Et tu ne peux pas y jouer non plus. Jouer constamment le jeu. On ne peut pas le ralentir ou le retarder. Il faut plutôt parler ou jouer comme si on avait sa voix ou comme si on n‘avait pas ce handicap, pour ainsi dire. Et puis compter sur elle, comme c'est alors fait dans la Poste. Oui, et j'ai été très surpris de voir comment ça marche. À savoir, à quelle vitesse on s‘implique aussi. Aussi, que cela ait la dureté nécessaire, sans que cela ne bascule d'une manière ou d'une autre dans une voix aussi fabuleuse. Oui, et je pense que c'est en fait un film très bizarre et une miniature d'une vie intérieure. Et c'est en fait une histoire assez intense, qui a néanmoins aussi sa légèreté. . .
Reporter:
War denn das für dich ein Problem mit deinem so berühmten Vater zu spielen und dann so eine komplizierte Vater-Sohn-Beziehung darstellen zu müssen?
Etait-ce un problème pour toi de jouer avec ton père qui est tellement célèbre et puis de devoir présenter une relation père-fils tellement compliquée?
Lenz:
Nein, tatsächlich nicht. Es war zwar sehr intensiv. Aber ich muss sagen, dadurch dass ich das Glück habe und im realen Leben eine sehr gute Beziehung zu meinem Vater habe, konnte ich das auch dementsprechend distanzieren. Und zum Damian selber zu der Rolle, da fand ich von Anfang an, dass das eine extrem interessante Rolle ist und wie der mit sich selber zu kämpfen hat auch. Und vom Familiären ganz abgesehen, sowieso. Uns so zusammen zu packen hat auf jeden Fall sehr viel Spaß gemacht. Generell die ganze Arbeit, vor allem auch die Crew hinter der Kamera – ob vor oder hinter der Kamera – das war einfach ein Riesen Spaß und eine große Freude. Und Ehre, dass ich da habe mitwirken dürfen.
Non, en fait, pas du tout. C’était certes très intense. Mais je dois dire que du fait que j‘ai de la chance et une très bonne relation dans la vie réelle avec mon père, j’ai pu aussi prendre le recul en conséquence. Et en ce qui concerne le rôle de Damian lui-même, j’ai pensé dès le début que c’était un rôle extrêmement intéressant, et comment il se battait avec lui-même. Sans parler de la famille, de toute façon. En général, tout le travail, surtout l’équipe derrière la caméra - devant ou derrière la caméra - c’était juste un immense plaisir et une grande joie. Et c’est un honneur de m’avoir permis d’y participer.
Sprecher/Commentateur:
Baumbacher ist ein berühmter Fernsehmoderator. In seinem Leben läuft alles rund. (Auschnitt) Bis er eines Morgens mit einer ungewöhnlich tiefen, fast magischen Stimme aufwacht. Plötzlich ist alles anders. Baumbacher zieht sich zurück. Ist plötzlich gezwungen, sich mit seiner Vergangen und mit seinem wahren Leben auseinander zu setzen. Tobias Moretti spielt die Hauptrolle im „Baumbacher Syndrom“ von Gregory Kirchhoff, dem Eröffnungsfilm der 53. internationalen Hofer Filmtage.
Baumbacher est un célèbre présentateur de télévision. Tout se passe bien dans sa vie.(Extrait) Jusqu'à ce qu'un matin, il se réveille avec une voix inhabituellement grave, presque magique. Soudain, tout est différent. Baumbacher se retire. Soudain, il est forcé de faire face à son passé et à sa vie réelle. Tobias Moretti joue le rôle principal dans le "Syndrome de Baumbacher" de Gregory Kirchhoff, le film d'ouverture du 53e Festival international du film de Hof.
Tobias:
Ich habe noch gar nichts gesehen von dem Film. Ich weiß auch gar nicht, wie das mit der Stimme funktioniert. Denn da ist ja alles möglich in der Bandbreite. Denn Sie wissen ja, es geht ja draum, dass jemand die Stimme verliert. Und wir haben natürlich das so gespielt, als würde man den normalen Dialog miteinander weiter laufen lassen. Und dann wird das verändert und da bin ich sehr gespannt, wie das wird.
Je n‘ai encore rien vu du film. Je ne sais pas non plus comment cela fonctionne avec la voix. Car tout est possible avec la bande passante. Car vous le savez, cela tourne autour de quelqu‘un qui perd sa voix. Et bien sûr, nous l'avons joué comme si on laissait le dialogue normal se poursuivre. Et puis cela a été changé et je suis très impatient de voir comment ça va être.
Sprecher:
Tobias Moretti steht in diesem Film neben seinem Sohn Lenz vor der Kamera. Der verkörpert Baumbachers Sohn.
Tobias Moretti se trouve dans ce film avec son fils Lenz devant la caméra. Il interprète le fils de Baumbacher.
Lenz:
Das hat sehr sehr viel Spaß gemacht beim Arbeiten, beim Drehen. Auch hinter der Kamera vor allem. Eine wahnsinnig tolle Crew einfach.
Cela a fait très plaisir lors du travail, lors du tournage. Aussi derrière la caméra avant tout. Simplement une équipe follement super.
Sprecher/Commentateur:
Vielleicht macht auch dieser Film aus dem einen oder anderen jungen Darsteller/in einen Star. In den kommenden Tagen gibt es in Hof viele neue Filme zu entdecken. Fast 150 Spiel-, Kurz- und Dokumentarfilme stehen auf dem Programm.
Peut-être que ce film fera aussi de l‘un ou l‘autre des jeunes interprètes une Star. Dans les prochains jours, il y a beaucoup de nouveaux flms à découvrir à Hof. Presque 150 longs, courts-métrages et films documentaires se trouvent au programme.
Sprecherin/Commentatrice:
Was immer hilft, sich einen Star als Hauptdarsteller suchen. Tobias Moretti kam mit Sohn Lenz. Brachte Glanz auf das Festival und einen Film mit Kinoverleih. In „Baumbacher Syndrome“ spielt der Österreicher einen Moderator. Kalt, gnadenlos, abgehoben. Auch eine Reflexion über Ruhm und Eitelkeit?
Tout ce qui vous aide à chercher une star en tant qu'acteur principal. Tobias Moretti est venu avec son fils Lenz. Il a apporté de l'éclat au Festival et un film avec sortie en salle. Dans "Le Syndrome de
Baumbacher", l'Autrichien joue un présentateur. Froid, impitoyable, distant. Aussi une réflexion sur la gloire et la vanité?
Tobias:
Ich empfinde das als großen Unterschied, ob man im Showbiz oder in der Kunst zu Hause ist. Und da ich das Zweite bin, ist es halt so, egal, ob es einem gelingt oder nicht. Die Ambition ist eine
andere. Das Eigentliche ist die Arbeit. Und wenn die dann aufgeht, hat man sozusagen als Figur dieses dramatische Ziel erreicht. Und der andere, der kann das nicht, denn der glaubt, er muss immer im Mittelpunkt stehen. Und das ist das Problem vom Baumbacher gewesen.
(Ausschnitt)
Je pense que cela fait une grande différence, que ce soit dans le Showbiz ou en art à la maison. Et puisque j'appartiens aux deux, cela n'a pas d'importance si l'un ou l'autre réussit ou non. L'ambition est différente. La vraie chose est le travail. Et quand cela se produit, vous avez atteint ce but dramatique en tant que personnage, pour ainsi dire. Et l'autre, il ne peut pas le faire, car il pense qu'il doit toujours être au centre de l'attention. Et c'était le problème de Baumbacher. (Extrait)
Sprecherin/Commentatrice:
Gregory Kirchhoff führte Regie beim „Baumbacher Syndrome“. Schauspielveteran Moretti und der 27jährige Filmemacher, eine spannende Kombination.
Gregory Kirchhoff a dirigé la mise en scène du "Syndrome de Baumbacher". Moretti, l'acteur expérimenté et le cinéaste de 27 ans, une combinaison captivtante.
Tobias:
Ich glaube, das wird ein sehr schräger Film. Ich habe aber Vertrauen, dass unser Regisseur so eine Sprache, so eine eigene Bildsprache und so einen sehr eigenwilligen Zugang hat, um Geschichten zu erzählen.
Je crois que ce sera un film très bizarre. Mais je suis convaincu que notre réalisateur a un langage, un langage visuel propre et un accès si particulier à la narration d'histoires.
Sprecherin/Commentatrice:
Es geht um eine märchenhafte Verwandlung. Über Nacht bekommt Baumbacher die Stimme eines Monsters. (Ausschnitt)
Il s'agit d'une transformation de conte de fées. Baumbacher se retrouve avec la voix d'un monstre du jour au lendemain. (Extrait)
Tobias:
Ja erstmals ist es ein Schock, weil es ja nicht nur ein Instrument ist, wie es bei uns der Fall ist. Sondern es ist ja auch das Ausdrucksmittel per se.
Oui, la première fois, c'est un choc, car ce n'est pas simplement un instrument, comme c'est notre cas. Mais c'est aussi le moyen d'expression en soi.
Sprecherin/Commentatrice:
Für Tobias Moretti‘s Sohn Lenz ist es das Kinodebüt. „Baumbacher Syndrome“ setzt auf die Vermischung von Realität und Fiktion. Hat berührende, auch ein paar magische Momente. Etwas mehr Feinschliff bei Dramaturgie und Drehbuch hätte dem Film allerdings gut getan. Stark sind die Vater/Sohn-Gespräche. Fast wie aus dem richtigen Leben.
Pour le fils de Tobias Moretti, Lenz, ce sont ses débuts au cinéma. Le "Syndrome de Baumbacher" se concentre sur le mélange de la réalité et de la fiction. Il y a des moments émouvants et aussi quelques moments magiques. Un peu plus d'ajustement dans la dramaturgie et le scénario aurait fait du bien au film. Les discussions père / fils sont fortes. Presque comme dans la vraie vie.
Sprecher/Commentateur
Dann traf Tobias Moretti sein einstig Kommissar Rex Kollegue, Karl Markovics, der kam nicht als Darsteller aber zu presentieren sein neue Regie Arbeit, Nobodi.
Puis Tobias Moretti rencontrait son ancien collège de Commissaire Rex, Karl Markovics qui ne venait pas en tant qu'interprète mais pour présenter son nouveau travail de mise en scène, Nobodi.
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