Bernhard Egger:
Im Tiroler Land.
Au Tyrol.
Tobias:
Ja das war auch schon bei meinem Großvater. Der war auch Komponist und Schuldirektor. Das liegt in unserer Familie mütterlicherseits. Die wollten, dass wir alle musizieren. Und alle musizieren mussten. Und das ist auch richtig so. Meine Kinder mussten es auch. Und da lasse ich sie gar nicht aus und sage, wenn sie da so angefangen haben: Nein warum, die anderen müssen das auch nicht. Dann sage ich, ihr braucht gar nicht darüber nachdenken, das ist ungefähr so wie Essen und Trinken. Ihr denkt auch nicht darüber nach, ob ihr jetzt was essen sollt oder nicht. Ihr müsst jetzt einfach mal üben mit euren Instrumenten. Schluss aus! Amen!
C’était aussi ainsi chez mon grand-père. Il était aussi compositeur et directeur d’école. C’est dans notre famille, du côté maternel. Ils voulaient que jouions tous de la musique. Et tous devaient faire de la musique. Et c’était correct aussi ainsi. Mes enfants devaient aussi cela. Et là, je ne laisse rien du tout passer et je dis, quand ils ont commencé ainsi : Non, pourquoi, les autres ne doivent pas faire cela non plus. Alors, je dis, vous n’avez pas besoin d’y réfléchir, c’est à peu près comme manger et boire. Vous n’y réfléchissez pas non plus, si vous devez maintenant manger quelque chose ou pas. Vous devez maintenant simplement vous exercer avec vos instruments. Fin de la discussion! Amen!
Bernhard Egger:
Spielt verdammt nochmal
Joue sacrément encore une fois.
Tobias:
Und das – da sind sie mir jetzt alle dankbar. Jetzt spielt der eine Trompete, die Antonia jetzt schon maturiert hat und 19 Jahre alt ist, kann super Geige spielen und singen. Und die haben das halt zu einem bestimmten Ding gelernt. Allerdings muss ich sagen, ist auch - das kann man nicht als normalen Maßstab setzen – weil ich ja mit einer Musikerin, mit einer sehr tollen Musikerin verheiratet bin. Aber auch bei ihr finde ich es, wenn man auf einem so hohen Niveau sozusagen in der Elite eines Fachs spielt, dann finde ich das nach wie vor auch von ihr irrsinnig lässig, dass sie immer auch noch Hausmusik macht mit mir. Weil das wichtig ist ja. Denn das weiß ich nicht, ob ich das so hin brächte und könnte, wenn ich jetzt zum Beispiel zu Hause irgendwie „Die Glocke“ oder irgendwie oder irgendwie literarisch mich da familiär einbringen würde. Das würde mir am Arsch gehen.
Et c’est – ils me sont maintenant tous reconnaissants. Maintenant, il joue de la trompette, Antonia a déjà maintenant le bac et a 19 ans, elle peut jouer du violon super bien et chanter. Et ils ont simplement appris une certaine chose. Cependant, je dois dire – c’est aussi – on ne peut pas mettre cela comme le critère normal – parce que je suis marié à une musicienne, une musicienne vraiment super. Mais chez elle, je trouve aussi, quand on est à un aussi haut niveau, pour ainsi dire qu’on joue dans l’élite d’une branche, alors je trouve cela follement cool, qu’elle fasse encore toujours de la musique familiale avec moi. Parce que c’est important. Car je ne sais pas, si j’apportais cela et si je pourrais faire cela si j’apportais simplement par exemple en quelque sorte „La cloche“ à la maison ou n’importe comment ou n’importe quoi de littéraire. Je ferais dans mon froc.
Bernhard Egger:
Irgendwann ist man auch froh, wenn man eine Ruhe hat.
A un moment donné, on est content aussi, quand on est au calme.
Tobias:
Ja.Und das finde ich super, dass sie da auch noch mit macht.
Oui. Et je trouve cela super, qu’elle participe encore aussi.
Bernhard Egger:
Schön, wenn es einfach um die Musik geht und nicht vielleicht um andere Sachen, dass Erfolgserlebnisse mit dazu kommen.
Bien, s’il s’agit simplement de la musique et peut-être pas d’autres choses, qui amènent en plus un sentiment d’accomplissement.
Tobias schreit fast/crie presque:
Das macht einen ja reich. Ich sage, ihr könnt auf der ganzen Welt, wenn ihr nichts mehr habt, dann packst du deine Scheiß Trompete aus und dann spielst du irgendwas. Und der Sauhund übt natürlich viel zu wenig und ist saubegabt. Aber wenn der das macht, dann kann er überleben. Und man macht Menschen Freude. Musik ist die Sprache, die jeder Mensch versteht, jeder. Das ist einfach toll. Wir haben einmal, in dem Jahr, wo ich damals die Rallye Dakar gefahren bin. Ich mit meinem Bruder und das war so ein bisschen – am Anfang war es so spekulativ und so lustig. Und dann war das auf einmal gar nicht so lustig manchmal. Dann war es halt so, dass man am Tag X weg fährt und du weißt nicht, ob du und wie du wieder kommst. Und so. Und da haben wir, das habe ich mir gewünscht , dass wir singen mit den Kindern. Die eine war erst zwei Jahre alt, die jetzt 5jährige. Und da singen wir einen Bachchoral. Und da haben wir gesungen „Brich an du schönes Morgenlicht“, dieser Geniestreich. Und den haben wir vierstimmig gesungen. Und das war ein Wahnsinn. Und dann haben die auch am Anfang, weil das wahnsinnig schwer ist, irrsinnig kompliziert in der Stimmführung und so haben wir das gesunge „Brich an du schönes Morgenlicht“, den vierstimmigen Choral. Häh, was man da Menschen für eine Freude machen kann. Und auch so gell. Sie wollten am Anfang dann nicht mehr so weiter tun, dann habe ich gesagt: Ja das müssen wir jetzt irgendwie hin bekommen. Und wenn wir das schaffen, dann dürft ihr es auch Rappen. Dann haben sie es gerappt irgendwie. Das war cool. Dann haben die das gezeigt dem Mateschitz, von seinem Buben. Dann hat er das gesehen und gesagt: Wenn man so was mit einer Familie macht. Es gibt ziemlich viele Dinge auf der Welt – kannst du dir kaufen. Aber das kann sich kein Mensch kaufen. Dass du mit deinen Kindern einen vierstimmigen Choral singen kannst.
Cela te rend riche. Je dis, tu peux dans le monde entier, si tu n’as plus rien, alors tu sors ta putain de trompette et puis, tu joues n’importe quoi. Et le bâtard s’entraîne bien sûr trop peu et n’est pas doué. Mais quand il fait cela, alors il peut survivre. Et on rend les gens heureux. La musique est le langage, que chaque homme comprend, chacun. C’est simplement super. Nous avons une fois, lors de l’année, où, à l’époque, j’ai fait le rallye Dakar. Avec mon frère et c’était juste un peu – au début, c’était tellement spéculatif et tellement drôle. Et puis, parfois, ce n’était plus si drôle. Car c’était juste ainsi, qu’on part le jour X et que tu ne sais pas, si tu reviens et comment. Et là, nous avons, j’ai souhaité que nous chantions avec les enfants. L’une avait seulement 2 ans, elle en a 5 maintenant. Et là, nous chantons un choeur de Bach. Et là, nous avons chanté „Apparais, ô lumière du matin“, cet air génial. Et nous avons chanté à quatre voix. Et c’était une folie. Et puis,; ils ont aussi au début, parce que c’est follement difficile, follement compliqué dans la direction de voix et alors, la chorale à quatre voix a chanté „ Apparais, ô lumière du matin“. Ah, ce que les hommes peuvent donner de la joie. Et aussi tellement super. Au début, ils ne voulaient pas continuer, alors, j’ai dit : Oui nous pouvons en quelque sorte recevoir cela. Et quand nous avons réussi cela, alors vous pouvez aussi faire du rap. Alors ils ont rappé en quelque sorte. C’était cool. Puis ils ont montré cela à Mateschitz, de son gamin; Alors, il a vu cela et a dit : Quand on fait quelque chose comme cela avec une famille. Il y a pas mal de choses dans le monde – que tu peux acheter. Mais cela aucun homme ne peut l’acheter. Que tu puisses chanter avec tes enfants dans une chorale à quatre voix.
Brich an, o schönes Morgenlicht,
Apparais, ô lumière du matin,
Und lass den Himmel tagen!
Et laisse poindre le ciel !
Du Hirtenvolk, erschrecke nicht,
Vous, les bergers, n'ayez pas peur,
Weil dir die Engel sagen,
Car l'ange vous dit
Dass dieses schwache Knäbelein
Que ce faible petit garçon
Soll unser Trost und Freude sein,
Sera notre réconfort et notre joie,
Dazu den Satan zwingen
En plus il contraindra Satan
Und letztlich Friede bringen!
Et apportera la paix enfin !
Bernhard Egger:
Ja super
Oui, super.
Tobias:
Das kannst du dir nicht kaufen. Das gibt es nicht mit Geld. Und das hat mich so stolz gemacht, weil es auch stimmt. Da ist plötzlich die Kultur, die Kunst und die Kultur ist sozusagen unser Leitmotiv dessen was wir sind. Deswegen sind wir verquer. Deswegen haben wir vielleicht andere Schwierigkeiten, aber auch einen anderen Horizont des Miteinander. Und so. Das finde ich geil!
Tu ne peux pas acheter cela. Il n’y a pas cela avec de l’argent. Et cela m’a rendu tellement fier, parce que c’est exact aussi. C’est soudain la culture, l’art et la culture sont pour ainsi dire le leitmotiv de ce que nous sommes. C’est pourquoi nous sommes bizarres. C’est pourquoi nous avons peut-être d’autres difficultés, mais aussi un autre horizon de la coopération. Et ainsi. Je trouve cela super!
Bernhard Egger:
Ich finde es auch so schön, weil Musik eines der ganz wenigen Dinge ist, wo man wie du richtig sagst, anderen eine Freude machen kann, aber für sich selber ein irrsinniges Transportmittel für die eigenen Emotionen ist. Also es gibt nicht viel Vergleichbares, wo man Emotionen auch so ausleben kann. Vorausgesetzt, wenn man es zulässt und rein kippen kann in das Ganze. Aber das ist für mich zum Beispiel, in der Musik, das ist meine einzige Möglichkeit, den Kopf komplett auszuschalten und für zwei Stunden nur in dieser Sache zu sein und mit dem Kopf nirgend wo anders. Und das gelingt ja heute extrem selten. Mit dem ganzen Terminstress und so weiter. (Tobias nickt bejahend und ist sehr nachdenklich). Das ist wunderbar, also da eignet sich die Musik großartig. Jetzt bin ich kurz ein bisschen genauer geworden, weil es natürlich in meine Kerbe schlägt.
Je trouve aussi cela bien, parce que la musique est l’une des rares choses, où, comme tu le dis avec raison, on peut donner de la joie aux autres, mais pour soi-même, c’est un moyen de transport fou pour ses propres émotions. Donc, il n’y a rien de comparable, où l’on peut aussi éprouver les émotions ainsi. Supposons, si on l’admet et qu’on peut basculer simplement dans le tout. Mais c’est pour moi par exemple, dans la musique, c’est ma seule possibilité, de me vider complètement la tête et d’être pendant deux heures dans cette chose et de ne rien avoir d’autre dans la tête. Et aujourd’hui, cela réussit extrêmement rarement. Avec tout le stress des rendez-vous et ainsi de suite (Tobias hoche la tête en approuvant et est très pensif) C’est merveilleux, donc, là, la musique convient magnifiquement. Maintenant, je suis devenu brièvement un peu plus exact, parce que bien sûr, je m’y retrouve.
Tobias:
Yes.
Oui.
Bernhard Egger:
Du hast ja selbst heute schon nebenbei mit deinen Kindern angedeutet, du lebst ja quasi mit zwei konträren Welten. Die, kann man sagen, ja konträrer nicht sein könnten. Die eine ist die Landwirtschaft und dieses Glamour- und Buisnessleben. Ist das anscheinend ganz gut irgendwie?
Tu l’as même déjà indiqué acessoirement avec tes enfants, tu vis quasiment avec deux mondes contraires. Qui, doit-on dire, ne pourraient pas être plus contraires. L’un est l’agriculture et cette vie de Business glamour. Cela est apparemment tout à fait bien en quelque sorte?
Tobias:
Ich empfinde das gar nicht als Glamour, Business. Ich habe das gar nicht so. Also da ist gar kein Glamour da. Da gibt es einen Alltag. Da gibt es einfach beruflich so viel Hausaufgaben zu machen. Und dann gibt es das Drehen oder die Arbeit am Theater. Und das hat eigentlich mit Glamour weniger zu tun als andere Berufe. Finde ich. Also ich finde, in unserem Beruf, so wie ich ihn verstehe und auch in meinem Umfeld – ich bin natürlich auch dort nicht so phhhh, wo sich so eine Periphere irgendwie abspielt. Aber in meinem Umfeld ist das gar nicht so Glamour. Ich empfinde das nicht so. Aber es ist eine große Diskrepanz und sind auch sich ausschließende Berufe gegenseitig. Das stimmt schon. Denn der eine Beruf hat für den anderen kein Verständnis. Ich kann nicht jetzt irgendwie heim kommen und wir haben irgendein Problem oder so – eine Kuh kälbert oder so – da kann man nicht irgendwie der Kuh, man kann ihr nicht erklären, dass man irgendwie müde ist oder so. Oder das man bis jetzt eine Vorstellung gehabt hat und dann irgendwie später…….das geht nicht. Und auch, wenn dir jemand hilft, was weiß ich, der Onkel oder irgendwie so, es ist in einem familiären Umfeld. Das kann ich denen gar nicht erklären, dass ich jetzt irgendwie gerade ganz woanders bin. Das geht nicht, das muss man halt auch….aber mir geht es gar nicht so – das mag schon konträr sein – aber es ist mittlerweile Eins geworden. Das taugt mir auch ganz gut.
Je ne ressens pas cela du tout comme du Glamour, du business. Je n’ai pas cela du tout. Donc, il n’y a pas du tout de glamour. Il y a le quotidien. Il y a simplement tellement de devoirs professionnels à faire à la maison. Et puis, il y a les tournages ou le travail au théâtre. Et cela a en fait moins à voir avec le Glamour que d’autre professions. Je trouve. Donc, je trouve, dans notre profession, comme je la comprends et aussi dans mon environnement – je ne suis pas bien sûr non plus là tellement phhhh, où se joue n’importe comment une rôle accessoire. Mais dans mon environnement, ce n’est pas tellement glamour. Je ne ressens pas cela ainsi. Mais c’est une grande divergence et ce sont aussi des professions qui sont exclusives l’une par rapport à l’autre. C’est exact. Car une profession n’a aucune compréhension pour l’autre. Je ne peux pas maintenant en quelque sorte arriver à la maison et nous avons n’importe quel problème – une vache vêle ou quelque chose comme cela – on ne peut pas en quelque sorte, on ne peut pas expliquer à la vache, qu’on est en quelque sorte fatigué.. Ou qu’on a eu une représentation jusqu’à maintenant et alors, en quelque sorte, plus tard.. cela ne va pas. Et aussi, si quelqu’un t’aide, que sais-je, l’oncle ou n’importe qui, c’est dans un environnement familial. Je ne peux pas du tout expliquer à ceux-ci que je suis maintenant en quelque sorte tout à fait ailleurs. Cela ne va pas, on doit juste cela aussi – mais chez moi, cela ne va pas du tout ainsi – cela peut être contraire – mais c’est devenu Un entre temps. Cela me convient tout à fait.
Bernhard Egger:
Es scheint aber auch eine Berufung zu sein, weil – ich nehme jetzt mal an – es notwendig wäre, dass man jetzt wahrscheinlich vom Finanzhaushalt, jetzt mal blöd gesagt, nicht dass man nebenbei noch ein zweites Standbein hat.
Mais cela me semble aussi être un appel, parce que, je le suppose maintenant – il serait nécessaire, que maintenant probablement pour le budget financier, cela dit maintenant stupidement, que l’on n’ait pas accessoirement encore une deuxième corde à son arc.
Tobias:
Wer weiß das? Ich finde, das Wichtigste in meinem Beruf – ja – ist die Freiheit. Das ist die Automonie, dass ich nicht davon leben muss. Denn in dem Moment bin ich nicht erpressbar. Und in dem Moment bin ich auch nicht erpressbar durch mich selbst.
Qui sait cela? Je trouve que le plus important dans ma profession – oui – c’est la liberté. C’est l’autonomie, que je ne dois pas vivre de cela. Car en ce moment, je ne suis pas vulnérable. Et en ce moment, je ne suis pas non plus vulnérable au travers de moi-même.
Bernhard Egger:
Also in der Birne freier.
Donc plus libre dans la caboche.
Tobias:
Was wir vorher gerade gesagt haben, denn da habe ich schon ein bisschen allergisch reagiert, wenn man sagt: Ja, ich musste das machen, weil und so. Wir wissen ja gar nicht, was existenziell bedeutet. Wir nicht da, bis jetzt noch. Vielleicht kommt es bald. Aber irgendwie noch nicht. Und deswegen sage ich, diese Freiheit, dass man sagt, hey – ich will meinen Beruf machen, weil ich ihn machen will. Weil ich ihn machen muss, aber aus dem Inneren, aus einem Drang heraus. Das muss der Motor sein und zwar der Alleinige. Und nicht diese Scheiß Kohle oder so, oder die Bedingungen. Und deswegen finde ich das mit der Landwirtschaft gar nicht so uninteressant. Die Landwirtschaft ist ja etwas, vor dem man eigentlich noch weniger leben kann mittlerweile, denn die haben sie ja ziemlich ruiniert. Wie sehr vieles in diesem globalen Klonglomerat von System und Systematik. Und trotzdem ist es so und auf das bin ich total stolz, dass wir unseren Betrieb, das ist ja ein 30 Hektar – Betrieb, so hin bekommen haben, dass man wirklich davon leben kann. Und dass – wenn ich ihn übergebe – dass sich da eine Familie ernähren kann. Wenn man sich auf die Füße stellt. Und da sind wir echt stolz, dass das geht. Und das ist nicht einfach.
Comme nous l’avons justement dit précédemment, car j’ai déjà un peu réagi de façon allergique, quand on dit : Oui, je devais faire cela, parce que et ainsi de suite. Nous ne savons pas du tout, ce que signifie existentiel. Pas nous là, jusqu’à maintenant. Peut-être que cela arrive bientôt. Mais n’importe comment pas encore. Et c’est pourquoi je dis, cette liberté, que l’on dit – hey, je veux faire ma profession parce que je veux la faire. Parce que je dois la faire, mais aussi de l’intérieur, d’un élan. Cela doit être le moteur et certes l’unique. Et pas cette merde de charbon ou ainsi; ou les conditions. Et c’est pourquoi je trouve que ce qui concerne l’agriculture n’est pas du tout tellement inintéressant. L’agriculture est quelque chose, dont on peut encore moins vivre entre-temps, car ils l’ont pas mal ruinée. Comme beaucoup dans ce conglomérat global du système et de la structure. Et malgré tout, c’est ainsi et je suis totalement fier, que dans notre entreprise, c’est une entreprise de 30 Hectares, on soit arrivé à ce qu’on puisse vraiment en vivre. Et que – si je le remets – qu’on peut nourrir une famille. Si on se tient sur ses pieds. Et nous sommes vraiment fiers, que ça aille. Et ce n’est pas simple.
Bernhard Egger:
Super
Super.
Tobias:
Aber das geht. Da können andere mit 70, 80 und 90 Hektar weniger leben wie wir. Weil wir halt darüber nachgedacht haben, was braucht der Markt, was wollen wir und so weiter hin und her. Das hat zwar viele Haken, aber irgendwie ist das auch eine gewisse Autonomie. Das rückkoppelnd wieder meinem Beruf zu Gute kommt. Weil ich nicht abhängig bin.
Mais ça va. D’autres peuvent avec 70,80 et 90 hectares vivre moins bien que nous. Parce que nous avons juste réfléchi, à ce dont le marché a besoin, ce que nous voulons et ainsi de suite. Cela a certes beaucoup de hics, mais n’importe comment, c’est aussi une certaine autonomie. Cela aide de nouveau à ce que ma profession se passe bien. Parce que je ne suis pas dépendant.
Bernhard Egger:
Ja diese Erfahrung habe ich auch gemacht. Ich bin ja Musiker, habe mich für den Berufsmusiker bewusst entschieden und im Laufe der Monate und Jahre merkt man schon den Unterschied zwischen Dürfen und Müssen! (Tobias bejaht) Da finde ich mich total wieder. Und wenn es drückt, da kann im Kopf schon eine gewisse Blockade entstehen, die jetzt in der Arbeit selber, der Freiheit der Kunst nicht förderlich ist. Manchmal besser, manchmal schlechter. Aber es stimmt wirklich, ja.
Oui, j’ai fait aussi cette expérience. Je suis musicien, je me suis décidé consciemment pour la profession de musicien et au cours des mois et des années, on remarque déjà la différence entre pouvoir et devoir (Tobias approuve) Là, je me retrouve totalement. Et quand cela presse, là, un certain blocage peut naître dans la tête, qui n’est pas utile dans le travail même, la liberté de l’art. Parfois mieux, parfois pire. Mais ça convient vraiment, oui.
Tobias:
Stimmt!
Exact!
Bernhard Egger:
Tobias, jetzt hast du für 2017 die großartige Rolle des „Jedermann“ angenommen. Die Hauptrolle bei den Salzburger Festspielen. Wie ist das für einen, der schon so große Erfolge gefeiert hat und schon so schöne Projekte machen konnte/durfte? Eine weitere Zeile im Lebenslauf oder ist es dann wirklich etwas wirklich Besonderes für dich?
Tobias, tu as maintenant accepté pour 2017 le magnifique rôle de „Jedermann“. Le rôle principal lors du Festival de Salzbourg. Comment est-ce pour quelqu’un qui a déjà fêté de si grands succès et pouvait/devait déjà faire de si beaux projets? Une ligne de plus dans le curriculum vitae ou est-ce vraiment quelque chose de vraiment particulier pour toi?
Tobias:
Ja, ich meine, es hat ja eine Vorgeschichte bei mir. Denn ich war ja seit 2000/2001 schon in Salzburg mit dem Flimm und habe dann im „Jedermann“ den Teufel und Gesellen gespielt. Das war ja jetzt auch wieder zwingend für mich diese Kombination. Und wo der Peter Simonischek den „Jedermann“ ganz wunderbar gespielt hat. Und...ja, dann war ich in Salzburg mit „Ottokar“. Das ist eine ganz wichtige Produktion in meinem Leben gewesen. Eben mit Kusej. Das war hart, weil der wirklich ein großartiger Künstler und Regisseur ist und andererseits hat der wieder so eine Erdung und ist auch so – er ist ein lntellektuell – aber auch wie ein Metzger ist der. Der ist irgendwie so, der ist einfach ein…. oder wie ein Bildhauer. Er ist einfach unglaublich in seiner Forderung. Ja und das hat mich auch durch Salzburg begleitet. Und damals schon war es so, dass die mir den „Jedermann“ mal so angeboten haben und gesagt haben, ja sie machen eine neue Inszenierung und so weiter. Die kam dann nicht. Und dadurch hat sich eine andere Konstellation ergeben. Ja und das hat dann der Niki Ofzcarek mit der Minichmayr gespielt und beim zweiten Mal – die haben das auch toll gemacht, obwohl es die gleiche Inszenierung war ist es ihnen gelungen, wahrhaftig das neu zu konzipieren. Das hat mir auch den Mut gegeben, das jetzt zu machen, obwohl es jetzt quasi – obwohl man in die Arithmetik oder in die Grundarchitektur diese Inszenierung ja jetzt einstellen muss und es keine Neue gibt. Also die haben wirklich auch etwas Neues gefunden für sich. Und dann war 2012, da kam das Angebot wieder mit dem Bechtolf in der jetzigen Inszenierung damals mit der Hobmeier und da wollte ich nicht, weil ich mich da vorbereitet habe in dem Jahr für die Dakar. Da braucht man den Schädel frei.
Oui, je veux dire, c’est de la préhistoire chez moi. Car j’étais déjà depuis 2000/2001 à Salzburg avec Flimm et j’ai alors joué le Diable et le compagnon dans „Jedermann“. Cette combinaison était alors aussi obligatoire pour moi. Et où Peter Simonischek a joué „Jedermann“ de façon tout à fait merveilleuse. Et .. oui, j’étais alors à Salzbourg avec „Ottokar“. Cela a été une production tout à fait importante dans ma vie. Avec Kusej justement. C’était dur, parce qu’il est vraiment un magnifique artiste et metteur en scène et d’un autre côté, il a tellement les pieds sur terre et est aussi ainsi .. c'est un intellectuel, mais il est aussi comme un boucher. Il est comme ça, il est simplement un…. ou comme un sculpteur. Il est simplement incroyable dans son exigence. Oui, et cela m’a aussi accompagné au travers de Salzbourg. Et à l’époque déjà, c’était ainsi, qu’ils m’ont proposé le rôle de „Jedermann“ et ont dit, oui, nous faisons une nouvelle mise en scène, etc.. Qui ne venait alors pas. Et ainsi, il y a eu une autre configuration. Oui, Niki Ofzcarek a joué avec Minichmayr et pour la deuxième fois, - ils ont fait cela de façon super, bien que ce soit la même mise en scène, ils ont réussi à concevoir vraiment cela de façon nouvelle. Cela m’a donné aussi le courage de faire cela maintenant, bien que cela maintenant quasiment - bien que l’on doive maintenant régler l’arithmétique ou l’architecture fondamentale de cette mise en scène et il n’y a rien de nouveau. Donc ils ont vraiment trouvé aussi quelque chose de nouveau pour eux. Et puis, c’était en 2012, l’offre arrivait de nouveau avec Bechtolf dans la mise en scène actuelle avec Hobmeier et là, je ne voulais pas, car je me préparais cette année là pour le Dakar. Là, on a besoin d’avoir le cerveau libre.
Bernhard Egger:
OK
OK
Tobias:
Ja und jetzt hat man mir das nochmal angeboten. Der Punkt war aber, wo ich mich entschieden habe, das zu wagen und zu machen und irgendwie auch zu interpretieren. Das hat ja auch irgendwie eine sportive Herausforderung, denn das ist ja ein sehr starres Gebiet auch dieser „Jedermann“. Da muss man halt schauen, wie schafft man das so, das aufzubrechen und in einer Form so zu interpretieren, dass es für mich interessant ist. Dass es Interpretierungswürdig ist für mich als Figur. Ja und da hat schon dazu beigetragen, dass der Hinterhäuser und die Bettina Hering einfach einen neuen Akzent setzen und irgendwie da die Festspiele von dem Glamarium – Glamour – Glamarium der letzten Jahre ein bisschen einfach entlösen und irgendwo anders auch hin gehen. Ja und die wollten unbedingt dieses Vorhaben mit mir eingehen. Und ich habe wie immer – meistens am Anfang habe ich abgesagt – und meistens wenn ich was absage, mache ich es dann. Aus irgendeinem Grund. Ich weiß auch nicht, warum ich dass…...vielleicht bin ich zu deppert, zum Absagen? (Beide lachen) Und es war irgendwie lässig, das war plötzlich wie in einer Probenarbeit mittendrinnen. Und jeder hat sich so gefreut und die Leute haben zwar ein bisschen spekuliert und da wollte ich wieder erst mal gar nicht. Kurzum habe ich es halt dann irgendwie gemacht. Als ich mich damit beschäftigt hatte, habe einen sechsseitigen Aufsatz geschrieben über Hofmannsthal, über „Jedermann“. Und den habe ich dann denen gezeigt und auch dem Regisseur. Ja und dann habe ich mir noch meine Buhle gewünscht. Da bin ich sehr stolz, dass die Steffi Reinsperger das spielt. Das ist eine ganz wunderbare Frau und eine tolle Schauspielerin ist. Und weil sie auch sozusagen quer läuft diesem blöden Klischee der Buhlschaft. Das immer so eine „Kleinbürger – Sexuelle“, so eine Kleinbürger-Phantasievorstellung ist von und und und. Viele haben es ja auch versucht zu brechen. Das ist auch manchen gelungen. Aber diese Vorstellung des Publikums, abgesehen von denen, die es gespielt haben, was weiß ich. Hat die Minichmayr wunderbar gespielt, die Hobmeier hervorragend gespielt. Trotzdem ist es bei manchen auch weniger gelungen. Weil dieses Klischee, auch in der Figur irgendwie vorhanden ist. Es ist zum Beispiel der Nina Hoss weniger gelungen, obwohl das so eine grandiose Schauspielerin ist. Und trotzdem – das hat seine Eigendynamik. Und da möchte ich halt auch versuchen, in irgendeiner Weise in der Konstellation auch zum Jedermann zu interpretieren, dass es auch irgend etwas mit Heute zu tun hat und nicht mit einer Vorstellung, irgendwie im 19. Jahrhundert. Auch im beginnenden 20. Jahrhundert von einer Liebschaft. Damals gab es das Klassische: Älterer Herr mit jungem Mädchen oder der Jüngling mit der älteren Dame. Also quasi im Schnitzlerischen postfreud'schem Stil und Zeitalter. Das muss ja irgendwie – wir können doch nicht einfach so tun, als würden wir immer noch in der Zeit leben und so weiter. Und das sind die Dinge, die mich jetzt interessieren. Auch der Beginn in zwei, drei Wochen mit der Vorarbeit. Da kommen die nochmal her. Und dann schauen wir mal, was daraus wird aus diesem Unterfangen. Ich kann es dir gar nicht sagen. Das wird wie immer ein Risiko sein. Das ist auch ein großes Risiko, aber….
Oui, et maintenant, on m’a encore une fois offert cela. Mais le point était, où je me suis décidé, à risquer cela et à le faire et en quelque sorte à l’interpréter aussi. Cela est aussi en quelque sorte un défi sportif, car c’est un domaine très rigide aussi, ce „Jedermann“. Là, on doit juste regarder, comment on réussit cela ainsi, à ouvrir cela et à l’interpréter dans une forme qui soit intéressante pour moi. Que ce soit une interprétation digne pour moi en tant que personnage. Oui, et en plus, cela y a contribué, qu“Hinterhäuser et Bettina Hering aient simplement mis un nouvel accent et aient simplement un peu rompu avec le Glamarium – Glamour – Glamarium des dernières années et s‘orientent autrement aussi. Oui, et ils voulaient absolument entrer dans ce projet avec moi. Et j’ai comme toujours – le plus souvent au début, j’ai refusé – et le plus souvent quand je refuse quelque chose, je le fais. Pour n’importe quelle raison. Je ne sais pas non plus, pourquoi je… peut-être que je suis trop con, pour refuser? (tous deux rient). Et c’était cool en quelque sorte, c’était soudain comme en plein milieu d’un travail de répétition. Et chacun s’est tellement réjoui et les gens ont certes un peu spéculé et là, je ne voulais de nouveau pas du tout cela. En un mot, je l’ai juste alors fait n’importe comment. Lorsque je m’en étais occupé, j’ai écrit un article de six pages sur Hofmannsthal, sur „Jedermann“. Et je leur ai alors montré et aussi au metteur en scène. Oui, et ensuite, j’ai encore souhaité ma maîtresse. Je suis très fier que Steffi Reinsperger joue cela. C’est une femme tout à fait merveilleuse et une super actrice. Et parce qu’aussi, elle passe pour ainsi dire au travers de ce cliché stupide de la maîtresse. Qui est toujours une telle „Petite bourgeoise sexuelle“, une telle représentation imaginaire de la petite bourgeoise est de, et, et, et. Beaucoup ont essayé de rompre avec cela. Quelques-unes ont réussi. Mais cette représentation du public, à l’exception de celles, qui ont joué cela, que sais-je. Minichmayr a merveilleusement joué, Hobmeier l’a joué exceptionnellement. Malgré tout, quelques-unes l’ont moins bien réussi aussi. Parce que ce cliché, est en quelque sorte présent aussi dans le personnage. Nina Hoss, bien qu’elle soit une actrice grandiose, l’a moins bien réussi. Et malgré tout – cela a sa propre dynamique. Et là, je voudrais juste essayer aussi d’interpréter aussi ce Jedermann, dans n’importe quelle manière de configuration, que cela ait aussi quelque chose à voir avec aujourd’hui et pas avec une représentation, n’importe comment au 19ème siècle. Aussi d‘une amourette dans un 20ème siècle débutant. A l’époque, il y avait le classique: un vieux monsieur avec une jeune fille ou un jeune homme avec une vieille dame. Donc quasiment dans le style post-freudien et l’époque de Schnitzler. Cela doit n’importe comment – nous ne pouvons simplement pas faire comme si nous vivions encore dans l’époque et ainsi de suite. Et ce sont des choses, qui m’intéressent maintenant. Le début aussi dans deux/trois semaines avec les travaux préparatoires. Là, ils viennent encore une fois. Et alors, nous regardons ce qui sortira de cette entreprise. Je ne peux pas du tout le dire. Ce sera comme toujours un risque, c’est aussi un grand risque, mais…
Bernhard Egger:
Wird das Risiko sein, dass man vielleicht für das Publikum die Interpretation nicht richtig trifft?
Le risque sera-t-il, que peut-être l’interprétation n’atteigne peut-être pas correctement le public?
Tobias:
Mei, das Publikum muss sowieso das mit machen. Das ist das Tolle am Theater, was man macht. Das Publikum ist da gar nicht entscheidend. Entscheidend ist letztendlich die eigene – den eigenen Pfad, die eigene Intention nicht zu verlassen. Und sich dann irgendwie so dem Automatismus der Arbeit anheim zu geben. Und plötzlich bist du halt dann auch – ja, dann erfüllt man das so. Sondern man muss irgendwie nach wie vor das irgendwie so packen, bis zum Schluss anpacken und hauen. Quasi zurecht meißeln und in ein Spannungsfeld bringen. Auch mit den anderen Kollegen und so weiter. Das wird also eine Herausforderung.
Ma foi, le public doit de toute façon faire avec. C’est ce qui est super au théâtre, ce qu’on fait. Le public n’est pas décisif. Ce qui est décisif est finalement de ne pas abandonner son propre – son propre chemin, sa propre intention. Et puis en quelque sorte, transformer le travail en automatisme. Et soudain, tu es juste alors aussi – oui, on ressent cela ainsi. Mais on doit en quelque sorte après comme avant, faire cela ainsi n’importe comment, l’empoigner jusqu’à la fin et frapper. Quasiment ciseler à bon escient et amener dans un domainede tension. Avec les autres collègues aussi et ainsi de suite. Cela devient donc un défi.
Bernhard Egger:
Ja. Gibt es bei dir eigentlich im Leben, in der Karriere so eine Art Angst des Scheiterns irgendwie, dass man…..?
Oui. Y-a-t-il chez toi en fait dans la vie, dans ta carrière une telle sorte de peur de l’échec en quelque sorte, que l’on ?
Tobias:
Bei jeder.. bei jeder….bei jeder Arbeit. Bei jeder Arbeit! Bei jeder Arbeit gleich. Vielleicht ist das mein, weil du vorher gesagt hast, was ist denn der Punkt, warum ich jede Figur irgendwie meistens so gelingt, eine Eigenheit zu haben und nicht wie bei vielen Schauspielern, die auch gute Schauspieler sind, sind es halt immer diejenigen, die das halt spielen. Das ist immer ER, aber nicht die Figur. Und vielleicht ist das so etwas wie ein ganz einfacher Überlebenstrieb. Das kann vielleicht sein. So eine Bewandtnis vielleicht. Das muss gar nicht so überlegt sein. Einfach so ein Überlebenstrieb und deswegen kann das sein, dass diese Angst, diese Angst vor dem Scheitern auch eine Angst zum Sterben.
Pour chaque.. pour chaque .. pour chaque travail. Pour chaque travail! Pareil pour chaque travail. Peut-être est-ce le mien, parce que tu as dit auparavant, que c’est alors le point, pourquoi je réussis ainsi le plus souvent à avoir pour chaque personnage une particularité en quelque sorte et pas comme chez beaucoup d’acteurs, qui sont de bons acteurs aussi, ce sont juste ceux-là, qui jouent juste cela. C’est toujours LUI, mais pas le personnage. Et peut-être que cela est quelque chose comme une entreprise de survie tout à fait simple. C’est peut-être cela. Une telle circonstance peut-être. On ne doit pas du tout réfléchir ainsi. Simplement un tel instinct de survie et c’est pourquoi cela peut être, que cette peur, cette peur de l’échec est aussi une peur de mourir.
Bernhard Egger:
Und vielleicht manchmal auch ein guter Motor, weil man sich dann ja besonders bemüht.
Et peut-être aussi un bon moteur, parce qu’on s’y efforce alors particulièrement.
Tobias:
Da kann man dann zum Teil ja gar nichts mehr dafür. Und irgendwie hat man dann ja einen Sinn, man hat ja eine Erfahrung, was funktioniert, was nicht funktioniert. Man hat ein anders Instrumentarium zur Verfügung. Jetzt! Was ja auch toll ist in unserem Beruf. Weil man ja, wenn man älter wird, immer reicher wird an Instrumentarium. Und trotzdem aber dafür das eigentliche, den eigentlichen Impuls des Spiels und des Sich-Aussetzens und des Mutes nie verliert. Und das redet sich so leicht und ist ja oft auch eine Floskel. Aber neulich habe ich mir das gedacht, da habe ich eben den Handke-Text von der Reinsperger im Volkstheater da gesehen: Selbstbezichtigung. Das war fantastisch. Weil sie sich einfach so ausgesetzt hat, so auch in einer brutalen Offenheit. In einer solchen Verletzbarkeit. Das hat man eigentlich nur als junger Schauspieler, weil man sich denkt, ja da ist einem alles völlig wurscht (egal). Da ist das Eigentliche noch so vorhanden. Und da habe ich mir gedacht: Geil, das möchte ich eigentlich nie verlieren. Das ist irgendwie zwanghaft, dass man das nie verliert, bis man irgendwie ab geht. Oder den Abgang machen muss. Ich möchte das nie verlieren. Aber das ist nicht so einfach, weil natürlich die äußeren Umstände und so und so….aber wurscht (egal). Lässig!
Là, on ne peut alors rien du tout en partie pour cela. Et en quelque sorte, on a alors un sens, on a une expérience, de ce qui fonctionne, de ce qui ne fonctionne pas. On a d’autres instruments à disposition. Maintenant! C’est ce qui est super dans notre profession. Parce que, quand on vieillit, on devient toujours plus riche en moyens. Et malgré tout, cependant pour cela, on ne perd jamais la propre, la propre impulsion du jeu et l’auto-exposition et le courage. Et on parle de cela si facilement et c’est souvent aussi un lieu commun. Mais récemment, je me suis dit cela, j’ai justement vu le texte d’Handke par Reinsperger au Volkstheater. Auto-accusation. C’était fantastique. Parce qu’elle s’est simplement exposée ainsi, aussi ainsi dans une franchise brutale. Dans une telle vulnérabilité. On a en fait seulement cela en tant que jeune acteur, parce qu’on se dit, oui, tout m’est complètement égal. C’est le véritable qui est encore disponible. Et alors je me suis dit : bon sang, je ne veux en fait jamais perdre cela. C’est en quelque sorte maladif, que l’on ne perde jamais cela, jusqu’à ce qu’on sorte n’importe comment. Ou qu’on doive faire la sortie. Je ne voudrais jamais perdre cela. Mais ce n’est pas si simple, parce que bien sûr, les circonstances extérieures et ainsi et ainsi.. mais peu importe. C’est cool !
Bernhard Egger:
Tobias, ich danke dir für dieses unglaublich offene Gespräch.
Tobias, je te remercie pour cette conversation incroyablement ouverte.
Tobias:
Ich mich bei dir auch.
Moi de même pour toi.
Bernhard Egger:
Ich bin total begeistert. Es war wunderbar. Danke, dass du gekommen bist. Auf den „Roten Stuhl“.
Je suis totalement enthousiasmé. C’était merveilleux. Merci d’être venu. Sur le „fauteuil rouge“.
Tobias:
Jaaa. Red Chair. Thank you for having me here. Super!
Oui. Fauteuil rouge. Merci de m’avoir invité. Super!
Bernhard Egger:
Das muss eigentlich ich sagen.
Je dois en fait dire cela.
Tobias:
Nein super. Ich meine „Roter Stuhl“. Ich meine, da sitzt ja nicht jeder.
Non super. Je veux dire „fauteuil rouge“. Je veux dire, n’importe qui ne s’assied pas là.
Bernhard Egger:
Ja das stimmt.
Oui, c’est exact.
Tobias:
Kann man den eigentlich….das finde ich eigentlich so toll. Das ist ja nicht rotes Leder oder so. Das ist ein ganz billiger Stuhl eigentlich. (Lacht und haut dem Bernhard Egger auf den Schenkel)
On peut en fait, je trouve ça en fait tellement super. Ce n’est pas du cuir rouge ou ainsi. C’est en fait un fauteuil tout à fait bon marché (il rit et frappe Bernhard Egger sur la cuisse)
Bernhard Egger:
Aber weißt du, der hat echt Geschichte. Der ist aus den 70er Jahren.
Mais sais-tu, il a une véritable histoire. Il date des années 70.
Tobias:
Wirklich?
Vraiment?
Bernhard Egger:
Also das ist jetzt nicht irgendwie ……
Donc, ce n’est pas maintenant n’importe comment
Tobias:
Habt ihr den geputzt auch schon?
Vous l’avez déjà nettoyé aussi?
Bernhard Egger:
Ja schon ...sind schon ein paar Leute drauf gesessen. Wir haben 90 Interviews schon.
Oui .. Pas mal de gens s’y sont déjà assis. Nous avons déjà 90 interviews.
Tobias:
Wahnsinn!
De la folie!
Bernhard Egger:
Also ich habe ihn schon mal geputzt. Der ist hygienisch.
Donc je l’ai déjà nettoyé. C’est hygiénique.
Tobias:
Ja das ist nicht das Kriterium (sie reichen sich die Hände) Super, danke
Oui, ce n’est pas le critère (ils se prennent les mains) Super, merci.
Bernhard Egger:
Danke Tobias. Ich sage nur zu Hause. Es gibt so einen traditionellen Wirtschaftshinweis. Abonniert unseren Kanal Youtube. Den Kanal „Auf dem Roten Stuhl“. Denn wir haben natürlich immer wie hier Top Gäste. Und ich hoffe, das geht weiter so. Macht es gut zu Hause. Danke.
Merci Tobias. Je le dis seulement pour la maison. Il y a une telle annonce économique traditionnelle. Abonnez-vous à notre chaîne Youtube. La chaîne „Sur le fauteuil rouge“ Car nous avons bien sûr comme ici des invités au Top. Et j’espère que cela continuera ainsi. Portez-vous bien Merci.
Tobias zeigt die zwei Daumen hoch:
Tobias lève les deux pouces:
Red Chair
Fauteuil rouge.