TOBIAS MORETTI

TOBIAS MORETTI

Alles Fleisch ist Gras

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Un reportage sur ORF / Heute Mittag)



, Elvira

Le reportage sur facebook :

https://www.facebook.com/photo.php?v=525926807476880&saved

Martin Ferdiny:
Tobias Moretti und Wolfgang Böck stehen vor der Abfallreinigungsanlage in Dornbirn und diskutieren. Wir sind wieder in Österreich gelandet. Irgend etwas stimmt hier nicht. Der Geruch, der sich penetrant in der Luft hält, bereitet einem Übelkeit. Es ist der Schauplatz des neuen ORF-Krimis „Alles Fleisch ist Gras“. Die Romanvorlage stamt vom Vorarlberg Autor Christian Mähr, Regie führt Reinhold Bilgeri.
Tobias Moretti et Wolfgang Böck se tiennent devant l’entreprise de traitement des déchets à Dornbirn et discutent. Nous avons de nouveau atterri en Autriche. Quelque chose ne va pas ici. L’odeur, qui pénètre dans l’air, donne la nausée. C’est le site du nouveau téléfilm policier d’ORF „Toute chair est de la viande“. Le roman modèle provient de l’auteur du Voralberg Christian Mähr, la mise en scène est dirigée par Reinhold Bilgeri.

Sprecherin/Journaliste:
Den Leiter der Kläranlage, gespielt von Wolfgang Böck passiert ein Missgeschick – ein Mord. Er zerhäckselt die Leiche in der Kläranlage und übrig bleibt eigentlich nichts.
Eine geniale wie gefährliche Entdeckung. Es entwickelt sich eine Geschichte menschlicher Abgründe.
Il arrive un malheur au directeur de la station d’épuration, joué par Wolfgang Böck, un meurtre. Il passe le cadavre au hachoir dans la station d’épuration et il n’en reste vraiment plus rien. Une découverte aussi géniale que dangereuse. Il se développe une histoire d’abîmes humains.

Tobias:
Mit so absurden Figuren, wo ein Kommissar sozusagen selbst im Vakuum seiner ganzen Existenz begriffen, dann plötzlich anfängt die Leute selber umzubringen,
immer eine Möglichkeit findet, sie völlig auszulöschen. Ohne DNA, nichts mehr!
Avec des personnages si absurdes, où un commissaire pour ainsi dire est  lui-même empêtré dans le vide de toute son existence, puis commence soudain à tuer les gens lui-même, trouve toujours une possibilité de les anéantir complètement. Sans ADN, plus rien.

Sprecherin/Journaliste:
Die beiden Hauptdarsteller, Moretti und Böck waren sofort von dieser Geschichte fasziniert. Und beide sind ausgewählt worden, weil sie einen Vorarlberg-Bezug haben.
Moretti arbeitete 2006 schon als Opernregisseur in Bregenz und ist mit einer Vorarlbergerin verheiratet. Wolfgang Böck spielte schon vor vierzig Jahren im Kornmarkttheater in Bregenz und arbeitete auch schon mit Bilgeri zusammen. Die besondere Herausforderung bei diesem Film: Der Tiroler und der Oberösterreicher müssen vorarlbergisch sprechen.
Les deux interprètes principaux, Moretti et Böck, étaient tout de suite fascinés par cette histoire. Et les deux ont été choisis, car ils sont une relation avec le Voralberg.
Moretti travaillait déjà en 2006 comme metteur en scène d’Opéra à Bregenz et est marié avec une fille du Voralberg. Wolfgang Böck jouait déjà il y a 40 ans dans le
Kornmarkttheater à Bregenz et travaillait déjà aussi en collaboration avec Bilgeri. Le défi particulier de ce film : le tyrolien et le haut-Autrichien doivent parler le dialecte
du Voralberg.

Böck:
Wir bemühen uns, dass das auf einem Niveau läuft, dass auch die Vorarlberger letztendlich damit zufrieden sind. Denn die Innerösterreicher, die glauben es bald einmal, dass man das lernt und so reden kann. Hahaha!
Nous nous efforçons d’arriver à un niveau tel que les habitants du Voralberg soient aussi satisfaits de cela. Car les autrichiens de l’intérieur, ceux-là croient bientôt,
qu’on apprend cela et qu’on peut parler ainsi. Hahaha !

Sprecherin/Journaliste:
Es ist schon eine Gratwanderung, den Vorarlberger Dialekt authentisch unterzu-bringen ohne unverständlich zu werden.
C’est déjà un exercice d’équilibre de caser un authentique dialecte du Voralberg sans que cela devienne incompréhensible.

Bilgeri:
Mein Tonmann, der Heinz ist von hier, bzw. aus Gmunden, der ist ein Parameter und eine Referenz. Wenn ich sage: „Heinz, hast du das verstanden?“ „Ja, ist OK, habe verstanden“ (Heinz)
Mon preneur de son, Heinz qui est d’ici, de Gmunden, est un paramètre et une référence. Quand je dis „Heinz, as-tu compris cela?“ „Oui, c’est OK, j’ai compris“ (Heinz)

Sprecherin/Journaliste:
Und wenn auch letztendlich nicht jedes Wort verstanden wird, geht es um die packende Geschichte. Um das Spannungsfeld zwischen Moral und Gerechtigkeit,
ist Bilgeri überzeugt.
Et si finalement, chaque mot n’est pas compris non plus, il s’agit d’une histoire palpitante. Et du champ de tension entre la morale et la justice, Bilgeri en est convaincu

Bilgeri:
Am Schluss der ganzen Morderei werden die Motive für das „Killen“ immer edler, immer edlere und das genau ist das Perfide, das Irritierende und das Verstörende. Und die Schauspieler bringen diese Gratwanderung, dieses Borderlinerding, perfekt herüber.
A la conclusion, les motifs de tous les meurtres deviennent pour les „meurtriers“ toujours nobles, toujours plus nobles et c’est exactement ce qui est perfide,
irritant et dérangeant. Et les acteurs y amènent cet exercice d’équilibre, cette chose „Borderline“ à la perfection

Sprecherin/Journaliste:
Ausgestrahlt wird der Krimi voraussichtlich Anfang 2014 im ORF. .
Le téléfilm policier sera vraisemblablement diffusé début 2014 sur ORF….























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Un article voralberg ORF à propos du reportage : 

http://vorarlberg.orf.at/tv/stories/2607236/


„Alles Fleisch ist Gras“: Dreharbeiten in Dornbirn
“Alles Fleisch ist Gras” Tournage à Dornbirn

Mit Wolfgang Böck und Tobias Moretti als mordendes Duo verfilmt der ORF den Roman „Alles Fleisch ist Gras“ von Autor Christian Mähr. Die Regie führt Reinhold Bilgeri.
ORF-Redakteurin Flora Wodnar war bei den Dreharbeiten in Dornbirn dabei.
Avec Wolfgang Böck et Tobias Moretti comme duo meurtrier; ORF filme le roman “Toute chair est de l’herbe” de l’auteur Christian Mähr. La mise en scène est dirigée par Reinhold Bilgeri.La rédactrice ORF Flora Wodmar éait sur le tournage à Dornbirn.

Es ist ein unglücklicher Unfall, der den Stein ins Rollen bringt: Ein Angestellter versucht den Leiter der Dornbirner Abwasserreinigungsanlage mit dem Wissen über sein außereheliches Verhältnis zu erpressen. Es folgt ein Wortgefecht, ein Schubs, und der Chef steht mit einer Leiche da. In Christian Mährs Roman „Alles Fleisch ist Gras“, der derzeit von Reinhold Bilgeri im Rahmen der ORF-„Landkrimi“-Reihe als Vorarlberg-Episode verfilmt wird, ist das aber nur der Anfang einer ebenso „absurden wie abstrakten Geschichte“, wie es Tobias Moretti formuliert.
C’est un malheureux accident qui met le mécanisme en branle. Un employé essaie de faire chanter le directeur de l’usine de traitement des eaux usées de Dornbirn avec ce qu’il sait sur sa relation extra-conjugale. Il s’en suit une dispute, un coup de coude et le chef se retrouve avec un cadavre sur les bras. Mais dans le roman de Christian Mähr « Toute chair est de l’herbe »qui est actuellement filmé par Reinhold Bilgeri dans le cadre de la série « Téléfilms policiers locaux d’ORF » comme l’épisode du Voralberg, c’est seulement le début d’une « histoire aussi absurde qu’abstraite » comme le formule Tobias Moretti.

Die Handlung
L’action

Der ARA-Leiter Anton Galba (Wolfgang Böck) lässt den reglosen Widersacher nämlich im Häcksler verschwinden, womit vom Verbrechen nur ein Häufchen Erde übrig bleibt.
Ein biologisch verwertetes, nicht nachweisbares Verbrechen also. Der auf den Fall angesetzte Polizist Nathanael Weiß, dargestellt von Moretti, durchblickt das Spiel aber
recht schnell, nur hat er offenbar wenig Interesse daran, Galba zu überführen. „Dieser schrullige Kommissar beginnt stattdessen selbst zu morden“, erzählt Moretti vor
Journalisten in Dornbirn. Die Rolle sei durchaus herausfordern, auch weil Klischees vermieden werden. „Viel mehr ist es eine Schnittmenge. Das Eine greift in das Andere
über, aber man weiß nicht, wohin dieser Zug fährt.“
Le directeur de l’ARA Anton Galba (Wolfgang Böck) fait en fait disparaître l’adversaire immobile dans le hachoir, ce qui fait qu’il ne reste du cadavre qu’un petit tas de terre. Donc, un cadavre recyclé biologiquement, non détectable. Le policier mis sur le cas, Nathanael Weiß, interprété par Moretti, saisit le jeu relativement vite, seulement il a apparemment peu d’intérêt à appréhender Galba. « Ce commissaire louche commence au lieu de cela, à tuer lui-même. » raconte Moretti aux journalistes à Dornbirn. Le rôle est par cela un défi, aussi parce que beaucoup de clichés sont évités « C’est beaucoup plus un terrain d'entente. L’un passe au-dessus de l’autre, mais on ne sait pas, où ce train mène »

Am besten Bescheid weiß wohl der Autor: Mähr hat seinen Roman 2010 veröffentlicht und sieht die Verfilmung durchaus als „Krönung“ an. Wobei er sich etwa aus dem Drehbuchprozess (Anges Pluch) komplett heraus gehalten hat. „Das Eine ist Buch, das Andere Film. Das sind zwei verschiedene Metiers. Mein Grundsatz lautet ja: Tu was du kannst, und von allem anderen lasse die Finger“, schmunzelt der Vorarlberger. Ihm ging es weniger um einen klassischen Krimi, als darum zu zweigen, „wie sich der ganz normale Alltagsfaschismus auswirken kann“. Weiß zwingt Galba gewissermaßen, die Bedienung des Häckslers zu prolongieren. Schließlich gilt es, Schädlinge der Gesellschaft auszumerzen. In der Tradition der Feme-Gerichte geht es seinem persönlichen Rachefeldzug nach.
L’auteur sait bien que c’est la meilleure décision : Mähr a publié son roman en 2010 et voit l’adaptation filmée comme le « couronnement ». C’est pourquoi il s’est tenu
complètement à l’écart du processus du scénario (Anges Pluch) « L’un est le livre, l’autre le film. Ce sont deux métiers différents. Mon principe est : « Fais ce que tu
peux et laisse tomber tout le reste » sourit l’auteur du Voralberg. Pour lui, il s’agit moins d’un film policier classique que de montrer « comment le fascisme normal
quotidien peut affecter ». Weiß contraint en quelque sorte Galba à prolonger l’utilisation du hachoir. Finalement, il s’agit d’éliminer les parasites de la Société.
Dans la tradition des tribunaux lointains, cela tourne autour de sa vendetta personnelle.

„Diese Frage ist ja immer noch aktuell: Was wäre, wenn wir die Bösen durch den Trichter schicken?“ formuliert es Mähr. Petra Morze, die die betrogene Ehefrau Galbas gibt, findet es „erschreckend real, wenn diese Menschen Gutes meinen und dann aber so komplett daneben liegen. Es ist eine Frage ohne Fingerzeig: Wes Geistes Kind bist du? Aus welcher Motivation heraus handeln wir?“ Ein moralisch-ideologischer Unterbau also für eine Mordserie, bei der die Beteiligten eben nicht in klassische Schwarz-Weiß-Zeichnungen verfallen, wie auch Böck unterstreicht. „Das ist doch der Reiz an einer guten Rolle, dass sie meistens zwiespältig, vielfältig, mehrschichtig ist.“
“Cette question est toujours d’actualité : « Qu’est-ce-que cela serait, si nous faisions passer les méchants par l’entonnoir » Mähr formule cela ainsi. Petra Morze, qui interprète la femme trompée de Galba, trouve cela « réellement consternant, car ces hommes pensent être du côté des bons mais se trouvent alors complètement à côté de la plaque ».C’est une question sans indication « Quel esprit d’enfant es-tu ? Qu’est-ce qui motive nos actes ? » Donc un fondement moral et idéologique pour une série de meurtres dans laquelle les participants ne tombent dans le cliché classique des dessins en noir et blanc, comme le souligne aussi Böck : « C’est pourtant le charme d’un bon rôle, qu’il soit le plus souvent ambivalent, varié et multicouches.

Dialekt als Herausforderung für Schauspieler
Dialecte en tant que défi pour les acteurs

Variantenreich ist wiederum auch der Vorarlberger Dialekt, der in dem durchaus schwarzhumorigen Film einen wichtigen Part einnimmt. „Das ist ja eigentlich mein Waterloo“, lacht Moretti. „Als Tiroler kann ich nie mehr heim.“ Für Regisseur Bilgeri bedeutet das jedenfalls einiges an Arbeit, müsse er doch als „Dialekt-Supervisor“ fungieren. Dabei gilt es, einen „Mittelweg“ finden, ohne zu bemüht zu wirken. „Wir versuchen jedenfalls, alle Spezifika Vorarlbergs hineinzubringen.“ Und mitunter kämpfe man eben mit„Szenen, Wörtern und manchmal sogar Vokalen“, schmunzelt der Regisseur.
Il y a aussi de riches variantes avec le dialecte du Voralberg, qui prend dans le film d’humour noir une part importante “C’est à vrai dire mon Waterloo” dit en riant Moretti. « En tant que Tyrolien, je ne peux plus jamais rentrer à la maison ». Pour le metteur en scène Bilgeri, cela signifie en tout cas un peu de travail « Je dois pourtant faire fonction de « superviseur de dialecte » Pour cela, il s’agit de trouver un compromis, sans sembler trop déranger. Nous essayons en tout cas d’apporter toutes les spécificités du Voralberg. « Et parfois, on lutte justement avec les scènes, les mots et parfois même les voyelles » dit en souriant le metteur en scène.

Auch er betont die „Gratwanderungen“, die die Figuren im Laufe der Geschichte durchmachen. „Sie wollen das Gute, müssen dafür aber Böses tun.“ Man könne sich
das aber durchaus vorstellen, wenn „die seltsame Form der Ohnmacht in Richtung Aggression kippt“. Wirkliche Gewinner oder Verlierer gibt es dabei nicht, wie Anna
Unterberger, im Film die Geliebte Galbas, resümiert. „Jeder muss mit seinen Taten umgehen. Und jeder macht das auf eine andere Art.“
Ainsi, il souligne les “exercices sur la corde raide” que les personnes font au cours de l’histoire. « Ils veulent le bien, mais pour cela ils doivent faire le mal » Mais on
peut absolument se représenter cela, si « l’étrange forme de l’impuissance bascule en direction de l’agression ».Il n’y a pas de véritables gagnants ou de perdants,
comme le résume Anna Unterberger, qui joue dans le film la maîtresse de Galba « Chacun doit assumer ses actions. Et chacun fait cela à sa propre manière ».

Mähr: Besetzung als „Glücksfall“
Mähr : Distribution comme une « Aubaine »

Vermengt wird dieser blutrünstige Plot mit etlichen ironischen Momenten. „Da gibt es eigentlich immer wieder Punkte, wo man laut los lachen muss“, meint Bilgeri. Und auch wenn der Regisseur glaubt, dem Roman nie gerecht werden zu können („Gegen die Vorstellung des Lesers hat niemand eine Chance“), zeigt sich der Autor sehr angetan vom Filmprojekt. Die Besetzung sei ja nichts weniger als ein „Glücksfall“, so Mähr. „Ich weiß nicht, ob das üblich ist, dass die Autoren so zufrieden sind.“
Cette intrigue sanguinaire se mélangera avec plusieurs moments ironiques « Il y a vraiment toujours des points, où l’on doit éclater de rire », selon Bilgeri. Et même si le metteur en scène croit qu’il ne pourra jamais rendre justice au roman (Personne n’a une chance en face de l’imagination du lecteur) l’auteur se montre très impressionné du projet de film. « La distribution n’est rien de moins qu’une « aubaine » selon Mähr. « Je ne sais pas s’il est habituel que les auteurs soient aussi satisfaits »

Ausstrahlung im kommenden Frühjahr
Diffusion l’année prochaine

Gedreht wird in und um Dornbirn noch bis Mitte des Monats. „Alles Fleisch ist Gras“ ist nach „Steirerblut“ und „Die Frau mit dem Schuh“ (Niederösterreich) der dritte ORF-„Landkrimi“, der sich mit Mord und Verbrechen in einem Bundesland auseinandersetzt. Ausgestrahlt werden sollen die ersten drei Filme im Frühjahr kommenden Jahres, dann stehen voraussichtlich Oberösterreich und Kärnten auf dem mörderischen Speisezettel des ORF. „Alles Fleisch ist Gras“ wird von Allegro Film produziert und vom Fernseh-fonds Austria sowie dem Land Vorarlberg gefördert.
Le tournage continue encore à et autour de Dornbirn jusqu’au milieu du mois. « Toute viande est de l’herbe » est après « Sang styrien » et « La femme avec la chaussure »
(Basse Autriche) le troisième téléfilm policier local d’ORF, qui aborde le meurtre et le crime dans une région. Les trois premiers téléfilms devraient être diffusés au printemps de l’année prochaine, puis la Haute-Autriche et la Carinthie devraient probablement se trouver au menu meurtrier d’ORF. « Toute viande est de l’herbe » est produit par Allegro Film et financé par les fonds de télévision d’Autriche ainsi que par le Voralberg.

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Un reportage sur RTV Voralberg

http://www.youtube.com/watch?v=2tZ-A8W0Wq4
http://www.rtv-vorarlberg.at/index.php?id=10

Partie concernant le tournage sur facebook :

https://www.facebook.com/photo.php?v=527023737367187

Sprecherin/Journaliste:
ORF-Bilgeri-Kooperation. Der ORF-Krimi „Alles Fleisch ist Gras“ wird zur Zeit in Dornbirn gefilmt. Vorarlberg bekommt jetzt auch seinen eigenen ORF-Krimi nach dem Buch von Christian Mähr „Alles Fleisch ist Gras“. Der Krimi wird in Dornbirn gedreht. Doch genau genommen ist es kein reiner Krimi, sonder ein ambivalenter Psychothriller wie Regisseur Reinhold Bilgeri erklärt.
Coopértion entre ORF & Bilgeri. Le téléfilm policier d’ORF „Toute chair est de l’herbe“ est filmé actuellement à Dornbirn. Le Voralberg reçoit aussi maintenant son propre téléfilm policier ORF d’après le livre de Christian Mähr „Toute chair est de l’herbe“. Le film policier sera tourné à Dornbirn. Pourtant, exactement, ce n’est pas un pur film policier, mais un psychothriller ambivalent, comme l’explique le metteur en scène Reinhold Bilgeri.

Bilgeri:
Alle, die killen und morden wollen zwar das Gute, tun aber das Böse.
Tous ceux qui tuent et assassinent veulent certes le bien, mais font le mal

Sprecherin/Journaliste:
Wolfgang Böck spielt Anton Galba, den Leiter der ARA, Dornbirn. Tobias Moretti den chaotischen Kommissar Weiß. Ein gruseleinflößendes Duo, das seine Feinde gnadenlos beseitigt. Sind den solche Rollen für die Schauspieler eher eine Herausforderung oder eher eine Katharsis?
Wolfgang Böck joue Anton Galba, le directeur de l’ARA, à Dornbirn, Tobias Moretti le commissaire chaotique Weiß. Un duo flottant vers l’épouvante, qui élimine ses ennemis sans pitié. De tels rôles sont-ils pour les acteurs plutôt un défi ou plutôt une catharsis ?

Wolfgang Böck:
Ja man darf da Seiten von sich zeigen, oder man muss etwas von seinem Inneren preis geben, wie das so nicht so oft vor kommt.
Oui, on doit montrer là des côtés de soi-même, ou l’on doit donner un prix à quelque peu de son intérieur, comme cela n’arrive pas si souvent.

Tobias:
Nein, das liegt eher auf der Hand. (Grinst)
Non, c’est plutôt évident (il sourit)












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Un nouveau reportage dans Seitenblicke sur ORF2 

Le reportage sur la page facebook :

https://www.facebook.com/photo.php?v=527087057360855&saved

Action !
Sprecherin/Journaliste:
In Dornbirn und Umgebung verfilmt derzeit Reinhold Bilgeri als Regisseur den Krimi „Alles Fleisch ist Gras“ nach dem gleichnamigen Roman von Christian Mähr. In den Hauptrollen agieren Tobias Moretti und Wolfgang Böck.
A Dornbirn et les environs, Reinhold Bilgeri filme actuellement en tant que metteur en scène le téléfim policier „Toute chair est de l’herbe“ d’après le roman éponyme de Christian Mähr. Dans les rôles principaux, Tobias Moretti et Wolfgang Böck agissent.

Wolfgang Böck:
in den meisten Krimis, die ich in den letzten Jahren gespielt und gedreht habe, war ich auf der Polizeiseite. Das bin ich dieses Mal nicht. Bin kein Polizist, bin aber auch nicht wirklich ein Täter vorerst. Dann aber doch schon, auch ein bisschen.
Dans la plupart des films policiers, dans lesquels j’ai joué et que j’ai tournés ces dernières années, j’étais du côté de la police. Ce que je ne suis pas cette fois. Je ne suis pas policier, mais je ne suis pas vraiment un coupable pour le moment. Mais ensuite pourtant déjà, un peu aussi.

Tobias:
Und die Geschichte sozusagen eines Kommissars, der in seiner Verschrobenheit, seiner Absurdität dann plötzlich selber beginnt zu morden, finde ich einfach ziemlich klasse und spannend.
Et l’histoire pour ainsi dire d’un commissaire, qui dans sa bizarrerie, son absurdité, commence alors soudain à assassiner lui-même, je trouve cela simplement assez classe et captivant

Petra Morzé:
Ich kann überhaupt nicht mit reden. Komischer Weise ist die Sucht nach Krimis, die ich auch von meiner Großmutter oder meiner Mutter kenne an mir vorüber gegangen.
Je ne peux pas du tout en parler. Bizarrement, la dépendance aux films policiers, que je connais aussi de ma grande-mère ou de ma mère m’a été transmise.

Sprecherin/Journaliste:
Die große Herausforderung für die Schauspieler die Vorarlberger Dialekte. Hat es Tobias Moretti leichter gehabt mit einer Vorarlberger Frau?
Le grand défi pour les acteurs pour les acteurs : le dialecte du Voralberg. Est-ce plus facile pour Tobias Moretti avec une femme originaire du Voralberg ?

Bilgeri:
Er kennt die Vokalphonetik von seiner Frau sehr genau, natürlich. Und durch das muss ich ihn sogar zurück halten ab und zu, wenn er zu viel Gas geben will.
Il connaît la phonétique vocale par sa femme très exactement, bien sûr. Et pour cela, je dois même le retenir de temps en temps, quand il veut aller trop vite.

Wolfgang Böck:
Wir üben eben ein bisschen, was wir jetzt nicht vor der Kamera wieder geben wollen, weil sonst lachen wahrscheinlich die Betroffenen sehr über den Blödsinn, den wir reden.
Nous nous exerçons un peu, mais nous ne voulons pas le faire devant la caméra, parce que sinon, probablement, les intéressés rient des bêtises que nous disons.






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Texte de la vidéo ci-dessous (DANKE, ELVIRA )

Nachrichtensprecherin: /Journaliste
Derzeit finden die Dreharbeiten zu „Alles Fleisch ist Gras“ statt. Wolfgang Böck, bekannt als kantiger Kommissar Trautmann kehrt für die Aufnahmen zu dem ORF-Krimi zu seinen Wurzeln zurück. Denn sein erstes Theaterengagement hatte er im Bregenzer Landestheater. Auch für Tobias Moretti ist es ein halbes Heimspiel. Er ist nämlich mit einer Vorarlbergerin verheiratet. Der Vorarlberger Dialekt, der in dem durchaus schwarzhumorigen Film einen wichtigen Part einnimmt, sei sein Waterloo, so Moretti. Und als Tiroler könne er nie mehr heim, meinte er scherzhaft. Wir waren für Sie am Tatort.

En ce moment, le tournage de „Toute chair est de l’herbe“ a lieu. Wolfgang Böck, connu comme LE commissaire peu maniable Trautmann revient pour les prises de vues du téléfilm policier ORF à ses racines. Car il avait son premier engagement au théâtre au théâtre régional de Bregenz. Pour Tobias Moretti aussi, c’est à moitié un match à domicile . Il est en effet marié avec une femme du Voralberg. Le dialecte du Voralberg, qui prend dans le film d’humour noir une part importante, serait son Waterloo, selon Moretti. Et comme Tyrolien, il ne peut plus jamais rentrer à la maison,
dit-il en plaisantant. Nous sommes pour vous sur le lieu du crime.

Sprecherin/Journaliste:
Vorarlberg bekommt jetzt auch seinen eigenen ORF-Krimi nach dem Buch von Christian Mähr „Alles Fleisch ist Gras“. Gerade wird in Dornbirn gedreht. Doch genau genommen ist es kein reiner Krimi, sondern ein ambivalenter Psychothriller wie Regisseur Reinhold Bilgeri erklärt.

Le Voralberg reçoit maintenant aussi son propre téléfilm policier ORF d’après le livre de Christian Mähr „Toute chair est de l’herbe“ Qui est justement tourné à Dornbirn. Pourtant, ce n’est pas exactement un pur film policier mais un psycho-thriller ambivalent comme l’explique le metteur en scène Reinhold Bilgeri.

Bilgeri:
Es ist ein äußerst ungewöhnlicher Krimi, wenn es überhaupt ein Krimi ist. Es ist ja eine Art Psychothriller, weil hier eigentlich fast keine Guten vorkommen. Alle, die killen und morden wollen zwar das Gute, tun aber das Böse. Und das ist eine sehr interessante Ambivalenz, die in uns allen drinnen steckt. Und deshalb hat das auch eine ziemlich philosophische Bedeutung. Diese Geschichte zeigt die Menschen,
die irgendwo zwischen Ohnmacht und Aggression ein Borderliner-Dasein pflegen – fristen. „Alles Fleisch ist Gras“ heißt im Klartext: Wir alle sind sterblich. Die Morde sind eher nur schattenmäßig zu sehen. Es ist also kein Flashmovie, wo dauernd Blut spritzt oder so, aber bei der Entsorgung, die zuerst in einem Häcksler statt findet, da geht es dann ein bisschen zur Sache. Aber das sind immer nur so kurze Beobach-tungskameras, die das aufnehmen, so Kameras die man aufhängt, die Kleinen, um gewisse Arbeitsvorgänge zu checken. Ab ansonsten wird das Morden selber eigentlich nicht gezeigt. Da sind wir nicht ganz prätentiös, wollen wir auch gar nicht sein. Das Unheimliche liegt hier eher im ganz Normalen. Alles ist ganz normal. Alle wollen das Gute bis auf zwei, drei wenige Die müssen aber gekillt werden, damit die Welt wieder sauber ist. Es ist also hoch ambivalent, wie es hier zu geht und wie hier zwischen Moral und Gerechtigkeit, Ohnmacht und Aggression hin und her gependelt wird.

C’est un film policier éminemment extraordinaire, si c’est donc un film policier. C’est une sorte de psycho-thriller, parce qu’ici, vraiment, presque rien de bon n’arrive. Tous, qui tuent et assassinent veulent certes le bien, mais font le mal. Et c’est une ambivalence très intéressante, qui se trouve à l’intérieur de nous tous. Et c’est pourquoi cela a aussi une signification assez philosophique. Cette histoire montre
des hommes - qui quelque part entre l’impuissance et l’agression soignent une existence border-line – vivoter. „Toute chair est de l’herbe“ signifie en clair : nous sommes tous mortels. Les meurtres sont plutôt à voir en ombres mesurées. Ce n’est donc pas un Flashmovie où le sang gicle continuellement ou quelque chose comme ça, mais l’élimination qui a lieu d’abord dans un hachoir, là, on arrive un peu à l’affaire.Mais ce sont toujours seulement de si courtes caméras d’observation qui prennent cela, des caméras pendues, de petites pour contrôler certains processus de travail. Sinon, les meurtres ne sont pas vraiment montrés. Là, nous ne sommes pas du tout prétentieux, nous ne voulons non plus pas l’être. L’inquiétant ici se trouve plutôt dans le tout à fait normal. Tout est tout à fait normal. Tous veulent le bien, sauf deux, trois. Mais qui doivent être tués pour que le monde soit de nouveau propre. C’est très ambivalent, comment cela va ici, et comment ça oscille entre la morale et la justice, entre l’impuissance et l’agression.

Sprecherin:
Wolfgang Böck spielt Anton Galba, den Leiter der ARA, Dornbirn. Tobias Moretti den chaotischen Kommissar Weiß. Ein gruseleinflößendes Duo, das seine Feinde gnadenlos beseitigt. Sind denn solche Rollen für die Schauspieler eine Herausforderung oder eher eine Katharsis?

Wolfgang Böck joue Anton Galba, le directeur de l’ARA à Dornbirn. Tobias Moretti le chaotique commissaire Weiß. Un duo flottant vers l’épouvante, qui élimine ses ennemis sans pitié. De tels rôles sont-ils un défi pour les acteurs ou plutôt une catharsis ?

Wolfgang Böck:
Ja wenn man, wie soll man sagen, man tötet jemand widerwillig, man will das gar nicht. Und daraus entstehen diese Konsequenzen, die in dieser Geschichte entstehen, die ich jetzt nicht verraten möchte, bringen diese Figur, die ich hier spiele, in existenzielle, absolute Nöte. Und das darzustellen ist nicht uninteressant. Aber man darf da Seiten von sich zeigen, oder man muss etwas von seinem Inneren preis
geben, das so nicht so oft vor kommt. Die Stimmung hier ist bestens, das Wetter ist nicht ganz auf unserer Seite, aber heute ist es nochmal schön geworden. Es ist sehr gut hier. Mit dem Reinhold habe ich vor dreißig, mehr als dreißig Jahren mal einen Film in Vorarlberg gedreht. „Die wilden Kinder“ glaube ich, hieß das. Und ich habe in den siebziger Jahren einige Jahre hier am Kornmarkttheater gespielt und aus der Zeit kenne ich ihn. Wir kommen ganz gut aus miteinander, ja.

Oui si on, comment doit-on dire, on tue quelqu’un à contre-coeur, on ne veut pas cela du tout. Et de là, découlent ces conséquences, qui surviennent dans cette histoire, que je ne voudrais pas trahir maintenant, mènent ce personnage, que je joue ici dans une misère existentielle, absolue. Et interpréter cela ne manque pas d’intérêt. Mais on doit montrer là des côtés de soi-même, où l’on doit donner un prix à quelque peu de son intérieur, comme cela n’arrive pas si souvent. L’atmosphère ici est au mieux, le temps n’est pas tout à fait de notre côté, mais aujourd’hui, c’est encore une fois devenu beau. C’est très bien ici. Avec Reinhold, j’ai tourné un film il y a trente, plus de trente ans dans le Voralberg. Cela s’appelait je crois „Les enfants sauvages“. Et j’ai joué dans les années soixante-dix ici au Kommarktheater et je le connais depuis ce temps-là. Nous nous entendons tout à fait bien ensemble, oui…

Tobias:
Dieser Kommissar, dieser merkwüdige Chaot, der immer alles ordentlich macht und so eine hermetische Lebenssituation vorfindet und plötzlich fängt er da an mit der Idee, dass man ein Menschentum auslöschen kann. Beginnt er dann alles ganz genau und in derselben ordentlichen Art und Weise wie er das macht, beginnt er das sozusagen zu vollziehen. Und das ist einfach eine abstrakte, absurde Geschichte die aber irgendwie, wie ich finde, einen sehr realen und auch zukunftsnahen Überbau hat. Und das ist nicht nur in der Geschichte so, sondern hier auch. Klarerweise ist das Problem bei so einem Unterfangen, dass man bei einem Fernsehfilm um 20:15 Uhr nur ein paar partielle Dinge so verpacken kann, aber trotzdem das gelingt mit einer Art von Stimmung, also nicht unbedingt mit dem Wort oder so, sondern auch mit Stimmungen oder mit bildhaften Erzählformen usw. Und der zweite Reiz war, dass diese Figur auch vorarlbergerisch reden muss. Am Anfang habe ich gedacht, das ist mein Waterloo und mein Untergang hier. Und das habe ich ganz lange hinaus geschoben und irgendwann
hat es mich fasziniert und ganz knapp vor dem Dreh habe ich es dann irgendwie gehabt. Und das macht auch Freude, dass man so drauf los spielen kann. Natürlich hat man das auch sprachlich konzipiert. Die ei Feineinstellung hört man, vielleicht manchmal die Fehler nicht, aber da ist er ja eh da, der Bilgeri als Korrektiv, dass er genau kennt und genau weiß, was er da will und wohin er da will und wie weit er will. Und ich glaube nicht, dass die Geschichte und das ist auch das Eigenartige, dies nicht über die offensichtliche Brutalität erzählt. Also man sieht vielleicht ein paar partielle Szenen dort oder da mal gruselige Bilder, aber ansonsten kommt es über die Bande, also über die dritte Erzählform, über die Erzählform wieder, was da passiert. Und das ist auch spannend, ja. Und dass da trotzdem noch in einer direkten Spannung im Film als Erzählform immer präsent zu lassen, dass einem der Atem ein bisschen stockt dabei in dieser schwarzhumorigen Situation. Das ist doch die Herausforderung irgendwie.

Ce commissaire, ce farfelu bizarre, qui veut toujours tout mettre en ordre et se retrouve devant une situation de vie tellement hermétique et soudain, il en arrive à l’idée qu’on peut exterminer l’humanité. Il commence alors exactement tout cela et de la même manière convenable que ce qu’il fait, il commence pour ainsi dire à exécuter cela. Et c’est simplement une histoire abstraite, absurde mais qui, d’une certaine manière , comme je trouve a une superstructure très réelle et aussi proche du futur. Et ce n’est pas seulement ainsi dans l’histoire mais ici aussi. Clairement le problème est dans une telle entreprise, que l’on peut seulement mettre seulement quelques choses partielles dans un téléfilm diffusé à 20 H 15, mais malgré tout, cela réussit avec une sorte d’atmosphère , donc pas nécessairement avec les mots ou quelque chose comme cela , mais aussi avec l’atmosphère ou avec des formes narratives imagées, etc.. Et le deuxième attrait est que ce personnage doit aussi parler le dialecte du Voralberg. Au début, je me suis dit que c’était mon Waterloo et ma perte ici. Et j’ai tout à fait refoulé cela pendant assez longtemps, et un jour ou l’autre, cela m’a fasciné et tout juste avant le tournage, je l’ai en quelque sorte eu. Et cela fait aussi plaisir que l’on puisse jouer de façon aussi détachée. Bien sûr, on a conçu cela linguistiquement. Qu’on entende un réglage fin, mais peut-être pas les fautes. Mais là, il est là, et là, Bilgeri, en tant que correcteur, il connaît et il sait exactement ce qu’il veut et où et jusqu’ou il veut aller. Et je ne crois pas que l’histoire, et c’est ce qui est aussi singulier, parle d’une brutalité évidente. Bien sûr, on voit peut-être quelques scènes partielles effrayantes mais à part ça, c’est suggéré, donc sur la 3ème forme narrative, de nouveau sur la forme narrative, ce qui se passe là. Et c’est aussi captivant. Et que dans un film sous forme narrative, on puisse arriver à une tension directe toujours présente, que la respiration de l’un s’y arrête un peu dans cette situation d’humour noir. C’est pourtant en quelque sorte le défi.

Sprecherin/Journaliste :
Müssen Sie da nicht in sich ziemlich tief als Schauspieler zurück greifen, um sich in die Rolle wirklich hinein zu vertiefen?
Ne devez vous pas chercher assez profondément en vous-même, en tant qu’acteur, pour vraiment vous plonger dans le rôle ?

Tobias:
Nein das liegt eher auf der Hand.
Non, c’est plutôt évident…

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