TOBIAS MORETTI

TOBIAS MORETTI

Africa Race : une interview de Gregor

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Texte du reportage ci-dessous


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Le texte du reportage / Das Text des Berichtes (DANKE, ELVIRA)

Sprecherin/Journaliste:

Es sind wirklich mörderische Strapazen, die da in wenigen Tagen auf zwei Tiroler Stars zukommen. Die beiden sind Schauspieler, sie sind Brüder und sie sind beide begeisterte Motorradfahrer. Tobias Moretti und Gregor Bloeb tauschen Film, Set und Bühne mit dem Sand der afrikanischen Wüste. Sie treten beim Africa Race, der berüchtigten Rallye Paris - Dakar an. Da geht es knapp 6000 km über Fels, über Schotter und durch unendliche Wüstenlandschafen. Und das Ganze ständig am absoluten körperlichen Limit.
Ce sont des fatigues vraiment meurtrières qui arrivent là dans quelques jours vers deux stars tyroliennes. Les deux sont acteurs, ils sont frères et ils sont tous deux des motards enthousiastes. Tobias Moretti et Gregor Bloeb échangent les tournages de films et la scène avec le sable du désert africain. Ils commencent l’ Africa Race, le rallye tristement célèbre Paris - Dakar. Là ça va sur presque 6000 km sur les rochers, sur la pierraille et par les dunes du pays du désert à l’infini. Et le tout continuellement à la limite physique absolue.

(Es wird das Video Marokko gezeigt).
(La vidéo du Maroc est montrée)

Sprecher.Journaliste :
Hier in Marokko geht es für Tobias Moretti und Gregor Bloeb die Generalprobe für das legendäre Wüstenrennen in Szene. Hier holen sich die beiden den letzten Feinschliff. Monatelang haben sie sich auf das Rennen vorbereitet. Ein Rennen, das für einige schon tödlich geendet hat. Jeden Tag sind an die 500 km zu bewältigen. Jeden Tag sitzt oder steht man 9 Stunden auf der Maschine. Jeden Tag muss man einen Eintrag in das Roadbook für den nächsten Tag schreiben. Insgesamt
stehen elf lange Etappen auf dem Programm. Quer durch unwegsame Gebilde in Marokko, Mauretanien und Senegal. Moretti und Bloeb haben in den letzten Monaten auf und abseits der Maschine geschwitzt und geschuftet.
Ici au Maroc, ont lieu les répétitions générales pour la mise en scène de la légendaire course du désert pour Tobias Moretti et Gregor Bloéb. Ici les deux y mettent la touche finale. Pendant des mois, ils se sont préparés pour la course. Une course, que quelques uns ont déjà terminée mortellement. Chaque jour, 500 ksm sont à surmonter. Chaque jour, on s’assied ou on se tient 9 heures sur l’engin. Chaque jour on doit écrire une inscription sur le Roadbook pour la prochaine journée. En tout, se trouvent 11 longues étapes au programme. Au travers des formations impraticables du Maroc, de la Mauritanie et du Sénégal. Moretti et Bloéb ont sué et trimé ces derniers mois sur et à l’écart des machines.

Im Studio:/ En studio
Sprecherin/Journaliste:

Und einen Teil des mutigen wilden Duos, manche sagen auch des wahnsinnigen Duos begrüße ich jetzt bei mir im Tiroler-Heute- Studio, Gregor Bloeb. Schönen Guten Abend.
Et je salue maintenant chez moi dans le studio de Tiroler Heute une partie du courageux et sauvage duo, certains diraient aussi le duo de fous. Gregor Bloéb. Bonsoir.

Gregor:
Hallooo
Hallooo

Sprecherin/Journaliste:
Dein Bruder Tobias kuriert zur Zeit zu Hause einen Bronchialinfekt aus. Jetzt ist das ja nicht unbedingt eine günstige Zeit. Es geht am 26. Dezember mit euch los. Wird er wieder fit sein?
Ton frère Tobias Moretti soigne en ce moment à la maison une bronchite infectieuse. Maintenant, ce n’est absolument pas une époque favorable. Le 26 Décembre, ça part pour vous. Sera-t-il de nouveau en forme ?

Gregor:
Ja! Nein, nein ganz sicher, ganz sicher.... Es hat ihn ein bisschen rein gerissen mit einer Grippe, er ist ein bisschen nervös geworden, aber er muss einfach zwei drei Tage Ruhe geben. Wir haben ja genug trainiert, das ist OK. An denen drei Tagen, an denen liegt es jetzt nicht.
Oui ! Non, non, tout à fait sûrement, tout à fait sûrement. Il a été un peu déchiré avec une grippe, il est devenu un peu nerveux, mais il doit simplement rester deux ou trois jours au calme. Nous nous sommes assez entraînés, c’est OK. Sur ces trois jours, il ne se trouve rien maintenant.

Sprecherin/Journaliste:
Wie geht es denn, mal abgesehen von den Bronchien euren Knochen. Ihr habt ja Trainingseinheiten unter anderem in Tunesien und Marokko hinter euch. Fühlt ihr euch fit für diese Aufgabe, sagt ihr: OK das packen wir!
Comment vont donc vos os, abstraction faite de la bronchite. Vous avez derrière vous des périodes d’entraînement entre autres en Tunisie et au Maroc. Si vous vous sentez en forme pour cette tâche, vous dites : OK, nous emballons cela !

Gregor:
Ja das machen wir. Sonst würden wir das auch nicht machen. Das Versprechen haben wir geben müssen allen Familienmitgliedern. Wir sind fit. Wir sind gut vorbereitet. Ich glaube auch fahrerisch könnten wir es schaffen. Natürlich ist es konditionell wirklich extrem schwer. Die ersten Etappen sind gleich 680, 690, 610 km, da wird sowieso der Weizen von der Spreu getrennt werden.Aber ja - Inch'Allah. Wenn ich einen Stein übersehe, dann wird es schon gut gehen.
Oui, nous faisons cela. Sinon, nous ne ferions pas cela non plus. Nous avons dû faire cette promesse à tous les membres de la famille. Nous sommes en forme. Nous sommes bien préparés. Je crois aussi que pour la conduite, nous pouvons réussir cela. Bien sûr, ce sont des conditions extrêmement dures. Les premières étapes font tout de suite 680, 690,610 Kms, Là, le bon grain sera séparé de l’ivraie. Mais oui, Inch Allah. Si je ne vois pas une pierre, alors cela ira déjà bien.

Sprecherin/ Journaliste:
Also 6000 km haben wir gehört, sind da zu bewältigen. Natürlich ganz wahnsinnige körperliche Strapazen. Wie halten das eure Körper, mit denen ihr ja sonst auch nicht ganz pfleglich umgeht und vor allem auch euer Geist aus?
Donc 6000 Kms, avons nous entendu, sont à surmonter. Bien sûr des souffrances physiques tout à fait folles. Comment tiennent vos corps, que vous ne traitez pas non plus tout à fait soigneusement autrement et surtout aussi votre esprit ?

Gregor:
Der Körper hält es deswegen aus, weil wir seit April eigentlich fleißig am Trainieren sind. Also abgesehen von den motorradtechnischen Sachen, wie auch Erzberg sind wir gefahren und Motorcross-Strecken, immer die Runden herunter gerissen, Es ist es natürlich so, dass ein Konditions- und Krafttraining mit Gerd Außerlechner mit wem denn sonst, stattfindet. Und jetzt ist die letzte Woche noch ein bisschen Spazieren gehen und Skitouren angesagt.
Le corps le supporte car nous nous sommes depuis Avril vraiment assidûment entraînés. Donc, abstraction faites des questions techniques de la moto, nous avons aussi conduit à l’Erzberg et sur des pistes de motocross, toujours avalé des tours. C’est bien sûr ainsi, qu’avec Gerd Außerlechner, un entraînement de remise en forme et de musculation a donc eu lieu. Et maintenant, pour la dernière semaine, un peu de promenades et de randonnées à ski sont annoncées.

Sprecherin/ Journaliste:
Unglaubliche eineinhalb Jahre habt ihr euch vorbereitet. Ihr habt unzählige mögliche Situationen durchgespielt. Was bleibt jetzt vor Beginn der ganzen Sache übrig. Was wird denn deiner Einschätzung nach das schwierigste, die größte Herausforderung sein?
Incroyable, vous vous êtes préparés pendant la moitié d’une année. Vous avez joué d’innombrables situations possibles. Que reste-t-il maintenant avant le début de toute l’affaire. Quel sera donc ton appréciation après le plus difficile, plus grand défi ?

Gregor:
Ich weiß es nicht. Ich weiß es nicht. Ich gehe ja auch ein bisschen blauäugig - lauäugig - ich gehe mit einem ganz offenen Gefühl, eigentlich wie ein Schauspielprojekt.....ich gehe ganz offen in dieses Projekt rein. Und was da auf mich zukommt, ich weiß es nicht. Aber ich bin für alles irgendwie gewappnet. Ich habe einfach keine Angst und es gibt ja einen ganz großen Unterschied. Wir fahren nicht um den Sieg. Sondern das Ziel ist das ZIEL und das wäre natürlich schon schön, wenn wir das schaffen würden. Aber es kann natürlich immer etwas sein.
Je ne sais pas, je ne sais pas. J’y vais aussi un peu naïvement, naïvement – j’y vais avec un sentiment tout à fait ouvert, à vrai dire comme un projet de spectacle – j’entre de façon tout à fait ouverte dans ce projet. Et ce qui vient là vers moi, je ne sais pas. Mais je me suis n’importe comment armé pour tout. Je n’ai simplement pas peur et c’est là une différence tout à fait grande. Nous ne conduisons pas pour la victoire. Mais le but est le BUT et ce serait bien sûr déjà beau, si nous réussissons cela. Mais ce pourrait bien sûr toujours être quelque chose.

Sprecherin/Journaliste:
Also einfach Durchkommen. Ihr musstet das ja auch durchboxen bei euren Familien, das hast du schon eingangs erwähnt. Hat es niemals den Moment bei dir oder bei Tobias gegeben, dass einer von euch gesagt hat: Jetzt habe ich genug, dieses ganz Training, ich höre auf.
Donc simplement passer au travers. Vous avez dû aussi vous battre becs et ongles avec vos familles, tu l’as déjà mentionné au début. N’y a-t-il jamais eu des moments chez toi ou chez Tobias, où l’un de vous a dit : Maintenant, j’en ai assez, de tout cet entraînement, j’arrête.

Gregor:
Nein, nein das hat es nicht gegeben. Nein, wirklich nicht. Wir haben uns vor Weihnachten letztes Jahr die Hand gegeben und haben gesagt: Wir fahren! Und in diesem Moment war es für uns klar. Die größte Arbeit war die Überredungskunst und die Überzeugungsarbeit zu Hause zu leisten. Aber ansonsten war es ab diesem Moment klar, wir fahren. Außer, das ist immer so, wenn eine Verletzung daher kommt, dann geht das nicht mehr.
Non, non, il n’y a pas eu cela. Non, vraiment pas. Nous nous sommes donné la main au Noël de l’année dernière et avons dit : nous y allons. Et à ce moment, c’était clair pour nous. Le grand travail a été de mener l’art de la persuasion et le travail de conviction à la maison. Mais sinon, c’est à partir de ce moment clair, nous y allons. Sauf, c’est toujours ainsi, si une blessure survient derrière, alors, ça ne va plus.

Sprecherin/ Journaliste:
Jetzt muss man schon noch eines sagen. Paris - Dakar ist ein Einzelrennen. Ihr tretet jetzt mal wie ein Mann an, aber letztendlich wird das bei einem "Mann" bleiben oder geht es Bruder gegen Bruder.
Maintenant, on doit déjà dire encore une chose. Paris-Dakar est une course individuelle. Maintenant, vous vous rangez comme un seul homme, mais finalement, cela restera-t-il comme un seul « Homme » ou cela sera-t-il frère contre frère ?

Gregor:
Es ist so. Wir sind zwar ein Team, aber es ist wie in der Formel 1. Es ist jeder ein Fahrer. Ich weiß es auch nicht in was für Situationen wir geraten. Ich habe keine Ahnung. Vielleicht fangen wir an, irgendwie total durchzudrehen und fangen an, uns zu matchen. Ich glaube es nicht. Ich glaube, dass eher das Gegenteil passiert, dass ich hinter der siebten Palme einfach mal auf ihn warte und sage: Lass uns das gemeinsam fahren oder auch nicht. Ich habe keine Ahnung. Vielleicht kann ich auch gar nicht warten, weil er schon weg düst. Ich weiß es nicht. Das sind alles Sachen, die kommen auf uns zu. Aber das haben wir auch schon bei den Trainingsin Marokko und Tunesien gesehen. Das ist das Aufregende. Jeder Tag ist neu, jede Situation ist neu für uns.
C’est ainsi. Nous sommes certes une équipe, mais c’est comme en Formule 1. Chacun est un pilote. Je ne sais pas non plus dans quelles situations nous nous trouvons. Je n’en ai aucune idée. Peut-être commençons-nous, n’importe comment, à disjoncter et commençons à disputer un match. Je ne crois pas. Je crois, que ce sera plutôt le contraire, que je l’attendrai simplement derrière le septième palmier et dirai : Conduisons ensemble ou pas. Peut-être que je ne peux pas attendre du tout non plus, car il a déjà tracé sa route. Je ne sais pas. Ce sont toutes ces choses qui viennent à nous. Mais nous avons déjà vu cela aussi lors des entraînements au Maroc et en Tunisie. C’est ce qui est excitant. Chaque jour est nouveau, chaque situation est nouvelle pour nous.

Sprecherin/Journaliste:
Wir wünschen euch toi toi toi, alles Gute und halten euch fest die Daumen. Dankeschön.
Nous vous souhaitons bonne chance, tout le meilleur et croisons fermement les doigts. Merci bien

Gregor:
Vielen vielen Dank. Dankeschön.
Merci beaucoup. Merci bien.

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