TOBIAS MORETTI

TOBIAS MORETTI

Tobias invité de 'Stars am Sonntag" sur la radio NDR1

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Stars am Sonntag
Stars le dimanche

Stars ganz nah - Tobias Moretti
Stars de tout près – Tobias Moretti

Sonntag, 01. Mai 2016, 14:00 bis 15:00 Uhr 
Dimanche 1er Mai 2016 de 14 à 15 H 00



Tobias Moretti ist bereits mit dem Bambi, dem Deutschen Filmpreis, der Romyund dem Grimmepreis ausgezeichnet worden.
Tobias Moretti a déjà été récompensé avec le Bambi, le prix du Film allemand, le Romy et le Prix Grimme.

Als Schauspieler, Motorrad-Rennfahrer, Opernregisseur und Landwirt sieht er sich als "Pendler zwischen verschiedenen Welten" - Tobias Moretti, gefeiert als Hauptdarsteller der größten deutschsprachigen Bühnen, ausgezeichnet mit Bambi, Deutschem Filmpreis, Romy und Grimmepreis als einer der herausragenden Charakterdarsteller hierzulande. Er gab historischen Gestalten wie Andreas Hofer oder Adolf Hitler ebenso Gesicht wie Bühnenfiguren vom Faust bis Macky Messer. Nicht nur als Teilnehmer der Rallye Paris - Dakar sieht er sein aufregendes Leben als Überlebenstraining.

Comme acteur, pilote de courses motos, metteur en scène d'Opéras et agriculteur, il se voit comme « faisant la navette entre différents mondes ». Tobias Moretti, fêté en tant qu'interprète principal sur les plus grandes scènes de langue allemande, récompensé avec le Bambi, le prix du film allemand, le Romy et le prix Grimme comme l'un des acteurs de rôles de composition exceptionnels dans ce pays. Il y avait des figures historiques comme Andreas Hofer ou Adolf Hitler de même que des visages comme des personnages de la scène de Faust à Mackie Messer. Pas seulement comme participant au Rallye Paris-Dakar, il voit sa vie excitante comme un entraînement de survie.



Tobias Moretti hat sich auf seine Rolle als Claus in "Im Namen meines Sohnes" intensiv vorbereitet.
Tobias Moretti sÂÂ’est préparé intensément pour son rôle de Claus Jansen dans « Au nom de mon fils »

Überzeugung und Leidenschaft
Conviction et passion

Sein 400 Jahre alter Bergbauernhof in Tirol ist für den überzeugten Familienmenschen dabei die größte Herausforderung, manchmal fragt er sich selbst, wie er den Alltag - gemeinsam mit seiner Familie - immer wieder meistert. Den "Faust" im Wiener Burgtheater bezeichnet er als stetes "Damoklesschwert", doch mindestens so sehr treiben ihn die logistischen Probleme mit seinem Hof und dem unberechenbaren Wetter in den Bergen um. Im Gespräch mit NDR-Moderator Reinhard Stein schildert der gefeierte Kinostar und Viehzüchter, ambitionierte Opernregisseur und Präsident des Internationalen Schlittensportverbandes seinen Weg vom Fernfahrer zwischen Hamburg und Genua bis zum charismatischen Charakterdarsteller. "Musik ist Treibstoff für meinen Motor" sagt Tobias Moretti, als "magic moment" seines künstlerischen Schaffens bezeichnet er jenen Augenblick, als er bei den Salzburger Festspielen an der Seite Nikolaus Harnoncourts nach einer Opernaufführung gefeiert wurde.

Sa ferme de montagne de 400 ans d'âge au Tyrol est pour le père de famille convaincu le plus grand défi, parfois, il se demande lui-même, comment - avec sa famille - il maîtrise sans cesse le quotidien. Il décrit le « Faust » au Burgtheater de Vienne comme une « épée de Damoclès » constante, pourtant, les problèmes logistiques avec sa ferme et le temps imprévisible dans les montagnes l'agitent au moins autant. Dans la conversation avec l'animateur NDR Reinhard Stein, la star de cinéma fêtée et éleveur, le metteur en scène d'Opéras ambitieux et Président de l'Union Internationale de l'Association des sports de glisse décrit son chemin du chauffeur routier entre Hambourg et Gênes jusqu'au charismatique interprète de rôles de composition . « La musique est le carburant pour mon moteur », dit Tobias Moretti, il décrit comme « un moment magique » de sa création artistique, ce moment où il était fêté lors du Festival de Salzbourg aux côtés de Nikolaus Harnoncourt après une représentation d'Opéra.

Im Namen meines Sohnes
Au nom de mon fils

Am 2. Mai spielt Tobias Moretti im berührenden ZDF-Film "Im Namen meines Sohnes" die Rolle eines Vaters, dessen Sohn aus einem Internat im Elbe-Weser-Dreieck entführt und ermordet wird. Grundlage des Fernsehfilms waren Aufzeichnungen Ulrich Jahrs, dessen Sohn Stefan 1992 eines der ersten Opfer des als "Maskenmann" berüchtigten "schwarzen Mannes" wurde. Bis zur Verhaftung 2011 setzte Vater Jahr alles daran, dem intensiv gesuchten Mann das Handwerk zu legen, musste aber ohnmächtig registrieren, dass insgesamt mindestens drei Morde und über 40 Sexualdelikte in zwei Jahrzehnten auf das Konto des gefürchteten Täters gingen.

Le 2 mai, Tobias Moretti joue dans le touchant film ZDF « Au nom de mon fils » le rôle d'un père, dont le fils a été enlevé d'un Internat dans le triangle d'Elbe-Weser et a été assassiné. A la base du téléfilm, il y avait les écrits d'Ulrich Jahr dont le fils Stefan était en 1992 l'une des premières victimes de « l'homme masqué », le tristement célèbre « homme noir ». Jusqu'à son arrestation en 2011, le père Jahr mettait tout en oeuvre pour mettre la main sur l'homme intensément recherché, mais il devait enregistrer, impuissant, qu'au total, au moins trois meurtres et plus de 40 abus sexuels pendant deux décennies étaient à porter au compte du coupable redouté.



Claus (Tobias Moretti, l.) und Sohn Sebastian (Merlin Rose, r.) besuchen den Ort, an dem die  Leiche des damals zwölfjährigen Hannes gefunden wurde.
Claus (Tobias Moretti) et son fils Sebastian (Merlin Rose) se rendent à lÂÂ’endroit où le corps dÂÂ’Hannes, 12 ans à lÂÂ’époque, avait été trouvé.

Schmerzhafte Vorbereitung
Préparation douloureuse

Tobias Moretti erzählt, wie er sich als dreifacher Familienvater auf die tiefgehende Rolle vorbereitete, wie schmerzhaft für ihn das Studium der tatsächlichen Opferfotos war. Obwohl ihm die norddeutsch-akribische Mentalität des von ihm gespielten Vaters völlig fernlag, investierte er all seine Kraft, sein Talent und seine künstlerische Erfahrung in die Rolle: "Es ist ja so, dass bei so einer Arbeit die Grenzen verschwimmen zwischen dem, was meinen Beruf betrifft, und dem, wie man damit umgeht - aber auch thematisch, dass sich da so viel vermengt mit dem, was das eigene Leben und allein schon die bloße Möglichkeit betrifft, dass so was passieren kann. Es vermengt sich so vieles, dass allein die Schnittmenge zwischen der Fiktion, der Erfindung und dem eigenen Sein irgendwann einmal nicht mehr auseinander zu dividieren ist, als Figur oder als man selber. Da bin ich froh, dass ich die Arbeit gemacht habe".

Tobias Moretti raconte, comment, en tant que triple père de famille, il s'est préparé au rôle profond, combien était douloureuse pour lui l'étude des photos réelles des victimes. Bien qu'il soit totalement éloigné de la mentalité nord-allemande méticuleuse du père qu'il interprète, il a investi toute sa force, son talent et son expérience artistique dans le rôle. « C'est ainsi que sur un tel travail, les frontières s'estompent entre ce qui a trait à ma profession et comment le gérer - mais aussi de façon thématique - puisque cela se mélange tellement avec ce qui concerne la propre vie et déjà seule, la simple possibilité que quelque chose de tel peut se passer. Cela se mélange tellement, que seuls les points communs entre la fiction, l'invention et le propre soi ne se divisent plus les uns des autres à un moment donné, comme le personnage ou comme soi-même. Là, je suis content d'avoir fait le travail. »

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Texte de l'interview (DANKE, ELVIRA) 

Moderator/Animateur Reinhard Stein:
Ich begrüße heute einen Schauspieler, der hierzulande zu den herausragenden Persönlichkeiten in Film und Fernsehen und auch auf den deutschsprachigen Bühnen gehört. Sein Repertoire umfasst Personen der Geschichte von Andreas Hofer bis Adolf Hitler. Literarische Figuren wie FAUST und Mackie Messer. Oder populäre TV-Helden wie den Fahnder in "Kommissar REX". 

Je salue aujourd'hui un acteur, qui fait partie ici des personnalités les plus éminentes du cinéma et de la télévision et également de la scène de langue allemande. Son répertoire comporte des personnages de l'histoire, d'Andreas Hofer à Adolf Hitler. Des personnages de la littérature comme Faust et Mackie Messer. Ou des héros populaires de la télévision comme le détective dans "Rex". 

Ich freue mich auf eine Stunde mit Tobias Moretti, der weitaus mehr ist als der faszinierende Schauspieler.

Je me réjouis de passer une heure avec Tobias Moretti, qui est bien plus qu'un acteur fascinant.
Er inszenierte Opern, betreibt einen Bergbauernhof mit Rinderzucht in Tirol und rast mit dem Motorrad durch die Rallye Paris - Dakar. 

Il met en scène des opéras, exploite une ferme de montagne avec un élevage de boeufs au Tyrol et fonce avec la moto sur le Rallye Paris-Dakar.

Ich wünsche Ihnen gute Unterhaltung bei der Begegnung mit Tobias Moretti, einem Pendler zwischen verschiedenen Welten.

Je vous souhaite beaucoup de plaisir avec la rencontre avec Tobias Moretti, qui fait la navette entre différents mondes.

Ich freue mich ganz besonders, einen der großen deutschen Charakterdarsteller am Mikrofon begrüßen zu können, Tobias Moretti. 
Je me réjouis tout à fait particulièrement, de pouvoir saluer au micro l'un des plus grands interprètes de rôles de composition de langue allemande, Tobias Moretti.

Herr Moretti, der Anlass, der uns zusammen führt, ist eine Geschichte, die uns in Niedersachsen über viele Jahre umgetrieben hat. Die Morde an Jungen in dem Gebiet zwischen Bremen, Bremerhaven und auf der anderen Seite Stade und Hamburg.

Mr Moretti, la raison qui nous réunit aujourd'hui, est une histoire qui nous a tracassé pendant beaucoup d'années en Basse-Saxe. Les meurtres de garçons dans les régions entre Brême, Bremerhaven et de l'autre côté, Stade et Hambourg.

Und Sie spielen einen Vater, der seinen Sohn verliert durch diesen sogenannten Maskenmörder. Und dann nicht aufgibt und sagt: Ich werde den Täter irgendwann zur Strecke bringen. 

Et vous jouez un père, qui perd son fils par le soi-disant meurtrier masqué. Et qui ensuite, n'abandonne pas et dit : Je liquiderai le coupable un jour ou l'autre. 

Sie sind selbst dreifacher Vater. Mal abgesehen von Ihrer großen Qualifikation und Ihrer unglaublichen Erfahrung als Schauspieler. Macht diese Rolle etwas anderes mit Ihnen? 

Vous êtes vous-même père de trois enfants. Abstraction faite de votre grande qualification et de votre incroyable expérience en tant qu'acteur. Est-ce que ce rôle a quelque chose d'autre à voir avec vous ? 

Tobias:
Es ist ja so, dass bei so einer Arbeit wahrscheinlich die Grenzen verschwimmen zwischen dem, was meinen Beruf betrifft und zwischen dem, wie man damit umgeht. Also auch, weil Sie gerade mit Erfahrung gemeint haben, dass man da irgendwas aus dem Kästchen holt oder sich anderweitig vorbereitet im Sinne einer Figur. Und eben auch dieser realen biographischen Situation, die sich da einfach abgespielt hat und auch thematisch sich da so viel vermengt. Und da so viel verschwimmt mit der bloßen Vorstellung mit dem, was das eigene Sein, das eigene Leben und auch allein schon die Möglichkeit betrifft, dass so was passieren kann. Dass sich eigentlich da so ziemlich viel vermengt und dass die Schnittmenge zwischen der Fiktion und dem was man erfindet und dem, was irgendwann mal nicht mehr auseinander zu dividieren ist als Figur oder als man selber, das wahrscheinlich war die Essenz dieser Arbeit. Und daher bin ich auch sehr froh, dass ich die gemacht habe, obwohl ich ja eigentlich nicht gerade darum gekämpft habe, diese Rolle zu spielen. Im Gegenteil eigentlich. 

C'est ainsi, que lors d'un tel travail, les frontières entre ce qui concerne ma profession et la façon de gérer cela s'estompent vraisemblablement. Donc aussi, parce que justement vous avez voulu dire avec l'expérience, que l'on tire quelque chose comme cela de la boîte ou que l'on se prépare bien autrement dans le sens d'un personnage. Et justement aussi dans cette situation biographique réelle, qui s'est simplement jouée là et se mélange tellement de façon thématique. Et comme cela s'estompe tellement avec la seule représentation avec ce qui concerne le propre soi, la propre vie et déjà la seule possibilité que quelque chose de tel peut arriver. Que cela se confonde en fait assez et que les points communs entre la fiction et ce que l'on invente et qui, à un moment donné, n'est plus à diviser l'un de l'autre, que ce soit en tant que personnage ou comme soi-même, c'est vraisemblablement l'essence de ce travail. Et c'est pourquoi je suis aussi très heureux de l'avoir fait, bien que je n'ai en fait pas lutté pour jouer ce rôle. Au contraire, à vrai dire.

Reinhard Stein:
Erzählen Sie noch, wie es dazu kam. 

Racontez-nous encore, comment c'est arrivé.

Tobias:
Ja, sagen wir mal so, die Begegnung mit so einer Art von Filmen, auch thematischer Natur, habe ich mir nicht gerade ausgesucht. Aber es war dann so, dass der Damir Lukacevic mich besucht hat zu Hause bei mir mit dem Ulrich Stiem. Und mich hat so fasziniert, wie diese Menschen sich mit so einem Thema vorbereiten. Wie eine minutiöse Welt der Zwischenräume hier aufgebaut und erleuchtet wurde. Wo ich gemerkt habe, da sind Leute dran, die es mit einer Vision und einer akribischen Euphorie da Film anders erzählen wollen. Das ist kein normales Thema mehr. Es ist fern jedes Voyeurismus. Es ist fern jeder Spekulation. Zieht das jetzt beim Publikum? Oder wie ist das usw.? Oder hat das was Geschichtliches mit uns zu tun und so? Natürlich hat es euch bewegt. Und es ist auch so, dass es mich fast beruhigt, dass es euch hier so bewegt hat. Denn wir leben in einer Welt, wo so was gar nicht mehr bewegt mittlerweile. Das ist viel schlimmer noch. Und deshalb bin ich so froh, dass man hier so regen Anteil an dieser Geschichte auch nach so langer Zeit nimmt. Denn es ist ja immer so, dass die Einzelschicksale eines Menschen sich auf das Große umrechnen lässt. Ja, wenn eine Gesellschaft völlig im Argen ist, dann liegt es auch daran, weil sozusagen die jegliche Perspektive fehlt. Und wenn man da einzelne Schicksale aufgrund einer stringenten klaren Geschichte erzählt, dann kann man auch Rückschlüsse ziehen.

Oui, disons ainsi,, je n'ai justement pas choisi la rencontre avec une telle sorte de films, aussi de nature thématique. Mais c'était alors ainsi, quand Damir Lukacevic m'a rendu visite chez moi avec Ulrich Stiem. Et cela m'a fasciné, comment ces hommes se préparaient pour un tel sujet. Comment un monde minutieux des lacunes était construit ici et serait mis en lumière. J'ai remarqué là, que c'étaient des gens qui voulaient raconter cela autrement avec une vision et une euphorie méticuleuse dans le film. Ce n'est plus aucun sujet normal. C'est éloigné de tout voyeurisme. C'est éloigné de toute spéculation. Cela attire-t-il maintenant le public ? Ou comment est-ce, etc? Ou est-ce que l'historique a quelque chose à voir avec nous et ainsi de suite. Bien sûr, cela vous a touché. Et c'est aussi ainsi, que cela m'a presque calmé que cela vous ait tellement touché ici. Car nous vivons dans un monde, ou quelque chose comme cela, ne touche plus entre-temps. C'est bien pire encore. Et c'est pourquoi je suis tellement heureux que l'on prenne ici une telle part active à cette histoire, même après une période aussi longue. Car c'est toujours ainsi que le destin individuel d'un homme peut se convertir en un grand. Oui, si une société est totalement dans le désarroi, alors cela se trouve aussi parce qu'elle manque pour ainsi dire de toute perspective. Et quand on raconte un destin individuel en raison d'une histoire clairement rigoureuse, alors on peut aussi en tirer des conclusions. 

Reinhard Stein:
Also ungezählt, was Sie alles verkörpert haben. Ich sag mal von Hitler bis Luis Trenker. Ist trotzdem diese Person dieses Vaters,der den Mörder seines Sohnes jagt und der sein ganzes anderes Leben ausblendet. Die Ehe geht zu Bruch. Er hat den zweiten Sohn fast aus den Augen verloren. Er gibt seinen Beruf auf. Liegt die Ihnen nahe? Können Sie dann sagen: Wenn der sich aufregt, das entspringt auch meinem Denken?

Donc innombrables, tous ceux que vous avez incarnés. Je dis donc d'Hitler jusqu'à Luis Trenker. C'est malgré tout le personnage de ce père, qui chasse le meurtrier de son fils et occulte toute son autre vie. Le mariage se brise. Il a presque perdu son second fils des yeux. Il abandonne sa profession. Cela est-il proche de vous ? Pouvez-vous alors dire : S'il s'énerve, cela provient aussi de mes pensées ? 

Tobias:
Zunächst muss ich schon sagen und auch zugeben, dass dieser Mensch Ulrich Jahr sozusagen das genaue Gegenteil von mir ist. Es ist ein sicher auch penibler und pragmatischer Norddeutscher gewesen. Ja, mit seinen Werten in Zeiten des Glücks und sicher noch mit einer gewissen Leichtigkeit versehen wie jeder. Und ich bin das völlige Gegenteil. Das heißt, also ich habe mir dann – um diese Geschichte für mich erzählen zu können – dass man nichts erfinden muss und auch nicht da was abspielt. Ich könnte das gar nicht nachspielen, dieses Schicksal des Ulrich Jahr. Ich kann auch keinen Ulrich Jahr nicht nachspielen. Daher muss ich diese Geschichte an mich ziehen. So, als würde sie mir passieren. Und das ist natürlich auch das, was einem dann den Atem zuschnürt wahrscheinlich. Deswegen habe ich auch ganz lange, nachdem wir auch die Vorbereitungen getroffen haben, habe ich das dann wieder verdrängt. Ich habe gedacht, der kommt gar nicht, der Film. Und plötzlich war es dann so weit. 

D'abord, je dois déjà dire et aussi ajouter que cet homme, Ulrich Jahr est pour ainsi l'exact contraire de moi. C'était un Allemand du Nord certainement aussi minutieux et pragmatique. Oui, nanti de ses valeurs à l'époque du bonheur et sûrement encore avec une certaine facilité comme chacun. Et je suis tout le contraire de cela. Cela signifie, donc, j'ai alors - pour pouvoir raconter cette histoire pour moi - qu'on ne doit rien inventer et aussi rien de ce qui se passe. Je ne pouvais pas du tout rejouer cela, ce destin d'Ulrich Jahr. Je ne peux pas non plus rejouer aucun Ulrich Jahr. C'est pourquoi je dois tirer cette histoire à moi. Donc, comme si elle m'était arrivée. Et c'est bien sûr aussi cela, qui coupe alors probablement le souffle à quelqu'un. C'est pourquoi j'ai aussi pendant très longtemps, après que nous ayons aussi commencé les préparations, j'ai alors de nouveau évincé cela. Je me suis dit, il ne vient pas du tout, le film. Et soudain, ça a fini par se faire. 

Reinhard Stein:
Tobias Moretti spielt "Im Namen meines Sohnes" die authentische Geschichte von Ulrich Jahr, dessen Sohn im Jahr 1992 über Nacht aus einem Internat im Weser-Elbe-Dreieck entführt und später ermordet aufgefunden wurde. 

Weil die Polizei in ihren Ermittlugnen nicht weiter kam, machte der Vater die Suche nach dem Täter bis zum Urteil 2011 zu seiner Mission. Tobias Moretti, wie sehen Sie diesen Vater als sein Darsteller? 

Tobias Moretti joue «Au nom de mon fils," l'histoire vraie de Ulrich Jahr, dont le fils a été enlevé en 1992 durant la nuit dans un pensionnat du triangle de Weser-Elbe et retrouvé plus tard assassiné. Parce que la police n'a pas avancé dans son enquête , le père a fait de la recherche de l'auteur sa mission jusqu'au jugement en 2011 . Tobias Moretti, comment voyez-vous ce père en tant qu'interprète du personnage?

Tobias:
So eine Figur wie dieser Jahr, war ja auch Jemand, der - und das habe ich natürlich auch schon in den Eckpunkten, in den Ecksäulen biographisch dann ausgerichtet und auch proportional irgendwie für mich da so relativiert. Er war ein unangenehmer Zeitgenosse zum Teil, weil er natürlich auch in seiner Verdrängung, in seinem Wahn, der ja naturgemäß sich einstellt, in so einer Situation. Du kannst ja nur überleben, in dem man irgendwie ein Ziel hat. Indem man irgendwie versucht, damit klar zu kommen. Und ich fand das irgendwie ehrenwerter als das, was heute zum Teil hier in einer Gesellschaft in einer eigenen Rechtsordnung eigentlich nicht mit einer ethischen, sondern mit einer anderen, mit einer sozusagen revanchistischen Rechtsordnung zu tun hat. Das man sagt: Ja, ich muss den ..und den muss ich hinter Gitter bringen usw. Ds ist bei dem auch der Fall gewesen, aber es ging ihm in erster Linie um die Gerechtigkeit. Man kam gar nicht mehr weg. 

Donc, un personnage comme Jahr, était aussi quelqu'un que j'ai aussi organisé dans les détails de sa biographie et ainsi proportionnellement mis, en quelque sorte pour moi, en perspective. C'était un type désagréable en partie parce qu'il s'est adapté également naturellement dans son refoulement, dans sa folie, à une telle situation. L'on ne peut survivre que si l'on a en quelque sorte un but. Que si, en quelque sorte, on essaye de s'en accommoder. Et j'ai trouvé cela en quelque sorte plus honorable que ce qui n'a effectivement rien à faire aujourd'hui en partie ici dans une société dans son propre système juridique, avec une éthique, mais avec un autre système juridique , pour ainsi dire revanchard. Ce qu'ils disent: Oui, je dois le ..et je dois le mettre derrière les barreaux etc. Cela a été le cas pour lui, mais il était préoccupé par la justice en premier lieu. On n'est même pas allé plus loin.

Reinhard Stein:
Wenn ich das mit Ihrem Leben mal vergleiche. Was ich gelesen habe. Sind Sie nicht auch einer? Wenn er sich es in den Kopf gesetzt hat, dass er das dann durchdrücken würde. Ich sage nur mal: Paris - Dakar. Dass Sie da als Familienvater mit dem Motorrad da über eine Strecke schleudern, wo man eigentlich normalerweise sagen würde: Ist doch sehr sehr riskant. Also dass Sie das in dem Sinne nachvollziehen können, Ziele verfolgen und da auch so ein bisschen die Scheuklappen aufsetzen. 

Si je compare cela avec votre vie. Ce que j'ai lu. N'en faites-vous pas aussi partie? Quand il s'est mis quelque chose dans la tête, il lui faut aller jusqu'au bout. Je dis seulement: Paris - Dakar. Que vous, en tant que père de famille vous lanciez avec une moto sur cette distance, là où l'on dirait habituellement: c'est pourtant très risqué. Donc que vous puissiez en comprendre le sens, suivre les objectifs et également ainsi vous mettre un peu des oeillères.

Tobias:
Ja, nur war das eben sicher eine Extremsituation, auch eine baaah eigennützigereals Familienvater. Eine Sache, die man selbst erwählt hat, aber die einem nicht passiert ist. Bei dem ist es ja nochmal was anderes. Das ist ihm ja passiert. Da kann man ja nicht sagen: Ich verfolge jetzt das Ziel. Sondern er muss es aus einem Überlebenstrieb heraus machen. 

Der Mensch hat das als Schöpfungspaket mit bekommen. Sonst wären wir gar nicht fähig, mitten in Kriegssituationen zu überleben. Wir haben einen Überlebenstrieb zwischen Adrenalin und Verdrängung. Und die Verdrängung ist wahrscheinlich die größte und die stärkste, auch unerforschte Komponente, die genauso unerforscht ist wie die Liebe. Also das versetzt einfach Berge ja. Und es hilft zu überleben. Denn sonst würde diese Gattung, es würde uns gar nicht mehr geben. Früher waren das Geschichten. Große Schicksale. Kriegsgeschichten in der Generation meiner Großeltern oder meiner Eltern ja. Und plötzlich ist das so. Das erste Mal, wo mir das klar wurde, wo das ganz nah an mir heran war, diese Schicksale des Überlebens usw., das war im Balkankrieg. Ja, das war das erste Mal in den 90er Jahren. Ich war ja schon im Theater an den Kammerspielen und wir hatten da in Kroatien unten gespielt bei einem Theaterfestival. Und da haben wir Leute getroffen, die danach freiwillig in den Krieg gezogen sind. Das waren vorher Pazifisten. Also das sind Dinge, wo man sich dann aus diesem Kaleidoskop ein Reservoir zieht und dieses Reservoir habe ich für diese Geschichte auch gebraucht. 

Oui, seulement c'était sûrement juste une situation extrême, un père de famille; baaah, réellement égoïste. Une chose, que l'on a choisie soi-même, mais qui n'est pas arrivée à quelqu'un. Chez lui, c'était encore quelque chose d'autre. Cela lui est arrivé. Là, on ne peut pas dire : Maintenant, je poursuis le but. Mais il doit le faire ressortir d'un instinct de survie. L'homme a reçu cela comme un paquet lors de la création. Sinon, nous ne serions pas du tout capables de survivre au milieu de situations de guerre. Nous avons un instinct de survie entre l'adrénaline et le refoulement. Et le refoulement est probablement le composant le plus grand et le plus fort, le plus inexploité aussi, qui est aussi inexploité que l'amour. Donc, cela déplace simplement les montagnes. Et cela aide à survivre. Car sinon, cette espèce serait, nous ne serions plus là du tout. Auparavant, il y avait des histoires. De grands destins. Des histoires de guerre dans la génération de mes grands-parents ou de mes parents. Et soudain, c'est ainsi. La première fois où cela est devenu clair pour moi, où cela était tout à fait proche de moi, ce destin de la survie, etc., c'était pendant la guerre des Balkans. Oui, c'était la première fois dans les années 90. J'étais déjà au théâtre au Kammerspiel et nous avions joué en Croatie lors d'un Festival de théâtre. Et là, nous avons rencontré des gens qui, ensuite, étaient entrés volontairement en guerre. C'étaient des pacifistes auparavant. Donc ce sont des choses, où l'on tire alors un réservoir de ce kaléidoscope et j'ai eu aussi utilisé ce réservoir pour cette histoire.

Reinhard Stein:
Sie haben gesagt, Sie haben sich schwer getan, erstmal an den ran zu kommen. Sich in diese Figur hinein zu versetzen. Dann haben Sie es an Ihre eigene Person heran gezogen. Wie war es denn danach? Nachdem Sie also da gedreht haben? Das gelernt haben, sich mit dieser Figur und diesem Verbrechen mit Sicherheit über Wochen auseinander gesetzt haben? Vielleicht sogar schlecht geschlafen haben? Sind Sie es wieder los geworden? Relativ schnell? 

Vous avez dit que vous avez en premier lieu eu des difficultés à y arriver. De vous mettre à la place de ce personnage. Alors vous l'avez rapproché de votre propre personne. Comment était-ce alors ensuite ? Après que vous l'ayez donc tourné ? Avoir appris cela, de s'opposer à ce personnage et à ce crime certainement pendant des semaines? Vous avez peut-être même mal dormi ? Vous en êtes vous débarrassé? Relativement vite ? 

Tobias: 
Ich war aufgehoben bei Lukacevic, beim Regisseur. Denn das ist so ein unglaublich klarer und fast schon akribisch mathematischer Regisseur. Da war man aufgehoben, nicht nur in der dramatischen Umsetzung, sondern auch in dem ganzen Thema. So als würde er mich verstanden haben wie es mir geht. Obwohl wir ja grundverschiedene Menschen sind. Das war das eine. Und dann habe ich einen sehr klaren Zugang zu meinem Beruf. Ich bin manchmal wie ein Pianist, der seine Übungen kann. Und ich weiß genau, was ich wo/wie einsetze. Auch wie/wo interpretiere. Das ist aber alles blanke Theorie. Denn natürlich kommt der Tag, wo es einen dann einholt. Und das Gemeine, das Perfide liegt im Detail. Das liegt in den kleinen Situationen. 

J'étais soulevé par Lukacevic, par le metteur en scène. Car c'est un metteur en scène incroyablement clair et presque méticuleusement mathématique. Là, on est soulevé, pas seulement dans l'adaptation dramatique, mais aussi dans tout le sujet. Comme il aurait compris ainsi comment j'allais. Bien que nous soyons des personnes fondamentalement différentes. C'était une chose. Et puis, j'ai un accès très clair à ma profession. Je suis parfois comme un pianiste, qui connaît ses exercices. Et je sais exactement, ce que je place où/comment. Aussi comment/où interpréter. Mais tout cela est de la pure théorie. Car bien sûr, arrive le jour, où cela te saisit. Et le vicieux, le perfide se trouve dans les détails. Cela se trouve dans les petites situations...

Ausschnitt (Das Telefon läutet) Extrait (le téléphone sonne)
Jansen: Ja?
Jansen : Oui?
Ermittler: Es ist so weit. Wir nehmen ihn fest. 
Enquêteur : C'est parti. Nous l'arrêtons.
Jansen: Wo? 
Jansen : Où ?
Ermittler: Sie verstehen, dass ich Ihnen das nicht sagen kann?! 
Enquêteur : Vous comprenez que je ne peux pas vous dire cela?!
Jansen: Haben Sie Angst, dass ich ihm etwas antue? 
Jansen : Vous avez peur, que je lui fasse quelque chose?
Ermittler schnauft
L'enquêteur respire fort
Jansen: Ich will ihn...einfach nur sehen. Sein Gesicht.
Jansen : Je veux simplement le voir. Son visage.
Ermittler: Also gut, aber halten Sie Abstand. Sie bleiben in Ihrem Wagen, verstanden? 
Enquêteur : Bien donc, mais tenez-vous à distance. Vous restez dans votre voiture, compris? 

Reinhard Stein: 
Zwei Jahrzehnte haben die mindestens drei Morde und die über 40 Sexualdelikte des sogenannten Maskenmannes die Menschen hierzulande in Atem gehalten. Tobias Moretti, wie haben Sie die Informationen über das Grauen verkraftet? 

Trois meurtres au moins et plus de 40 délits sexuels du dénommé "Homme masqué"ont tenu les gens d'ici en haleine pendant deux décennies. Tobias Moretti, comment avez-vous fait face aux informations sur l'horreur ?

Tobias: 
Der Lukacevic hatte mir absichtlich nicht und ich wollte das auch gar nicht, dieses Gerichtsmaterial usw. mir zeigen lassen. Dennoch war es so, dass ich dann irgendwann mal darum gebeten habe. Denn das war ja auch genau die Situation, dass der erstarrt in wochenlang, jahrelang über diesem Material sitzt. Und man kann sich vorstellen, wie man das ausmalt. Was das für eine Eigendimension bekommt. In der ja auch fast perversen Ausreizung der Situation. Und dann habe ich natürlich diese Fotos gesehen, wo der dieses Kind fesselt mit den Händen auf den Rücken. Ich habe die originalen Fotos gesehen, wie sie das Kind gefunden haben. Wenn das das eigene Kind wäre?! Was geht in einem Kind vor? Selbst kennt man ja von seinen Kindern wirklich die kleinsten Phasen von Neugier, von Hilflosigkeit. Ein Kind funktioniert ja da, wie wir zum Teil, leider Gottes ja gar nicht mehr funktionieren. Das hat eine klare Rechtsbegrifflichkeit von Gut und Böse. Weil es halt weiß, was los ist. Und dieses WARUM! Immer habe ich mir vorgestellt, dass dieses Kind in dem Moment dieser Junge - mit 10, 11, 12 Jahren sind das heute schon junge erwachsene Menschen – wie der mit den bloß, nicht nur zuerst Angst, alles durchläuft. Angst, Überlebensangst, dass er sterben muss. Und dann dieser bloße klare Blick des Todes, wo der einmal den anschaut und einfach dieses WARUM fragt. Auch zum lieben Gott oder zur Göttlichkeit oder schreit in die Welt hinaus: WARUM??? Und das mit den Händen nach hinten gebunden. Solche Bilder sind dann ganz klar. Und das sind dann auch so Dinge, wo ich dann kein Erbarmen mehr hätte mit so einem Menschen, der das gemacht hat. Wo wir dann in eine Situation abdriften, wo man wirklich aufpassen muss. Denn ich bin sicher das Gegenteil von jemandem, der ein amerikanisches Konzept von: AUGE um AUGE, ZAHN um ZAHN verfolgt oder auch versteht. Das will ich gar nicht an mich ran lassen, ja. Aber trotzdem ist es so, dass man, wenn man rein in die Theorie geht, auch in der Rechtssprechung. Dann muss man genau diese Dinge nachvollziehen und das kann man eigentlich nur, wenn man es an sich ran lässt. Und das war das Problem. Mein Problem. Das war aber auch meine Verpflichtung, wenn ich so was mache. 

Lukacevic ne m'avait pas, intentionnellement, et je ne le voulais pas non plus, montré tout ce matériel judiciaire, etc. Pourtant, c'était ainsi, qu'à un moment ou l'autre, j'ai alors demandé cela. Car c'était aussi exactement la situation, qu'il reste figé pendant des semaines, des années sur ce matériel. Et l'on peut se représenter, comment on dépeint cela. Ce que cela peut prendre comme dimension propre. Et aussi dans l'épuisement presque pervers de la situation. Et puis, j'ai bien sûr vu ces photos, où cet enfant a les mains attachées dans le dos. J'ai vu les photos originales, comment ils ont retrouvé l'enfant. Si c'était votre propre enfant?! Qu'est-ce qui arrive à un enfant? Même si on connaît vraiment les plus petites phases de curiosité, d'impuissance de ses enfants. Un enfant fonctionne, comme malheureusement, nous ne fonctionnons plus en partie. Il a un concept du droit clair en ce qui concerne le bon et du mauvais. Parce qu'il sait exactement ce qui se passe. Et ce POURQUOI ! Je me suis toujours représenté, que cet enfant, à ce moment, ce garçon, à 10,11, 12 ans, ce sont déjà aujourd'hui de jeunes adultes - comment il fait face à tout cela, pas seulement d'abord la peur. La peur, la peur de la survie, qu'il doit mourir. Et alors, cette simple vision claire de la mort, où il le regarde et demande simplement POURQUOI. Crier aussi à Dieu ou aux divinités ou au monde : POURQUOI ?? et cela avec les mains attachées derrière le dos. De telles images sont alors tout à fait claires. Et ce sont alors aussi de telles choses, où je n'aurais alors plus aucune pitié pour un homme qui a fait cela. Où l'on dérive alors dans une situation, où l'on doit vraiment faire attention. Car je suis sûrement le contraire de quelqu'un qui suit ou comprend aussi le concept américain de : OEIL pour OEIL, DENT pour DENT. Je ne veux pas du tout laisser cela m'arriver. Mais malgré tout, c'est ainsi, si on reste purement dans la théorie, dans la jurisprudence aussi. Car on doit comprendre exactement ces choses et on peut en fait seulement cela, si on laisse cela s'approcher de soi. Et c'était le problème. Mon problème. Mais c'était aussi mon engagement, si je fais cela ainsi. 

Reinhard Stein:
Ist das auch die Verantwortung des Schauspielers? Dass er einer großen Menge Dinge vorführen kann? Zeigen kann? In die Nachdenklichkeit bringen kann, die sonst verschlossen bleiben würde? Und dazu kommt noch eine Tragik. Das habe ich aus dem Nachspann gesehen. Dass dieser Vater 9 Tage, nachdem also das Gerichtsurteil gesprochen wurde und dieser Mörder verurteilt ist, stirbt der am Herzinfarkt bei einer entspannenden Fahrradtour. Ist das so Ihre Verantwortung, dass Sie sagen, Sie wollen dem nochmal so ein kleines Denkmal setzen sage ich jetzt mal etwas überspitzt? 

Est-ce aussi la responsabilité de l'acteur ? Qu'il peut présenter une grande quantité de choses ? Peut montrer ? Pouvoir apporter dans la réflexion, ce qui sinon resterait sinon une énigme ? Et en plus, une tragédie arrive encore. J'ai vu cela dans le générique de fin. Que ce père, neuf jours après que le verdict ait été prononcé et que ce meurtrier ait été condamné, mourait d'une crise cardiaque lors d'une balade de détente en vélo. Est-ce de votre responsabilité, de dire : Vous voulez encore ériger un petit monument, est-ce que je dis quelque chose d'exagéré ?

Tobias:
Nein, das läge jetzt eigentlich eher in der Verantwortung des Regisseurs. In meiner da nicht. Also in meiner hat gelegen, dass ich mich einfach so weit wie möglich raus lehne und ohne Netz und doppelten Boden diese Figur als Nichtfigur spiele, sondern als alles was mich ausmacht mit meinem Können als Schauspieler. Mit meiner Erfahrung. Mit meiner Intension. Und vor allem mit meinem Menschsein. 

Non, cela serait plutôt de la responsabilité du metteur en scène. Pas de la mienne. Donc, la mienne serait que je m'y penche simplement aussi loin que possible et que je joue ce personnage comme un non-personnage sans filet et sans doublure, mais que je fasse tout ce qui convient avec mes connaissances en tant qu'acteur. Avec mon expérience. Avec mon intention. Et avant tout avec mon humanité. 

Reinhard Stein:
Ich habe gelesen, Sie sind Bergbauer. Sie sind auf der anderen Seite auch Vorsitzender des Internationalen Schlittenverbandes. Und ich weiß nicht, was Sie noch alles haben. Dazu kommt natürlich in allererster Linie erstmal Ihre Frau und die drei Kinder. Und immer wieder dieser Wechsel von der Großstadt in die Berge zum Bauernhof und dann wieder die Filmsets. Ist das für Sie so ein Wechsel, der Ihnen auch hilft diese Rollen wieder zu verarbeiten? Ein Psychologe hat mir mal gesagt: Wenn du mit dem Kopf Probleme hast, musst du mit den Händen was machen. 

J'ai lu que vous êtes agriculteur de montagne. Vous êtes aussi d'un autre côté Président de la fédération internationale de luge. Et je ne sais pas, ce que vous avez encore en tout. En plus, arrivent bien sûr en premier lieu votre femme et vos trois enfants. Et toujours ce changement de la grande ville à la montagne sur la ferme et puis de nouveau, les plateaux de cinéma. Est-ce pour vous un tel changement, qui vous aide aussi à traiter de nouveau ces rôles ? Un psychologue m'a dit : Si tu as des problèmes avec la tête, tu dois faire quelque chose avec les mains. 

Tobias: 
Ja, das stellt man sich so leicht vor. Das ist natürlich das Gegenteil. Also ich entspanne mich eher bei der Arbeit. Denn da kann ich mich um eine Sache kümmern. Und zu Hause, das ist ja nicht nur schön unser Leben. Also für mich ist das so, wie es ist, denn ich kenne es gar nicht anders. Aber es ist ja so, dass meistens irgendwelche unvorhergesehenen Dinge passieren. Also, wir sind ja nicht im Flachland, wo ich weiß, ja das säe ich. Sagen wir mal 4 bis 5 Hektar mit dem Traktor. Sondern bei uns werden ja immer irgendwelche Probleme mit dem Wetter. Total, dann muss man daÂÂ….dann stimmt da was nicht da mit den Tieren. Dann ist mittlerweile ein Betrieb, wie wir ihn haben, auch einfach eine logistische Frage. Meine Frau, wenn die mir da nicht helfen würde, ohne Familie ginge das ja gar nicht. Da hilft einfach jeder mit. Das muss man ja auch. Sonst packt man das ja auch gar nicht. Also für mich ist das jetzt weder eine Entspannung zu meinem Beruf. Im Gegenteil. Es ist eher eine Belastung. Aber ich kann nicht anders. Es ist irgendwie, jeder tut was er kann. Es ist sowieso, ich kenne mich schon lange nicht mehr aus bei mir, wie das alles funktioniert. Wenn ich mir so ein Schicksal ansehe, dann habe ich die Gnade, eine Familie zu haben. Ich komme auch aus einer Familie mit Kindern. Und das ist auch meine Verantwortung und auch mein Verständnis. Bei aller Freiheit, bei allem was es gibt. Das ist Familie, mit allem was ich kann zu leben und aufrecht zu erhalten. Und da gehört dadurch in erster Linie die Frau dazu und die Kinder auch. Ich habe immer das Gefühl, ich habe sowieso genug Freiheiten. Aber...na ja. 

Oui, on se représente ainsi cela facilement. C'est bien sûr le contraire. Donc, je me détends plutôt au travail. Car là, je peux me soucier d'une chose. Et à la maison, ce n'est pas seulement beau, notre vie. Donc pour moi, c'est ainsi, tel que c'est, car je ne le connais pas du tout autrement. Mais c'est ainsi, que la plupart du temps, n'importe quelle chose imprévue se passe. Donc, nous ne sommes pas dans un pays plat, où je sais, ce que je sème. Disons 4 ou 5 hectares avec le tracteur. Mais chez nous, il y aura toujours n'importe quel problème avec le temps. Totalement, alors on doit.. alors, quelque chose ne va pas avec les animaux. Car c'est entre-temps une entreprise, comme nous l'avons, simplement aussi une question de logistique. Ma femme, si elle ne m'aidait pas, sans la famille, cela n'irait pas du tout. Chacun aide simplement. On doit faire cela aussi. Sinon, on n'y arrive pas du tout. Donc, ce n'est pas maintenant une détente à ma profession. Bien au contraire. C'est plutôt une charge. Mais je ne peux pas faire autrement. C'est en quelque sorte, chacun fait ce qu'il peut. C'est ainsi de toute façon, je ne sais plus depuis longtemps comment tout cela fonctionne chez moi. Quand je regarde un tel destin, alors, j'ai la grâce d'avoir une famille. Je viens aussi d'une famille avec des enfants. Et c'est aussi ma responsabilité ainsi que ma compréhension. Avec toute la liberté, avec tout ce qu'il y a. C'est la famille, avec tout ce que je peux vivre et recevoir directement. Et ma femme en fait partie en premier lieu en plus et les enfants aussi. J'ai toujours le sentiment que j'ai de toute façon assez de libertés. Mais... eh bien. 

Reinhard Stein:
Tobias Moretti war vor seiner Schauspielschule als Fernfahrer auf Achse zwischen Hamburg und Genua. Herr Moretti, wie blicken Sie denn heute zurück auf diesen Wechsel vom LKW auf die große internationale Karriere als herausragender Künstler?

Tobias Moretti était, avant son école de spectacle, chauffeur routier sur le trajet entre Hambourg et Gênes. Mr Moretti, comment voyez-vous donc aujourd'hui avec le recul ce changement entre chauffeur de poids lourds et la grande carrière internationale en tant qu'artiste éminent?

Tobias: 
Das ist ja auch sicher eine gnadenvolle Laune der Natur gewesen, denn das ist ja nicht so, dass man immer gut war. Man war ja auch oft schlecht und hat Dinge entschieden, wo man gedacht hat, man macht was falsch. Und es war vielleicht das Richtige, weil es im richtigen Augenblick war oder sowas. Ich erinnere mich nur an das sehr gerne, weil Hamburg seit dieser Zeit mich immer Hamburg begleitet. Für mich ist Hamburg die absolut schönste Stadt in Deutschland. Kommt weit über der Bundeshauptstadt. Und sie ist einfach von einer gewissen lukullischen Leichtigkeit geworden. Diese Strenge, diese hanseatische hat sie verloren. Das war noch in den 80er Jahren so der Fall. Und ich erinnere mich halt einfach noch, wie man da her gefahren sind. Ich immer mit diesen Schiffsschrauben Genua - Hamburg, Genua - Hamburg. Das ist ja gerade nicht um die Ecke und so. Natürlich denkst du dir als junger Mensch gar nichts dabei. Und irgendwann mal stolpert man so in sein Schicksal. Ich habe auch das Gefühl, es ist noch zu früh, um Rückschau zu halten. Gott sei Dank. Sondern ich schau halt nach wie vor irgendwie händeringend, was kommt nach dem anderen. Und wie kann man das alles koordinieren. Denn ich bin ja nicht ein großes Organisationstalent. Aber irgendwie stolpert man da halt immer rein und die Dinge sind mir halt auch viel passiert, weil ich ein Überlebensmensch bin. Ich bin ein Überlebenskämpfer. Und das meine ich jetzt nicht nur im Sinne der Existenz, sondern das meine ich auch im Sinne der künstlerischen Auseinandersetzung. Weil ich bei jedem Projekt glaube, wenn ich es falsch mache, dass ich dann irgendwie versinke. 

Cela a certainement été aussi un acte gracieux de la nature, car ce n'est pas ainsi, qu'on soit toujours bon. On était aussi souvent mauvais et on a décidé des choses, où l'on a pensé que l'on faisait quelque chose de faux. Et c'était peut-être ce qui était correct, parce que c'était au bon moment ou quelque chose comme cela. Je m'en souviens seulement très volontiers, parce que depuis cette époque, Hambourg m'a toujours accompagné. Pour moi, Hambourg est absolument la plus belle ville d'Allemagne. Elle arrive bien au dessus de la capitale fédérale.E t elle est simplement devenue d'une certaine légèreté épicurienne. Elle a perdu cette rigueur, ce caractère hanséatique. C'était encore le cas dans les années 80. Et je me souviens simplement encore, comme on en est venu là. J'étais toujours avec ce trajet Gênes-Hambourg, Hambourg-Gênes. Ce n'est pas vraiment la porte à côté et ainsi de suite. Bien sûr, en tant que jeune homme, on n'y pense pas du tout. Et à un moment donné, on tombe sur son destin. J'ai aussi le sentiment qu'il est encore trop tôt pour regarder en arrière. Grâce à Dieu. Sinon, je regarde juste nÂ’importe comment en me tordant les mains ce qui vient après l'autre. Et comment on peut coordonner tout cela. Car je n'ai pas un grand talent d'organisation. Mais en quelque sorte, on bute juste toujours dans quelque chose et beaucoup de choses me sont aussi arrivées, car je suis un homme de survie. Je suis un combattant de survie. Et je ne veux pas dire cela seulement dans le sens de l'existence, mais je veux dire cela aussi dans le sens de l'exploration artistique. Parce je crois sur chaque projet, que si je le fais mal, je m'enfonce alors en quelque sorte.

Reinhard Stein: 
Immer noch? 
Toujours encore ?

Tobias: 
Immer. Also nicht, dass man mich nicht mehr erkennt oder weiß was, sondern das ist einfach mein Kriterium. Wenn ich das irgendwie nicht packen würde, oder mich fahrlässig, oder irgendwie so mich nicht richtig vorbereite, ich würde eingehen, glaube ich. Und das ist irgendwie auch so ein Punkt, wo man immer den nächsten Anker wirft. Und dann sich irgendwie dann doch so hoch zieht oder so. Ich habe keine Ahnung. Ich denke noch nicht über solche Dinge nach, aber wenn man das so hört, wie von Ihnen, dass man sozusagen alles erreicht hat usw. Ja, ok, das stimmt schon. Man kann da gar nichts anderes machen, als DANKE sagen und einfach weiter machen. 

Toujours. Donc pas qu'on ne me reconnaisse plus, ou je ne sais quoi, mais c'est simplement mon critère. Si en quelque sorte, je ne réussissais pas cela, ou que je sois négligent, qu'en quelque sorte, je ne me préparais pas correctement, je crèverais, je crois. Et c'est aussi en quelque sorte un tel point, où l'on lance toujours la prochaine ancre. Et puis, se tirer pourtant alors tellement haut en quelque sorte ou ainsi. Je n'en ai aucune idée. Je ne pense pas à de telles choses, mais quand on entend cela ainsi, comme de votre part, que lÂÂ’on a pour ainsi dire tout atteint, etc. Oui, OK, c'estt exact. On ne peut guère faire autre chose que de dire MERCI et simplement continuer. 

Reinhard Steiner:
Das ist so, wie bei manchem Spitzensportler, der - auch wenn er schon drei Mal Wimbledon gewonnen hat - gesagt hat, jedes Spiel geht bei Null wieder los? 

C'est ainsi, comme quelque sportif de pointe, qui - même s'il a déjà gagné trois fois Wimbledon - a dit, que chaque jeu repart à zéro ? 

Tobias:
Das stimmt sicher. Nur haben die Sportler eine Existenz, die endlich ist. Und die unsere ist zwar auch endlich, aber wesentlich länger, weil wir immer besser werden. Weil man das nicht verliert. Das ist auch der Grund, warum ich immer wieder Theater mache. Da bekommst du eine auf den Kopf geschissen unter Umständen. Aber, man muss es machen. Denn wenn man es nicht macht, bekommt man irgendwann mal Angst davor. Ich weiß das genau. Wenn ich mich dem zum Beispiel nicht mehr dem stellen würde und mir kein Martin Kusej oder sonst irgendwer mich an den Rand bringen würde, so dass man selber immer glaubt, man macht völlig was falsch oder man ist die Ahnungslosigkeit in Person, dann wird man auch nicht mehr provoziert in den Beruf hinein. Und das brauche ich dann auch für meine filmische Interpretation meines Berufes, die derselbe Beruf ist. Aber mit anderen Mitteln. Und die Mittel sind da sehr viel leichter als im Theater. Geistig gesehen. Aber sie sind minutiöser und anders. Aber ich habe das Gefühl, wenn ich nicht Theater spielen würde und mich dem nicht stellen würde, dann würde ich irgendwann mal Angst bekommen. Die andere. Und so habe ich die Angst und es freut mich eigentlich jede Auseinandersetzung. Es freut mich jede fast unerklimmbare Hürde freut mich. Also das war ja dieses Jahr bei dem Mackie Messer auch so in Wien. Das hat ja auch Gott sei Dank super funktioniert und dafür habe ich sogar einen Film mit dem Ozon abgesagt, weil ich mich richtig vorbereiten wollte. Meine Agentur hat mich fast irgendwie erschlagen dafür. Aber trotzdem, sie hat es dann auch verstanden. Ich kann nicht da so Multitasking. Ich muss eines, dann das andere machen. 

C'est certainement exact. Les sportifs ont simplement une existence qui est limitée. Et la nôtre est certainement aussi limitée, mais fondamentalement plus longue, parce que nous nous améliorons toujours. Parce qu'on ne perd pas cela. C'est aussi la raison pour laquelle je fais toujours du théâtre. Là tu en reçois sur la tête selon les circonstances. Mais on doit le faire. Car si on ne le fait pas, on prend à un moment donné la peur de cela. Je sais cela exactement. Si par exemple, je ne me posais plus et que plus aucun Martin Kusej ou sinon, n'importe qui d'autre ne me poussait plus dans mes retranchements, de telle sorte qu'on croit toujours soi-même que l'on a fait quelque chose de totalement faux, ou qu'on est l'inconscience en personne, alors on n'est plus non plus provoqué dans la profession. Et j'ai alors aussi besoin de cela pour mon interprétation cinématographique de ma profession, qui est la même profession. Mais avec d'autres moyens. Et les moyens sont beaucoup plus légers là qu'au théâtre. Intellectuellement parlant. Mais ils sont plus minutieux et différents. Mais j'ai le sentiment que si je ne jouais plus au théâtre et que je ne m'y posais pas, alors je prendrais peur à un moment donné. L'autre. Et ainsi, j'ai peur et chaque confrontation me réjouit en fait. Chaque obstacle presque infranchissable me réjouit. Donc, c'était aussi ainsi cette année pour Mackie Messer à Vienne. Cela a, Dieu merci, super bien fonctionné, et j'ai même annulé pour cela un film avec Ozon, parce que je voulais me préparer correctement. Mon agent m'a en quelque sorte presque tué pour cela. Mais malgré tout, elle a alors compris aussi. Je ne peux pas être un tel multi-tâches. Je dois faire une chose, puis l'autre. 

Reinhard Stein: 
Gibt es bei Ihnen denn so Momente, wenn Sie einen Film abgedreht haben oder den FAUST dann bewältigt haben nach unendlichen Kämpfen

Y-a-t-il alors chez vous de tels moments, quand vous avez tourné un film ou alors êtes venu à bout de FAUST après d'interminables combats. 

Tobias: 
Den FAUST hat man nie bewältigt. Der FAUST ist immer ein Damoklesschwert. 

Je ne suis jamais venu à bout de Faust. Faust est toujours une épée de Damoclès.

Reinhard Stein: 
Gibt es Momente der Genugtuung oder vielleicht sogar des Triumphes, der Freude? 

Y-a-t-il des moments de satisfaction ou peut-être même de triomphe, de joie?

Tobias:
Ja das gibt es. Natürlich. Das ist in unserem Beruf dann ein wesentlich größerer Spagat, als bei anderen Menschen. Das muss man sagen. Denn ich bilde mir ja nicht ein, dass man irgendwas Besonderes ist. Wahrscheinlich bewirkt ein Arzt, ein Chirurg mehr als wir. Aber trotzdem, wenn man dann in einem Moment da oben steht – damit meine ich jetzt nicht irgendwelche Preise, Filmpreise oder sonstwas – sondern damit meine ich zum Beispiel mit meinem großen, auch musikalisch großen Mentor und vorbild, den Nikolaus Harnoncourt, der jetzt gestorben ist. Mit dem habe ich vier Sachen gemacht. Und als ich das erste Mal die ZAIDE bearbeitet habe bei den Salzburger Festspielen und ich mit ihm. Er neben mir und die Damrau stand neben mir und man verbeugte sich bei den Salzburger Festspielen, quasi am Zenit des Kulturtreibens. Und ich habe das Gefühl gehabt, ich bin im Olymp. So was habe ich noch nie erlebt. Vielleicht in Dakar. Aber nicht mal. 

Oui, il y en a. Bien sûr. C'est alors dans notre profession un grand écart fondamentalement plus grand, que chez les autres gens. On doit dire cela. Car je ne me représente pas que l'on est quelque chose de spécial. Un médecin, un chirurgien réalisent plus que nous. Mais malgré tout, si on se trouve en haut à un moment - je ne veux pas dire maintenant avec cela n'importe quel prix, prix de cinéma ou autre chose, mais avec cela je veux dire par exemple avec mon grand, musicalement aussi, grand mentor et modèle, Nikolaus Harnoncourt, qui est mort maintenant. J'ai fait quatre choses avec lui. Et quand j'ai travaillé ZAIDE pour la première fois lors du Festival de Salzbourg et moi avec lui. Il se tenait à côté de moi avec Damrau et on a salué lors du Festival de Salzbourg, quasiment au zénith de l'animation culturelle. Et j'ai eu le sentiment d'être sur l'Olympe. Je n'avais jamais encore éprouvé quelque chose comme cela. Peut-être à Dakar. Mais même pas.

Reinhard Stein:
Herr Moretti, ich danke Ihnen ganz herzlich. Ich wünsche Ihnen weiterhin so viel Freude an dem Beruf. Dann weiß ich, dass wir noch große Momente vor uns haben. (Tobias lacht). Danke.

Mr Moretti, je vous remercie chaleureusement. Je vous souhaite à l'avenir beaucoup de joie dans la profession. Car je sais que nous avons encore de grands moments devant nous (Tobias rit). Merci

Tobias:
Danke. 
Merci.
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