TOBIAS MORETTI

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Jedermann : un article Word Press

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Der neue Jedermann in Salzburg

Posted on August 6, 2017 by helgaelisabetta

Der Name “Jedermann” steht für den Salzburger Festspielsommer schlechthin als DAS Schauspiel. Jedermann von Hugo von Hofmannsthal ist ein zeitloses Schauspiel, das gerade perfekt in unsere Zeit passt, dort wo Reichtum gleich Macht und Einfluss bedeuten. Nur eines kann mit Geld nicht erkauft werden – das ewige Leben – alle müssen sich dem Tode stellen.

Am vergangenen Donnerstag, 3. August war mein Abend gekommen, das berühmte Stück am Domplatz in Salzburg zu erleben. Seit jeher dient die barocke Domfassade mit den beiden Türmen als Kulissenhintergrund während die vier Statuen auf die Bühne herabblicken. Es besteht immer das Risiko, dass der Regen einen Strich durch die Festspiel-Rechnung macht und die Vorstellung in das Festspielhaus verlegt werden muss. Auf den Tickets sind dann auch die alternativen Plätze für „In-doors“ angegeben. In diesem Festspielsommer 2017 war der Wettergott dem Jedermann nicht allzu gut gewogen, die ersten drei Vorstellungen fanden nicht vor der grandiosen Kulisse des Doms statt, sondern auf der Bühne des Grossen Festspielhauses.

Als ich mich in die Warteschlange vor dem Domplatz einreihte, begann es tatsächlich zu tröpfeln und ich packte vorsorglich meine mitgebrachte Regenhaut – erstanden im vergangenen Sommer bei den Festspielen in Regensburg und mit dem fürstlichen Wappen der Thurn & Taxis versehen – aus. Beim Einlass überreichte man uns dann zusätzlich eine ganz leichte Plastikfolie mit der Aufschrift „ORF“, in die ich mich sofort hüllte, das Tröpfeln war üppiger geworden. Als ich mich dann einigermaßen auf meinem Platz eingerichtet hatte, war es wieder trocken und die Häute verschwanden im „Sackerl“. Die Plätze auf den Rängen füllten sich, die Stehplätze waren vergeben, einige Prominenz zog vorbei – am farbenfrohesten Familie Thomas Gottschalk – der Jedermann-Ruf erklang und los ging’s.

Tobias Moretti, der neue Jedermann, lag rücklings auf einem großen Bett, ein paar Damen ebenfalls, und spielte eine Melodie auf einer Trompete. Auf eine morgendliche Szene nach einer durchzechten Nacht in Damenbegleitung verwies uns das Bühnenbild. Dann entfaltete sich das etwa 1 ½ stündige Spiel wie von Hugo von Hofmannsthal gedichtet. Nun, nicht ganz so wie im Textbuch, Tobias Moretti – laut einem Interview – hat selbst etwas am Text verändert. Man merkt dies an ganz modernen Redewendungen, die Hofmannsthal nicht kennen konnte, umso mehr waren die Textstellung dem heutigen Publikum verständlich. Moretti spielt großartig; zeigt einen überaus arroganten, egozentrischen Neureichen, der hartherzig seine Gläubiger und dessen Familien wegschickt, der seine Mutter abwimmelt, zwar freundlich und gut erzogen aber eben ohne Interesse an ihr. Von seiner Buhlschaft ist er begeistert, man hat ihm in diesem Jahr die österreichische Schauspielerin Stefanie Reinsperger zur Seite gestellt. Sie mimt eine junge, unverdorbene Geliebte, die auf Geschenke hofft und anscheinend ernsthaft am Jedermann interessiert ist. Frau Reinsperger ist gut einen Kopf größer als ihr „Sugar Daddy“ und nicht ganz zierlich. So empfand ich die Beziehung der Beiden eher als Vater – Tochter Verhältnis als die einer knisternden Liebschaft. Wenig erotisch auch das Kleid der Buhlschaft, das aus rosa-rotem Krepp bestand, das man sich eher als Bekleidung für eine Olympia aus Hoffmann’s Erzählungen denken konnte. Irgendwo habe ich einen Kommentar gelesen, der besagte, das Kleid sähe aus wie eine „explodierte Kloo-Rolle“, ein anderer vermutete, die Buhlschaft hätte einen Unfall mit dem Rasenmäher gehabt. Allem kann ich zustimmen.

Sehr gut hat mir die Interpretation und Darstellung der „Werke“ gefallen durch die junge, zierliche Mavie Hörbiger und Christopher Frankens goldener „Mammon“. Aber alle waren wunderbar inklusive Sigrid Maria Schnückel, die einen weiblichen „Koch“ als Parodie der bekannten österreichischen Starköchin Sarah Wiener verkörperte. Zu Beginn der Vorstellung war der Bühnenboden noch etwas nass und damit rutschig, dieses Hindernis wurde wunderbar gemeistert, obwohl akrobatische Sprünge im Programm waren. Sehr athletisch zeigte sich auch unser Jedermann, er ist prima in Form, geht er immerhin schon auf die 60 Jahre zu. Ich habe einen wunderbaren, entrümpelten Jedermann gesehen, der sich das Thema „Sterblichkeit“ mit großem Ernst vornimmt. Es gibt noch neun weitere Vorstellungen bis Ende August.

Le nouveau Jedermann à Salzbourg. 

Le nom “JEDERMANN” symbolise pour le festival d’été de Salzbourg LE spectacle par excellence. Jedermann d’Hugo von Hofmannsthal est un spectacle intemporel, qui s’adapte parfaitement à notre époque, où la richesse signifie immédiatement le pouvoir et l’influence. Seule une chose ne peut pas être achetée avec de l’argent – la vie éternelle – tous doivent faire face à la Mort. 

Jeudi dernier, le 3 Août, ma soirée était arrivée de voir la célèbre pièce sur la place de la Cathédrale à Salzburg. La façade de la cathédrale baroque avec les deux tours a toujours servi de toile de fond pour le décor tandis que les quatre statues regardent vers le bas sur la scène. Il y a toujours le risque que la pluie mette des bâtons dans les roues et que la performance soit déplacée vers le Palais des Festivals. Sur les billets sont également mentionnées les places alternatives pour le "In-doors". En cet été 2017, le Dieu du temps n'a pas été très clément pour Jedermann. Les trois premières représentations ne se sont pas déroulées devant le décor grandiose de la cathédrale, mais sur la scène du Grand Palais des Festivals. 

Pendant que j’étais dans la file d’attente devant la place de la Cathédrale, il commençait en effet à tomber des gouttes et je mettais mon imperméable amené par précaution – je l’avais eu l’été dernier au Festival de Regensburg, estampillé aux armoiries princières de Thurn & Taxis. Lors de l’admission, on nous remettait alors en plus une feuille de plastique tout à fait légère avec la mention « ORF » dans laquelle je m’enveloppais immédiatement, les gouttes étaient devenues plus fortes. Lorsque j’ai alors été installée à ma place, c’était de nouveau sec et les imperméables disparaissaient dans les sacs. Les places dans les rangées se remplissaient, les places debout étaient attribuées, quelques célébrités passaient – la famille de Thomas Gottschalk était la plus haute en couleurs – l’appel Jedermann retentissait et cela commençait. 

Tobias Moretti, le nouveau Jedermann, était allongé sur le dos sur un grand lit, quelques dames également, et jouait une mélodie à la trompette. Le décor nous faisait penser à une scène matinale après une nuit agitée en compagnie de dames. Ensuite, la pièce d’une durée d’environ 1 heure ½ se déroulait comme le poème d’Hugo von Hofmannsthal. Maintenant, pas tout à fait comme dans le livre, Tobias Moretti – selon une interview – a changé lui-même quelque peu le texte. On remarque cela aux expressions tout à fait modernes, qu’Hofmannsthal ne pouvait pas connaître, et de ce fait, les textes étaient d’autant plus compréhensibles pour le public d’aujourd’hui. Moretti joue magnifiquement ; il montre un parvenu extrêmement arrogant, égocentrique, qui renvoie férocement ses créanciers et sa famille, envoie balader sa mère, certes amicale et bien élevée, mais sans intérêt pour lui. Il est enthousiasmé par sa Buhlschaft, on lui a mis cette année à ses côtés l’actrice autrichienne Stefanie Reinsperger. Elle interprète une jeune amoureuse innocente, qui espère des cadeaux et est apparemment sérieusement intéressée par Jedermann. Mme Reinsperger est bien une tête plus grande que son « Papa gâteau » et pas tout à fait menue. Aussi, j’ai ressenti la relation entre les deux plutôt comme une relation père-fille que comme celle d’un amour pétillant. Moins érotique aussi la robe de la Buhlschaft, en crêpe rose-rouge, que l’on pourrait penser plutôt comme le vêtement d’une Olympia sortie des Contes d'Hoffmann. J’ai lu quelque part un commentaire qui disait que la robe ressemblait à un « rouleau de papier toilette explosé », un autre supposait que la Buhlschaft avait eu un accident avec la tondeuse à gazon. Je suis d’accord avec tout cela. 

L'interprétation et la représentation des «bonnes oeuvres » par la jeune et élégante Mavie Hörbiger et le «Mammon» doré de Christopher Frankens m'ont beaucoup plu. Mais tous étaient merveilleux, y compris Sigrid Maria Schnückel, qui a incarné une femme «chef» comme parodie de la célèbre chef autrichienne Sarah Wiener. Au début de la représentation, le sol de la scène était encore un peu mouillé et donc glissant, cet obstacle a été maîtrisé merveilleusement, bien que des sauts acrobatiques soient dans le programme. Notre Jedermann s'est avéré aussi très sportif, il est en très grande forme, alors qu'il s'approche déjà des 60 ans. J'ai vu un Jedermann merveilleux, réorganisé, qui aborde avec beaucoup de sérieux le sujet de la «mortalité». Il y a encore neuf autres représentations d'ici la fin du mois d'août.


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