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Voici le texte de l'interview, un immense MERCI à Elvira pour avoir écrit le texte allemand et à Maureen pour son aide pour la traduction
Das ist der Text des Interviews, ein Riesengroßes DANKE für Elvira, um den deutschen Text geschrieben zu haben und für Maureen für ihre Hilfe für die Übersetzung
Interview “Frühstuck bei mir” avec Tobias Moretti (13 Avril 2008)
CS : Tobias, tu es venu ici en vélo. Est-ce par obligation ou librement ?
Tobias : Non, c’est librement. Parce que c’est un jour si merveilleux et j’aime faire du vélo. Dans le bassin viennois, le printemps arrive trois semaines plus tôt que chez nous et j’apprécie beaucoup. Oui, un air super et l’on peut faire du vélo partout, ce n’est pas aussi abrupt que chez nous, parce que chez nous, on doit toujours combattre de haute lutte et ici, il y a un charme « pannonique » ** et c’est en fait quelque chose de super.
** : [lien]
CS : Tobias, nous allons te voir maintenant dans le film policier « Das Jungste Gericht ». Quel est ton souvenir le plus personnel de ce tournage ?
Tobis : Un épuisement permanent. Mais je le ressens juste en ce moment (Claudia discute entre deux) Cela vient du fait que nous avons toujours tourné la nuit, parce que l’été était
extrêmement chaud, et aussi parce que nous avons pris à cœur cette histoire, qui nous mettait à bout de souffle et s’accompagnait en quelque sorte d’une fatigue continuelle.
CS : Crois-tu au jugement dernier ?
Tobias : Si on me le demande, je crois sûrement en une certaine forme d’instance qui crée une sorte de compensation entre la vie d’ici et celle de l’autre côté. Cela ne peut pas être identique, selon comment on se comporte dans la vie, de ce que l’on fait du cadeau de la vie ou de l’état de son existence.
CS : Quand t’es-tu confessé pour la dernière fois ?
Tobias : A la confession, pour le mariage. C’est logique, là, on doit le faire. Oui, il ne faut pas que je raconte tout cela, parce que ce fut terrible, parce que je n’avais en effet rien à confesser et mon curé, le père Magnus qui était à l’époque à Vill a dit « Oui, il y a là une conversation séparée » et n'importe comment, rien ne m'est venu à l'esprit et on doit confesser quelque chose et ainsi et alors, je suis sorti et le curé Magnus, qui à l’époque avait eu dans ses prés de si merveilleuses tomates, qui étaient justement fleuries d’une manière ou d’une autre et qui étaient son un et son tout, et cependant, « elles » étaient bien là, j’étais dehors dans le jardin ..
et rien ne me venait à l’esprit. …Merde … et alors, j’ai justement mangé les tomates, les dernières, toutes ensemble et maintenant les hommes n’avaient somme toute plus rien,
et lorsque je suis rentré, j’ai dit : « Je sais maintenant ce que je dois confesser - j’ai dévoré toutes tes tomates » Je crois que s’il n’avait pas été un chrétien, d’une manière ou d’une autre, il m’aurait assassiné.
CS : Et depuis, plus de confession…
Tobias : Non, intérieure certainement, mais pas d’une certaine façon extériorisée .. cela a une valeur pour soi, si l’on fait quelque chose, qui n’est pas correct, cela revient toujours mais cela ne viendrait pas dans le sens où je vais.
CS : Mais tu as dit que tu allais le dimanche à l’église.
Tobias : Oui, de toute façon, c’est chez nous la tradition et c’est habituel, car cela fait du bien aux enfants, c’est toujours une question de communauté et là, chacun rencontre chacun et alors, on parle d’une manière ou d’une autre ou on fait des commérages et ensuite, on va aussi à l’auberge. Et nous avons un prêtre qui sait prêcher parfois d’une manière théâtrale emphatique, alors que j’aime la musique de toute façon, la musique d’église est pour moi, pour ainsi dire, quelque part une sorte de réflexion, et qui a aussi à faire avec la communauté et que je trouve très décontractée et très belle.
Speaker : A voir aujourd’hui sur ORF dans le thriller « Das jüngste Gericht », Tobias Moretti comme invité de « Frühstuck bei mir » à propos de sa vie entre l’agriculture, le vignoble et le tournage de films, maintenant sur Hit Radio Ö3
CS : Tobias, on a pu lire l’an dernier beaucoup d’articles où il était dit que toi, Tobias Moretti, tu quitterais l’Autriche.
Tobias (en mâchant) : Quoi ? … Qui ?... Je quitte l’Autriche ?
CS (en riant) Parce que tu es parti, justement alors en Italie…
Tobias : Ah ça…
CS : Parce que tu as là-bas un domaine viticole et une maison que tu as restaurée et que tu es déjà parti pour l’Italie.
Tobias : Oui, mais je n’ai pas déménagé, cela doit être corrigé dans le journal. Je ne quitterai jamais l’Autriche, c’est ma patrie, mais nous avons depuis longtemps dans le sud un domaine viticole, j’ai un grain avec l’agriculture et cela doit toujours, n’importe comment être cultivé ou d’une certaine façon être mis en valeur. Et j’ai eu deux projets en Italie, à Rome, et je devais rester de toute façon six mois là bas et je me suis dit, emmenons la famille et allons y. « Oui, comme ça, cela doit aller » a dit ma femme « Cela ne va pas de toute façon pour rentrer à la maison… » et là, nous avons trouvé par hasard quelqu’un, un couple d’amis à nous, qui venaient juste de se marier et n’avaient pas d’appartement et ils ont donc dit, oui, ils feraient cela.
CS ( Entre-deux) : Oui, se charger de la ferme
Tobias : Non, pas se charger, mais aller à l’étable et faire le travail qui est nécessaire pendant l’hiver, et nous avons pu, pour ainsi dire, faire que tout soit prêt en Italie et nous avons alors simplement sorti les enfants de l’école primaire et les avons inscrits à l’école primaire là-bas, c’était un peu un choc pour eux, mais quand même
CS : Parce qu’ils ne parlaient pas italien ..
Tobias : Oui, pas un mot.
CS : Pas un mot,
Tobias : pas un mot
CS :et pourtant, tu les as…
Tobias : jetés à l’eau pour que, oui et puis, maintenant, ils peuvent arrêter l’italien et c’était déjà vraiment cool, mais cela a été vraiment dur au début. Pour la plus âgée, elle a intégré au mieux la quatrième classe ; mais pour le garçon, c’était dur parce qu’il aime, aime par-dessus tout son instituteur, son directeur…
CS : Au Tyrol
Tobias : Oui, et l’arracher et brusquement, et puis là-bas, et bah, pour lui, c’était réel et ainsi..
CS : Oui, et tu n’as jamais eu mauvaise conscience…
Tobias (un peu grincheux) : Oui, pourquoi une mauvaise conscience ? que devions-nous faire alors ? On ne peut pas, à cause d’un enfant, ne pas faire quelque chose et d’ailleurs, cela leur a fait du bien et ils ont appris quelque chose… et maintenant quand on se rencontre, tout le monde connaît tout le monde et oui.. Ciao Lenzi et chassé-croisé et ça va là-bas, ils sont complètement intégrés et ont ainsi découvert un autre horizon, cela est un gain et a enrichi leur vie et maintenant, le mois prochain, nous serons de nouveau à la maison et en Juin, quand le travail de fourrage recommencera, nous serons de nouveau à la maison.
CS : Mais tu as déjà pu jouir du temps en Italie, tu étais déjà souvent dans le Sud …
Tobias (avec une voix tout à fait sombre) : Oui, nous étions beaucoup là-bas, nous y sommes restés six mois.
CS : Et tu as joui de la vie dans la campagne italienne ou appelles tu cela du travail..
Tobias : Beaucoup de travail
CS : Toujours du travail
Tobias : Oui, oui
CS : Tu as dit dans une interview, « J’ai un talent, si je dépense de l’argent, c’est pour acheter du travail
Tobias rit (gentiment) : Oui, oui, peut-être, oui, oui, ou une moto ou n’importe quelle voiture ancienne, ou ainsi.
CS : Il doit toujours y avoir du mouvement, en quelque sorte
Tobias (toujours avec la même voix sombre) Oui, oui peut-être, un incorrigible.
CS : Beaucoup de personnes rêvent de partir un certain temps à l’étranger et alors ne le font pas. Doit-on être courageux pour cela ?
Tobias : Non, non, je suis certes peut-être un homme aux idées spontanées et puis je me souviens de quelque chose et d’une manière ou d’une autre, quelque chose qui ne lâche plus prise ensuite. L'idée est la mère de la pensée et alors, on doit faire avec cela sinon autrement la pensée n'est rien d'autre en principe qu'une bulle d'air.
CS : Tobias, le tournage de Das jüngste Gericht a été lié à un événement dramatique dans ta vie, tu as, l’avant dernier jour du tournage, eu un accident sur la route, un accident de moto. Que s’est-il exactement passé, étais-tu si audacieusement casse-cou ?
Tobias : Non, c’était en quelque sorte la 3ème, 4ème nuit, la nuit entière sur le tournage, et c’était un tournage très dur pour moi et je conduisais vers le lieu du tournage par la route du haut
CS : Avec ta moto de course
Tobias : Non, avec une normale
CS : Moto tout terrain ?
Tobias : Avec une moto de tourisme, la Triumph, que je dois récupérer la semaine prochaine, mais un nouveau modèle, oui et là, je conduisais et j’ai été ébloui par le soleil, il y avait une côte en haut – un endroit idiot – et au bout de la côte, le virage se ferme, c’est—à –dire que cela se rétrécit, j’étais aveuglé et soudain, je vois une voiture devant moi et je me suis déporté sur l’autre voie et là, ça a déjà fait du bruit. Je suis justement encore habitué à l’Enduro et au grand sport avant que l’on se soulève pour ainsi dire tout de suite et je n’ai pas freiné. Dieu merci, sinon, j’aurai atterri sous la voiture et là, ça a fait du bruit, et j’ai fait un vol plané d’au moins 20 mètres de long et 4 mètres de haut. Mais je n’ai jamais perdu connaissance, c’était très intéressant et pourtant, il y a, à vrai dire, eu relativement peu de dégâts. Deux vertèbres cassées, deux côtes cassées, deux pouces et orteils… Cela aurait pu aussi fonctionner autrement, cela ce serait 5 mm plus loin à l’intérieur vers les vertèbres, là, j’avais une lésion
de la colonne vertébrale, j’y ai d’ailleurs aussi pensé pendant la chute…
CS : Tu as raconté que tu avais pensé à Hannes Kinigadner…
Tobias : Oui, cela a été ma première pensée alors que j'étais en l’air… Je me suis lié d’amitié avec Heinz Kinigadner et aussi avec Hannes, avec lequel je suis aussi..
CS : Donc son fils, qui est en fauteuil roulant..
Tobias : Oui, et j’aime bien ces hommes et là, j’ai pensé, d’une façon comique pendant la chute, je savais cela encore exactement… et , et pendant l’été, c’était encore quelque chose, nous avions encore de nouveau tourné la nuit, trois semaines auparavant, aussi la troisième nuit et là, vers 5 Heures, nous étions prêts et là, j’ai pris un avion pour Rome pour retrouver ma famille et devais conduire après Rome, j’ai donc pris une voiture de location et ai pris la direction de la Toscane et là, je me suis en quelque sorte endormi – une seconde d’endormissement – sur l’autoroute
CS : Et ???
Tobias : et je me suis déporté sur l’autre voie, sur la voie de gauche et me suis réveillé après qu’un poids lourd m’ait klaxonné (Tobias imite la corne de brume) et à gauche et à droite, entre deux poids lourds, qui conduisent à droite et à gauche, je passe au milieu, me réveille, clignote encore, regarde dans le rétroviseur et conduit de nouveau du bon côté… il ne s’est rien passé .. les voitures se croisent et roulent de tous côtés ... rien passé. Puis je suis allé plus loin et après un moment, après ¾ d'heure, je me suis arrêté, avec un léger « trémolo » dans les mains et puis je me suis dit : c’est drôle, cela fait deux fois que j’ai un ange gardien
CS : Donc, ce que tu conclus de cela..
Tobias (un peu plus fort) Oui, ce que l’on peut conclure de cela, on ne conclut rien de cela, on réfléchit juste là-dessus, on y pense et hop-là, ainsi, d’autres sont tombés en vélo, j’en connais un qui faisait du vélo et regardait en quelque sorte autour de lui, et a heurté une bordure de trottoir et est tombé bêtement et il a la colonne vertébrale paralysée, cela s’est passé l’année dernière, que peut-on penser de cela ? Rien du tout. Cela passe, chacun a sa propre réserve et la tienne est maintenant épuisée. Cela suffit, si l’on s’arrête, dit « hallo », ce que cela signifie, on freine une fois, quelquefois, l’âme a besoin de plus de temps que le corps et finalement, l’homme est réduit à son propre soi-même, il y a une conscience au dessus de cela… et on ne peut rien faire de plus de toute façon...
Annonce : Ce soir, à voir dans le thriller TV „Das jüngste Gericht“ Tobias Moretti invité dans „Frühstück bei mir“ à propos de sa vie entre l’agriculture, le vignoble et le tournage de films, maintenant sur Hit Radio Ö3
CS„Frühstück bei mir“aujourd’hui avec Tobias Moretti
CS : Tobias, tu m’as dit que tu écoutais souvent l’émission dans l’étable, un scénario très inhabituel..
Tobias : Oui, et la dernière fois, j’ai entendu l’histoire, avec
CS intervient : Lanzinger
Tobias : Exact, avec le skieur, qui a eu la jambe arrachée. Et c’était vraiment très intéressant. Oui et puis j’ai toujours besoin aussi d’aller de mon plein gré plus loin, plus tard.. Oui, et puis on fait encore l’un et l’autre, etc…
CS : Et tu fais cela tout en nettoyant l’étable ?
Tobias : Oui, de toute façon, on doit aller chaque jour à l’étable et de toute façon la radio fonctionne toujours et le dimanche, c’est aussi plus tard, oui, je laisse le temps passer et puis, je me réjouis à chaque fois et je pense : ah, oui, Claudia Stöckl, que je connais aussi et avec sa voix sonore, encourage toujours ceux qui sont là et les fait sortir de leur réserve, c’est vraiment tout à fait beau, ce que les gens donnent d’eux-mêmes.
CS : Tobias, tu étais aussi invité cette semaine chez Johannes B. Kerner et sur la page d’accueil, il était écrit : Tobias Moretti mène une double vie…
Tobias : Moi ???
CS : … entre l’agriculture et le métier d’acteur, c’est habituel, ce qui sera dit à ton sujet, quel le plus beau jour pour toi, que veux-tu dire, veux-tu protester ?
Tobias : Non, je ne veux pas du tout protester, pas du tout, mais savoir faire cela c’est juste…. pour nous, c'est juste…. la compréhension même, parce que nous passons de l’un à l’autre encore un peu plus normalement en Autriche, quand mais pour les ‚Piefkonen‘commun, ce n’est pas accessible de toute façon
CS : les allemands (Piefkone)
Tobias : Oui , Oui, celui-ci est quelque part à Hambourg et il s'imagine ce qu'il fait là, et eux ne peuvent pas s'imaginer que c’est simplement tout à fait un cas normal parce qu'on doit vivre quelque part, oui et on vit ainsi juste en harmonie ou en finalité avec soi-même..Oui ‚Entrée Sortie, ainsi, cela va aussi, mais cela ne vient pas à l’idée mais là, on peut aussi arrêter et ne rien faire., mais je ne me fais plus aucune idée de plus à ce sujet. Nous vivons comme nous vivons et nous sommes en fait étonnés que cela se laisse organiser encore et toujours, mais pour le moment, ça va encore.
CS : Oui, qu’est-ce qui est le plus beau pour toi, un jour à l’étable ou bien en tournage ?
Tobias (en riant) : Mais alors, un jour entier dans l’étable, j’ai donc fait quelque chose de travers
CS : Là, c’est la fille des villes qui parle ... Un jour, chez toi en tant qu’agriculteur ou sur un tournage
Tobias : Sur un tournage, sur un tournage, c’est de toute façon du travail, ce n’est pas tout à fait beau dans ce sens, mais alors, c’est satisfaisant, si cela a bien fonctionné, mais on vit plutôt cela au théâtre plutôt que sur le plateau. Le tournage est la plupart du temps un travail acharné, qui est très aride et l’on doit faire les scènes les unes après les autres et les unes à côté des autres et il y a toujours beaucoup d’attente, avec des situations complètement nulles et alors, on élabore ceci et cela, oui, et quand jesuis à la maison, je suis tout simplement heureux. Ce n’est pas simplement le travail, c’est juste une situation de tous les jours. Là, il y a aussi des périodes d’affluence, qui viennent juste là-dessus, en Juillet et en Août, en été, avant tout, quand arrive la période de fenaison et ainsi de suite et en chassé-croisé…
CS : mais tu fais cela ... es-tu toi-même en même temps …
Tobias ; Eh bien, c’est clair, et puis il y a des surfaces vachement raides et ainsi de suite, ce n’est pas si simple, mais il y a aussi des périodes calmes où l’on reste simplement à la maison.,.. Je préfèrerais ne pas en partir, mais cela n’est pas possible.
Speaker : A voir ce soir sur ORF dans le rôle du commissaire Thomas Dorn, l’acteru star Tobias Moretti à propos de sa vie rapide, des anges gardiens et sa femme Julia
CS : Le kougloff est sur la table, tu n’en prends pas
Tobias : Peut-être, nous devons déjà regarder comment les viennois font le Kougloff, parce que, oha,, c’est bon, mmmh
CS : Comment doit-il être pour être à ton goût ?
Tobias : le Kougloff doit être plus léger que l’air, il doit se soustraire aux lois de la physique. Et il doit se lever aussi bien dans le palais que dans l’estomac, là, pour ainsi dire comme lors de la méditation transcendentale des moines, l’on doit en quelque sorte se lever du siège.
Claudia rit. C’est une exigence ou bien ?
CS : oui, c’est une exigence
Tobias : Mais ma voisine, Josefa, elle peut faire un kougloff comme cela
CS : Tobias, tu es maintenant marié depuis 10 ans. Tu m’as dit un jour à propos de Julia qu’elle t’avait choisi avec le cœur et le cerveau
Tobias : Le cœur et les reins ?!...
CS : Le cœur et le cerveau
Tobias : Ah bon !
CS rit et dit ; le cœur et les reins peut-être aussi…
Tobias poursuit : le test pathologique
CS : Et le fait qu’elle donne un coup de main te plaît aussi ? Est-ce important, qu’une femme donne un coup de main ?
Tobias (en mâchant, gaiement) Oui, de toutes façons parce que sinon on ne peut pas avancer. Seul, on ne peut rien faire,, cela va seulement tout ensemble dans la vie, n’est-ce pas ? Sinon, ce serait à sens unique. Je suis juste toujours et encore fasciné par tous ses côtés possibles, toutes les nuances de caractères qu’elle montre, et… oui, elle donne un coup de main, elle a un sens pour l’essentiel, peut bien organiser, c’est une merveilleuse Super-épouse et une des plus rares, qui m’a fasciné dès le début. C’est un fait que simplement, le cœur et le cerveau ne doivent pas s’exclure. Non, il n’y a pas cela souvent, à vrai dire.
CS : Si tu dis un regard pour l’essentiel, que veux-tu dire par là ? Qu’est-ce que l'essentiel ?
Tobias : Qu’elle trouve un niveau pragmatique en dépit de tous les retranchements. C’est un sens des réalités. Elle peut organiser, elle peut penser à d’autres trucs, elle peut penser à de plus grands trucs. Et là, nous sommes aussi semblables.
CS : Oui, mais elle dit, qu’elle est aussi très souvent seule
Tobias : Oui, mais je regarde déjà, que je suis quelque part à la maison tous les 14 jours, parce que sinon, je ne le supporte pas et aussi parce que je ne le veux pas. Brrh, sinon, je ne tournerai pas rond.
CS : Tu ne tournes pas rond, si tu pars trop longtemps de la maison. Pas seulement la famille… Est-ce que la famille ne tourne pas rond ?
Tobias mange encore : Bien, par exemple, eh bien en Italie, elle m’a appelé, les enfants aussi, maintenant, ils peuvent aussi téléphoner, maintenant, elle est
CS . Antonia, elle a 10 ans…
Tobias ; Oui, oui, elle aimerait bien avoir un portable, mais elle ne l’aura de ma part qu’à son 21e anniversaire (il se met à rire)
CS : on verra combien de temps tu tiendras
Tobias ; On verra bien, probablement l’année prochaine
CS : Et Antonia a téléphoné..
Tobias ; Oui, et d’elle-même.. Et ainsi, oui et le manque… c’est simplement émouvant, si cela vient déjà des enfants, qui sont réellement heureux dans leur univers. Et malgré tout, ça commence déjà, comme ils disent, ah, je dois appeler, appelle-nous et dire Oui, quelqu’un manque, maintenant, ce serait beau si… et c’est … exactement aussi le truc à avoir toujours autour du film, toujours ce bassin de réception, dont un homme a besoin pour garder les pieds sur terre et ne pas tomber dans un trou comme ce Thomas Dorn, qui sera montré aujourd’hui parce que c’est simplement un caractère entraîné et de ce fait, il y a un tel vide et j’ai aussi montré le personnage comme un prototype des temps d’aujourd’hui .
Annonce : L’acteur star Tobias Moretti à propos de l’éducation, le vieillissement et ses 10 ans de mariage
CS : Voudrais-tu me donner un croissant, STP ?
Tobias : oui, volontiers, volontiers
CS : TU en es déjà aux sticks d’Alsace …
Tobias ; J’ai déjà tout mangé, Excuse-moi.. Merci beaucoup
CS : Il y en a encore un peu là… Nous avons aussi de la marmelade
Tobias : Oui , aussi, la marmelade est très bonne…
CS : La question est de savoir si c’est aussi bon qu’à la maison, fais-tu aussi toi-même..
Tobias : mais comme c’est bon…Prune et abricot
CS : Oui, oui, c’est ta spécialité. Combien de sucre mets-tu pour 1 Kg de fruits ?
Tobias : Je, je mets, je n’en sais rien, on fait avec du sucre pur ou du sel, aucune idée, mais cela a un goût incroyablement bon
CS : Mhn mh, as-tu fêté ton 10e anniversaire de mariage ? As-tu fêté cela ?
Tobias : Ah, je ne sais plus. Ces choses, d’une certaine façon, j’oublie tout, donc l’anniversaire de mariage et tout ça.. Je suis très attentif au quotidien.
CS : Appelles-tu souvent, ou ramènes tu des cadeaux ?
Tobias ; Oui, si quelque chose me vient à l’esprit, ou si on y pense soi-même.. . Mais tous ces cadeaux d’anniversaire, ou tous ceux, que je sucre, ceux-là me font seulement un stress et je trouve aussi, Merde !! Alors, toutes ces fleurs pour la St Valentin, ce serait une honte pour moi d’acheter des fleurs pour la St Valentin. Je crois que je ne pourrais plus me regarder..
CS : Pourquoi ? c’est pourtant un beau signe..
Tobias, Oui mais pas un jour où cela est imposé de le faire, alors que cela peut te venir à l’esprit un autre jour…
CS : Je veux dire, tu connais plus d’acteurs dont le mariage traverse des crises que de mariages vraiment heureux. Pourquoi réussis-tu cela ? Comment réussis-tu cela ?
Tobias ; Bh, Bh, Aucune idée, aucune idée, je ne peux rien dire là-dessus… parce que je ne connais personne, je ne sais pas qui est marié, je ne sais rien du tout
CS : Par exemple, Gert Voss est marié…
Tobias intervient ; Oui, oui, oui, et maintenant Gottfried John. Il est aussi toujours avec sa femme sur le tournage, c’est d’une certaine façon aussi une telle équipe hermétique,les deux, oui, c’est aussi super mais chez moi, c’est toujours encore un peu ouvert, à travers cela, aussi encore que les enfants sont si petits et puis aussi encore, il se passe tant d’autres choses, parce que chez moi, j’ai aussi mon bureau à la maison, et à travers cela, et aussi encore c’est différent, et puis, il y a encore un oncle là, qui est toujours avec nous et nous mangeons… il n’y a d’ailleurs jamais de repas avec moins de 10 personnes et le dimanche, quand toute la famille est ensemble, nous sommes 20 , chez nous c’est toujours une telle situation de kibboutz.
CS : Oui, mais l’amour ne peut-il pas, par exemple, rester facilement sur le carreau ?
Tobias : Cela peut, cela peut… cela peut vraiment se passer et là, je tente, elle ne tire pas le frein, que je la préfère à eux
CS : Dans quel
Tobias ; Oui, on doit juste être attentif, et si l’on dit : maintenant, on freine, maintenant nous avons besoin d’un peu de temps pour moi, ou tu as besoin d’un peu de temps pour toi, parce que justement les femmes, quand elles le peuvent, comme Julia qui réussit toujours aussi, elle est pour ainsi dire le matin et là ..
CS : Musicienne
Tobias ; Oui, et là, la ferme et les enfants et alors, de nouveau, un veau vient au monde, et alors cela casse encore , puis c’est en quelque sorte la catastrophe, tout est d’une certaine façon, c’est un centre et puis cela va tout à fait rapidement au-delà des limites et puis on doit aussi soi-même faire vachement attention et plutôt penser pour les autres, parce qu’ils ne remarquent pas, quand ils dépassent les limites. Alors si je ne peux pas tirer le signal d’alarme pour moi. .. souvent… mais je peux le tirer pour les autres .. Pour Julia, bien sûr (Tobias se met à rire)
CS : Pourrais-tu encore envisager d’avoir un 3e enfant ?
Tobias ; Moi, tout de suite, tout de suite. Mais c’est probablement pour quelqu’un d’autre que nous, mais j’aimerai tout de suite. Nous nous exerçons encore. Ainsi, ce n’est pas le cas.
Tobias : Mmh, maintenant nous sommes toujours fortement plongés dans le sentiment. et le croissant est toujours là…
CS : Tu en es maintenant au 2e stick d’Alsace , n’est-ce pas ?
Tobias : J’en suis maintenant au 3e Stick d’Alsace et au 4E Kougloff.. C’est la nervosité.. Si on aborde de tels sujets..
CS : A propos de l’amour, tu es pourtant un homme émotif, tu ne deviens pas nerveux, n’est-ce pas ?
Tobias : Oui, mais c’est quand même un sujet « L’acte » on ne peut pas laisser regarder dans la chambre à coucher à l’intérieur de son âme Vous arrivez toujours, avec vos voix e velours, à donner le sentiment, oui, les bons reporters arrivent parfois avec leurs voix de velours à donner le sentiment, que l’on discute seulement à deux. En même temps, d’une certaine façon, toute l’Autriche écoute . Terrible !!
CS (en riant) : Terrible… Tobias, tu as par exemple déjà raconté, que par exemple en Italie, tu les avais jetés à l’eau, sans qu’ils connaissent l’italien et que vous avez déménagé pour quelques mois en Italie. Qu’est-ce qui est important pour toi dans l’éducation de tes enfants ?
Tobias ; le plus important, c’est de ne pas les renvoyer dans le vide. Plus tard ! Mais qu’ils répliquent encore toujours à ce qui viendra avec courage et curiosité, C’est la seule chose que l’on peut faire, ce qu’ils deviendront plus tard, on ne le sait pas..
CS : Oui, mais comment vis-tu cela ?
Tobias : Il n’y a aucun concept. On leur apprend le courage civil dans les rapports quotidiens, on les observe. On prend le temps de les observer lorsqu’ils jouent. Car ainsi qu’ils jouent, ainsi seront-ils plus tard dans la vie. Et là, on remarque tout de suite, qu’ils ont déjà le bagage nécessaire, qu’ils ont par exemple la compétence sociale dans une classe. Ils aident quelqu’un sur lequel les autres accrochent, lui font confiance, et le plus souvent si celui-ci ne fait pas confiance, cela peut l’aider, etc.. C’est le matériel pour une compétence sociale et on peut le transmettre seulement avec l’occupation et si on est éveillé dans la vie.
CS : Quelle importance a la musique dans les jeux de tes enfants ?
Tobias :La musique est vraiment très importante. Je trouve que la musique et le sport ont énormément d’importance parce que par la musique, ils apprennent, en premier lieu, un ensemble, un instrument seul n’est rien d’autre, oui, il devient un virtuose mutant ou quelque chose, puis vous apprenez à écouter l’un l’autre, mais on doit ensuite s’entraîner tant et tant, malgré tout, quelque part, pour soi-même, pour avoir le niveau, que l’on doit réussir dans l’ensemble. Fichtrement important ! Ensuite, on doit aussi avoir un certain caractère d'imposition et se serrer les coudes quelque part pour que, pour ainsi dire, on ne fasse pas naufrage et pouvoir s'imposer. Et tout de même on doit aussi peut-être, aussi alors de nouveau se reprendre volontairement comme l'instrument … et ne pas se donner autant d'importance, ainsi le tout reçoit un son et pas. C’est simplement beau et ils ressentent aussi le sentiment comme une sensation, on remarque que cela fonctionne simplement. Ah, super ! « Oui, c’est un ensemble. Le sport est important parce on a simplement besoin de compétition
CS : Donc, cela signifie qu’Antonia et Lenz, tes enfants jouent tous deux d’un instrument ?
Tobias : Oui, logiquement
CS : Quoi ?
Tobias : Lui du violoncelle, elle du violon…
CS : Et pratiquent bien…
Tobias : Non, non, non, non
CS : Et tu dois les discipliner en plus ?
Tobias : Oui, cela toujours et encore. Bien que cette année, nous les avons,... nous avons été un peu plus plus gentils, parce que cette année, ils ont en ont eu assez
CS : avec l’italien…
Tobias : Oui, mais chaque défi, chaque maîtrise d’un instrument fait avancer et si c’est une moto ou un instrument de musique, cela importe peu
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CS : Tu te débrouilles bien avec les sticks d’Alsace
Tobias ; Maintenant, j’en ai déjà mangé 7, maintenant, je crois que je vais devoir faire du vélo pendant 700 kms, pour que je sois de nouveau bien.
CS : Tobias, tu m’as murmuré que tu pourrais participer au Dancing Stars.
Tobias : Moi ??
CS : Oui, tu m’as dit une fois, que tu dansais volontiers
Tobias : J’ai dit que je dansais volontiers ; Mais j’ai dit que je ne pouvais pas me présenter, et ils ne me l’ont de toutes façons pas demandé. Sérieusement, bien que ceux-ci n’aient pas su exactement, que ce serait un échec, non, cependant…
CS :.. Mais ton frère a participé..
Tobias : J’ai dit que je regardais volontiers. C’est une occupation d’hôtel si agréable. Et je, je danse volontiers moi-même, mais je ne pourrais pas participer à cela, alors, alors, je n’ai pas le temps pour cela, ce sont des mois, je ne peux pas sacrifier une telle de période de ma vie, pour ainsi dire, à un tel badinage. Bien que, avec la mienne, ma femme, nous dansons vraiment très volontiers. Et nous avons des automatismes, sans qu’on nous l’ait appris, par exemple, nous pouvons danser un Tango, et là, nous décollons, là, nous volons, et ainsi, et aucun… et puis, pendant le « Retour du professeur de danse », je me suis dit, s’il y avait maintenant un professeur formidable, il nous apprendrait cela maintenant vraiment. Et à ce moment, où on nous a appris et où on nous a montré, c’était deux fois quatre heures doubles, la première heure, c’était déjà une totale catastrophe. Non seulement, on s’est marché sur les pieds, accrochés, nous sommes tombés, cela nous a vraiment menés à nous disputer, à nous accuser mutuellement : Oui, tu dois, oui, tu ne dois pas mener, tu n’es pas un homme.. Oui, tu ne dois pas, laisse toi aller encore une fois.. Une catastrophe, qui ne nous a menés à rien du tout.
CS : Tobias, tu auras 50 ans l’année prochaine. Comment es-tu face au vieillissement ?
Tobias : Je suis, j’ai, je ne réalise pas du tout que je vieillis. Alors, je suis toujours comme avant mes 30 ans, l’année de la puberté (Claudia rit), peu importe. Tout me semble captivant jusqu’à maintenant et je ne sais pas, quand le zénith vient et si après, on remarque et si vraiment on remarque et si on réalise, qu’on va vers le bas de la montagne. Je ne sais pas. La seule chose que je peux dire là-dessus, c’est que, j’ai maintenant, à la pharmacie, ma nouvelle acquisition : des lunettes – soi-disant aide à la lecture, je ne savais pas cela. J’ai pensé Super, des lunettes, dix euros, ou bien douze, c’est quand même magnifique, je me suis dit, qu’on devait aller chez l’opticien, mais tu les trouves dans chaque pharmacie
CS : Alors, ce sont des lunettes pour lire
Tobias : Oui, mais avec un super Design. Un Design tigré, c’est tout
CS : Tes lunettes
Tobias : 12 € 50 à la pharmacie ‘A la belle Meunière » ou quelque chose comme cela. Je crois que nous avons beaucoup de matériel, que je dois maintenant remercier les chemins de
fer fédéraux autrichiens, qui m’ont amené ici, avec le vélo derrière, dans le wagon à bagages. Pourvu qu’ils construisent bientôt de nouveaux wagons, dans lesquels on puisse ouvrir les fenêtres, c’est en effet aussi important. Et puis, je voudrais aussi remercier volontiers la « Firma. Wien Strom » ainsi qu’ORF et je souhaite à tous un beau dimanche, à toi aussi, chère Claudia. Merci.
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