TOBIAS MORETTI

TOBIAS MORETTI

Der Vampir auf der Couch

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Une interview d'Alexander Glehr, Producteur du film (Danke, Elvira)

Wir sehen unsere Chance als österreichische Filmproduzenten darin, Projekte zu machen, die etwas riskieren.
Nous voyons notre chance en tant que producteurs de films autrichiens, de faire des projets qui risquent quelque chose.

Alexander Glehr über die Dreharbeiten zu David Rühms IM SCHATTEN DES SPIEGELS, neue Facetten im österreichischen Genre-Kino und das Ende der Rosenhügel-Studios.
Alexander Glehr à propos du tournage du film de David Rühm « A l’ombre du miroir », des nouvelles facettes dans le cinéma de genre autrichien et la fin des Studios Rosenhügel.

Das Genre des Vampirfilm ist ein Novum im neueren österreichischen Film, was hat die Novotny Filmproduktion am Drehbuch von IM SCHATTEN DES SPIEGELS gereizt?
Le genre « Films de vampire » est une nouveauté dans le cinéma autrichien le plus nouveau, qu’est-ce qui a charmé la Sté de Production Novotny dans le scénario de « A L’OMBRE DU MIROIR »
Alexander Glehr: Für uns waren zwei Dinge ausschlaggebend: zum einen sind uns immer die Personen, mit denen wir arbeiten, sehr wichtig. Wir suchen den erzählerischen Willen, der immer ein entscheidender Motivationsfaktor ist. Zum anderen ist es uns wichtig, originäre Werke zu schaffen, Werke, die Alleinstellungs-merkmale aufweisen. Wir sehen unsere Chance als österreichische Filmproduzenten darin, Projekte zu machen, die etwas riskieren. IM SCHATTEN DES SPIEGELS erfüllt all dies.
Alexander Glehr : Pour nous, deux choses étaient décisives : pour la première, pour nous, les personnes avec qui nous travaillons, sont très importantes. Nous cherchons la volonté narrative, qui est toujours un facteur de motivation décisive. D’autre part, c’est important pour nous de créer des oeuvres originales. Des œuvres, qui ont des caractéristiques uniques. Nous voyons notre chance, en tant que producteurs cinématographiques autrichiens, de faire des projets qui risquent quelque chose. A L’OMBRE DU MIROIR remplit tout cela.

Worin lässt sich in dieser Geschichte der erwähnte erzählerische Wille herauslesen?
En quoi la volonté narrative mentionnée peut être discernée dans cette histoire ?

Alexander Glehr: Das Kernthema in IM SCHATTEN DES SPIEGELS ist die Selbstfindung; das Genre der Vampirkomödie ist das erzählerische Werkzeug, mit dem dieses Grundthema verhandelt wird. Unsere Zusammenarbeit mit David Rühm begann im Oktober 2007, zunächst mit verschiedenen Ansätzen. Als dann die Vampiridee aufkam, war klar, dass dieses Setting die Ansätze am besten zusammenführt und fokussiert.
Alexandre Glehr : Le sujet central dans “’A L’OMBRE DU MIROIR”’ est la découverte de soi, le genre comédie de vampire est l’œuvre narrative, avec laquelle ce sujet central sera traité. Notre collaboration avec David Rühm a commencé en Octobre 2007, tout d’abord avec des approches différentes. Lorsqu’alors l’idée de vampires est apparue, il était clair, que ce paramètre rassemble et concentre au mieux ces approches.

IM SCHATTEN DES SPIEGELS war also ein Buch, das in Zusammenarbeit zwischen Autor und Produktion entstanden ist?
A L’OMBRE DU MIROIR est donc un livre, qui a été créé en collaboration entre l’auteur et la production ?

Alexander Glehr: Die Zusammenarbeit war so wie man es sich wünscht. Wir waren das Korrektiv in den Entwicklungsschritten der Stoff- und Projektentwicklung. Wir haben versucht, David zu begleiten, auf seine, die richtige Geschichte zu kommen.
Alexandre Glehr : La collaboration était telle qu’on la souhaitait. Nous étions le correctif dans le développement du contenu et le développement du projet. Nous avons essayé d’accompagner David dans le sien, d’arriver à l’histoire correcte.

Was ist der Inhalt, kurz umrissen?
Quel est le contenu, brièvement décrit ?

Alexander Glehr: Der junge Maler Viktor streitet ständig mit seiner Freundin Lucy, immer wieder versucht er, aus ihr seine Idealfrau zu formen. Lucy wehrt sich dagegen und begegnet einem mysteriösen Grafen, der gerade bei Dr. Freud in Behandlung ist, da er mit seiner Frau nicht mehr kann. Der Graf, ein Vampir, wie wir bald erkennen, entdeckt in Lucy seine vorhunderten Jahren verstorbene Liebe wieder. Aus diesem Konglomerat entspinnt sich eine Screwball-Komödie, in der es um junge und alte Liebe geht und in der die Selbstfindung im Vordergrund steht.
Alexander Glehr : Le jeune peintre Viktor se dispute sans cesse avec son amie Lucy, qu’il cherche toujours à modeler à l’image de sa femme idéale. Lucy se défend contre cela et  rencontre un mystérieux comte, qui est justement en traitement chez le Dr Freud, car il ne supporte plus sa femme. Le comte, un vampire, comme nous l’apprenons bientôt, reconnaît en Lucy son amour mort depuis des siècles. Sur ce conglomérat, commence une comédie loufoque, qui tourne autour du nouveau et de l’ancien amour et dans laquelle la découverte de soi se trouve au premier plan.

Wie kam es zu diesem hochkarätigen Cast?
Comment arrive-t-on à cette distribution de haut niveau ?

Alexander Glehr: Das Buch hat überzeugt. Die Geschichte ist nach dramaturgischen Richtlinien klassisch aufgebaut, dennoch weist sie die originären Alleinstellungs_
merkmale auf und versucht nicht, Bestehendes zu reproduzieren. So konnten wir Schauspieler aber natürlich auch Finanziers überzeugen. Obwohl der Film ausschließlich in Wien spielt und in Österreich gedreht wird, gelang es uns, mit der Hugo Film aus der Schweiz eine internationale Koproduktion aus dem Projekt zu formen. Als Schauspieler haben wir Tobias Moretti als Grafen, Dominik Oley ist in seiner ersten Filmrolle als Viktor zu sehen, Cornelia Ivancan als Lucy, Jeannette Hain spielt die Gräfin, David Bennent den Gehilfen des Grafen, der sich, wie der Koch
Oskar, gespielt von Lars Rudolph, auch in Lucy verliebt, Karl Fischer ist in der Rolle des Sigmund Freud zu sehen und Erni Mangold als grantelnde Nachbarin des jungen Paares.
Alexander Glehr : Le scénario a convaincu. L’histoire est construite d’après les directives dramaturgiques classiques, pourtant elle démontre des signes de position originaux et n’essaie pas de reproduire ce qui existe. Ainsi, nous pouvions convaincre les acteurs mais aussi bien sûr les financiers. Bien que le film se joue exclusivement à Vienne et soit tourné en Autriche, nous avons réussi à former avec Hugo Film de Suisse une coproduction internationale pour le projet. Comme acteurs, nous avons Tobias Moretti dans le rôle du comte, Dominik Oley est à voir dans le rôle de Viktor dans son premier rôle au cinéma, Cornelia Ivancan est Lucy, Jeannette Hain joue la comtesse, David Bennent l’assistant du comte, qui, comme le cuisinier Oskar, joué
par Lars Rudolph, tombe aussi amoureux de Lucy, Karl Fischer est à voir dans le rôle de Sigmund Freud et Erni Mangold dans le rôle de la voisine grincheuse du jeune couple.

Was bedeutet es in technischer Hinsicht einen Vampirfilm zu realisieren?
Que signifie d’un point de vue technique de réaliser un film de vampire ?

Alexander Glehr: In erster Linie ist es einmal ein historischer Film, das kommt als Aufwand noch vor den ganzen Besonderheiten, die das Genre Vampirkomödie abverlangt. Das bedeutet von vornherein einen massiven Aufwand in Ausstattung, Kostümen und Maske - erhebliche Kostenfaktoren, die zur Gestaltung des historischen Wiens der 1930er Jahre notwendig werden. Zusätzlich kommen Spezialeffekte und Visuelle Effekte dazu, damit die Vampire dann auch das machen können, was Vampire eben so tun. Von der Budgetgröße her sind wir bei 3 Mio. Euro.
Alexander Glehr : En premier lieu, c’est un film historique, cela vient en ce qui concerne les dépenses encore avant toutes les particularités que le genre comédie de vampire exige. Cela signifie avant tout une dépense massive dans l’ameublement, les costumes et le maquillage – facteurs de coûts importants – qui sont nécessaires pour la reproduction de la Vienne historique des années 1930. En outre, viennent les effets spéciaux et les effets visuels, pour que les vampires puissent faire ce que font justement les vampires. Nous en sommes à une hauteur de budget de 3 millions
d’Euros.

Wo wurden die Außenlocations gefunden?
Où les lieux de tournage extérieurs ont-ils été trouvés ?

Alexander Glehr: Das war eine kleine Österreich-Rundfahrt, wir haben in Salzburg, Niederösterreich und Wien gedreht. Hauptlocations waren in Niederösterreich – ein Schloss in Wolfsthal in der Nähe von Hainburg und in Wien die Dekoration des Malerateliers, die wir in der Halle 1 der Rosenhügelstudios aufgebaut haben.
Alexander Glehr : C’était un petit tour d’Autriche, nous avons tourné à Salzbourg, en Basse-Autriche et à Vienne. Les lieux principaux étaient en Base-Autriche – un château à Wolfsthal à proximité d’Hainburg et à Vienne, la décoration de l’atelier du peintre, que nous avons construit dans le Hall 1 des Studios Rosenhügel.

Innenaufnahmen wurden im Studio gedreht. Ein historischer Dreh auch insofern, als es der letzte Dreh vor der endgültigen Schließung der Wiener Rosenhügel-Studios ist.
Les plans intérieurs ont été tournés en Studio. Un tournage historique aussi, dans la mesure où c’est le dernier tournage avant la fermeture définitive des studios viennois Rosenhügel

Alexander Glehr: Ja, wir haben ungefähr die Hälfte der Drehzeit in den Rosenhügel-Studios verbracht.
Alexander Glehr : Oui, nous avons passé environ la moitié du temps de tournage dans les studios Rosenhügel.

Zurück zu IM SCHATTEN DES SPIEGEL. Der Film vereint mehrere Genres – Liebesgeschichte, Vampir-Komödie, Autorenfilm – welches Kinopublikum möchte der Film erreichen?
Revenons à “A L’OMBRE DU MIROIR” Le film mélange plusieurs genres – histoire d’amour, comédie de vampires, film d’auteur – quel public de cinéma le film voudrait-il atteindre ?

Alexander Glehr: Wir zielen auf ein breites Arthouse-Publikum. Die Komödie trägt den Publikumsanspruch in sich, zwischen Schenkelklopfer-Publikum und einem gebildeten, anspruchsvollen Publikum wollen wir eine Mitte finden. Filmstart ist im Herbst 2014, sofern in der Postproduktion alles nach Plan läuft.
Alexander Glehr : Nous comptons sur un large public artistique. La comédie porte la demande du public en elle, nous voulons trouver un juste milieu entre le public bon enfant et un public instruit exigeant, La sortie du film est pour l’Automne 2014, pour autant que tout dans la postproduction se déroule selon le planning.

Wie sehen die Bilder aus, die bereits da sind?
Comment paraissent les images, qui sont déjà prêtes ?

Alexander Glehr: Martin Gschlacht macht die Kamera. Ihm bei der Arbeit zuzuschauen, ist eine Freude. Er schafft es, dem Ganzen einen eigenen Look und Stil zu geben. Er denkt in großen Kinobildern, ohne Bestehendes zu kopieren. Das Darstellerensemble fügt sich großartig zusammen, die Regie von David Rühm setzt die richtigen erzählerischen Akzente. Ich freu mich jedes Mal, wenn ich die neuen Muster bekomme!
Alexander Glehr : Martin Gschlacht est à la caméra. Le regarder travailler est une joie. Il réussit à donner au tout un propre look et style. Il pense en images de cinéma larges, sans copier ce qui existe. L’ensemble des interprètes se réunit de façon magnifique, la mise en scène de David Rühm pose les accents narratifs corrects. Je me réjouis à chaque fois queje reçois les nouveaux échantillons !


Interview: Karin Schiefer
Dezember 2013

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http://www.zs-online.ch/home/kultur/freude-an-vampirpsychosen/

Freude an Vampirpsychosen
Joie de la psychose des vampires
Von Gianluca Sonanini, 27. September 2014
Als Weltpremiere zeigt das 10. Zurich Film Festival die österreichische Komödie «Der Vampir auf der Couch». Auch Graf Dracula braucht einen Psychologen und wir lachen uns immerhin nicht untot.
Le 10ème Festival du Film de Zurich présente en Premiere Mondiale la comédie autrichienne “Le vampire sur le divan”. Le comte Dracula a aussi besoin d’un psycholoque et nous nous ne tordons toutefois pas de rire.

In Zeiten von blutleeren Vampirromanzen ergötzt eine triefende Komödie mit etwas Tiefgang den Geschmack des Cineasten. Regisseur David Ruehm erklärt dem Publikum in der Nocturne vor dem Film nur soviel: «Es ist eigentlich gar kein Vampirfilm!» Es ginge vor allem um Projektion und Selbsterkennung. So spielt der Film denn auch 1930 in Wien wo sich Graf Geza von Közsnöm bei Dr. Sigmund Freud höchstpersönlich
aufs Sofa fläzen kann, oder eben mehr darüber schwebt.
A l’époque des romans de vampires vides de sang, le goût des cinéastes se délecte d’une comédie dégoulinante avec quelque profondeur. Le metteur en scène David Ruehm en explique seulement au public avant le film : « Ce n’est pas en fait un film de vampires ! » Il s’agissait avant tout de la projection et de la connaissance de soi. Ainsi, le film se passe aussi en 1930 à Vienne où le Comte Geza von Köznöm peut en personne s’allonger sur le divan du Dr Sigmund Freud, ou plus exactement planer au dessus.

Kein Biss
Aucun mordant
Der Graf hat jeden Biss verloren, das ewige Leben und seine Frau Elsa langweilen ihn. Er sehnt sich nach seiner ersten Geliebten Nadila, eine damals lebensdurstige Schönheit. Was ihr aber bestenfalls schmeichelnd beteuert wurde, denn da liegt da das Leid der Vampire. Sie können ihr Spiegelbild nicht betrachten, was speziell Elsa schier von innen auffrisst. Ihre letzte Hoffnung steckt sie in einen jungen Portraitmaler, welcher Freud dem Grafen ohne böse Vorahnung empfohlen hatte. Als der unglückliche Blutsauger in des Malers bildschöner Freundin auch noch die auferstandene Liebe seines Lebens sieht, beginnt der Tanz von alten, neuen und halbgewordenen Vampiren erst recht. Dabei wollen die einen das ganz spezielle
im anderen sehen, die anderen dann nur noch das normale, und gewisse würden sich überhaupt gerne einmal selbst sehen.
Le comte a perdu tout son mordant, la vie éternelle et sa femme Elsa l’ennuient. Il a la nostalgie de son premier amour, Nadila, à l’époque une beauté assoiffée de vie. Cependant, ce qui lui était assuré par flatterie tout au mieux, car là se trouve la souffrance des vampires. Ils ne peuvent pas voir leur reflet dans le miroir, ce dont souffre spécialement Elsa intérieurement. Son dernier espoir se trouve dans un jeune portraitiste, que Freud a recommandé au comte sans mauvais pressentiment. Quand le malheureux suceur de sang voit encore aussi dans la ravissante amie du peintre l’amour de sa vie ressuscité, la danse des anciens, nouveaux et à demi-devenus vampires commence seulement correctement. Avec cela, l’un veut voir quelqu’un de tout à fait spécial dans l’autre, l’autre alors seulement encore le normal, et certains aimeraient donc se voir une fois eux-mêmes.

Bissiger Humor leicht bekömmlich
Humour mordant facile à digérer

Der Zuschauer sieht auf jeden Fall einen Tobias Moretti in der köstlichen Rolle des Grafen, der vornehmlich noch ein Mischgetränk aus 60% Jungfrau und 40% Tänzerin oder aber den Cognac aus dem Keller Napoleons schlürft. Überhaupt ist die flüssige Effekthascherei jedes mal wieder anderes und doch immer übertrieben, dass der Kehle meist ein glucksendes Lachen entfährt. Zudem wird kein Dracula Klischee ausgelassen, sodass Freud völlig zu Recht Abnormalitäten konstatiert. So ist der Film auch durchwegs unterhaltsam und regt vielleicht sogar noch zur Reflexion an. Am Freitag dem 3. Oktober bietet sich noch einmal die Chance einer vergnüglich, blutlüsternen Nocturne am Festival – die Mutigen essen ihr Steak zuvor blutig und ohne Beilagen.
Les spectateurs voient en tout cas un Tobias Moretti dans le rôle délicieux du comte, qui avale encore de préférence une boisson faite d’un mélange de 60 % de jeune femme et de 40 % de danseuse ou aussi un cognac de la cave de Napoléon. en général, la recherche de l'effet fluide est à chaque fois différent et pourtant toujours exagéré, si bien que la gorge laisse échapper un gloussement. En outre, aucun cliché de Dracula n'est omis, de sorte que Freud constate à juste titre des anomalies. Ainsi, le film est toujours divertissant et peut-être même encourage à la réflexion. Le Vendredi 3 Octobre offre une fois de plus l'occasion d'une Nocturne agréable, avide de sang.... les courageux mangent leur steak saignant de préférence..et sans suppléments.



http://ristretto.tv/2014/09/26/vampir-auf-der-couch/

Wien, 1930: Graf Geza von Közsnöm (Tobias Moretti) ist ungehalten … schlimm genug, dass er jede Nacht den neumodischen Therapien des Dr. Sigmund Freud aussetzen muss, weil er sich einfach miserabel fühlt. Nun gibt es auch noch Schwierigkeiten mit Freuds Gehilfen, dem jungen Maler Viktor, weil der die schöne aber eigenwillige Lucy nicht hergeben will. Der Graf ist Vampir, und Vampire bekommen üblicherweise, was sie wollen … ausser, man ist mit Elsa verheiratet – einer Vampirin, die nichts lieber hätte als ein Spiegelbild …
Vienne, 1930 : Le comte Geza von Közsnöm (Tobias Moretti) est fâché… déjà assez mauvais, qu’il doive chaque nuit suivre les nouvelles thérapies à la mode du Dr Sigmund Freud, simplement parce qu’il se sent misérable. Maintenant, il y a encore aussi des difficultés avec l’assistant de Freud, le jeune peintre Viktor, qui ne veut pas renoncer à la belle mais volontaire Lucy. Le comte est un vampire, et les vampires reçoivent en règle générale, ce qu’ils veulent… sauf, quand on est marié avec Elsa, une femme vampire, qui ne voudrait rien de mieux qu’un reflet dans le miroir.

VAMPIR AUF DER COUCH wird beim Zurich Film Festival als Weltpremiere gezeigt – natürlich als Midnight Special
LE VAMPIRE SUR LE DIVAN sera présenté en Première Mondiale lors du Festival du Film à Zurich – Bien sûr en nocturne Spéciale.

Gedreht wurde vergangenen Herbst auf Schloss Wolfsthal in Niederösterreich, in den Rosenhügel Studios Wien (die letzte Produktion dort) und in Salzburg. Die Finanzen kommen in Österreich vom Österreichischen Filminstitut, der FISA, dem Filmfonds Wien, dem Land Niederösterreich und dem Land Salzburg. Finanzierungspartner in der Schweiz sind das Bundesamt für Kultur und die Zürcher Filmstiftung. Die Vampir-komödie des Regisseurs und Fotografen David Ruehm („Die Flucht“, „El Chicko“ )ist eine Koproduktion von Novotny & Novotny Filmproduktion (Franz Novotny und Alexander Glehr) mit der SchweizerHugofilm und entstand in Koproduktion mit dem ORF Film-/Fernsehabkommens und dem SRF/SRG.
Le film a été tourné l’automne dernier au château de Wolfsthal en Basse-Autriche, dans les Studios Rosenhügel à Vienne (la dernière production en cet endroit) et à Salzbourg. Les fonds proviennent en Autriche de l’Institut du Film Autrichien, de la FISA, du Fonds cinématographique de Vienne, de la région Basse-Autriche et de la région de Salzbourg. Les partenaires financiers en Suisse sont l’Office Fédéral pour la culture et la fondation du film de Zurich. La comédie de vampire du metteur en scène et photographe David Ruehm (Die Flucht, El Chicko) est une coproduction de la Sté de Production Novotny & Novotny (Franz Novotny & Alexander Glehr) avec la Sté Suisse Hugo Film et a été développée en coproduction avec le fonds de développement pour le cinéma et la télévision d’ORF et SRF/SRG


http://ristretto.tv/2014/09/27/therapy-for-a-vampire/#prettyPhoto
The Viennese Vampire comedy THERAPY FOR A VAMPIRE (Der Vampir auf der Couch) by director/author David Ruehm is like the famous alpine Republic Austria herself: Charming, playful, witty …and a little darkish around the dungeons. The film starts in a moonlit night in Vienna 1932, as a burglar tries to steal valuables left in the garden of a very gothic castle. Not a good idea. Said castle is inhabited by Vampires, but – immortality and superpowers aside – your average Vampire can be stricken by decidedly human depression, as is Count Geza von Kösznöm. “I hate my wife” he tells
Sigmund Freud in one of his nocturnal sessions at the famous psychotherapist’s. Nothing special for Herr Professor. “Do you have a mistress?” Freud asks … and gives Count Geza a brilliant idea: What if his byzantine maker Nadila has reincarnated in Lucy, a young and headstrong woman? Maybe he can turn Lucy and feed her boyfriend to his attention greedy Vampire wife? If you ever wondered, how Vampires cope without a reflection – in a mirror or in a beloved’s eyes – you have to see this movie. It has premiered at the Zurich Film Festival and will see its next screening at the Korea Film Festival.
La comédie viennoise sur les Vampires 'Thérapie pour un vampire' (Der Vampir auf der Couch/Le vampire sur le divan) par le réalisateur / auteur David Ruehm est comme la fameuse République alpine d'Autriche elle-même: charmante, enjouée, pleine d'esprit ... et un peu sombre dans les donjons. Le film commence dans une nuit de pleine lune à Vienne en 1932, lorsqu'un cambrioleur tente de voler des objets précieux laissés dans le jardin d'un château très gothique. Pas une bonne idée. le dit-château est habité par des vampires, mais - en écartant l'immortalité et les superpuissances- votre Vampire moyen peut être frappé par une dépression résolument humaine, comme l'est le comte Geza von Kösznöm. «Je déteste ma femme» dit-il à Sigmund Freud dans une de ses sessions nocturnes chez le célèbre psychothérapeute. Rien de spécial pour Herr Professor. "Avez-vous une maîtresse?" Freud demande ... et donne au comte Geza une brillante idée: et si sa créatrice byzantine Nadila était réincarnée dans Lucy, une jeune femme têtue? Il peut peut-être détourner Lucy et donner en pâture son petit ami à sa femme vampire, gourmande d'attentions? Si vous vous demandiez comment les Vampires se débrouillent sans reflet - dans un miroir ou dans les yeux d'un bien-aimé - vous devez voir ce film. Il a été présenté au Festival du film de Zurich et verra sa prochaine projection au Festival du Film de Corée

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Une interview de David Rühm à Zurich sur Youtube



https://www.youtube.com/watch?v=mLwZ9O3UiTE&feature=youtu.be

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L'affiche du film en allemand (Der Vampir auf der Couch)

L'affiche du film en anglais (Therapy for a Vampir)


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http://www.moviemento.at/?site=movie&mId=3449

Ein Vampir auf der Suche nach einem Weg aus der Ehekrise, nach seiner großen Liebe und sich selbst.
Un vampire à la recherche d'un chemin de sortie de la crise conjugale, de son grand amour et de lui-même;

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Un article nachrichten.at

http://www.nachrichten.at/freizeit/Tobias-Moretti-Ein-Mann-mit-kraftvollem-Biss;art7,1554734

Tobias Moretti: Ein Mann mit kraftvollem Biss

Als "Der Vampir auf der Couch" liegt Tobias Moretti im Kino als Untoter mit Eheproblemen auf Sigmund Freuds Couch. Am 18. 12. ist er zu Gast im Paschinger Megaplex.
Wien, Anfang der dreißiger Jahre. Auf Sigmund Freuds Couch findet sich ein mysteriöser Graf namens Geza von Közsnöm ein, der in die große Lebenskrise gekommen ist. Was Freud nicht ahnt: Der Graf ist ein Vampir, gespielt von Tobias Moretti. "Der Vampir auf der Couch" (Regie: David Ruehm) startet offiziell am 19. Dezember, einen Tag davor ist Moretti bereits im Megaplex Pasching zu Gast, um hundert OÖNachrichten-Leser zu begrüßen. Der Schauspieler, der schnell für diese Rolle gewonnen war, zum Film: "Wir haben eine hinreißende Grundsituation. Das ist kein normaler Vampirfilm, der mit einem Biss beginnt. Graf Geza ist seit 400 Jahren mit seiner Frau Elsa verheiratet. Er kann die Langeweile seiner Ehe nicht mehr ertragen, andererseits ist er ja ein Untoter, kann also nicht sterben, obwohl er so gerne möchte. Denn die Ehefrau nervt ihn, möchte dauernd von ihm ihre Schönheit bestätigt wissen, weil sie ja als Vampirin kein Spiegelbild hat. Wir erleben Gezas
Armseligkeit, seine fast antike ,Vermenschlichung’. Das macht den Charme der Geschichte aus. Jeanette Hain, die ich sehr gut kenne, spielt meine Frau. Das ergab gleich eine andere Betriebstemperatur."

Pein der Altherrenprobleme
An den erotischen Touch, der Vampirfilmen gerne attestiert wird, glaubt er nicht: "Die erotischen Fantasien wurden erst nachher hineininterpretiert. Unser Film-Vampir hat Altherrenprobleme, das finde ich viel lustiger." Wovor sich das Kind Tobias Moretti fürchtete? "Vor Schlangen", besonders vor einer: "Der ,aggressiven’ Puffotter." Die in Afrika heimische Art hat Moretti auch nur in seiner Fantasie gesehen.

Und der Erwachsene? "Vor Ohnmacht. Gott sei Dank habe ich sie noch nie empfunden, weil ich schon bei Anfängen Lösungen und Akzente setze. Ich habe heute mehr Kraft denn je zuvor, auch körperlich. Wenn ich auf den Berg gehe, fühle ich mich in einem weit besseren Zustand als mit 25. In meiner Jugend hab’ ich viel mehr Angst gehabt als jetzt." Nicht einmal auf dem Motorrad plagt sie den begeisterten Rallye-Fahrer. "Beim Rennen – nie. Wichtig ist, dass man vorbereitet ist. Und wenn man älter wird, muss man eine seelische und geistige Ruhe und Reife erreichen, die einem eine andere Form von Lebendigkeit gibt. Damit hat man umzugehen. Das ist eine gewisse Form von Autonomie."

Was für ihn aus heutiger Sicht im Leben am wichtigsten ist?
"Geradlinigkeit. Und Glück."

Tobias Moretti: Un homme avec du mordant!

En tant que "Vampire sur le canapé" Tobias Moretti est étendu au cinéma comme un mort-vivant avec des problèmes conjugaux sur le divan de Sigmund Freud. Le 18 12. Il est l'invité du Megaplex de Pasching.
Vienne, début des années trente. Sur le divan de Sigmund Freud, arrive un comte mystérieux du nom de Geza von Közsnöm, qui se trouve dans une grande crise existentielle. Ce dont Freud ne se doute pas: le comte est un vampire, joué par Tobias Moretti. "Le vampire sur le canapé" (réalisé par David Ruehm) lancement officiel le 19 Décembre, la veille, Moretti est déjà au Megaplex de Pasching invité pour saluer la centaine de lecteurs de OÖNachrichten. L'acteur, qui a été rapidement conquis pour ce rôle, au sujet du film: "Nous avons une situation de base magnifique Ce n'est pas un film de vampires normal qui commence de façon sauvage: le comte Geza est marié à son épouse, Elsa, depuis 400 ans. Il ne peut plus supporter l'ennui de son union, d'autre part, il est mort-vivant, donc il ne peut pas mourir, même s'il le veut tellement.
En fait sa femme lui tape sur les nerfs, car elle veut savoir constamment s'il confirme sa beauté, car en tant que vampire elle n'a pas de miroir. Nous éprouvons la pauvreté de Geza, son "humanisation ». presque antique, c'est ce qui fait le charme de l'histoire. Jeanette Hain, que je connais très bien, joue ma femme.Cela a donné tout de suite une autre température de régime. 

Le tourment des problèmes des vieux garçons 
Il ne croit pas à la touche érotique, qui colle souvent aux films de vampires. "Les fantasmes érotiques n'ont été ajoutés que plus tard dans l'interprétation. Notre film de vampires a des problèmes de vieux garçons, ce que je trouve beaucoup plus amusant .." De quoi l'enfant Tobias Moretti avait-il peur? "Des serpents», surtout l'un d'entre eux : "La vipère agressive ". Moretti n'a vu celle-ci également parmi les espèces africaines indigènes que dans son esprit. Et l'adulte? L'impuissance .Dieu merci, je n'ai jamais encore vécu cela, car j'ai déjà mis en place au départ les solutions et les priorités. Aujourd'hui, j'ai plus de force que jamais auparavant,
même physiquement. Quand je vais en montagne, je me sens dans un bien meilleur état que lorsque j'avais 25 ans. Dans ma jeunesse, j'ai eu beaucoup plus de peurs que maintenant ». Elle ne tourmente pas le pilote de rallye enthousiaste, même en moto. . "Pendant la course, jamais. Il est essentiel d'être prêt. Et quand vous vieillissez, vous devez parvenir à une paix et à une maturité mentale et spirituelle qui vous donnent un autre type de vitalité. On doit gérer cela. C'est une certaine forme d'autonomie.

Qu'est-ce qui est pour vous, dans cette perspective, le plus important dans la vie?
"La droiture. Et la chance."

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L'interview complète

http://www.vorarlbergernachrichten.at/menschen/2014/12/17/ich-habe-heute-mehr-kraft-denn-je-zuvor.vn

Tobias Moretti (55)
„Ich habe heute mehr Kraft denn je zuvor“
“J’ai aujourd’hui plus de force qu’auparavant"

Schauspieler Tobias Moretti über seinen aktuellen Film, Ängste und anstehende Projekte.
L’acteur Tobias Moretti à propos de son film actuel, de la peur et des projets à venir

WIEN (lh) Wien, Anfang der Dreißigerjahre. Auf Sigmund Freuds Couch findet sich ein mysteriöser Graf namens Geza von Közsnöm ein, der in die große Lebenskrise gekommen ist. Was Dr. Freud nicht ahnt: der Graf ist ein Vampir.Tobias Moretti spielt ihn in David Ruehms „Der Vampir auf der Couch“. Der Film ist ab 19. Dezember im Kino.
Vienne, début des années trente. Sur le divan de Sigmund Freud, arrive un comte mystérieux du nom de Geza von Közsnöm, qui se trouve dans une grande crise existentielle. Ce dont Freud ne se doute pas: le comte est un vampire, Tobias Moretti le joue dans. "Le vampire sur le canapé" de David Ruehm). Le film sort le 19 Décembre au cinéma

,Ausgedacht hat sich das Ganze David Ruehm, der auch Regie führt. Musste er Sie lange überreden?
David Ruhem qui dirige aussi la mise en scène a inventé le tout. A-t-il mis longtemps à vous convaincre ?

MORETTI: Nein, denn wir haben eine hinreißende Grundsituation. Das ist kein normaler Vampirfilm, der mit einem Biss beginnt. Graf Geza ist seit 400 Jahren mit seiner Frau Elsa verheiratet. Er kann die Langeweile seiner Ehe nicht mehr ertragen, andererseits ist er ja ein Untoter, kann also nicht sterben, obwohl er so gerne möchte. Denn die Ehefrau nervt ihn, möchte dauernd von ihm ihre Schönheit bestätigt wissen, weil sie ja als Vampirin kein Spiegelbild hat. Wir erleben Gezas Armseligkeit, seine fast antike „Vermenschlichung“. Das macht den Charme der Geschichte aus. Außerdem spielte Jeanette Hain, die ich sehr gut kenne, meine Frau. Das ergab gleich eine andere Betriebstemperatur.
Non, car nous avons une situation de base magnifique Ce n'est pas un film de vampires normal qui commence avec une morsure : le comte Geza est marié à son épouse, Elsa, depuis 400 ans. Il ne peut plus supporter l'ennui de son union, d'autre part, il est mort-vivant, donc il ne peut pas mourir, même s'il le veut tellement. En fait sa femme lui tape sur les nerfs, car elle veut savoir constamment s'il confirme sa beauté, car en tant que vampire elle n'a pas de reflet dans le miroir. Nous éprouvons la pauvreté de Geza, son "humanisation ».presque antique, c'est ce qui fait le charme de l'histoire. En outre, Jeanette Hain, que je connais très bien, joue ma femme. Cela a donné tout de suite une autre température de régime.

Hatten Sie je Angst vorm Gebissenwerden?
Aviez-vous peur auparavant d’être mordu ?

MORETTI: Nein. Solche Traumata verstehe ich nicht, weil ich sie nicht nachvollziehen kann.
Non, je ne comprends pas de tels traumatismes, parce que je n’arrive pas à les concevoir.

Wovor haben Sie sich dann gefürchtet?
De quoi avez-vous peur alors ?

MORETTI: Als vier-, fünfjähriges Kind vor Schlangen. Vor einer ganz speziellen Schlange, der aggressiven Puffotter. Ich hab’ in Wirklichkeit nie eine gesehen, nur in meiner Fantasie.
Quand j’étais enfant, vers 4-5 ans, des serpents. D’un serpent tout à fait spécial, la vipère agressive. En réalité, je n’en ai jamais vu une, seulement dans mon imagination

An Vampire haben Sie nie geglaubt?
Vous n’avez jamais cru aux vampires ?

MORETTI: Nein, auch nie an deren erotischen Touch. Die erotischen Fantasien wurden erst nachher hineininterpretiert. Für mich sind das Ur-Frauenfantasien. Man begibt sich ins Dunkel, obwohl man weiß, dass man ausgesaugt wird. Man begibt sich freiwillig hinein. Weibliche Fantasien gehen tiefer als unsere, haben eine Ebene mehr. Da wären wir ja schon wieder bei Sigmund Freud. Unser Film-Vampir hat Altherren-probleme, das finde ich viel lustiger.
Non, jamais non plus à leur touche érotique. Les fantasmes érotiques n'ont été ajoutés que plus tard dans l'interprétation. Pour moi, c’est l’imagination ancestrale des femmes. On se place dans l’obscurité, bien que l’on sache que l’on sera vampirisé. On se place volontairement là-dedans. L’imagination féminine est plus profonde que la nôtre, elle a un niveau de plus. Là, nous serions déjà de nouveau chez Sigmund Freud. Notre film de vampires a des problèmes de vieux garçons, ce que je trouve beaucoup plus amusant 

Bleiben wir noch ein bisschen bei der Angst. Was fürchten Sie als Erwachsener?
Vous-reste-t-il encore un peu de peurs ? Que craignez-vous en tant qu’adulte ?

MORETTI: Ohnmacht. Gott sei Dank habe ich sie noch nie empfunden, weil ich schon bei Anfängen Lösungen suche und Akzente setze. Ich habe heute mehr Kraft denn je zuvor, auch körperlich. Wenn ich auf den Berg gehe, fühle ich mich in einem weit besseren Zustand als mit 25. In meiner Jugend hab’ ich viel mehr Angst gehabt als jetzt.
L’impuissance. Dieu merci, je n'ai jamais encore vécu cela, car j'ai déjà mis en place au départ les solutions et les priorités. Aujourd'hui, j'ai plus de force que jamais auparavant, même physiquement. Quand je vais en montagne, je me sens dans un bien meilleur état que lorsque j'avais 25 ans. Dans ma jeunesse, j'ai eu beaucoup plus de peurs que maintenant ».

Sie sitzen ja auch oft auf dem Motorrad, fahren Rallyes. Stellt sich nicht einmal dabei Angst ein?
Vous êtes souvent assis sur une moto, faites des rallyes. Même cela ne vous fait pas peur?
 
MORETTI: Beim Rennen – nie. Wichtig ist, dass man vorbereitet ist. Meine Frau hat immer gesagt: Man muss vorbereitet sein, innen und außen. Wenn es dann zu einem gewissen Zeitpunkt eine solche Situation geben sollte, soll man so weit vorbereitet sein, dass man durchschlüpfen kann. Und wenn man älter wird, muss man eine seelische und geistige Ruhe und Reife erreichen, die einem eine andere Form von Lebendigkeit gibt. Damit hat man umzugehen. Das ist eine gewisse Form von Autonomie.
Pendant les courses, jamais. L’important est d'être préparé. Ma femme a toujours dit : On doit être préparé, intérieurement et extérieurement. Si à un moment donné, il devait y avoir une telle situation, on doit être préparé autant que possible pour passer au travers. Et quand vous vieillissez, vous devez parvenir à une paix et à une maturité mentale et spirituelle qui vous donnent un autre type de vitalité. On doit gérer cela. C'est une certaine forme d'autonomie.

Nächste berufliche Pläne?
Vos prochains projets professionnels ?

MORETTI: Am Luis-Trenker-Film haben wir noch vier Tage zu drehen, im Theater an der Wien werde ich in der „Dreigroschenoper“ den Mackie Messer spielen. Alexander Pereira hat mir für 2016, 2017 zwei Opernregien angeboten, doch daraus ist noch nichts geworden.
Pour le film sur Luis Trenker, nous avons encore quatre jours de tournage. Au Theater an Der Wien, je jouerai Mackie Messer dans l’Opéra de Quat’sous. Alexander Pereira m’a proposé deux mises en scène d’Opéras pour 2016, 2017, mais rien n’est encore sorti de cela.

Was ist aus heutiger Sicht für Sie im Leben am wichtigsten?
Qu'est-ce qui est pour vous, dans cette perspective, le plus important dans la vie?

MORETTI: Geradlinigkeit. Und Glück.
La droiture et la chance.

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UNE INTERVIEW DANS DIE PRESSE :



Moretti als Vampir: "400 Jahre Ehe sind ein Gräuel"
Moretti dans le rôle de vampire : « 400 années de mariage sont une horreur »

22.12.2014 |17:38 | von Teresa Schaur-Wünsch (Die Presse)

Tobias Moretti liegt derzeit als lebensmüder Vampir bei Freud auf der Couch. Und spricht über Möchtegern-Untote und seine Liebe zurVergänglichkeit.
Tobias Moretti se trouve actuellement, en tant que vampire fatigué de vivre sur le divan chez Freud. Et il parle de ceux qui se prennent pour des  morts-vivants et de son amour de l’éphémère.

Die Presse: Haben Sie sich schnell als Vampir vor Ihrem geistigen Auge gesehen?
Die Presse :Vous êtes vous vu rapidement, dans votre esprit, en tant que vampire?

Tobias Moretti: Nicht wirklich, aber ich fand einfach die Geschichte kurios. Dass einUntoter Depressionen von seiner Unsterblichkeit kriegt, zu Freud geht und sagt:
Ich kann nicht mehr, 400 Jahre Ehe sind mir ein Gräuel. Das empfand ich als lustige Metapher für eine Gesellschaft wie unsre, die eigentlich aus lauter Möchtegern-
Untoten besteht. Da will niemand sterben, will alles in kleinbürgerlicher Perspektive behalten, alles, was er geschaffen hat an Wichtigem und wahrscheinlich auch
Unwichtigem. Dieser Vampir hier ist das Gegenteil, er sagt: Die Unendlichkeit ist fad, ich will endlich sterben, ich habe genug von dieser Welt. Auch wie mit den
Klischees des Horrorfilms und der Psychoanalyse gespielt wird, nämlich mit einer gewissen Leichtigkeit, das hat David Ruehm sehr komisch erzählt. Kameramann
Martin Gschlacht hat es dann auch visu ell so wunderbar abstrakt und poetisch umgesetzt.
Tobias Moretti : Pas vraiment, mais je trouvais simplement l’histoire curieuse.  Qu’un mort-vivant souffre d’une dépression à cause de son immortalité, aille chez Freud
et dise : Je n’en peux plus, 400 ans de mariage sont une horreur pour moi. Je ressens cela comme une métaphore amusante pour une Société comme la nôtre, qui en fait,
se compose de beaucoup de gens qui se prennent pour des morts-vivants. Comme personne ne veut mourir, veut tout conserver dans une perspective de petit-bourgeois,tout ce qu’il a créé d’important et probablement aussi de pas important. Ici, pour ce vampire, c’est le contraire, il dit : L’éternité est ennuyeuse, je veux enfin mourir, j’en ai assez de ce monde. Comme c’est également joué avec les clichés des films d’horreur et la psychanalyse, en fait avec une certaine légèreté, David Ruehm a raconté cela  de façon très drôle. Le cameraman Martin Gschlacht a aussi mis cela en place visuellement de façon tellement merveilleuse, abstraite et poétique.

Es war wohl auch ein  Experiment.
C’était peut-être aussi une expérience.

Ja, ich hab zwar schnell das Gefühl gehabt, dass die Figur funktioniert.Aber wie das Gesamte wird, wusste ich nicht. Mit  Jeanette Hain (sie spielt  Morettis Frau, Anm.) waren wir gleich in so einem Pingpong der spielerischen Auseinandersetzung, in so einer gewissen Arbeitshöhe.
Oui, j’ai certes eu rapidement le sentiment, que le personnage fonctionnait. Mais comment sera le tout, je ne sais pas. Avec Jeanette Hain (elle joue la femme de Moretti) nous étions tout de suite dans un tel ping-pong, un affrontement dans le jeu, à une telle hauteur certaine de travail.

Es hat Ihnen offenbar Spaßgemacht, Vampir zu sein.
Cela vous a fait apparemment plaisir d’être un vampire.

Sehr, sehr. Er ist so arm, so ein komisch-verzweifeltes Opfer von sich undseiner Spezies.
Très, très. Il est si pauvre, une telle victime comiquement désespérée de lui-même et de son espèce.

Haben Sie je Vampirfilme gesehen?

Avez-vous vu des films de vampire ?
Mein Lieblingsvampir war der in einem Film von Werner Herzog, ich glaub inden Siebzigerjahren. Vor Vampirfilmen, überhaupt Horrorfilmen, hab ich mich nie
gefürchtet. Sie haben mich eher zum Lachen bewegt. Ich habe erst jetzt so ganz durchschaut, wie kalkuliert das Genre mit der Abstraktion spielt, alles ist
Metapher. Wenn man diese Filme ernst nehmen würde, wären sie ganz schrecklich, einfach nur stumpfsinnig und blöde, und mit den heutigen Mitteln erzählt nicht ungefährlich. Gefürchtet habe ich mich immer vor Filmen wie „Cape Fear“, davon gab's eine Urversion („Ein Köder für die Bestie“, Anm.). Da war ich elf und hab dann eine Woche nicht mehr geschlafen.
Mon vampire préféré, était celui d’un film de Werner Herzog, je crois dans les années 70. Je n’ai jamais eu peur des films de vampire, donc des films d’horreur. Ils m’ont
plutôt fait rire. J’ai vérifié tout à fait seulement maintenant comment le genre est calculé, joue avec l’abstraction, tout est une métaphore. Si on prenait ces films au sérieux, ils seraient tout à fait terribles, simplement seulement stupides et bêtes, et racontés avec les moyens d’aujourd’hui, non sans danger. J’ai toujours eu peur des films comme « Cape Fear » dont il y avait une version originale (« Un appât pour la brute ») Là, j’avais onze ans et ensuite, je n’ai plus dormi pendant une semaine.

Kriegen Sie mit, was Ihre Kinder sehen?
Comprenez-vous ce que vos enfants regardent ?

Das ist heute schwer. Eigentlich kriegst du gar nix mit. Das ist einevöllig andere Welt momentan, in der die umgehen. Kinder, noch ganz fragil – aber ganz woanders als
man selbst. Und zwar jenseits der Fantasie, und das ist eine unglaublich große Spannung und Diskrepanz.
C’est difficile aujourd’hui. En fait, tu ne comprends plus rien du tout. C’est actuellement un monde complètement différent, dans lequel ils circulent. Des enfants, encore tout à fait fragiles – mais quelque part tout à fait différents de soi-même. Et certes  au-delà de l’imagination, et c’est une grande tension et un écart incroyable.

Zurück zu den Vampiren. Packt Sieselbst manchmal Panik ob der menschlichen Vergänglichkeit?
Revenons-en aux vampires. La panique vous saisit-elle parfois à propos du caractère éphémère de l’humain ?

Im Gegenteil. Deshalb lässt mich das Theater nicht los. Das ist der Ort der Vergänglichkeit, der Unwiederbringlichkeit. Und daran wächst man, und daran
verrunzelt man auch langsam. Es ist das Gegenteil dieser heutigen Welt der Scheintoten, der ewigen Jugend nachhängend, die sich letztlich in ihrem ganzen
Dasein nur immer wieder selbst zitiert. Die nehmen eine Frau, die gleich ausschaut wie ihrealte vor 30 Jahren. Ein erbärmliches Dasein eigentlich.
Au contraire. C’est pourquoi le théâtre ne me lâche pas. C’est le lieu de l’éphémère, de l’irréparable. Et de cela, on grandit et de cela on se ride aussi lentement. C’est le contraire de ce monde actuel de morts en apparence,  qui sont suspendus à une éternelle jeunesse, qui finalement, se citent seulement toujours eux-mêmes dans leur propre existence. Ils prennent des femmes, qui paraissent de 30 ans plus jeunes qu’eux. Une existence misérable en fait. 

Der Film spielt auch mit Zitaten,haben Sie diese erkannt?
Le film joue aussi avec les citations, avez-vous reconnu celles-ci ?

Er ist eine cineastischeRückkoppelung des Genres, aber ohne Überfrachtung. Und deshalb ist er wahrscheinlich auch für Insider lustig. Die Szenen haben eine feinsinnige Ironie und einen irgendwie liebevollen Sarkasmus, keinen Zynismus. Jeder erkennt das, was er erkennt.
C’est une rétroaction cinématographique du genre, mais sans surcharge. Et c’est pourquoi c’est probablement drôle aussi pour les initiés. Les scènes ont une ironie tout à fait exquise et un sarcasme en quelque sorte affectueux, aucun cynisme. Chacun reconnaît ce qu’il reconnaît.

Haben Sie sich selbst je mitPsychoanalyse beschäftigt?
Avez-vous eu vous-mêmes à faire avec la psychanalyse ?

Kaum. Aber natürlich forscheich gern, auch in mir. Es macht mir Freude, mit Psychologen zu reden und sie in die Verirrung zu führen. Manchmal verirre ich mich dann selbst.
A peine. Mais bien sûr, je recherche volontiers, en moi aussi. Cela me fait plaisir de parler avec des psychologues et de les mener à l’égarement. Parfois, je m’égare alors
moi-même.
 

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Une interview TT.com


Tobias Moretti  :-
„Träume mich öfter in eine andere Zeit“
"Je rêve souvent que je suis dans une autre période"

Wien (APA) –
APA : Die Figuren in "Der Vampir auf der Couch" bewegen sich im Wien der 1930er Jahre. Übt die Vergangenheit für Sie einen Reiz aus?
Les personnages dans “le vampire sur le divan” évoluent dans la Vienne des années 30. Le passé exerce-t-il un charme sur vous ? 

Tobias Moretti : 
Ich träume mich öfter in eine andere Zeit - die 20er und 30er Jahre waren sicher aufwühlend und spannend -, aber auch irgendwie furchtbar, vor allem die späten 30er Jahre, aus naheliegenden Gründen.
Je rêve souvent que je suis dans une autre période – les années 20 et 30 étaient certainement troublantes et passionnantes – mais aussi en quelque sorte terribles, avant tout la fin des années 30, pour des raisons évidentes. 

APA :Gedreht wurde hauptsächlich in den Rosenhügelstudios, die mittlerweile aufgelassen wurden...
Le tournage a eu lieu principalement dans les studios Rosenhügel, qui ont fermé entre-temps… 

Tobias Moretti : Die Rosenhügelstudios sind eine einzige Wehmut für mich. Das ist nicht nur ein wunderbarer Ort der Vergangenheit, sondern auch im Hier und Jetzt hätte man viel machen können. Dass eine Kulturstadt wie Wien so was vergeigt, ist eigentlich eine Katastrophe. All die Intentionen, also etwas zu lukrieren, soziales Ansinnen und die eigentliche Bestimmung der Studios, das hätte man locker mit diesem Areal unter ein Dach bringen können. Und so heißt es einfach, das ist zu kompliziert, die Administration ist zu schwerfällig, dann folgt die Entscheidung, einer sagt: Opfern wir das, und der politische Alltag geht weiter.
Les studios Rosenhügel sont une unique source de mélancolie pour moi. Ce n’est pas seulement un merveilleux endroit du passé, mais aussi dans l’Ici et Maintenant, on aurait pu faire beaucoup. Qu’une ville culturelle comme Vienne laisse disparaître quelque chose comme cela, est vraiment une catastrophe. Toutes les intentions, donc, de faire des bénéfices, la demande sociale et la vocation propre des studios, on aurait pu facilement amener cela avec cette superficie sous un toit. Et ainsi, cela signifie simplement que c’est trop compliqué, l’administration est trop lourde, alors la décision suit, quelqu’un dit : Nous sacrifions cela, et le quotidien politique suit son chemin. 

Verunmöglicht das nun bestimmte Drehs in Wien?
Est-il impossible de maintenant de faire certains tournages à Vienne?

Jetzt haben wir kein Studio mehr. Es ist zu kurz gedacht gewesen. Die Amerikaner haben sich mittlerweile aus Kostengründen von Prag wieder verabschiedet, weil die Tschechen übertrieben haben. Und da wäre Wien eine Option gewesen, wenigstens teilweise. Sei es wie es sei, es ist traurig, und man muss es so akzeptieren. Ich bin stolz darauf, dass wir die Letzten waren, die dort einen Film gemacht haben. Und es passte auch zum Sujet und zu der Art, wie der Film gemacht wurde. Der Film arbeitet viel mit den traditionellen Tricks der 30er, 40er Jahre: Man baut ein Gerüst auf und springt aus dem Fenster, unten ist etwas aufdrapiert. Das würde man heute gar nicht mehr machen.
Maintenant nous n'avons plus de studio. Il a été pensé pour être de courte durée. Les Américains sont partis maintenant à nouveau de Prague pour des raisons de coût parce que les Tchèques ont exagéré. Et donc Vienne aurait été une option, au moins partiellement. Quoi qu'il en soit, c'est triste, et on doit l'accepter ainsi. Je suis fier que nous ayons été les derniers à y avoir fait un film. Et cela correspondait également au sujet et à la manière dont le film a été réalisé. Le film travaille beaucoup avec les astuces traditionnelles des années30, 40: Vous construisez un échafaudage et sautez par la fenêtre, en dessous un drap a été tendu. L'on ne ferait plus cela aujourd'hui.

Sie sind derzeit auch mit einem weiteren Film im Kino präsent. Wie war es, sich für "Hirngespinster" in die Rolle des schizophrenen Vaters Hans hineinzudenken?
Vous êtes actuellement présent avec un autre film au cinéma. Comment était-ce pour "Hirngespinster" de vous projeter dans le rôle du père schizophrène, Hans?

Beim Schizophrenen gibt es ja das Problem, dass er sich selbst gar nicht als krank sieht, sondern er ist der Normale, und die Umwelt, das Gegenüber, selbst die Familie, erst recht die anderen sind die Ver- oder Entrückten. Dann diese Wiedererkennungsdramatik des Sohnes, der sich im Vater wiederfindet. Eine innere Welt, die sich verspreizt gegen den normierten Alltag unserer Zeit. Das war ein sehr wichtiger Film für mich und eine Arbeit, die ich als besonderen Segen empfand. Es war auch eine wirklich große Herausforderung, so eine Figur zu zeichnen, zu spielen, aber vor allem in sich hinein zu lassen - das hat mir im Nachhinein unglaubliche Freude gemacht, während des Drehs war es aber auch gespenstisch. Ich freu mich, dass der Film jetzt bei uns auch läuft.
Chez un schizophrène, il y a le problème qu'il ne se considère pas comme malade, mais lui, il est normal, et l'environnement, le vis-à-vis, même la famille, en particulier les autres sont les fous ou les abrutis. Puis cette reconnaissance dramatique du fils qui se retrouve dans le Père. Un monde intérieur qui s'arc-boute contre la vie quotidienne normalisée de notre temps. C'était un film très important pour moi et un travail que je sentais comme une bénédiction spéciale. C'était aussi un très grand défi, de dessiner, de jouer un tel personnage, mais essentiellement de pénétrer dans le personnage- cela m'a donné une joie incroyable après, mais pendant le tournage, c'était aussi effrayant. Je suis heureux que le film passe maintenant aussi chez nous.

APA: Neben den zahlreichen TV- und Kino-Projekten sieht man Sie 2016 wieder auf der Bühne, als Mackie Messer in einer Neuproduktion der „Dreigroschenoper“ am Theater an der Wien. Ist das eine besondere Herausforderung?
A côté des nombreux projets pour la télévision et le cinéma, on vous verra de nouveau sur la scène en 2016 dans le rôle de Mackie Messer dans une nouvelle production de l’Opéra de quat’sous au Theater an der Wien. Est-ce un défi particulier ? 

Moretti: 2015 wird ein Kinofilm gemacht, ein Fernsehfilm, dann „Die Entführung aus dem Serail“ mit Martin Kusej in Frankreich (beim Festival d‘Aix en Provence 2015, in Sprechrolle Bassa Selim, Anm.) - und dann die „Dreigroschenoper“ in Wien. Ich freue mich sehr darauf, gerade in dieser Besetzung mit Florian Bösch, Angelika Kirchschlager, und, und, und. Eine Wucht an Herausforderung. Dieses Werk, diese Ikone ist aber auch ein Klotz, auf dem dieses Brecht-Erben-Verwaltertum draufsitzt, und es gilt sich freizukämpfen, sich seine Spielräume freizuschlagen.  Für mich wird es eine völlig neue Art von dramatischer Arbeit werden, und ich brenne schon.
En 2015, un film pour le cinéma, un téléfilm seront faits, puis « L’enlèvement au Serail » avec Martin Kusej en France (au Festival d’Aix en Provence 2015, dans le rôle parlé de Bassa Selim, ndlr.) et puis l’Opéra de Quat’sous à Vienne. Je suis très heureux de cela, justement avec  cette distribution avec Florian Bösch, Angelika Kirschlager, et, et, et. Un défi violent. Mais cette œuvre, cette icône culturelle est aussi un bloc, sur lequel l’héritage de Brecht se trouve, et il s’agit de s’en libérer, de faire de l’espace pour soi. Pour moi, ce sera une forme tout à fait  nouvelle de travail dramatique, et je brûle déjà d’impatience.

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Un reportage (audio) Deutschlandradio Kultur 



http://www.deutschlandradiokultur.de/fantasy-filmfest-ein-charakterdarsteller-namens.1013.de.mhtml?dram%3Aarticle_id=327884

Partie concernant le film :
https://static.blog4ever.com/2008/10/250815/Vampire-Fantasy-Filmfest--.mp3

"Mehr noch als alles andere belastet mich die Gegenwart meiner Frau. Wir sind zu lange zusammen."

Graf Geza von Közsnöm hat kein normales Eheproblem. Denn seine Frau Elsa und er sind Vampire und teilen als Untote die Ewigkeit miteinander.
Komödien über Alltagsprobleme von Dracula und seinen Artgenossen rutschen oft in die Albernheit.

«Plus que tout le reste, ce qui me dérange le plus c'est la présence de ma femme. Nous sommes ensemble depuis trop longtemps."

Le Comte Geza von Közsnöm n'a pas un problème de couple normal. Parce que sa femme Elsa et lui sont des vampires et en tant que morts-vivants, ils partagent l'éternité. Les comédies sur les problèmes quotidiens de Dracula et ses compagnons sombrent souvent dans la bêtise.

Der Vampir als Freudianer
Le vampire freudien.

Doch Regisseur David Rühm hat mit "Therapie für einen Vampir" einen stilvollen, eleganten und hintergründigen Film gedreht, der in Wien in den 1930er-Jahren spielt.
Unter dem Titel "Der Vampir auf der Couch" lief er schon erfolgreich in den österreichischen Kinos. Graf Geza von Közsnöm hat sich nicht irgendein Sofa ausgesucht, sondern das von Sigmund Freud, dessen Werk er auswendig zitieren kann.
"Wir wissen, dass die Toten mächtige Herrscher sind. 'Totem und Tabu', Kapitel 4. ? So habe ich diesen Satz nicht gemeint. ? Dieser Satz ist in seiner wahren Bedeutung
noch gar nicht richtig begriffen worden. Vielleicht unterschätzen sie sogar selbst seine Dimension."

Mais le réalisateur David Rühm a tourné avec "thérapie pour un vampire", un film chic, élégant et énigmatique qui se passe à Vienne dans les années 1930. Sous le titre
"Le vampire sur le canapé" il était déjà projeté avec succès dans les cinémas autrichiens. Le Comte Geza von Közsnöm n'a pas choisi n'importe quel canapé, mais celui de Sigmund Freud, dont il peut citer de mémoire les travaux. "Nous savons que les morts sont de puissants souverains, Totem et Tabou" Chapitre 4 -.Ce n'est pas ce que je voulais dire-. Cette phrase n'a pas encore été bien comprise dans son sens véritable Peut-être sous-estimez-vous, vous même, sa portée ".

Tobias Moretti spielt den Blutsauger mit Burnout sanft ironisch und voller Gefühl. 
Tobias Moretti joue le suceur de sang qui souffre d' épuisement, doucement ironique et plein de sentiment.

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Un article à propos des "cascades" 



https://www.oeamtc.at/autotouring/01-04-2016/der-stunt-als-kunststueck/12.593.158?
— Bei dem Kinofilm "Der Vampir auf der Couch" haben Sie Tobias Moretti gecoacht. In welcher Szene?
- Sur le film "Le vampire sur le divan" vous avez coaché Tobias Moretti. Dans quelle scène ? 

CORNELIA DWORAK: Ich habe alle Wire-Szenen gecoacht – damit meine ich die Seiltechnik. Für Flugszenen habe ich die Schauspieler, darunter auch Tobias Moretti, mit einem "Harness" ausgestattet, einem Gurt-Gestell, die Karabiner kontrolliert und auf ihre Sicherheit und Körperhaltung während des Fluges geachtet. Ich habe sie einfach jede Sekunde unterstützt und geschaut, dass sie gut aussehen.
J'ai fait toutes les  scènes avec des câbles - je veux dire la technique de la corde. Pour les scènes de vol, j'ai équipé  les acteurs, y compris Tobias Moretti,  avec un harnais, une ceinture-support, j'ai contrôlé les mousquetons et prêté attention à leur sécurité et à leur posture pendant le vol. Je les ai simplement soutenus à chaque seconde et fait en sorte qu'ils présentent bien.

— Sind Sie auch als Vampirin geflogen oder hatten Sie schwierigere Stunts?
- Avez-vous aussi volé en tant que Vampire ou aviez-vous des cascades difficiles ? 

CORNELIA DWORAK: In einer Szene habe ich die Gräfin gedoubelt und bin aus dem Fenster gesprungen. In einer anderen wurde ich vom Grafen, von Tobias Moretti, sechs Meter durch den Raum und durch eine Flügeltüre geschleudert ("Der Vampir auf der Couch", Minute 48). Ich war in einem Gurt an einem Seil befestigt und wurde mit einem speziellen System – das nennt sich Ratchet – mit dem Seil sechs Meter weit gezogen. Das Seil ging auch durch die Flügeltüre – ich wurde quasi durchgezogen. Hinter der Türe bin ich einfach in Matten hineingecrasht. Die Flügeltüre war Gott sei Dank präpariert (lacht). Das ist natürlich kein echtes Holz. Mit dem Druck möchte ich nicht gegen eine Türe fliegen. Die Türe bestand aus ganz dünnen Spannplatten und Styropor. Sie wurde auch angesägt, damit es bereits vor dem Crash Bruchstellen gibt.
Dans une scène, j'ai doublé la comtesse et ai sauté par la fenêtre. Dans une autre, je suis lancée par le comte, par Tobias Moretti, sur 6 mètres au travers de la pièce et au travers d'une porte à double battants (le vampire sur le divan, minute 48). J'étais attachée à une corde par une ceinture et étais tirée avec la ficelle 6 mètres plus loin avec un système spécial - cela s'appelle le "Ratchet". La corde passait au travers de la porte à double battants - j'étais quasiment tirée au travers. Derrière la porte, je m'écrasais simplement sur des matelas. La porte à battants était, Dieu soit loué, préparée (elle rit). Ce n'était bien sûr pas du véritable bois. Avec la pression, je ne voudrais pas voler contre une porte. La porte était composée de panneaux de particules très fines et de polystyrène. Elle était aussi sciée, il y avait donc des points de rupture avant le crash.  

— Der Sechs-Meter-Flug klingt heftig. Ist das trotzdem Routine für Sie?
- Le vol de six mètres semble fort. Est-ce malgré tout de la routine pour vous ? 

CORNELIA DWORAK: Ja, schon. Das Unangenehme an dem Ratchet-System ist, dass man an dem Seil hängt und startbereit ist, aber nicht selber auf den Knopf drückt. Die Technik ist präpariert und scharf. Es darf aus Sicherheitsgründen auch niemand mehr hinter einem vorbeigehen. Die Kamera läuft. Die Fernzündung ist feuerbereit. Es fühlt sich komisch an, es nicht selber im Griff zu haben. Es ist eine angespannte Situation. Was die Sache bei "Der Vampir auf der Couch" zusätzlich erschwert hat, war, dass kurz vor dem Stunt eine Szene angespielt wurde. Ich hatte eine andere Vampirin gebissen und wurde dann vom Grafen hochgezogen – da sind mehrere Personen im Spiel. Die Szene muss sitzen, das Seil muss die ganze Zeit auf Spannung sein.
Oui. Ce qui est désagréable dans le système "Ratchet" est que l'on est suspendu à la corde et prêt au départ, mais que l'on appuie pas soi-même sur le bouton. La technique est préparée et acérée. Pour des raisons de sécurité, personne ne doit non plus passer derrière quelqu'un. La caméra tourne. La télécommande est prête à être actionnée. Cela semble drôle, de ne pas l'avoir soi-même en main. C'est une situation tendue. Ce qui a en plus compliqué la chose sur "le vampire sur le divan" était que peu avant la cascade, une scène était jouée. J'avais mordu une autre vampire et étais alors envoyée en l'air par le comte - il y a là beaucoup de personnes en jeu. La scène doit être mise en place, la corde doit tout le temps être sous tension.
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