TOBIAS MORETTI

TOBIAS MORETTI

Du gehörst mir (Tu m'appartiens)

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« Jamais un homme n’a été aussi gentil avec moi. » Oui, Wolf est différent des autres hommes qu’elle a connus jusqu’ici. Ce que la jeune femme ne sait pas encore à cet instant précis : Non seulement, il lui remplira sa déclaration d’impôt mais il fera bientôt de sa vie un enfer. Dans le téléfilm ZDF, avec le titre significatif « Tu m’appartiens », on peut voir deux interprètes forts, le renommé Tobias Moretti et Katharina Lorenz, un nouveau visage de la télévision avec une expérience de la scène – où une histoire d’amour passionnée passe de la jalousie pathologique au psychodrame. „ Nous avons essayé d’éviter tous les clichés“ explique Annemarie Schoenle (Une femme désobéissante) l’auteur du roman et du scénario de ce téléfilm. J’ai renoncé sciemment à montrer l’homme devenir violent. Il y a déjà beaucoup de films de ce genre, comme par exemple « L’ennemi dans mon lit ». Pour moi, cela aurait été trop spectaculaire et nous aurait trop écarté des personnages. Je voulais faire un psychogramme. L’auteur dont les neuf romans ont déjà été adaptés pour ZDF, a déjà connu le problème de la jalousie pathologique dans son entourage. Il faut remarquer qu’elle a étudié en profondeur la crédibilité de l’action. « On tombe amoureux, on se sent pris en mains  – c’est merveilleux » Mais petit à petit, par petites étapes, on se dit : Cet homme est malade, il devrait suivre une thérapie mais de tels hommes font rarement cela car ils ne se voient pas eux-mêmes et interprètent leur environnement autrement.  Dès le début, le metteur en scène Tobias Ineichen crée cette atmosphère menaçante avec des images froides et sombres. 
Dès que Melanie (Katharina Lorenz) et Wolf (Tobias Moretti) font connaissance lors d’une fête, le malaise s’installe chez le spectateur. La journaliste ingénue et heureuse de vivre, qui vient juste de mettre fin à sa relation avec un collègue marié (Martin Rapold) tombe rapidement amoureuse de l’expert-comptable, plus âgé et extrêmement attentionné. Ils décident bientôt de se marier.
Mais des signes montrent bientôt que Wolf a un problème « Tu es fou », dit Mélanie au départ, en plaisantant. « De toi » répond-il sérieusement. Il apparaît tout à coup à la piscine, où Mélanie fait régulièrement des longueurs de bassin. Il la surprend lors de rendez-vous, la soupçonne de flirter avec d’autres et veut toujours savoir exactement où elle est. Lorsque Mélanie le quitte, elle découvre le côté le plus sinistre de Wolf et voit comme seule issue possible de lui renvoyer la balle.
„Etre jaloux, c’est normal. C’est la crainte d’être trompé ou de perdre quelqu’un » trouve Annemarie Schoenle. Mais cela devient une maladie, lorsque le sentiment se déforme et que la confiance se transforme en méfiance : S’il ne s’agit plus que de contrôler l’autre. » C’est captivant et angoissant à la fois, d’observer la protagoniste et de voir comment elle arrive à se libérer de cette relation malsaine. D’autant plus que Moretti, dans ce rôle de mari imprévisible peut être extrêmement convaincant.

« So etwas Nettes hat noch nie ein Mann für mich gemacht“. Ja, Wolf ist anders als die Männer, die sie bislang kannte. Was die junge Frau zu diesen Zeitpunk noch nicht ahnt : Er wird ihr nicht nur die Steuererklärung machen, sondern bald auch das Leben zur Hölle. Im ZDF-Fernsehfilm mit dem vielsagenden Title „Du gehörst mir“ zeigen zwei starke Darsteller – der renommierte Tobias Moretti und mit Katharina Lorenz ein neues TV-Gesicht mit Bühnenerfahrung – wie sich eine leidenschaftliche Liebesgeschichte durch krankhafte Eifersucht zum Psychodrama entwickelt.
« Wir have versucht, dabei alles Klischees zu umgehen » erklärt Annemarie Schoenle (Eine ungehorsame Frau), die Romanvorlage und Drehbuch zu diesen Fernsehspiel lieferte. „Ich verzichtete bewußt darauf, den Mann gewalttätig werden zu lassen. Solche Filme gibt es bereits viele, wie zum Beispiel „Der Feind in meinem Bett“. Das wäre mir auch zu spektakulär gewesen
und hätte von den Personen weggeführt. Ich wollte ein Psychogramm machen’. Die Autorin, deren neun Romane bislang alle wom ZDF verfilmt wurden, erlebte das Problem krankhafter Eifersucht im Bekanntenkreis schon mit. Der glaubhaften Handlung ist anzumerken, dass sie darüber hinaus gründlich recherchierte. „Man ist verliebt, fühlt sich auf Händen getragen – das ist wunderschön. Aber nach und nach, in kleinen Schritten offenbart sich : Dieser Mann ist krank. Er müßte eigentlich
eine Therapie machen, doch das tun solche Menschen selten, weil sie sich selbst nicht so sehen und ihre Umwelt anders interpretieren.“ Regisseur Tobias Ineichen vermittelt diese bedrohliche Atmosphäre von Anfang an in kühlen, düsteren Bildern. Schon als sich Melanie (Katharina Lorenz) und Wolf (Tobias Moretti) bei einer Party kennenlernen, stellt sich beim Zuschauer Unbehagen ein.
Die Lebenslustige and arglose Journalistin, die ihr Verhältnis mit einen verheirateten Kollegen (Martin Rapold) endgültig beendet hat, stürzt sich in die neue Liebe zu dem älteren, überaus aufmerksamen Wirtschaftsprüfer. Bald darauf heiraten die beiden. Doch es mehren sich die Anzeichen dafür, daß Wolf ein Problem hat. „Du bist verrückt“, sagt Melanie anfangs scherzhaft. „Nach dir“, antwortet er ernst. Er taucht unvermittelt in Schwimmbad auf, wo Melanie regalmäßig lange Strecken zürucklegt. Er überrascht sie bei Auswärtsterminen, unterstellt ihr, mit anderen zu flirten and will immer genau wissen, wo sie war. Als Melanie ihn verlässt, lernt sie Wolf von seiner unheimlichsten Seite kennen und sieht den einzigen Ausweg darin, den Spieß umzudrehen.
„Eifersüchtig zu sein, ist normal. Es ist im Grunde die Angst, betrogen zu werden oder jemanden zu verlieren“, findet Annemarie Schoenle. “Krankhaft wird es dann, wenn sich die Gewichtighkeit zum Grundvertrauen verschiebt und das Mißtrauen überwiegt. Wenn es nur noch darum geht, den anderen zu kontrollieren“. Es ist spannend und beklemmend zugleich, die Protagonist dabei zu beobachten, ob und wie es ihr gelingt, sich aus dieser Beziehungsfalle zu befreien. Zumal Moretti als unberechenbarer Ehemann äußerst überzeugend sein kann.

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« LA COLLABORATION ETAIT GENIALE »
« DIE ZUSAMMENARBEIT WAS GROßARTIG » 

Une interview de l’interprète de « Wolf », Tobias Moretti
« Wolf »-Darsteller Tobias Moretti im Interview

Tobias Moretti parle lors d’une interview exclusive avec ZDF à propos de la distribution brillante du metteur en scène, du caméraman et de l’interprète principale féminine, qui l’ont convaincu de jouer le rôle de Wolf, un mari maladivement jaloux.
Tobias Moretti spricht im Exklusiv-Interview mit dem ZDF über die gelückte Konstellation von Regisseur, Kameraman und Hauptdarstellerin, die in überzeugt hat und über die Rolle des krankhaft eifersüchtigen Wolf

ZDF : Dans la diversité des scénarios qui vous sont proposés, qu’est-ce qui vous a convaincu de jouer le rôle de Wolf, maladivement jaloux, dans l’histoire d’Annemarie Schoenles ?
ZDF : Bei der Vielfalt an Drehbüchern, die Ihnen angeboten werden : Was hat Sie überzeugt, die Rolle des krankhaft eifersüchtingen Wolf in Annemarie Schoenles Geschichte anzunehmen ?

Tobias Moretti : Ce n’est pas seulement la question du rôle, mais de la distribution : Tobias Ineichen, un metteur en scène, qui dans son obstination est exactement celui qu’il faut pour cette histoire. C’est aussi ce qui m’a finalement convaincu. Alors, Jutta Müller, qui a « dorloté » ce film et aussi le caméraman Lukas Strebl. Et finalement, nous avons aussi trouvé avec Katharina Lorenz la femme qu’il fallait exactement pour ce film.
Tobias Moretti : Es war nicht nur die Frage der Rolle, sondern der Konstellation : Tobias Ineichen, ein Regisseur, der in seiner Eingenwilligkeit ein ganz besonderer ist. Genau der Richtige für diese Geschichte. Es war es auch, der mich letztendlich überzeugt hat. Dann Jutta Müller, die diesen Film „bemuttert“ hat, und es lag auch am Kameraman Lukas Strebl. Und letztendlich haben wir ja auch mit Katharina Lorenz auf den Punkt die Frau gefunden, die es für diesen Film gebraucht hat

ZDF : Pour Katharina Lorenz, il s’agissait de son premier grand travail pour la télévision. Comment avez-vous ressenti la collaboration, en tant qu’acteur avec une longue expérience théâtrale et cinématographique ?
ZDF : Für Katharina Lorenz ist es ihre erste große Fernseharbeit überhaupt. Wie haben Sie als Schauspieler mit langjähringer Theater – und Filmerfahrung das Zussammenspiel empfunden ?

Moretti : Exactement le réglage parfait, qu’elle a amené par son travail qui était décisif pour représenter son personnage. Katharina Lorenz a aussi bien apporté à son personnage la légéreté que l’amertume graduelle jusqu’à l’auto-destruction, et ce dès le premier moment. La collaboration a été géniale.
Moretti : Genau die Feineistellung, die sie in die Arbeit mitbringt, war entscheidend, daß sie diese Figur so zeichnen konnte. Katharina Lorenz hat sowohl die Leichtigkeit als auch die allmähliche Verbitterung bis zur Selbszerstörung in die Figur eingebracht, und das wom ersten Momen an. Die Zusammenarbeit war großartig.

ZDF : Comment vous sentez-vous personnellement sur le sujet de la jalousie ? Etes vous un homme jaloux dans votre vie privée ?
ZDF : Wie stehen Sie persönlich zum Thema Eifersucht ? Sind Sie privat ein eifersüchtiger Mensch ?

Moretti : J’ai la chance de ne pas connaître cela en réalité. Lors de la préparation pour le film, j’ai vraiment été confronté à cela pour la première fois. La jalousie, est, comme son nom l’indique déjà une manie, une maladie, cela a quelque chose
d’absolument pathologique. Naturellement, ce n’est pas la passion, avec laquelle on ne veut pas donner ce que l’on aime qui est visée. C’est une étape dans laquelle on se rend indépendant, on ne pense plus aux autres, mais seulement à soi-même. Ce sont des hommes solitaires, dont la nature dévore le caractère entier.
Moretti : Das Glück ist, daß ich das selber eigentlich nicht kenne. Bei der Vorbereitung auf den Film wurde ich eigentlich zum ersten Mal damit wirklich konfrontiert. Eifersucht ist, wie schon der Name erzählt, eine Sucht, eine Krankheit, es hat etwas ganz und gar Pathologisches.Natürlich ist nich die Leidenschaft gemeint, mit der man alles, was man lieb hat, nicht mehr hergeben will. Es ist ein Stadium gemeint, in dem sich etwas verselbständigt, das nicht mehr der anderen meint, sondern nur nich selber. Es sind einsame Menschen, deren Wesen den ganzen Charakter auffrißt.

ZDF : Pour Wolf, l’histoire d’amour se termine tragiquement. Avait-il une chance de mener une vie « normale » ou était-ce voué à l’échec dès le début ?
ZDF : Für Wolf endet die Liebegeschichte tragisch. Hätte er aus Sicht überhaupt eine Chance auf ein „normales“ Leben gehabt oder war et von Anfang an zum Scheitern verurteilt ?

Moretti : La question ne se pose pas du tout !Que signifie : une vie normale ? L’histoire indique aussi de quelle constellation, de quel environnement cela provient. Cela est lié à l’étroitesse et à la sécheresse de cœur, dans laquelle il a grandi. Lorsque Wolf est assis à la table de ses parents, c’est comme s’il était dans la salle à manger d’une clinique neurologique
Moretti : Die Frage stellt sich gar nicht ! Was heißt das schon : eine normales Leben ? Die Geschichte deutet ja auch an, aus welcher Konstellation, welchem Umfeld so etwas entsteht. Es hat mir der Enge und der Engherzigkeit zu tun, in der er aufgewachsen ist. Wie Wolf zum Beispiel mit seinte Eltern am Tisch sitzt, da kommt man sich vor wie im Speizezimmer einer Nervenklinik.

ZDF : Vous jouez au théâtre, tournez pour le cinéma et faites en outre encore des téléfilms. Avez-vous besoin de ce mélange ?
ZDF : Sie stehen auf der Theaterbühne, drehen fürs Kino and machen außerdem noch TV-Film. Brauchen Sie diese Mischung ?

Moretti : Je pense,oui. Je ressens en réalité presque comme un privilège, que l’on puisse relier cette profession avec divers formes et moyens. Pourtant, c’est exactement ce mélange qui fait que l’on reçoit le métier d’acteur comme un défi.
Moretti : Ich denke schon. Ich empfinde es eigentlich fast als ein Privileg, daß man diesen Beruf mit verschiedenen Formen und Mitteln verbinden kann. Es ist doch genau diese Mischung, die die Schauspielerei als Herausforderung lebendig erhält.

ZDF : Vous avez refusé le rôle d’Adolf Hitler dans « Valkyrie » avec Tom Cruise, qui est actuellement en tournage à Berlin. Cela tenait-il au fait que vous avez déjà joué le dictateur pour Heinrich Breloers dans «Speer et Lui » ?
ZDF : Sie haben die Rolle des Adolf Hitlers in „Valkyrie“ mit Tom Cruise, der derzeit in Berlin gedreht wird, abgelehnt. Lag es daran, daß Sie in Heinrich Breloers „Speer und Er“ bereits den Diktator verkörperten ?

Moretti : A vrai dire, la raison de mon refus tient à des impératifs de planning. J’avais donné ma parole à Urs Egger. Il avait déjà décalé son film une fois à cause de moi, et donc, la question ne se posait plus.
Moretti : Das Thema is ja eigentlich schon durch, meine Absage hatte worwiegend terminliche Gründe. Ich war bei Regisseur Urs Egger im Wort. Er hat seinen Film schon einmal meinetwegen verschoben, und damit stellte sich die Frage nicht mehr.

Von Gitta Deutz-Záboji.

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Un extrait vidéo du film (lorsque Wolf demande Melanie en mariage, elle hésite et lui dit à la fin : tu es fou et il répond : de toi )
Ein Auszug des Filmes (wenn Wolf um Melanie anhält, zögert sie und sagt ihm am Ende: Du bist verrückt und er antwortet: nach dich) 
https://www.facebook.com/photo.php?v=499734313429463

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:bd:

Le dialogue de l'extrait :
Ausschnitt dialog :

Wolf: Ja, deshalb sind wir jetzt bei Punkt 2

Melanie: Du hast dich im Squash-Center angemeldet

Wolf lacht: Nein, nein, ich will....ich will dich heiraten

Melanie: Was?

Wolf: Ich will dich heiraten. Willst du meine Frau werden?

Melanie: Ach, aber wir kennen uns doch noch gar nicht so lange

Wolf: Und wie lange muss man warten, bis man fragen darf? *Pause*
Du und ich wir sind gleich. Ich habe es in deinen Augen
gesehen. Schon am ersten Tag bei Sarah. Du warst ganz woanders. Und
das kenne ich. Ich bin du und du bist ich. (Melanie hebt die
Schultern und lacht unsicher.) Das ist jetzt kitschig oder?

Melanie: Du bist verrückt...

Wolf: Nach dir....

Wolf : Oui, nous en sommes maintenant au point 2

Melanie : Tu t'es inscrit au Squash Center

Wolf : Non, non, je veux... je veux t'épouser

Melanie : Quoi ?

Wolf : Je veux t'épouser. Veux-tu être ma femme ?

Melanie : Mais pourtant, nous ne nous connaissons pas depuis très longtemps

Wolf : Et combien de temps doit-on attendre pour pouvoir demander ? * Pause* Toi et moi sommes pareils.
Je l'ai vu dans tes yeux. Dès le premier jour chez Sarah. Tu étais complétement ailleurs. Je connais cela.
Je suis toi et tu es moi. C'est kitsch maintenant, n'est-ce pas ?
(Melanie hausse les épaules et rit nerveusement)

Melanie : Tu es fou...

Wolf : .. de toi...



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ENGLISH TRANSLATION

Extract dialog:

Wolf: Yes, so we are now at point 2

Melanie: You've signed the Squash Centre

Wolf laughs: No, no, I want .... I want to marry you

Melanie: What?

Wolf: I want to marry you. Will you be my wife?

Melanie: Oh, but we've not known one another for very long!

Wolf And how long should I wait before I may ask? * Pause *
You and me we are equal. I have seen it in your eyes. On the very first day with Sarah. You were somewhere else. And
I know. I am you and you are me. (Melanie raises her
shoulders and laughs uncertainly.) It's getting kitschy, isn't it?

Melanie: You're crazy ...

Wolf: About you ....

:pap: :pap: :pap:

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Frankfurter Allgemeine Zeitung, 24.09.2007, Nr. 222, S. 42
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Frauensache
Affaires de femmes

Tödliches Eifersuchtsdrama: "Du gehörst mir" (ZDF)
Drame de la jalousie mortel : « Du gehörst mir » (ZDF)

Dieser Film ist allein schon deshalb ungewöhnlich, weil Tobias Moretti die männliche Hauptrolle, aber nicht den Sympathieträger spielt.
Im Gegenteil, der Mann, den er uns vorstellt, ist die Verschlagenheit in Person. Ein Psychopath, der erst Süßholz raspelt und dann zuschlägt.
Ein vermeintlicher Frauenversteher, der unter Liebe die totale Kontrolle versteht, die selbstverständlich er hat - über seine Frau,
über die Frau, die mit ihm eins ist wie er mit ihr. Da kann schon ein kurzes Gespräch, das seine frisch angetraute Gattin mit dem
Kellner führt, einen Jähzornsausbruch nach sich ziehen.
Ce film est déjà extraordinaire pour cette seule raison, car Tobias Moretti joue le rôle masculin principal, mais pas quelqu?un de
sympathique. Au contraire, l?homme qu?il nous présente, est la ruse en personne. Un psychopathe qui d?abord enrobe de douceur puis
porte un coup. Un homme qui soi-disant, comprend les femmes, qui ne comprend l?amour que sous contrôle total, qu?il a naturellement
sur sa femme, sur les femmes, qui ne font qu?un avec lui comme lui fait un avec elles. Là, une courte conversation de sa jeune épouse
avec le serveur peut déjà déclencher une manifestation de colère soudaine.

Im Fall von Melanie (Katharina Lorenz) geht das alles sehr schnell. Wolf (Moretti), der erfolgreiche Anwalt, gabelt die junge
Journalistin eines Abends in einer Bar auf. Zur großen Politreporterin hat sie es bislang nicht gebracht, dafür schreibt sie
über Stars und Sternchen und Fernsehkritiken - ein fürwahr hartes Los, wir können ein mehrjähriges Lied davon singen.
Das treibt einen schnell in erstaunliche Gesellschaft. Wolf registriert schnell, was er der suchenden Melanie anbieten muss,
um als the one and only zu erscheinen. Er ist nicht nur toll im Bett, er macht auch ihre Steuererklärung und verschafft ihr
einen Vertrag für ihr erstes Buch. Allerdings hetzt er ihr auch einen Privatdetektiv hinterher, der sie auch Schritt und
Tritt überwacht und die Gespräche mitschneidet, die sie mit ihren Freunden, vor allem aber mit ihrem gerade abgelegten
Liebhaber führt. Wolf kundschaftet nicht nur die Hals über Kopf mit ihm verheiratete Melanie aus, er legt ihr gesamtes Umfeld
trocken, bei jedem findet er einen dunklen Punkt in der Vergangenheit, der, so er denn publik würde, die Gegenwart belastete.
Diesem Anwalt ist kein Winkel zu krumm.

Dans le cas de Melanie (Katharina Lorenz) tout va très vite. Wolf (Tobias Moretti) l?avocat à succès, rencontre la jeune journaliste
un soir dans un bar. Elle ne s?est pas encore essayé aux grands reportages politiques mais écrit à propos des stars et starlettes
et des critiques pour la télévision, un sort plutôt dur, il y aurait à en dire pendant des années. Cela entraîne vite dans une Société
étonnante. Wolf enregistre rapidement, qu?il doit offrir à Melanie ce qu?elle recherche, pour apparaître comme le seul et unique.
Il est non seulement super au lit, il lui fait aussi ses déclarations de revenus et lui procure un contrat pour son 1er livre.
Toutefois, il met aussi un détective privé à ses trousses, qui la surveille pas à pas et enregistre les conversations qu?elle a non
seulement avec ses amis, mais surtout avec son ex-amant qu?elle vient de quitter. Wolf ne met pas seulement la corde autour du cou
de Melanie en l?épousant, il l?éloigne de tout son environnement, il trouve un point obscur dans le passé de chacun qui, s?il le
rendait public, chargerait le présent. Pour cet avocat, aucun angle n?est trop courbe.

Was bei diesem Fernsehfilm ins Auge sticht, ist - neben dem Spiel der beiden Hauptdarsteller - die Bildästhetik. Es beginnt mit
Aufnahmen im Wasser - Melanie ist eine leidenschaftliche Schwimmerin -, und im Wasser endet es auch, wobei der Schluss der Geschichte
sehr gewollt ist. Doch was die Geschichte an Glaubwürdigkeitsmängeln bereithält und was die mitunter gestanzten Dialoge nach dem Buch
von Annemarie Schoenle vermissen lassen, das machen die Regie von Tobias Ineichen und die Kamera von Lukas Strebel wett. Sie geben dem
Film sein Gepräge, seine stilisiert düstere, aber nicht bleierne Anmutung, sie tragen die ganze Geschichte krankhafter Eifersucht.
Ce qui attire l?oeil dans ce téléfilm est ? à côté du jeu des deux interprètes principaux - l?esthétique de l?image. Cela commence
avec des scènes dans l?eau ? Melanie est une nageuse passionnée ? et cela se termine aussi dans l?eau ? cependant avec la conclusion
de l?histoire tout à fait délibérée. Pourtant, le fait qu?il y ait quelques défauts de crédibilité et que les dialogues tirés du
livre d?Annemarie Schoenle soient un peu décousus, est compensé par la mise en scène de Tobias Ineichen et la caméra de Lukas Strebel.
Ils donnent au film son caractère, son style sombre, mais pas de plomb, ils portent toute l?histoire de la jalousie pathologique.

Am Ende ist es ein Thriller, ein Zweikampf und ein Showdown. Melanie hält es in ihrem Ehekrieg, nachdem sie vergeblich zu flüchten suchte
wie Hannibal bei der Schlacht von Cannae: Sie gibt scheinbar nach, sie räumt scheinbar einen Posten nach dem anderen, in Wahrheit aber
öffnet sie eine Falle nach der nächsten. Und dann kommt das Finale (leider nicht in Hannibals Stil). Wolf wollte ja unbedingt eins mit
Melanie sein. Das kann er haben. Er muss ihr nur folgen. Er schwimmt nur nicht so gut.
A la fin, c?est un thriller, un duel et une épreuve de force. Melanie considère son mariage comme une guerre, après qu?elle ait cherché
à s?enfuir, comme Hannibal lors de la bataille de Cannae : Elle cède en apparence, elle évacue selon toute apparence un poste après
l?autre, mais en vérité elle ouvre un piège après le prochain. Et alors arrive le final (malheureusement pas dans le style d?Hannibal).
Wolf veut absolument ne faire qu?un avec Melanie. Il peut avoir cela. Il doit seulement la suivre. Seulement, il ne nage pas aussi bien.

MICHAEL HANFELD








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Une (bonne) critique de Rainer Tittelbach
Eine (gute) Kritik von Rainer Tittelbach

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Fernsehfilm „Du gehörst mir“
Téléfilm "Tu m'appartiens"

Tobias Moretti und Katharina Lorenz: Anbetung, Besitzanspruch, Bedrohung
Tobias Moretti et Katharina Lorenz : Adoration, exigence de possession, Menace.

Es scheint Liebe auf den ersten Blick. Doch der Satz „Ich bin du und du bist ich, wir sind gleich, ich hab es in deinen Augen gesehen“ hätte der Heldin zu denken geben müssen. Mitreißender, famos gespielter Psychothriller der besonders beunruhigenden Art.
Das Drehbuch schrieb Annemarie Schoenle.
Il semble que ce soit l’amour au premier regard. Pourtant la phrase « Je suis toi et tu es moi, nous sommes semblables, je l’ai vu dans tes yeux » aurait dû faire réfléchir l’héroïne. Psychothriller inquiétant, joué fameusement d’une manière particulièrement inquiétante. Le scénario a été écrit par Annemarie Schoenle.

Das muss er sein, der Richtige, der einem nur ein Mal begegnet im Leben, glaubt Melanie. Zu lange hat sie unter der Unverbindlichkeit ihrer letzten Beziehung zu einem verheirateten Mann gelitten hat, als dass die schüchternen, Avancen von Wolf bei ihr nicht ohne Wirkung blieben. Sie ist hin und weg von diesem Mann, der weiß, was er will und dabei sie nie aus dem Blick verliert. Und so willigt die sehr viel jüngere Frau ein, als er ihr schon nach wenigen Tagen einen Heiratsantrag macht. Zu spät erkennt sie, dass Wolf manisch eifersüchtig ist und dass sich hinter seiner Anbetung totale Besitzansprüche verbergen.
Cela doit être lui, le bon numéro, celui qu’on ne rencontre qu’une fois dans sa vie, croit Mélanie. Elle a depuis trop longtemps souffert du manque d’engagement de sa dernière relation, un homme marié, que les avances timides, droites de Wolf restent sans effet. Elle est là et loin de cet homme, qui sait ce qu’il veut et ne la perd jamais du regard. Et ainsi, la très jeune femme accepte, lorsqu’il lui fait déjà une demande en mariage quelques jours après. Elle reconnait trop tard, que Wolf est maniaquement jaloux et que derrière son adoration, se cache une totale exigence de possession.

„Ich bin du und du bist ich, wir sind gleich, ich hab es in deinen Augen gesehen.“ Ein solcher Verschmelzungsgedanke ist nicht „gesund“, das müsste die Heldin wissen, auch wenn sie erst Ende 20 ist und Journalistin und nicht Psychologin. Doch dann wäre dem Zuschauer ein spannender Psychothriller entgangen. Unter Gesichtspunkten der Alltagslogik kann man über das Verhalten der von Katharina Lorenz frisch und zunehmend tiefgründig gespielten Melanie stolpern, aber der Film von Tobias Ineichen nach einem Buch der frauenbewegten Annemarie Schoenle gibt nach den ersten Wutausbrüchen des Ehemanns deutlich zu verstehen, dass hier im Genre-Stil erzählt wird. Da muss es einen nur bedingt wundern, dass die Frau, nachdem sie in Panik ausgezogen ist und ihr Mann daraufhin versucht hat, sie mit perfiden Mitteln von ihren Freunden zu isolieren, wieder zurückkehrt. Sie will den Kampf annehmen.
“Je suis toi et tu es moi, nous sommes semblables, je l’ai vu dans tes yeux”. Une telle pensée de fusion n’est pas saine, l’héroïne aurait dû savoir cela, même si elle est seulement à la fin de la vingtaine, journaliste et pas psychologue. Pourtant, alors, les spectateurs auraient manqué un thriller psychologique passionnant. D’un point de vue de la logique de tous les jours , on peut buter sur le comportement de Mélanie,
jouée fraîchement et de plus en plus profondément par Katharina Lorenz, mais le film de Tobias Ineichen d’après un livre de la féministe Annemarie Schoenle donne clairement à comprendre après les premières explosions de colère du mari que c’est raconté ici dans le style de genre. Là, on doit seulement s’étonner, que la femme, après qu’elle ait déménagé dans la panique et que du coup, son mari ait essayé, avec des moyens perfides de l’isoler de ses amis, revienne. Elle veut accepter la lutte.


"Du gehörst mir" ist aus der Perspektive der Frau erzählt. Dabei wird der Mann aber nie zum Bösen an sich stilisiert, er bleibt Mensch, pathologischer Fall, Täter. Das ist auch ein Verdienst von Tobias Moretti. Von Beginn an zeigt er uns einen weniger in sich ruhenden Menschen, als die Geschichte dem Zuschauer und der erfolgreiche Wirtschaftsprüfer seiner Angebeteten weismachen möchte. Wie er spricht, wie seine Stirn nachdenklich Falten wirft, wie er sich immer wieder körperlich verschließt, alles Zeichen, die sich als liebenswerte Ernsthaftigkeit oder als übertriebene Gehemmtheit lesen lassen. Auch später, wenn Wolf als krank geoutet ist, gibt Moretti nur selten dem Monster Zucker. Er spielt seinen krankhaften Kontrollfreak fast zum Mitleid kriegen. Moretti näherte sich der Eifersucht der Figur über die Laune. „Es gibt diese krankhafte Launenhaftigkeit, wo Menschen nicht mehr merken, wie sie von himmelhochjauchzend auf zu Tode betrübt umschalten“, so Moretti, „das muss für diese Menschen auch grausam sein, weil es sie vereinsamen lässt.“ (Text-Stand: 24.9.2007)
“Du gehörst mir” est raconté du point de vue d’une femme. Cependant, le mari n’est jamais stylisé comme le mal en soi, il reste un homme, un cas pathologique, un responsable. C’est aussi grâce à Tobias Moretti. Dès le début, il nous montre moins un homme reposant en soi que l’histoire et l’expert comptable couronné de succès voudraient faire croire aux spectateurs et à son adorée. Comment il parle, comment
il plisse le front pensivement, comment il se ferme sans cesse physiquement, cela peut être lu comme tous les signes d’un agréable sérieux ou d’une inhibition exagérée. Egalement plus tard, quand Wolf est démasqué comme étant malade, Moretti ne donne que rarement du sucre au monstre. Il joue son monstre de contrôle pathologique presque à en inspirer de la pitié. Moretti s’approche de la jalousie du personnage sur l’humeur. « Il y a cette humeur changeante pathologique, où les hommes ne remarquent plus comment ils passent de  "Jean qui rit à Jean qui pleure", selon Moretti, « Cela doit être aussi cruel pour ces hommes, car cela les laisse isolés ».

Rainer Tittelbach
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