TOBIAS MORETTI

TOBIAS MORETTI

Die Hölle

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http://www.filmstarts.de/kritiken/246907/kritik.html

Kritik der FILMSTARTS.de-Redaktion Von Gregor Torinus 

Obendrein ist das Ganze auch noch oft schreiend komisch: Vor allem Tobias Moretti („Das finstere Tal“) als grantelnder, chauvinistischer und rassistischer Drecksbulle mit Herz ist eine wahre Freude,
„Die Hölle - Inferno“ ist einer der besten deutschsprachigen Thriller der vergangenen Jahre. 

De surcroît l'ensemble est aussi souvent désopilant: Surtout Tobias Moretti ("La vallée sombre") dans le rôle du flic pourri grincheux, chauvin et raciste avec du coeur est un vrai délice,
"Hell - Inferno" est l'un des meilleurs thrillers de langue allemande de ces dernières années.

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Un article Wiener-online



http://wiener-online.at/2016/12/07/die-hoelle/

_01. Kommissar Rex lebt noch. Und zwar an der Seite von Tobias Moretti. In der „Hölle“ bezieht er nochmal seinen alt angestammten Platz an der Seite von Moretti. Allerdings wirkt er bereits so alt und betagt, dass man ihm die Wurstemmel mittlerweile schon püriert servieren müsste – und von halsbrecherischen Einsätzen in der Verbrecherjagd kann wohl auch keine Rede mehr sein.
_01. Le commissaire Rex vit encore. Et certes aux côtés de Tobias Moretti. Dans "L'enfer", il occupe de nouveau son ancienne place qui lui revient aux côtés de Moretti. Cependant, il semble déjà tellement âgé et avancé en âge, qu'on devrait maintenant lui servir les saucisses déjà réduites en purée et qu'il ne peut plus être question d'engagements casse-cous à poursuivre les criminels. 
_02. „Harte Schale, weicher Kern“ gilt. Und niemand verkörpert das besser als Tobias Moretti. Präsentiert er sich am Anfang noch als unnahbarer Holzklotz mit teilweise chauvinistischen Zügen und einer urösterreichischen Wurstigkeit (ein Unsympathler sozusagen), so schält sich das nach und nach von ihm ab und tief im Inneren offenbart sich ein deutlich ausgeprägter Beschützerinstinkt.
_02. "Peau dure, coeur tendre". Et personne n'incarne mieux cela que Tobias Moretti. Il se présente au début avec une tronche inapprochable avec des traits partiellement chauvins et un je-m'en-foutisme pro-autrichien (Antipathique pour ainsi dire), dont il se débarrasse de plus en plus pour révéler un instinct de protection plus prononcé profondément ancré en lui. 

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Un article Kino-Steyr.at
http://www.kino-steyr.at/index.php/filmbeschreibung/861-die-hoelle



Die Hölle/L’enfer
Action-Thriller| Deutschland, Österreich 2017

Regie/Mise en scène: Stefan Ruzowitzky
Mitr/Avec: Tobias Moretti, Violetta Schurawlow

Eine wehrhafte Taxifahrerin (Violetta Schurawlow) steht auf der To-Do-List eines Serienkillers. Auf ihrer Seite steht nur ein zynischer Kieberer (Tobias Moretti) … Höllisch spannendes Thriller-Meisterstück von Oscar-Regisseur Stefan Ruzowitzky (Die Fälscher).
Une jeune femme vaillante, chauffeur de taxi, (Violetta Schurawlow) est sur la liste des choses à faire d'un tueur en série. A ses côtés il y a seulement un flic cynique (Tobias Moretti).. un chef d'oeuvre de thriller, diablement passionnant, du metteur en scène oscarisé Stefan Ruzowitzky (Les Faussaires).

Die Faust ist Weiblich. „Es gibt nur eines, was du genauso gut kannst wie austeilen: Einstecken!" Ihr Ex (Murathan Muslu) und Boxtrainer bringt es auf den Punkt: Özge (Violetta Schuralow), Wienerin mit türkischem Migrationshintergrund, ist definitiv kein Weichei. Am Tag trainiert sie, in der Nacht fährt sie Taxi, dazwischen kümmert sie sich wortkarg, aber liebevoll um die Herzschmerzprobleme ihrer Cousine Ranya (Verena Altenberger), die ständig ihren Mann Samir (Robert Palfrader) betrügt, obwohl sie ihn doch so sehr liebt.
Le poing est féminin. "Il n'y a qu'une seule chose que tu peux faire aussi bien que donner un coup de poing : esquiver!" Son Ex (Murathan Muslu) et entraîneur de boxe a visé juste: Özge (Violetta Schuralow), viennoise avec des racines de migration turque, n'est certainement pas une mauviette. Le jour elle s'entraîne, la nuit elle conduit un taxi, entre-temps elle s'occupe, taciturne mais affectueuse, des problèmes de coeur de sa cousine Ranya (Verena Altenberger) qui trompe constamment son mari Samir (Robert Palfrader), même si elle l'aime énormément.

Fenster zum Hof. Als Özge eines Nachts gedankenverloren aus dem Klofenster ihrer Einzimmerwohnung starrt, beobachtet sie in der Wohnung gegenüber einen grausamen Mord. Und der Killer im Schatten wirft einen langen Blick auf das bestens beleuchtete Gesicht der Zeugin … Als die panische Özge von der herbeigerufenen Polizei um Personenschutz bittet, kriegt sie gerade mal ein spöttisches Grinsen. Und der zuständige Kommissar Steiner (Tobias Moretti) fragt sie verächtlich: „Sind Sie vorbestraft? Sinds a Hur?" Nur Özge weiß, in welcher Gefahr sie schwebt. Erst als Ranya, die nach einer Affäre in Özges Wohnung Schutz sucht, dort brutal getötet wird, offenbar weil der Killer sie für Özge hielt, beginnt ihr Steiner zu glauben. Doch da hat Özge schon längst beschlossen, dass sie sich selber helfen muss, weil ihr sonst keiner effektiv hilft. Und Steiner, der von der maulfaulen, charakterstarken jungen Frau immer mehr fasziniert ist, kann schließlich kaum mithalten bei der gnadenlosen Katz-und-Maus-Jagd, die sich da quer durch ganz Wien abspielt. 
Fenêtre sur cour. Alors que,distraitement, Özge une nuit regarde par la fenêtre des toilettes de son studio, elle assiste à un assassinat cruel dans l'appartement d'en face. Et le tueur dans l'ombre jette un long regard sur le visage bien éclairé du témoin ... Lorsqu' Özge, paniquée, demande à la police appelée sur place une protection personnelle, elle obtient juste un ricanement narquois. Et le commissaire responsable Steiner (Tobias Moretti) lui demande dédaigneusement: «Êtes-vous une criminelle? Etes-vous une pute? "Özge seule connait le danger dans lequel elle se trouve. C'est seulement lorsque Ranya, qui après une aventure cherche refuge dans l'appartement d'Özge, y est brutalement tuée , apparemment parce que le tueur a pensé qu'elle était Özge, que Steiner commence à la croire. Mais Özge a déjà décidé depuis longtemps qu'elle doit s'aider elle-même, parce que personne d'autre ne l'aide efficacement. Et Steiner, qui est de plus en plus fasciné par la jeune femme taciturne, au fort caractère, a du mal à suivre le rythme dans la chasse impitoyable du chat et de la souris qui se passe dans l'ensemble de Vienne.

Keine Gefangenen. Der österreichische Regisseur Stefan Ruzowitzky ist keiner, der sich auf Genres festlegen lässt: Er bewegt sich sicher zwischen Heimatkrimi (Die Siebtelbauern), Horror (Anatomie), History-Drama (Die Fälscher), Kinderfilm (Hexe Lilli), Hollywood-Thriller (Deadfall) und Doku (Das radikal Böse). Sein neuester Film ist ein packender, dicht inszenierter und toll besetzter Action-Thriller, der sich vor keinerlei internationalem Vergleich scheuen muss – und dazu mit feinem Lokalkolorit überzeugt. Ganz großartig auch die bis in die Nebenrollen handverlesene Besetzung, allen voran die fabelhaft intensive Violetta Schurawlow als schweigsame Naturgewalt, der wunderbare Tobias Moretti als stacheliger, vom Leben gebeutelter Kommissar und Schauspiellegende Friedrich von Thun als sein geistig verwirrter Vater.
Pas de prisonniers. Le réalisateur autrichien Stefan Ruzowitzky n'est pas quelqu’un qui se cantonne à des genres: Il passe en toute sûreté d'un film policier national (Les héritiers), à un film d'horreur (Anatomie), à un drame historique (Les Faussaires), à un film pour enfants (Lili la petite sorcière), à un thriller Hollywoodien (Cold Blood) et à un documentaire (Le mal radical). Son dernier film est un thriller d'action captivant, à la mise en scène très dense et avec de formidables acteurs, qui n'a rien à craindre d'une comparaison internationale - et dont la couleur locale raffinée est convaincante. La distribution, jusque dans les seconds rôles, est formidable, en toute première place Violetta Schurawlow, fabuleusement intense dans le rôle d'une force de la nature silencieuse, le merveilleux Tobias Moretti dans le rôle du commissaire grincheux, malmené par la vie et la légende du spectacle Friedrich von Thun dans le rôle de son père qui a perdu la tête.

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Une critique epd-film.de

https://www.epd-film.de/filmkritiken/die-hoelle-inferno




Eine junge Wienerin im Kampf mit einem Serienkiller und den vielfältigen Dämonen eines islamistisch-religiös verbrämten Machismo. Vienna-Noir von Stefan Ruzowitzky mit handwerklich perfekt gemachten Actionsequenzen
Une jeune femme viennoise lutte contre un tueur en série et les divers démons d'un machisme aux accents d' islamisme religieux. Film noir par Stefan Ruzowitzky avec des séquences d'action artisanales parfaitement conçues.

Angst liegt über der Stadt, Düsternis durchzieht die hektischen Straßen der Donau-Metropole. Özge, die zierliche junge Wienerin türkischer Herkunft, fährt Taxi in diesem urbanen Wahnsinn. Mit den meisten miesen Nachtgestalten wird sie locker fertig. Die kleinen türkischen Machos, die sie anfegen, haut sie windelweich. Denn ihr schlanker Körper ist eine Waffe, als besessene Kickboxerin trainiert sie ihn bis in die letzte Muskelfaser. Diese Özge umgibt ein Hauch von Travis Bickle. Wie sie von der aufregenden Violetta Schurawlow gespielt wird, ist sie zweifellos ein emanzipiertes Muslima-Supergirl mit melancholischem Wiener Sex-Appeal.
La peur est sur la ville, la tristesse envahit les rues agitées de la métropole du Danube. Özge, petite jeune femme viennoise d'origine turque, est chauffeur de taxi dans cette folie urbaine. Avec la plupart de ces minables silhouettes nocturnes elle se prépare.. Elle dérouille les petits machos turcs qui l'abordent. Parce que son corps mince est une arme que, obsédée par le kickboxing, elle entraîne jusque dans la moindre fibre musculaire. Cette Özge a des allures de Travis Bickle*. Comme jouée par la passionnante Violetta Schurawlow, elle est certainement une Supergirl musulmane émancipée avec un sex-appeal mélancolique viennois.
* chauffeur de taxi, principal personnage du film 'Taxi Driver'.

Regisseur Stefan Ruzowitzky (Oscar für »DIE FÄLSCHER«), Drehbuchautor Martin Ambrosch und Kameramann Benedict Neuenfels: sie haben einen überaus spektakulären Wiener Actionthriller gedreht, ein richtiges deftiges Kinostück, das natürlich härter und schneller und näher am Puls der Zeit sein muss als ein »TATORT«-Krimi oder eine österreichische Arthouse-Produktion. In die Brillanz der urbanen Höllenbilder mischt sich aber von Anfang an eine Tendenz zur Forcierung; die Charakterzeichnungen und Genrekonventionen wirken dabei oft allzu aufgeladen, beinahe überzogen.
Le metteur en scène Stefan Ruzowitzsky (Oscar pour « LES FAUSSAIRES »), l’auteur du scénario Martin Ambrosch et le cameraman Benedict Neuenfels : nous avons tourné un thriller d’action viennois extrêmement spectaculaire, un morceau de cinéma correctement consistant, qui bien sûr doit être plus dur et plus rapide, et plus proche du pouls du temps que d’un film policier « LIEU DU CRIME » ou d’une production autrichienne d’Arthouse-Produktion. Mais dans l’éclat des images de l’enfer urbain, se mélange dès le début une tendance à l’excès ; les descriptions et les conventions de genre semblent souvent trop chargées, presque exagérées. 

Als Özge eines Nachts wieder in ihr schäbiges Apartment zurückkehrt, betritt sie Hitchcock-Land und Giallo-Terrain. Sie wird Zeugin eines bizarren Ritualmordes an einer Prostituierten im Nachbarhaus. Dies ist vielleicht der bedrohlichste Moment des Films: wenn Özge im Schatten die Umrisse des Mörders sieht und erkennt, dass dieses Phantom wiederum sie anvisiert. Diese schrecklich-intime Nähe zum Bösen deutet auch an, dass der Terror längst Teil von Özge geworden ist.
Lorsqu’une nuit, Özge revient dans son appartement miteux, elle pénètre dans le pays d’Hitchock et le terrain de Giallo. Elle est témoin du meurtre rituel bizarre d’une prostituée dans la maison voisine. C’est peut-être le moment le plus menaçant du film : quand Özge voit dans l’ombre la silhouette du meurtrier et se rend compte que ce fantôme, en revanche, l’a pour cible. Cette proximité terriblement intime avec le mal signifie aussi que la terreur est devenue depuis longtemps une partie d’Özge. 

Die junge Heldin muss sich also äußerlich wehren gegen Psychokiller. Ein Taxi-Horrortrip durch Wien mit dem Mörder als Fahrgast sowie eine U-Bahn-Fahrt auf Leben und Tod betonen auch die Kunstfertigkeit von Regisseur und Kameramann. Die Wunden, die Özge dabei erleidet, werden in erotischer Weise präsentiert: als sei sie eine versehrte, willensstarke Tänzerin im Actionballett.
La jeune héroïne doit donc se défendre extérieurement contre un psycho-tueur. Un voyage d’horreur en taxi à travers Vienne avec le meurtrier comme passager comme un trajet en métro sur la vie et la mort soulignent aussi l’habilité du metteur en scène et du caméraman. Les blessures, dont souffre Özge, sont présentées de façon érotique : comme si elle était une danseuse invalide, avec une forte volonté dans l’action d’un ballet. 

Die Heldin muss sich zudem innerlich befreien vom Patriarchat eines archaisch geprägten Islams, das immer noch ihre weit verzweigte Familie bestimmt. Der Serienkiller könnte auch Metapher sein für den Terror ihrer Kindheit.
Auf der Flucht durch Wien, bei der sie noch das Kleinkind einer ermordeten Verwandten mitnimmt, landet sie ausgerechnet in der Wohnung des Kommissars Steiner, den Tobias Moretti als abgehalfterten, politisch unkorrekten Wiener gibt. In dieser chaotischen Innenstadtwohnung kommt der Film ein wenig zur Ruhe. Und es ist seltsam ironisch und schön zu beobachten, wie sich eine Patchworkfamilie bildet in Anbetracht der Bedrohung. Die neue versehrte Heldin und der angeschlagene Austro-Macho, das kleine Kind und Steiners dementer Vater (Friedrich von Thun). Die Möglichkeit der Liebe eröffnet sich für Özge, als sie beobachtet, wie Steiner seinem kranken Vater den Hintern abwischt. Eine Beobachtung der radikalen Menschlichkeit und ein Kontrapunkt zur überdrehten Action.
L'héroïne doit également intérieurement se libérer du patriarcat d'un Islam empreint d'archaïsme, qui détermine encore leur famille élargie. Le tueur en série pourrait être aussi une métaphore de la terreur de son enfance. En fuite par les rues de Vienne, pendant laquelle elle emmène encore le bambin d’une proche assassinée, elle atterrit précisément dans l’appartemennt du commisaire Steiner, que Tobias Moretti interprète en tant que viennois dépassé, politiquement incorrect. Dans cet appartement chaotique du centre ville, le film prend un peu de repos. Et il est étrangement ironique et beau d'observer comment une famille recomposée se forme en raison de la menace. La nouvelle héroïne blessée et le macho autrichien chancelant, le petit enfant et le père dément (Friedrich von Thun) de Steiner. La possibilité de l'amour s'ouvre pour Özge lorsqu'elle observe comment Steiner essuie les fesses de son père malade . Une observation de l'humanité radicale et un contrepoint à l'action excessive.

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Un article TT.com

http://www.tt.com/kultur/kinoundtv/12453555-91/starke-m%C3%A4dchen--kommen-%C3%BCberall-hin.csp



Starke Mädchen kommen überall hin.
Des filles fortes viennent de partout

In Stefan Ruzowitzkys Action-Thriller „Die Hölle“ kommen sich ein kruder Kieberer und eine taffe Taxlerin in einem gänzlich finsteren Wien näher.
Dans le thriller d'action de Stefan Ruzowitzky "Die Hölle" un flic sommaire et une coriace jeune femme chauffeur de taxi, se rapprochent dans une Vienne complètement sombre.

Innsbruck – Ein verrückter Serienmörder mit religiösem Wahn zieht „sündigen“ Frauen die Haut ab und lässt sie aus Sühnezwecken heißes Öl schlucken. Eine gleich wortkarge wie schlagkräftige Taxifahrerin bekommt den Killer zufällig zu Gesicht – und rückt fortan ins Visier des Psychopathen, der nichts unversucht lässt, um seine Opferstatistik nach oben zu schrauben. Doch so leicht lässt sich die taffe Taxlerin nicht himmelwärts schicken und an die Hölle hat sie sowieso nie geglaubt. Und so wird aus dem Jäger bald ein Gejagter und werden die Straßen von Wien zum blutgetränkten Rachepflaster.

Innsbruck – Un tueur en série fou avec un délire religieux arrache la peau des femmes « pécheresses » et leur fait avaler de l’huile bouillante aux fins d’expiation. Une chauffeuse de taxi aussi taciturne que puissante voit par hasard le visage du tueur, et se retrouve ainsi dans le viseur du psychopathe, qui ne recule devant rien pour augmenter sa statistique de victimes. Pourtant, la vigoureuse conductrice de taxi ne se laisse pas si facilement envoyer vers le ciel et de toutes façons, elle n’a jamais cru à l’enfer. Et bientôt le chasseur devient le chassé et les rues de Vienne se transforment en pavés de vengeance imprégnés de sang. 

Regisseur Stefan Ruzowitzky, der vor nunmehr neun Jahren für sein Drama „Die Fälscher“ mit dem Auslands-Oscar geadelt wurde, zeigt in seinem Action-Thriller „Die Hölle“ die Walzerstadt als finsteren Großstadt-Sumpf, in dem Prostitution auf Korruption prallt und selbst bei Tageslicht ein düsterer Schimmer über der Donau schwebt: In diesem Wien will man nicht ohne Pfefferspray aus dem Haus gehen. Denn auf die Polizei ist hier zunächst auch nicht viel Verlass: Anstatt der Zeugin zu helfen, will der ermittelnde Kommissar von der Hobby-Thaiboxerin nämlich nur wissen, ob „Türkenboxen eigentlich lustig ist“. Özges Antwort kommt ohne Worte aus – aber wenn Blicke töten könnten, dann hätte der Kieberer jetzt ein Problem.

Le metteur en scène Stefan Ruzowitzky, qui a été honoré il y a neuf ans pour son film « Les faussaires » avec l’Oscar du meilleur film étranger, montre dans son thriller d’action « L’enfer » la ville de la valse comme une grande ville marécageuse sombre, dans laquelle la prostitution et la corruption se heurtent et où, même à la lumière du jour, une lueur sombre plane sur le Danube. Dans cette Vienne, on ne veut pas sortir de la maison sans un aérosol au poivre. Car on ne peut pas espérer tout d’abord beaucoup de la police : au lieu d’aider le témoin, le commissaire chargé de l’enquête veut en fait seulement savoir de la Boxeuse Thai par hobby si "La boxe turque est vraiment drôle". La réponse d’Özge est sans paroles, mais si un regard pouvait tuer, le flic aurait maintenant un problème. 

Mit „Die Hölle“ wollte Regisseur Ruzowitzky den „schnellsten und härtesten österreichischen Thriller aller Zeiten“ drehen, wie er zu Drehbeginn der fünf Millionen schweren Produktion versprach. Schnell und hart ist „Die Hölle“ dann auch geworden – Autos fliegen durch die Luft und gehen in Flammen auf, Kehlen werden angebohrt und durchgeschnitten und in der U-Bahn haut man sich beim Katz-und-Maus-Spiel die Schädel ein. Aber „Die Hölle“ ist nicht nur Action, sie will auch Familiendrama und Lovestory sein – was den Plot (Drehbuch: Martin Ambrosch) streckenweise unentschlossen wirken lässt.

Avec “L’enfer”, le metteur en scène Ruzowitzky voulait tourner le « Thriller autrichien le plus rapide et le plus dur de tous les temps » comme il le promettait au début du tournage de la production lourde de cinq millions. « L’enfer » est alors devenu rapide et dur – les voiture volent dans les airs et brûlent, les gorges sont percées et tranchées et dans le métro, on démolit les crânes dans un jeu du chat et de la souris. Mais il n’y a pas seulement de l’action dans « L’enfer », il veut aussi être un drame familial et une histoire d’amour – que l’intrigue (Scénario : Martin Ambrosch) fait paraître ici et là indécise.

Durchwegs stark ist die schauspielerische Leistung: Hauptdarstellerin Violetta Schurawlow besticht als wortkarge Stehauf-Amazone Özge, die mit eindringlichem Blick und zusammengeflicktem Körper auf Rache sinnt und trotzdem nicht als ferngesteuerte Kampfmaschine rüberkommt. Als Bösewicht tritt Hollywood-Ägypter Sammy Sheik in Aktion, der zu Recht auf die Bad-Boy-Rollen abonniert ist. Dass sein Serienkiller bei den Taten den Koran als mörderischen Leitfaden angibt, ist problematisch – wird aber von Özge relativiert. „Das ist ein Irrer, kein wahrer Muslim würde so etwas tun“, meint sie.
L’interprétation est entièrement forte : l’interprète principale Violetta Schurawlow impressionne dans le rôle de l’Amazone tacitune Özge, qui réfléchit avec un regard énergique et le corps ramassé sur lui-même à la vengeance et malgré tout ne se présente pas comme une machine de combat télécommandée. Dans le rôle du méchant, l’égyptien d’Hollywood , qui est abonné avec raison aux rôles de mauvais garçons, entre en action. Que son tueur en série indique le Coran comme guide meurtrier pour ses actes, est problématique, mais est relativisé par Özge : « C’est un fou, aucun véritable musulman ne ferait de telles choses », dit-elle.

Die besten Szenen spielen sich aber in einer abgewrackten Altbauwohnung ab, die Kommissar Christian Steiner (Tobias Moretti) mit seinem demenzkranken Vater (Friedrich von Thun) und einem in die Jahre gekommenen Schäferhund bewohnt. Hier weicht „Die Hölle“ liebevoll vom Thriller-Weg ab und macht sich damit irgendwie selbst Konkurrenz, weil das Vater-Sohn-Gespann so fesselt, dass man fast auf die Mörderjagd vergisst. Hier entspinnt sich aber auch die zarte Lovestory zwischen dem kruden Kommissar und der taffen Taxlerin – zwei einsam gewordenen Seelen, die beide ihre Schicksalspackerln zu tragen haben. Manchmal ist Leid ein guter Liebes-Ankurbler.
Mais les meilleures scènes se jouent dans un vieil appartement délabré, où le commissaire Christian Steiner (Tobias Moretti) habite avec son père dément (Friedrich von Thun ) et un vieux berger allemand. Ici « l’enfer » s’écarte affectueusement de la voie du thriller et y fait même en quelque sorte concurrence, car la relation père-fils captive tellement, qu’on en oublie presque la chasse au meurtrier. Mais ici, se dénoue aussi la tendre histoire d’amour entre le rude commissaire et la vigoureuse conductrice de taxi – devenus deux âmes solitaires, qui doivent tous deux porter le fardeau de leur destin. Parfois, la souffrance est un bon déclencheur de l’amour.

Einen zweiten Oscar wird Ruzowitzky für „Die Hölle“ nicht bekommen. Aber auf ein Goldmännchen zielt der Film auch nicht ab. Schnell, hart, österreichisch wollte er sein. Mission erfüllt.

Ruzowitzky ne recevra pas un deuxième Oscar pour « L’enfer ». Mais le film ne vise pas non plus une statuette d ‘or. Il voulait être rapide, dur, autrichien. Mission accomplie.

Tirol-Premiere:
Première au Tyrol
Am Montag (20.15 Uhr) findet im Innsbrucker Metropol-Kino die Tirol-Premiere von „Die Hölle" statt. Regisseur Stefan Ruzowitzky und die beiden Hauptdarsteller Violetta Schurawlow und Tobias Moretti stellen den Film vor. Kinostart ist am 19. Jänner.
Lundi à 20 H 15, la Première au Tyrol aura lieu au Cinéma Métropol d’Innsbruck. Le metteur en scène Stefan Ruzowitzky et les deux interprètes principaux Violetta Schurawlow et Tobias Moretti présenteront le film. La sortie au cinéma est le 19 Janvier.

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Une interview de Tobias :

http://kino.heute.at/art44264,1386105


(c) Luna Film

"MEIN CHARAKTER? VÖLLIG SCHIZOPHREN!"
“MON PERSONNAGE? TOTALEMENT SCHIZOPHRENE!”

Schauspieler Tobias Moretti schlüpft in die Rolle eines zynischen Cops im neuen Austro-Thriller "Die Hölle". 
L’acteur Tobias Moretti se glisse dans le rôle d’un flic cynique dans le nouveau thriller autrichien « L’enfer ».

"Heute": Sie spielen Polizist Christian Steiner – ein Mensch mit schwerem Gepäck. Welche Grundstimmung beschreibt ihn?
“Heute » : Vous jouez le policier Christian Steiner – un homme avec un lourd bagage. Quelle tonalité générale le décrit ?
Tobias Moretti: "Steiner ist eine eigenwillige Konstellation, völlig schizophren. Mit großer Verantwortung im Job einerseits, großer Abhängigkeit von seinem dementen Vater andererseits. Er bringt seine Figur zuerst nur peripher ein, dann trifft er auf Özge, die ja selbst mit einer Psychose herumläuft. Die Charaktere verschränken sich dann diametral zur eigentlichen Geschichte." 
Tobias Moretti : “Steiner est une combinaison originale, totalement schizophrène. Avec une grande responsabilité dans le travail d’une part, et une grande dépendance à son père dément, d’autre part. Il introduit son personnage d’abord seulement de façon périphérique, puis il rencontre Özge, qui se débat elle-même avec une psychose. Les personnages se croisent alors diamétralement à la propre histoire. 

"Heute": Großartige Stunts, atemberaubende Spannung – der Pressetext spart nicht mit Superlativen. Was ist Ihr Beitrag dazu?
“Heute” : Cascades magnifiques, tension à couper le souffle – les communiqués de presse n’épargnent pas les superlatifs. Quelle est votre contribution ?

Moretti: "Ich kann das Beste geben. Was dabei herauskommt, weiß ich nicht. Meine Szenen sind aber eher introvertierte, ich bin in die große Action nicht eingebunden. Ich komme eigentlich erst dann, wenn alles schon passiert ist." 
Moretti : “Je peux donner le meilleur. Ce qui en ressort, je ne le sais pas. Mais mes scènes sont plutôt introverties. Je ne suis pas impliqué dans les grandes scènes d’action. J’arrive en fait seulement ensuite, lorsque tout s’est déjà passé.

"Heute": Gibt es eine Hölle?
« Heute » : Y-at-il un enfer ?

Moretti: "Ja, für jeden gibt’s eine Hölle, auch für mich. Sie ist der Inbegriff der Antipode des Lebendigen, der Inbegriff aller Psychosen und Ängste. Wer behauptet, mit dem Begriff nichts anzufangen, ist fantasielos." 
Moretti ; “Oui, il y a un enfer pour chacun, pour moi aussi. Il est l’incarnation de l’antipode du vivant, l’incarnation de toutes les psychoses et de toutes les peurs. Celui qui affirme, ne rien avoir à faire avec la notion, est dénué d’imagination.

"Heute": Was denken Sie über Stefan Ruzowitzky?
"Heute": Que pensez-vous de Stefan Ruzowitzky ? 

Moretti: "Die Arbeit mit ihm ist sehr genau und spannend, sie bereitet mir große Lust. Wir waren auch sehr schnell mit einer gewissen Temperatur bei der Sache."
Moretti; “Le travail avec lui est très précis et passionnant, cela me satisfait. Nous étions aussi très rapides en la matière avec une certaine température."

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http://www.nachrichten.at/freizeit/kino/filmrezensionen/Die-Hoelle-ist-voll-rauer-Action-und-hat-dennoch-Seele;art12975,2450078

Trotzdem hat "Die Hölle" Seele. Hierzulande heißt das Bärbeißigkeit, die ein weiches Herz versteckt, und ein bisserl Kottan. Das liefert Tobias Moretti als Kriminalist, sowie einen derben, direkten Machismo, den er so unbedarft abfeuert, dass er bloß witzig ist. (nb) 
Malgré cela, "die Hölle" a une âme. Ici cela s'appelle 'être un ours mal léché', qui cache un cœur tendre, et un petit quelque chose de Kottan*. C'est ce que nous offre Tobias Moretti en tant que détective, ainsi qu'un machisme direct et brutal, qu'il nous balance si naïvement qu'il en est simplement drôle. (Nb)*'Kottan enquête' est une série télévisée policière satirique autrichienne des années 1976 à 1983.

http://www.nachrichten.at/nachrichten/kultur/Seine-Heldin-schlaegt-zu-wie-Bruce-Willis;art16,2450029

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D’autres articles :Une interview de Ruzowitzky
https://www.film.at/ruzowitzky-interview-zu-die-hoelle

Tobias Moretti durfte seiner Figur vor Drehbeginn nocheinen letzten Feinschliff verpassen, habe ich gelesen. Konnteauch Violetta Änderungswünsche oder Verbesserungsvorschläge einbringen?
Tobias Moretti pouvait encore apporter à son personnage avant le début du tournage un dernier polissage, ai-je lu. Violetta pouvait-elle aussi amener des souhaits de modification ou des demandes d'amélioration?

Beim Tobias war das ein Sonderfall. Wir haben ihm die Rolle angeboten und er hat gesagt, er finde zwar das Projekt und das Buch super, aber mit der Figur des Polizisten könne er sich nicht identifizieren. Darum haben wir die Figur dann noch stark bearbeitet, damit sie für ihn Sinn ergab. Er ist zu Beginn jetzt viel unsympathischer und widersprüchlicher, als das zunächst vorgesehen war.
Pour Tobias, c'était un cas particulier. Nous lui avons offert le rôle et il a dit, qu'il trouvait certes le projet et le scénario super mais qu'il ne pouvait pas s'identifier avec le personnage du policier. C'est pourquoi nous avons alors encore fortement retravaillé le personnage, pour que cela aille dans son sens. Il est au début beaucoup plus antipathique et contradictoire, que ce qui était prévu auparavant.

https://filmspleen.com/2017/01/16/die-hoelle-inferno-ohne-rex-aber-mit-viel-thrill/

http://derstandard.at/2000050839780/Die-Hoelle-Viel-Wumms-auf-Wienerischhttp://der-neue-merker.eu/die-hoelle
Allein, dass Tobias Moretti diesen Steiner spielt (und er tut es, wie bei allen seine Filmrollen, wieder einmal hervorragend), zeigt dem Kinobesucher, dass dieser Kommissar keine Nebenfigur bleibt, sondern der zweite große „Player“ im Geschehen der „Hölle“ wird.
Le seul fait que Tobias Moretti joue ce Steiner (et il le fait, comme pour tous ses rôles au cinéma, encore une fois de façon excellente), montre aux spectateurs, que ce commissaire ne reste pas un personnage secondaire, mais devient le deuxième grand "joueur" dans les événements de "L'enfer". 

http://www.salzburger-fenster.at/2017/01/16/kinotipp-die-hoelle/
Der bewegendste Moment/ Les moments les plus touchants
Zwischenall der Action kehrt der Film immer wieder in die schräge Altbauwohnung des Kommissars ein und erzählt so nebenbei wie berührend von der Beziehung des Sohnes zu seinem demenzkranken Vater.
Entre toute l'action, le film revient toujours dans le vieil appartement de guingois du commissaire et raconte de façon aussi proche que touchante la relation du fils avec son père qui souffre de démence. 

http://www.noen.at/klosterneuburg/wien-klosterneuburg-neuer-ruzowitzky-film-in-den-kinos/34.604.499

http://www.dzonline.de/Freizeit/Kino/2663761-Mit-Tobias-Moretti-Deutsch-oesterreichischer-Thriller-Die-Hoelle 

https://www.film-rezensionen.de/2017/01/die-hoelle-inferno/


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http://www.volksblatt.at/kulturmedien/eine_frau_schlaegt_hart_21012017/

„Ist das Türkenboxeneigentlich lustig?“ Völlig unqualifiziert. Die Frage stammt aus dem Mund von Tobias Moretti, der grantig den ermittelnden und ein wenig rassistischen Beamten gibt. Polizeischutz kriegt Özge dennoch keinen. Da muss schon was passieren, dass Kommissar Steiner ihr beisteht. Er nimmt sie und das Kind ihrer Freundin, die mit ihr verwechselt und gekillt wurde, später bei sich auf. Dort wartet ein dementerVater (Friedrich von Thun ist eine Bereicherung), der sich mit einem Partisanenwitz einführt. Es gibt aber wirklich humorvolle Momente mit ihm. Und auch der Kommissar wirkt plötzlich menschlicher, wenn er seinem Vater den Hintern auswischen muss. Selbst die türkischstämmige, seit ihrer Kindheit traumatisierte Özge zeigt nun Gefühle.
"La boxe turque est-elle drôle, en fait?" Totalement inqualifiable. La question sort de la bouche de Tobias Moretti, qui interprète le fonctionnaire enquêtant, grognon et un peu raciste. Özge ne reçoit aucune protection de la police. Là, quelque chose doit se passer, pour que le commissaire lui offre son aide. Plus tard, il la prend chez lui avec l'enfant de son amie, qui a été confondue avec elle et a été tuée. Là, l'attend son père dément (Friedrich von Thun, une valeur ajoutée) qui l'accueille avec une plaisanterie de partisan. Il y a vraiment des moments plein d'humour avec lui. Et le commissaire devient aussi soudain plus humain, quand il doit nettoyer les fesses de son père. Même Özge, la jeune femme d'origine turque traumatisée depuis son enfance, montre maintenant des sentiments. 

http://epaper.neue.at/sonntag/2017/01/13/unterhaltung-kommt-nicht-nur-aus-amerika.neue 
Tobias Moretti als Kommissar – Ihr spezieller Wunsch?
Im Mittelpunkt eine unbekannte Neuentdeckung, mag man denken: Aha, da gehören dann große Namen rundherum. Und Tobias ist da absolut der Richtige. Er hat seinen Ruf ja nicht im Lotto gewonnen. Den hat er, weil er eben ein Vollblutschauspieler ist. Ein Segen für unseren Film. Wir sind bestens miteinander ausgekommen, auch vomArbeitsstil her. Oft geht das nicht zusammen, hier jedoch erwies es sich als Segen.

Tobias Moretti en tant que commissaire- votre souhait spécial?
Avec au centre, une nouvelle découverte inconnue, on peut penser: Aha, alors il nous faut inclure de grands noms. Et Tobias est absolument celui qu'il nous fallait. Il n'a pas gagné sa réputation à la loterie. Il l'a gagnée juste parce qu'il est un acteur pur-sang. Une bénédiction pour notre film. Nous nous sommes parfaitement entendus, aussi en ce qui concerne la façon de travailler. Souvent, ça ne marche pas ensemble, mais ici, il s'est avéré être une bénédiction.

http://www.volksblatt.at/kulturmedien/actionfilme_sind_mit_frauen_spannender_20012017/
War es der Dramaturgiegeschuldet, dass der grantige Inspektor (Tobias Moretti) diese Frau aus der Reserve lockt?
Est-ce dû à la dramaturgie, que l’inspecteur grognon (Tobias Moretti) tire cette femme de la réserve  ? 
Sicher, das ist die Geschichte, wobei mir schon wichtig war,dass man nicht sagt: die arme Migrantin.  Und dann landet sie beim österreichischen Polizisten und alles ist gut. Deswegen ist dieser Polizist auch eine schwierige, schroffe, ein bisschen rassistische Figur.
Sûrement, c’est l’histoire, il était important pour moi, qu’on ne dise pas : la pauvre migrante. Et alors, elle atterrit chez le policier autrichien et tout est bien. C’est pourquoi ce policier est aussi un personnage difficile, robuste, un peu raciste 

Durch dessen dementen Vater kommt Human Touch hinein.
Au travers de son père fou, une touche humaine apparaît. 

Ja, das ist auch wichtig. Das ist lustig und hat auch etwas sehr Emotionales, das gehört auch zu einem Action-Film.
Oui, c’est important aussi. C’est drôle et cela a aussi quelque chose de très émouvant, cela fait partie aussi du film d’action.

http://fm4.orf.at/stories/1776437/
Dass der zwiespältige Kieberer Steiner, der Özge beschützensoll, dennoch menschelnde Züge entwickelt, verdankt er Tobias Moretti, längst Spezialist für ambivalente Figuren
Que l’ambivalent flic Steiner, qui doit protéger Özge, développe pourtant des traits humains, est redevable à Tobias Moretti, spécialiste depuis longtemps des personnages ambivalents.

 http://www.n-tv.de/leute/film/Hannibal-Lecter-mit-Schmaeh-article19584622.html   

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Une interview du scénariste, Martin Ambrosch dans Kurier :

https://kurier.at/kultur/drehbuchautor-ambrosch-leider-bin-ich-ein-massenmoerder/242.475.664




In „Die Hölle“ spielt Tobias Moretti den „Guten“ überzeugend als zwiespältige Figur. Haben Sie die Rolle für ihn geschrieben?
Dans "l'enfer" Tobias Moretti joue le «bon», convaincant dans un rôle de personnage ambigu. Avez-vous écrit le rôle pour lui?

Martin Ambrosch :
Die Figur war ursprünglich jünger, und Moretti kam erst ins Gespräch, als das Drehbuch schon fertig war. Er hatte dann von sich aus so viele gute Einfälle, dass ich ihm die Rolle nachträglich auf den Leib geschrieben habe.
Le personnage était à l'origine plus jeune, et il a été question de Moretti seulement lorsque le script était prêt. Il avait alors tant de bonnes idées à proposer que j'ai, après coup, écrit le rôle sur mesure.

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 https://kurier.at/chronik/wien/treffpunkt-wien-mit-tobias-moretti-und-stefan-ruzowitzky-hoellisch-gut/242.279.455

Treffpunkt Wien : höllisch gut
Point de rencontre Vienne : infernalement bon 

Stefan Ruzowitzky und Tobias Moretti plauderten beim Mittagessen im Café Engländer über „Die Hölle“
Stefan Ruzowitzky et Tobias Moretti bavardent pendant le déjeuner au Café Engländer à propos de « L’enfer » 

Anna-Maria Bauer
22.01.2017

Was herauskommt, wenn zwei Granden der heimischen Filmbranche erstmals gemeinsame Sache machen?
Que ressort-il, lorsque deux grands du cinéma local font pour la première fois quelque chose ensemble ? 

Die Hölle.
L’enfer

Genau das ist nämlich der Titel des neuen Actionthrillers, in dem Oscar-Gewinner Stefan Ruzowitzky Regie geführt und der neue "Jedermann" und siebenfache ROMY-Gewinner Tobias Moretti eine Hauptrolle übernommen hat. In dem Film wird die thaiboxende, türkischstämmige Taxifahrerin Özge durch Zufall Zeugin eines Mordes – und muss in der Folge selbst vor einem fanatischen Massenmörder fliehen. Tobias Moretti spielt den Polizisten Christian Steiner, der sich des Falles äußerst unwillig annimmt."Er ist eigentlich ein Vollverlierer, der von seiner Frau verlassen worden ist und mit seinem dementen Vater zusammenleben muss", beschreibt Moretti den, wie er selbst sagt, "verhaltensgestörten" Filmcharakter – und bestellt beim Kellner ein Obi g’spritzt. Und zwar im Café Engländer, in dem er sich gemeinsam mit Ruzowitzky zum späten Mittagessen eingefunden hat.
En fait, c’est exactement le titre du nouveau Thriller d’action dans lequel le gagnant de l’Oscar Stefan Ruzowitzky dirige la mise en scène et le nouveau « Jedermann » et titulaire de sept Romy Tobias Moretti a repris un rôle principal. Dans le film, la chauffeuse de taxi Özge, d’origine turque, boxeuse thaï, est par hasard témoin d’un meurtre – et doit en conséquence échapper à un tueur en série fanatique. Tobias Moretti joue le policier Christian Steiner, qui prend à contrecoeur le cas en charge. "En fait, c’est un perdant total, que sa femme a quitté et qui doit vivre avec son père dément », décrit Moretti, comme il le dit lui-même, un personnage de film "dérangé" et il commande au serveur un Obi pétillant. Et certes dans le café Engländer, où il a retrouvé Ruzowitzky pour un déjeuner tardif. 

Das Kaffeehaus mit den schwarzen Tischen,den roten Vorhängen und den vielen Wandlampen, die das Lokal in ein warmes Licht tauchen, ist auch am frühen Nachmittag gut besucht.
Le Café avec les tables noires, les rideaux rouges et les nombreuses appliques qui répandent une douce lumière dans le local, convient bien aussi en début d’après-midi. 

Schnitzel mit Granten
Escalopes avec accompagnement. 

Warum es die Künstler – bis dato eherunabhängig voneinander – immer wieder hierher verschlägt? "Weil man hier immer wen trifft", sagt Ruzowitzky und ergänzt: "Nicht, dass man unbedingt ins Kaffeehaus geht, um wen zu treffen. Aber wenn man wen trifft, ist es immer lustig.
"Pourquoi les artistes – jusqu’ici plutôt indépendants l’un de l’autre – atterrissent toujours ici ? « Parce on rencontre toujours quelqu’un ici » dit Ruzowitzky et il ajoute : « Ce n’est pas que l’on doive absolument aller au café, pour rencontrer quelqu’un. Mais quand on rencontre quelqu’un, c’est toujours drôle » 

"Weil ich ein leidenschaftlicher Kaffeehausesser bin", sagt Moretti. "Das gibt’s bei mir in Tirol nicht. Am Land isst man im Gasthaus oder im Restaurant, nie im Café. Deshalb sind die besten Kaffeehäuser eben jene, in denen es was G’scheites zu essen
gibt."
“Parce que j’adore manger dans les cafés”, dit Moretti. « Il n’y a pas cela chez moi au Tyrol. Au pays, on mange soit dans la maison d’hôtes, soit au restaurant, jamais au café. C’est pourquoi les meilleurs cafés sont ceux, dans lesquels il y a quelque chose de raisonnable à manger"

Beim Kellner, der fast unbemerkt den Apfelsaft serviert hat, bestellt Moretti noch ein Schnitzel – mit Granten. In diesem Fall sind das Preiselbeeren. Für Ruzowitzky darf es nur ein Tee sein. Als Kaffeeverweigerer hält er sich auch an langen Drehtagen nur mit dem Aufgussgetränk munter. Dabei gilt die Regel: Am Vormittag Grüner Tee, bis 17 Uhr Schwarztee und danach nur mehr Kräutertee. "Sonst bin ich zu Hause zwar todmüde, kann aber nicht einschlafen", gesteht er.
Au garcon, qui, presque inaperçu, a servi le jus de pomme, Moretti commande encore une escalope – avec accompagnement. Dans ce cas, ce sont des airelles rouges. Pour Ruzowitsky, ce sera seulement un thé. En tant qu’opposant au café, il se tient éveillé pendant les longues journées de tournage avec seulement des infusions. La règle est : le matin, du thé vert, jusqu’à 17 heures du thé noir et ensuite, seulement des tisanes « Sinon, j’arrive certes mort de fatigue à la maison, mais je ne peux pas m’endormir », avoue-t-il. 

Bomben und Granaten
Bombes et grenades

Einschlafen kann man im Kino bei "Die Hölle" mitSicherheit nicht. Rund fünf Millionen Euro standen für die deutsch-österreichische Produktion zur Verfügung – und diehat Ruzowitzky für möglichst spektakuläre Actionszenen aufgewendet. Es gibt Verfol-gungsjagden in der Innenstadt, Explosionen hinter der Uni und gleich mehrere brennende Menschen. Wieso ihm das wichtig war? 
"On ne peut certainement pas s’endormir au cinéma en regardant« L’enfer ». Presque cinq millions d’euros étaient mis à disposition pour la production germano-autrichienne – et Ruzowitzky en a utilisé autant que possible pour les spectaculaires scènes d’action. Il y a des courses poursuites dans le centre ville, des explosions derrière l’université et également plusieurs personnes qui prennent feu. Pourquoi cela est-il important pour lui ? 

"Unsere junge Generation lernt gerade, dass gutes, spannendes Entertainment aus Hollywood kommt. Meine Töchter würden nie freiwillig einen österreichischen Film anschauen. Das ist traurig und muss nicht sein. Ich glaube nicht, dass ein guter Film im Widerspruch zu einem kommerziell erfolgreichen steht."
"Notre jeune génération apprend justement, que les bons divertissements captivants viennent d’Hollywood. Mes filles ne regarderaient jamais volontairement un film autrichien. C’est triste et cela ne doit pas être. Je ne crois pas qu’un bon film soit contraire à un succès commercial."

Moretti nickt. "Ich habe den Filmvergangene Woche das erste Mal am Stück gesehen. Und ich bin richtig stolz." Dabei war er nicht immer überzeugt gewesen. Zumindest nicht von seiner Rolle. Denn als das Angebot kam, lehnte Moretti ab. "Allegro-Film
(die Produktionsfirma) hat dann angerufen und erklärt, sie akzeptieren die Absage nicht." Als Moretti das erzählt, muss Ruzowitzky grinsen. "Das hab ich dann wieder so spannend gefunden", fährt Moretti fort, "dass ich mich doch mit ihnen getroffen habe. Und bevor ich’s gemerkt habe, waren wir mitten im Planungsprozess." Was Ruzowitzky besonders freut: Nicht nur Moretti, auch dessen 17-jähriger Sohn ist vom Film begeistert. Die Botschaftscheint anzukommen: Auch Österreich kann Action.
Moretti approuve. « J’ai vu le film pour la première fois la semaine dernière. Et je suis vraiment fier ». Il n’a pas toujours été convaincu de cela. Tout au moins pas de son rôle. Car lorsqu’il a reçu l’offre, Moretti l’a refusée. « Allegro-Film (la compagnie de production) a alors appelé et expliqué qu’ils n’acceptaient pas le refus ». Lorsque Moretti raconte cela, Ruzowitzky ne peut s’empêcher de sourire d'un air narquois. "J’ai alors trouvé cela tellement passionnant" continue Moretti "que je les ai pourtant rencontrés. Et avant que je l’ai remarqué, nous étions au milieu du processus de planification". Ce qui réjouit particulièrement Ruzowitzky : Non seulement Moretti, mais aussi son fils de 17 ans est enthousiasmé par le film. Le message semble passer : L’Autriche aussi peut faire des films d’action.
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TM1
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