http://www.tittelbach.tv/programm/fernsehfilm/artikel-5954.html?fbclid=IwAR1RssRLiV3FUZf4PUCX4SGllQt4MQZWHsRpJLhrZj07Cjt9lPf9sIgPpp8
Der Journalist (Tobias Moretti) und die Anwältin (Valery Tscheplanowa). Sie sind ein Paar, aber in Fragen des politischen Handelns nicht immer einer Meinung. Er will mit Worten überzeugen, sie mit Taten Druck machen. Wie weit würde sie wohl gehen?
Le journaliste (Tobias Moretti) et l'avocate (Valery Tscheplanova). Ils forment un couple, mais ne sont pas toujours d'accord sur les questions d'action politique. Il veut convaincre avec des mots, elle veut faire pression avec des actes. Jusqu'où irait-elle ?
Stanley Kubrick lässt grüßen: Der Computer in einem Smart Home entwickelt im Jahr 2029 ein beängstigendes Eigenleben. Dabei soll das Zuhause der Zufluchtsort für einen Journalisten und eine Anwältin sein, während das Land vor einem antidemokratischen Umsturz steht. „Das Haus“ (NDR, RBB, Arte – Wüste Medien) ist ein mit Tobias Moretti und Valery Tscheplanowa top-besetzter KI-Thriller von Rick Ostermann (Regie, Drehbuch) und Patrick Brunken (Drehbuch) nach einer Kurzgeschichte von Dirk Kurbjuweit. Das imposante Anwesen in herrlicher Insel-Kulisse ist mit seinen zahlreichen Räumen und Perspektiven der dritte Hauptdarsteller. Spektakuläres Szenenbild, aber kein dystopisches Spektakel, sondern eine kluge Variation des Themas Künstliche Intelligenz (KI) in einem kühlen Kammerspiel. Exzellente Kamera (Stefan Ciupek, Matthias Bolliger), großartige Musik (Stefan Will).
Stanley Kubrick vous salue : en 2029, l'ordinateur d'une maison intelligente développe une vie propre inquiétante. La maison est pourtant censée être le refuge d'un journaliste et d'une avocate, alors que le pays est sur le point de connaître un bouleversement antidémocratique. "Das Haus" (NDR, RBB, Arte - Wüste Medien) est un thriller sur l'intelligence artificielle réalisé par Rick Ostermann (mise en scène, scénario) et Patrick Brunken (scénario) d'après une nouvelle de Dirk Kurbjuweit, avec Tobias Moretti et Valery Tscheplanowa au casting. L'imposante propriété située dans un magnifique décor insulaire est le troisième protagoniste avec ses nombreuses pièces et perspectives. Des décors spectaculaires, mais pas un spectacle dystopique, plutôt une variation intelligente sur le thème de l'intelligence artificielle (IA) dans un jeu de chambre froid. Excellente caméra (Stefan Ciupek, Matthias Bolliger), superbe musique (Stefan Will).
Lautlos ziehen die Staubsauger-Roboter ihre Bahnen, Türen, Musik- und Lichtanlage reagieren auf Zuruf, beim Zähneputzen analysiert das Smart Home den Eisen- und Calcium-Mangel seines Bewohners, und der Kühlschrank bestellt den Lebensmittel-Nachschub eigenständig. Alles, was die computergesteuerten Smart Homes heute bereits können, kann auch der Titelheld im Fernsehfilm „Das Haus“: die ausladende, imposante Villa von Johann (Tobias Moretti) und Lucia Hellström (Valery Tscheplanowa), gelegen irgendwo auf einer kleinen Insel vor einer nicht näher bezeichneten Küste. Die Handlung spielt in der nahen Zukunft, im Jahr 2029. Das dystopische Szenario knüpft an moderne, bereits bekannte Technologien an und dreht die Schraube ein Stück weiter. Anfangs wirkt das alles recht harmlos. Als sich Johann und Lucia auf der Terrasse eine Zigarette anzünden, schließt sich die Tür von selbst. „Es wittert einen Giftgasangriff“, witzelt Johann Hellström.
Les robots aspirateurs se déplacent silencieusement, les portes, la musique et l'éclairage réagissent à l'appel, la maison intelligente analyse la carence en fer et en calcium de son occupant lorsqu'il se brosse les dents, et le réfrigérateur commande de manière autonome le réapprovisionnement en denrées alimentaires. Tout ce que les maisons intelligentes commandées par ordinateur peuvent déjà faire aujourd'hui, le personnage principal du téléfilm "Das Haus" le peut aussi : la villa imposante et spacieuse de Johann (Tobias Moretti) et Lucia Hellström (Valery Tscheplanova), située quelque part sur une petite île au large d'une côte non précisée. L'action se déroule dans un futur proche, en 2029. Le scénario dystopique se rattache à des technologies modernes déjà connues et place la barre un peu plus loin. Au début, tout cela semble assez inoffensif. Lorsque Johann et Lucia allument une cigarette sur la terrasse, la porte se ferme d'elle-même. "Elle sent une attaque au gaz toxique", plaisante Johann Hellström.
Weniger harmlos hat sich die politische Lage in Europa entwickelt. Die Demokratien stehen auf der Kippe. Journalist Johann Hellström wurde vier Wochen vor der Wahl wegen einer angeblich fehlerhaften Recherche entlassen und flieht nun mit seiner Frau in das Refugium im Meer. Das Haus ist eine luxuriöse Trutzburg – und ein angeblich geschlossenes System ohne Verbindung zum Internet. Da ist es leider nicht ganz logisch, dass es dennoch bei Farhood (Samir Fuchs) Lebensmittel ordern oder zum Beispiel aktuelle Fernseh-Nachrichtensendungen abrufen kann. Unverkennbar ist das Stanley-Kubrick-Zitat: Der alles steuernde Computer des Smart Homes erinnert mit seinem kreisrunden, rot schimmernden „Auge“ stark an HAL 9000 aus dem Kubrick-Klassiker „2001 – Odyssee im Weltraum“ von 1968. Filme und Serien, in denen sich die mit Künstlicher Intelligenz (KI) gefütterte Maschine den Menschen untertan macht, sind seit langem ein eigenes SciFi-Filmgenre. Im Gegensatz zu HAL 9000 und ungeachtet der längst entwickelten Sprachassistenten bleibt das Haus in „Das Haus“ allerdings stumm, was sein Eigenleben erst recht bedrohlich macht.
La situation politique en Europe a évolué de manière moins anodine. Les démocraties sont au bord du gouffre. Le journaliste Johann Hellström a été licencié quatre semaines avant les élections pour une prétendue enquête erronée et se réfugie désormais avec sa femme dans un refuge en mer. La maison est une forteresse luxueuse - et un système soi-disant fermé sans connexion à Internet. Il n'est donc malheureusement pas tout à fait logique qu'il puisse tout de même commander des aliments chez Farhood (Samir Fuchs) ou consulter par exemple les dernières émissions d'information télévisées. La citation de Stanley Kubrick est indéniable : l'ordinateur de la maison intelligente, qui commande tout, rappelle fortement, avec son "œil" circulaire aux reflets rouges, le HAL 9000 du classique de Kubrick "2001, l'Odyssée de l'espace" de 1968. Les films et les séries dans lesquels la machine alimentée par l'intelligence artificielle (IA) assujettit l'homme sont depuis longtemps un genre cinématographique de science-fiction à part entière. Contrairement à HAL 9000 et en dépit des assistants vocaux développés depuis longtemps, la maison reste toutefois muette dans "La maison", ce qui rend sa vie propre d'autant plus menaçante.
Parallel zum zunehmend rätselhaften Treiben des Hauses eskaliert „Spiegel“-Journalist Dirk Kurbjuweit in seiner dem Drehbuch (Patrick Brunken, Rick Ostermann) zugrundeliegenden Kurzgeschichte auch den politischen Hintergrund. Neben dem von Chefredakteur Paschke (Hans Jochen Wagner) gefeuerten Johann befürchtet auch seine Frau, zur Zielscheibe von antidemokratischen Kräften zu werden. Anwältin Lucia hatte vor Gericht Aktivistin Layla (Lisa Vicari) vertreten. Dann ereignet sich ein Bombenanschlag auf eine Polizei-Einheit mit vielen Toten. Als „geistiger Brandstifter“ wird Journalist Hellström öffentlich denunziert, der unterdessen eine Maschinenpistole findet – weil ihn das Haus zielstrebig zum Versteck führt. Die Waffe hatte Lucia in Laylas Auftrag versteckt. Ein vom Haus gefilmtes Video eröffnet Johann außerdem, dass seine Frau mit Paschke Sex hatte – „weil er mich erpresst hat“, wie Lucia beteuert. Ohnehin hatte sie schon das Gefühl: „Das Haus mag mich nicht.“
Parallèlement aux agissements de plus en plus mystérieux de la maison, le journaliste du "Spiegel" Dirk Kurbjuweit escalade également le contexte politique dans sa nouvelle sur laquelle repose le scénario (Patrick Brunken, Rick Ostermann). Outre Johann, licencié par le rédacteur en chef Paschke (Hans Jochen Wagner), sa femme craint également de devenir la cible de forces antidémocratiques. L'avocate Lucia avait représenté l'activiste Layla (Lisa Vicari) au tribunal. C'est alors qu'un attentat à la bombe contre une unité de police fait de nombreux morts. Le journaliste Hellström est dénoncé publiquement comme "incendiaire spirituel" et trouve entre-temps une mitraillette - parce que la maison le mène tout droit à sa cachette. Lucia avait caché l'arme sur ordre de Layla. Une vidéo filmée de la maison révèle en outre à Johann que sa femme a eu des relations sexuelles avec Paschke - "parce qu'il m'a fait du chantage", affirme Lucia. De toute façon, elle avait déjà le sentiment que "la maison ne m'aime pas".
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Die Situation eskaliert, als die von der Polizei gesuchten Aktivisten Layla (Lisa Vicari) und Alex (Max von der Groeben) plötzlich auftauchen. "Ich hab irgendwie das Gefühl, das Haus mag mich nicht", stellte zu Beginn Lucia (Valery Tscheplanowa) fest. Jetzt hat es den Anschein, als ob das Haus auch die beiden "Kinder, die Krieg spielen", nicht besonders mag. Johann (Moretti) wird das Ganze langsam zu viel.
La situation dégénère lorsque les activistes Layla (Lisa Vicari) et Alex (Max von der Groeben), recherchés par la police, font soudainement leur apparition. "J'ai un peu l'impression que la maison ne m'aime pas", a constaté Lucia (Valery Tscheplanowa) au début. Maintenant, il semble que la maison n'aime pas non plus particulièrement les deux "enfants qui jouent à la guerre". Johann (Moretti) commence à en avoir assez de tout cela.
Drinnen wie draußen spitzt sich die Situation zu, aber „Das Haus“ bleibt ein kühl inszeniertes Kammerspiel mit gelegentlichen Ausflügen in die herrliche Naturumgebung. Das großzügige, einsam auf einer Insel platzierte Bauwerk mit seinen vielen verschiedenen Räumen und Perspektiven hat durchaus etwas von einem Raumschiff. Der postmoderne Luxus wirkt alles andere als heimelig, häufig sind die Bilder in kaltes oder düsteres Licht getaucht. Und die Musik von Stefan Will transportiert kongenial Spannung und Atmosphäre in dieser fremdartigen Zukunftswelt. Im Gegensatz zu „Freunde“, das Rick Ostermann ebenfalls inszenierte, bleibt es nicht bei einem Zwei-Personen-Stück plus Haus, denn Lalya und ihr Aktivistenfreund Alex (Max von der Groeben) sind auf der Flucht und suchen ebenfalls Unterschlupf. Großartig vor allem die Top-Besetzung mit Tobias Moretti und Valery Tscheplanowa, die sich einen aufreibenden, prickelnden Beziehungs-Zweikampf auf Augenhöhe liefern, aber nicht zu exaltiertem Spiel neigen. Das passt, denn hier wird trotz der spektakulären Kulisse kein dystopisches Spektakel, auch kein auf Effekt getrimmter Horror aufgeführt. Der Kontrollverlust vollzieht sich langsam und leise, beinahe unbemerkt. Und weil die Algorithmen hier nicht aus purer Überlegenheit die Macht über den Menschen übernehmen, sondern eigentlich nur Gutes tun wollen, wird der Ansatz vieler Filme aus diesem Genre klug variiert.
La situation s'aggrave à l'intérieur comme à l'extérieur, mais "La maison" reste un jeu de chambre froidement mis en scène, avec des incursions occasionnelles dans un magnifique environnement naturel. La vaste construction, placée de manière isolée sur une île, avec ses nombreuses pièces et perspectives différentes, a vraiment quelque chose d'un vaisseau spatial. Le luxe postmoderne est tout sauf accueillant, les images sont souvent plongées dans une lumière froide ou sombre. Et la musique de Stefan Will transporte de manière congéniale la tension et l'atmosphère dans ce monde futuriste étrange. Contrairement à "Freunde", que Rick Ostermann a également mis en scène, la pièce ne se limite pas à deux personnes plus une maison, car Lalya et son ami activiste Alex (Max von der Groeben) sont en fuite et cherchent également un abri. Le casting de Tobias Moretti et Valery Tscheplanowa, qui se livrent à un duel relationnel épuisant et pétillant d'égal à égal, mais qui n'ont pas tendance à jouer de manière exaltée, est formidable. Cela convient, car malgré le décor spectaculaire, il ne s'agit pas ici d'un spectacle dystopique, ni d'une horreur taillée pour l'effet. La perte de contrôle s'effectue lentement et silencieusement, presque sans que l'on s'en aperçoive. Et comme les algorithmes ne prennent pas le pouvoir sur l'homme par pure supériorité, mais ne veulent en fait que faire le bien, l'approche de nombreux films de ce genre est intelligemment variée.
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Freund oder Feind? Chefredakteur Paschke (Hans-Jochen Wagner) spielt ein schwer zu durchschauendes Spiel. Mal gibt er sich als ein Systemkritiker wie Johann, der das korrupte politische System mit Hilfe der vierten Gewalt hinwegfegen möchte. Dann wirkt er wie ein Abgesandter des Bösen. Aber auch das Haus, in dem er am Ende zum Showdown auftaucht, bleibt ein Rätsel bis zum Schluss. Hat dieses kühl ästhetisierte Smart Home, das eine zeitlang so zuverlässig den Befehlen seiner Besitzer gehorcht, bevor es sich auf stur stellt, eine böse Seele? Oder wird es womöglich ferngesteuert?
Ami ou ennemi ? Le rédacteur en chef Paschke (Hans-Jochen Wagner) joue un jeu difficile à cerner. Parfois, il se présente comme un critique du système, comme Johann, qui veut balayer le système politique corrompu à l'aide du quatrième pouvoir. Puis il apparaît comme un émissaire du mal. Mais même la maison dans laquelle il apparaît à la fin pour l'épreuve de force reste un mystère jusqu'à la fin. Cette maison intelligente à l'esthétique froide, qui obéit pendant un certain temps de manière si fiable aux ordres de ses propriétaires avant de s'obstiner, a-t-elle une âme maléfique ? Ou est-elle peut-être télécommandée ?
Ein Bild, das als Metapher für die Schlusspointe von "Das Haus" gelten könnte. Der Techniker hatte es schon angedeutet. Das Haus richtet sich nach den Bedürfnissen seines Besitzers. Es funktioniere allein auf der Basis individueller Daten. Moretti
Une image qui pourrait être une métaphore pour le point final de "La maison". Le technicien l'avait déjà suggéré. La maison s'adapte aux besoins de son propriétaire. Elle fonctionne uniquement sur la base de données individuelles. Moretti
Fotos: NDR / Andreas Schlieter
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