TOBIAS MORETTI

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Das Haus : Kritik

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Artikel Film plus Kritik
https://filmpluskritik.com/2021/10/11/das-haus-kritik/?fbclid=IwAR3dpCuCRjVchatWNn0ugs_hemfw4q8eFlCL4eEZg8bXV_A9sJ2uH0AqG2E


Wenn sich das Zuhause gegen einen stellt: Mit diesem einfachen, aber mehrdeutigen Satz lässt sich der neue Film von Rick Ostermann, „Das Haus“, zusammenfassen, der letzte Woche beim Filmfest Hamburg gezeigt wurde und seit 8.10. in den deutschen Kinos zu sehen ist. Es ist ein minimalistischer Sci-Fi-Thriller geworden, der seinen Horror aus dem bezieht, das zwischen den Zeilen passiert, der große Vorbilder wie „2001“ gekonnt zitiert und auch höchst aktuelle Themen behandelt: All das macht den Film zu einer positiven Überraschung des deutschen Gegenwartskinos und zu einem echten Geheimtipp.
Quand la maison se retourne contre vous : Cette phrase simple mais ambiguë résume le nouveau film de Rick Ostermann, "La maison", qui a été présenté la semaine dernière au Festival du film de Hambourg et est dans les salles allemandes depuis le 8 octobre. Il est devenu un thriller de science-fiction minimaliste qui tire son horreur de ce qui se passe entre les lignes, qui cite habilement de grands modèles tels que "2001" et qui traite également de questions très actuelles : Tout cela fait de ce film une bonne surprise du cinéma allemand contemporain et un véritable tuyau d'initié.

Deutschland, 2029: Es beginnt damit, dass Journalist Johann Hellström (solide: Tobias Moretti) mit seiner Frau Lucia (Valery Tscheplanowa) in deren abgelegenes Wochenendhaus flüchtet, nachdem er nach politischen Interventionen von seinem Chef gekündigt wurde. Der Vorwurf der rechtspopulistischen Regierung: Hellström habe seine letzten Recherchen getürkt, Fakten erfunden, um die Machthaber schlecht aussehen zu lassen. Als Exilant in der eigenen Heimat bleibt nur mehr der Rückzug in das Smart Home am See, bis sich die Wogen glätten. Die werden aber schnell zur Welle, die viel mehr bedroht als nur die berufliche Existenz Hellströms, als ein Anschlag auf Polizisten verübt wird, der von der Regierung linken Widerstandskämpfern in die Schuhe geschoben wird, zu denen auch eine Klientin von Lucia, die Anwältin ist, gehört. Sie und ihr Kumpel suchen Zuflucht im Haus am See, was Hellström vorerst gar nicht gefällt, da er die beiden für schuldig hält und trotz geteilter Opposition zur Regierung Gewalt für keine Lösung hält. Mit der Zeit wird aber klar: Hier ist nicht alles, wie es auf den ersten Blick aussieht. Und es zeigt sich: Nicht nur die Heimat scheint sich gegen die Hellströms gewendet zu haben, sondern auch das Heim, das zunehmend eigene Entscheidungen trifft, die für dessen Bewohner schwer nachvollziehbar bis höchst gefährlich sind.
Allemagne, 2029 : Tout commence avec le journaliste Johann Hellström (solide : Tobias Moretti) qui s'enfuit avec sa femme Lucia (Valery Cheplanova) dans leur maison de week-end isolée après avoir été licencié par son patron suite à des interventions politiques. Le gouvernement populiste de droite accuse Hellström de truquer ses dernières recherches, d'inventer des faits pour donner une mauvaise image des personnes au pouvoir. Exilé dans son propre pays, il ne lui reste plus qu'à se retirer dans sa maison intelligente au bord du lac jusqu'à ce que la poussière retombe. Mais ils se transforment rapidement en une vague qui menace bien plus que l'existence professionnelle de Hellström lorsqu'un attentat est commis contre des policiers que le gouvernement impute à des résistants de gauche, dont un cliente de Lucia qui est avocate. Elle et son copain se réfugient dans la maison au bord du lac, ce qui ne plaît pas à Hellström au début, car il les croit coupables et, malgré leur opposition divisée au gouvernement, il ne pense pas que la violence soit une solution. Au fil du temps, cependant, il devient clair que tout ici n'est pas ce qu'il semble être au premier abord. Et cela devient clair : non seulement le foyer semble s'être retourné contre les Hellström, mais aussi le foyer, qui prend de plus en plus ses propres décisions, difficilement compréhensibles pour ses résidents et même très dangereuses.

„Das Haus“ beherbergt vieles, das hochaktuell ist und zum Nachdenken anregt. Ganz zentral ist das symbolisch dargestellte Sujet einer Heim(at), die sich gegen die Bewohner richtet, im Kleinen (Haus) wie im Großen (Land). Allein daraus speist sich sehr subtiler Horror, der ob der Aktualität umso wirkungsvoller ist. So werden Themen wie politische Systemkrisen, rechtspopulistische Antworten darauf, aber auch Fragen nach modernen technischen Entwicklungen (Smart Home), die zum Bumerang werden können, abgehandelt. Auch könnte man die im Film dargestellte Einsamzeit, Zurückgezogenheit, das Abgeschottet-Sein vom Rest der Welt, das Zurückgworfen-Sein auf sich selbst als Echo auf die Corona-Pandemie lesen.
"La maison" contient de nombreux éléments qui sont d'une grande actualité et qui donnent à réfléchir. Le sujet central est la représentation symbolique d'une maison (patrie), qui est dirigée contre les habitants, à la fois à petite échelle (maison) et à grande échelle (pays). Ce seul fait nourrit une horreur très subtile, qui est d'autant plus efficace qu'elle est d'actualité. Des sujets tels que les crises du système politique, les réponses populistes de droite à celles-ci, mais aussi des questions sur les développements techniques modernes (smart home) qui peuvent avoir un effet boomerang sont traités. La représentation de la solitude, de l'isolement, de la coupure avec le reste du monde, du retour sur soi peut aussi être lue comme un écho à la pandémie de Corona.

Kritisieren muss man aber die Auflösung, die etwas unbefriedigend wirkt: Lange Zeit ist unklar, wer denn nun „das Haus“ kontrolliert – die Regierung, die sich eingehackt hat? Oder ist es doch das Haus selbst, das ein Eigenleben entwickelt und sich als geschlossenes System gegen seine Besitzer wendet? Schließlich wird erklärt, das Haus führt nur aus, was dessen Bewohner (also Hellström und seine Frau) wollen, da es von ihnen „lernt“. Das ist etwa dann schlüssig, wenn die beiden eines Abends „ausgesperrt“ werden, wodurch sie sich in der Natur wieder näher kommen. Unlogisch erscheint da allerdings eine dramatische Wendung gegen Ende, die an dieser Stelle nicht verraten werden soll, die aber mit der Erklärung Haus=Hellström wenig Sinn macht
Cependant, il faut critiquer la résolution, qui semble quelque peu insatisfaisante : pendant longtemps, on ne sait pas qui contrôle "la maison" - le gouvernement qui a piraté ? Ou est-ce la maison elle-même qui développe une vie propre et se retourne contre ses propriétaires comme un système fermé ? Enfin, il est expliqué que la maison ne fait que réaliser ce que ses habitants (c'est-à-dire Hellström et sa femme) veulent, car elle "apprend" d'eux. Cela est concluant, par exemple, lorsque les deux sont "enfermés dehors" un soir, ce qui les rapproche à nouveau dans la nature. Cependant, un rebondissement dramatique vers la fin semble illogique, qui ne doit pas être révélé ici, mais qui n'a guère de sens avec l'explication maison=Hellström.

FAZIT / CONCLUSION
Alles in allem ist „Das Haus“ aber trotz einiger dramaturgischer Schwächen gegen Ende ein kluger, beklemmender und hochaktueller Film, der Themen, die uns alle beschäftigen (sollten), auf sehenswerte und stilistisch ansprechende Weise aufbereitet: Einer der interessantesten deutschen Filme der letzten Jahre.
Dans l'ensemble, malgré quelques faiblesses dramaturgiques vers la fin, "La maison" est un film intelligent, oppressant et très actuel qui traite de questions qui (devraient) nous concerner tous d'une manière qui vaut la peine d'être vue et qui est stylistiquement attrayante : L'un des films allemands les plus intéressants de ces dernières années.
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TM1
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