TOBIAS MORETTI

TOBIAS MORETTI

DAS HAUS : Filmplus Kritik

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„Das Haus“ mit Tobias Moretti – Kritik
"La maison" avec Tobias Moretti - Critique


Wenn sich das Zuhause gegen einen stellt: Mit diesem einfachen, aber mehrdeutigen Satz lässt sich der neue Film von Rick Ostermann, „Das Haus“, zusammenfassen, der erstmals beim Filmfest Hamburg gezeigt wurde und am 15.12. um 20:15 seine TV-Premiere im ARD feiert. Es ist ein minimalistischer Sci-Fi-Thriller geworden, der seinen Horror aus dem bezieht, das zwischen den Zeilen passiert, der große Vorbilder wie „2001“ gekonnt zitiert und auch höchst aktuelle Themen behandelt: All das macht den Film zu einer positiven Überraschung des deutschen Gegenwartskinos und zu einem echten Geheimtipp.
Quand la maison se dresse contre vous : C'est par cette phrase simple mais ambiguë que l'on peut résumer le nouveau film de Rick Ostermann, "Das Haus", qui a été présenté pour la première fois au festival du film de Hambourg et dont la première télévisée aura lieu le 15 décembre à 20h15 sur ARD. C'est devenu un thriller de science-fiction minimaliste qui tire son horreur de ce qui se passe entre les lignes, qui cite habilement de grands modèles comme "2001" et qui traite aussi de thèmes extrêmement actuels : Tout cela fait de ce film une bonne surprise du cinéma allemand contemporain et un véritable coup de cœur.

von/par Christian Klosz

Deutschland, 2029: Es beginnt damit, dass Journalist Johann Hellström (solide: Tobias Moretti) mit seiner Frau Lucia (Valery Tscheplanowa) in deren abgelegenes Wochenendhaus flüchtet, nachdem er nach politischen Interventionen von seinem Chef gekündigt wurde. Der Vorwurf der rechtspopulistischen Regierung: Hellström habe seine letzten Recherchen getürkt, Fakten erfunden, um die Machthaber schlecht aussehen zu lassen. Als Exilant in der eigenen Heimat bleibt nur mehr der Rückzug in das Smart Home am See, bis sich die Wogen glätten. Die werden aber schnell zur Welle, die viel mehr bedroht als nur die berufliche Existenz Hellströms, als ein Anschlag auf Polizisten verübt wird, der von der Regierung linken Widerstandskämpfern in die Schuhe geschoben wird, zu denen auch eine Klientin von Lucia, die Anwältin ist, gehört. Sie und ihr Kumpel suchen Zuflucht im Haus am See, was Hellström vorerst gar nicht gefällt, da er die beiden für schuldig hält und trotz geteilter Opposition zur Regierung Gewalt für keine Lösung hält. Mit der Zeit wird aber klar: Hier ist nicht alles, wie es auf den ersten Blick aussieht. Und es zeigt sich: Nicht nur die Heimat scheint sich gegen die Hellströms gewendet zu haben, sondern auch das Heim, das zunehmend eigene Entscheidungen trifft, die für dessen Bewohner schwer nachvollziehbar bis höchst gefährlich sind.
Allemagne, 2029 : tout commence lorsque le journaliste Johann Hellström (solide : Tobias Moretti) se réfugie avec sa femme Lucia (Valery Tscheplanowa) dans leur maison de week-end isolée, après avoir été licencié par son patron suite à des interventions politiques. Le gouvernement populiste de droite reproche à Hellström d'avoir truqué ses dernières recherches, d'avoir inventé des faits pour faire mal paraître le pouvoir en place. Exilé dans son propre pays, il ne lui reste plus qu'à se retirer dans sa maison intelligente au bord de la mer, jusqu'à ce que les vagues se calment. Mais celles-ci se transforment rapidement en une vague qui menace bien plus que la seule existence professionnelle de Hellström, lorsqu'un attentat est perpétré contre des policiers, attentat que le gouvernement met sur le compte de résistants de gauche, dont fait partie une cliente de Lucia, qui est avocate. Elle et son ami se réfugient dans la maison au bord du lac, ce qui ne plaît pas du tout à Hellström dans un premier temps, car il pense qu'ils sont coupables et que la violence n'est pas une solution malgré leur opposition partagée au gouvernement. Mais au fil du temps, il devient clair que tout n'est pas comme il semble à première vue. Et il s'avère que ce n'est pas seulement la patrie qui semble s'être retournée contre les Hellström, mais aussi le foyer, qui prend de plus en plus ses propres décisions, difficiles à comprendre, voire extrêmement dangereuses pour ses habitants.

„Das Haus“ beherbergt vieles, das hochaktuell ist und zum Nachdenken anregt. Ganz zentral ist das symbolisch dargestellte Sujet einer Heim(at), die sich gegen die Bewohner richtet, im Kleinen (Haus) wie im Großen (Land). Allein daraus speist sich sehr subtiler Horror, der ob der Aktualität umso wirkungsvoller ist. So werden Themen wie politische Systemkrisen, rechtspopulistische Antworten darauf, aber auch Fragen nach modernen technischen Entwicklungen (Smart Home), die zum Bumerang werden können, abgehandelt. Auch könnte man die im Film dargestellte Einsamzeit, Zurückgezogenheit, das Abgeschottet-Sein vom Rest der Welt, das Zurückgworfen-Sein auf sich selbst als Echo auf die Corona-Pandemie lesen.
"La maison" abrite de nombreux éléments très actuels qui incitent à la réflexion. Le sujet symbolique d'un foyer qui se retourne contre ses habitants, à petite échelle (la maison) comme à grande échelle (le pays), est tout à fait central. Il en résulte une horreur très subtile, d'autant plus efficace qu'elle est d'actualité. Le film aborde ainsi des thèmes tels que les crises politiques systémiques, les réponses populistes de droite à ces crises, mais aussi les questions liées aux développements techniques modernes (smart home), qui peuvent avoir un effet boomerang. On pourrait également lire dans le film la solitude, le repli sur soi, le fait d'être coupé du reste du monde, d'être replié sur soi-même, comme un écho à la pandémie de Corona.

Kritisieren muss man einen Nebenaspekt der Auflösung, die etwas unbefriedigend wirkt: Lange Zeit ist unklar, wer denn nun „das Haus“ kontrolliert – die Regierung, die sich eingehackt hat? Oder ist es doch das Haus selbst, das ein Eigenleben entwickelt und sich als geschlossenes System gegen seine Besitzer wendet? Schließlich wird erklärt, das Haus führt nur aus, was dessen Bewohner (also Hellström und seine Frau) wollen, da es von ihnen „lernt“. Das ist etwa dann schlüssig, wenn die beiden eines Abends „ausgesperrt“ werden, wodurch sie sich in der Natur wieder näher kommen. Unlogisch erscheint da allerdings eine dramatische Wendung gegen Ende, die an dieser Stelle nicht verraten werden soll, die aber mit der Erklärung Haus=Hellström wenig Sinn macht.
Il faut critiquer un aspect secondaire de la résolution, qui semble quelque peu insatisfaisant : pendant longtemps, on ne sait pas qui contrôle "la maison" - le gouvernement qui s'est fait pirater ? Ou est-ce la maison elle-même qui développe une vie propre et se retourne contre ses propriétaires en tant que système fermé ? Enfin, il est expliqué que la maison n'exécute que ce que ses habitants (c'est-à-dire Hellström et sa femme) veulent, car elle "apprend" d'eux. C'est cohérent, par exemple, lorsque le couple est "enfermé dehors" un soir, ce qui les rapproche dans la nature. Un tournant dramatique vers la fin, que nous ne dévoilerons pas ici mais qui n'a pas beaucoup de sens avec l'explication maison=Hellström, semble toutefois illogique.


Fazit/Conclusion

Alles in allem ist „Das Haus“ aber trotz einiger dramaturgischer Schwächen gegen Ende ein kluger, beklemmender und hochaktueller Film, der Themen, die uns alle beschäftigen (sollten), auf sehenswerte und stilistisch ansprechende Weise aufbereitet: Einer der interessantesten deutschen Filme der letzten Jahre.
Dans l'ensemble, malgré quelques faiblesses dramaturgiques vers la fin, "Das Haus" est un film intelligent, oppressant et très actuel, qui traite de sujets qui nous préoccupent (devraient nous préoccuper) de manière agréable à regarder et avec un style agréable : L'un des films allemands les plus intéressants de ces dernières années.
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TM1
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