TOBIAS MORETTI

TOBIAS MORETTI

DAS HAUS : Einige Artikel

1416 appréciations
Hors-ligne



Kleine Zeitung 

https://www.kleinezeitung.at/kultur/medien/6072758/TVTagebuch_Dieses-Haus-spielt-Katz-und-Maus?fbclid=IwAR0EQvCK746duBazy1aZSJtGijqNo7JjNlVlITqEiiEt2neifHDi_m6Mp9E
Dieses Haus spielt Katz und Maus
Cette maison joue au chat et à la souris

Eigentlich soll „Das Haus“ ein Zufluchtsort sein. Abgelegen auf einer Insel, voll digitalisiert in einem geschlossenen System und zudem auf die Gesundheit der Bewohner bedacht: Wenn beim Zähneputzen Eisen- und Calcium-Mangel festgestellt wird, werden die Mineralstoffe dem Wasser beigemischt. Klingt nach größtmöglicher Sicherheit, aber bald entwickelt das Haus ein gruseliges Eigenleben.
En fait, "La Maison" est censée être un refuge. Isolée sur une île, entièrement numérisée dans un système fermé et en outre soucieuse de la santé de ses habitants : si une carence en fer et en calcium est constatée lors du brossage des dents, les minéraux sont ajoutés à l'eau. Cela ressemble à la plus grande sécurité possible, mais la maison ne tarde pas à développer une vie propre effrayante.

Wir schreiben das Jahr 2029, und in Deutschland ist es auch ziemlich gruselig. Die Demokratie ist am Kippen, und der Journalist Hellström (Tobias Moretti) wird nach Kritik an der rechtspopulistischen Regierung mit einem Schreibverbot belegt. Seine Frau, eine Anwältin (Valery Tscheplanowa), hat sich durch die Verteidigung einer Dissidentin auch nicht gerade beliebt gemacht.
Nous sommes en 2029, et en Allemagne aussi, la situation est assez effrayante. La démocratie est en train de basculer et le journaliste Hellström (Tobias Moretti) est interdit d'écriture après avoir critiqué le gouvernement populiste de droite. Sa femme, une avocate (Valery Tscheplanova), ne s'est pas non plus rendue très populaire en défendant une dissidente..

Also ab auf die Insel! Aber die Ängste kommen mit. Er will gegen das System anschreiben, sie lieber dagegen ankämpfen, und immer mehr driften sie in diesem kühl inszenierten Kammerspiel auseinander. Und dass das Haus anfängt, das Paar gegeneinander auszuspielen, ist eine kluge Metapher für die Spaltung einer Gesellschaft, die ja auch immer öfter durch Algorithmen in den sogenannten sozialen Medien verschärft wird. Hochaktuell. Richtig smart. Und ja, auch ganz schön gruselig.
Alors, en route pour l'île ! Mais les peurs les accompagnent. Il veut s'opposer au système, elle préfère le combattre, et ils s'éloignent de plus en plus l'un de l'autre dans ce jeu de chambre froidement mis en scène. Et le fait que la maison commence à monter le couple l'un contre l'autre est une métaphore intelligente de la division d'une société, qui est aussi de plus en plus souvent aggravée par les algorithmes dans les médias dits sociaux. Très actuel. Très intelligent. Et aussi très effrayant.



prisma.de
https://www.prisma.de/news/tv/Das-Haus-Kritik-zum-Film-bei-ARTE-mit-Tobias-Moretti,33257257?fbclid=IwAR3Yq1Gi7M6UfQhiYc_bipAQAIQKkrBjOFtUGdzVVnOtt1Y2PLt2l7ffy44


"Das Haus": Die nahe Zukunft ist schaurig
von Sven Hauberg
"La maison" : le futur proche fait froid dans le dos
par Sven Hauberg

Der Film "Das Haus", der zunächst bei ARTE und in der darauffolgenden Woche in der ARD zu sehen ist, entwirft ein beunruhigendes Zukunftsszenario: Deutschland ist 2029 fest im Griff der Rechtspopulisten – und der Technik.
Le film "La maison", d'abord diffusé sur ARTE puis sur ARD la semaine suivante, dresse un scénario d'avenir inquiétant : en 2029, l'Allemagne est fermement tenue par les populistes de droite - et par la technologie.

Der Fernsehfilm "Das Haus" spielt im Jahr 2029. Acht Jahre noch also, dann könnte unsere Welt so aussehen wie jene, die sich die Drehbuchschreiber Patrick Brunken und Rick Ostermann sowie der Journalist Dirk Kurbjuweit ausgedacht haben. Man will es nicht hoffen. Doch die Dystopie, die ihr Film entwirft, ist so weit nicht weg. Und das macht "Das Haus" nicht nur zu einem äußerst spannenden, sondern auch zu einem reichlich beunruhigenden Film.
Le téléfilm "La maison" se déroule en 2029. Huit ans encore, et notre monde pourrait ressembler à celui imaginé par les scénaristes Patrick Brunken et Rick Ostermann ainsi que par le journaliste Dirk Kurbjuweit. On ne veut pas l'espérer. Mais la dystopie que leur film esquisse n'est pas si lointaine. Et c'est ce qui fait de "la maison" non seulement un film extrêmement captivant, mais aussi un film richement inquiétant.

Wie so oft im deutschen Fernsehen steht auch hier ein Haus aus Sichtbeton für das nahende Grauen. Keine Frage, das Anwesen, das verlassen auf einer Insel irgendwo im Meer steht, ist ein Traumhaus. Große Fenster, Pool, Sauna – und dann diese Lage! Aber das Haus ist eben auch von einer Betonkälte geprägt, die die Emotionen ihrer Bewohner aufgesogen zu haben scheint.
Comme souvent à la télévision allemande, une maison en béton apparent symbolise l'horreur qui s'approche. Pas de doute, la propriété, abandonnée sur une île quelque part dans la mer, est une maison de rêve. De grandes fenêtres, une piscine, un sauna - et puis cette situation ! Mais la maison est aussi marquée par la froideur du béton, qui semble avoir absorbé les émotions de ses habitants.

Johann Hellström (Tobias Moretti) hat sich mit seiner Frau Lucia (Valery Tscheplanowa) hierher geflüchtet, weitab von jeglicher Zivilisation. Johann ist Journalist, beziehungsweise er war es, denn man hat ihn mit einem Schreibverbot belegt. Deutschland im Jahre 2029, das ist ein Land fest im Griff einer rechten Regierung, die sämtliche Flüchtlinge rückwirkend abschieben möchte und die nun, bei den anstehenden Wahlen, auf eine absolute Mehrheit zusteuert
.Johann Hellström (Tobias Moretti) s'est réfugié ici avec sa femme Lucia (Valery Tscheplanova), loin de toute civilisation. Johann est journaliste, ou plutôt il l'était, car on lui a interdit d'écrire. L'Allemagne en 2029, c'est un pays sous l'emprise d'un gouvernement de droite qui veut expulser tous les réfugiés avec effet rétroactif et qui se dirige vers une majorité absolue lors des prochaines élections.

Johann hatte einen regierungskritischen Artikel geschrieben, einer seiner Informanten für die Story war aber offenbar eine falsche Quelle. Ein Medienskandal, der ihm nun auf die Füße fällt, hinter dem Johann aber ein Komplott wittert. "Man will mich mundtot machen, so kurz vor der Wahl", glaubt er. Auch die Anwältin Lucia hat sich Feinde gemacht, weil sie Layla (Lisa Vicari) verteidigt hat, eine junge Frau, die als Terroristin angeklagt war.
Johann avait écrit un article critique à l'égard du gouvernement, mais l'un de ses informateurs pour l'article était apparemment une fausse source. Un scandale médiatique qui lui retombe dessus, mais derrière lequel Johann soupçonne un complot. "On veut me faire taire, si près des élections", pense-t-il. L'avocate Lucia s'est également fait des ennemis pour avoir défendu Layla (Lisa Vicari), une jeune femme accusée d'être une terroriste.

Nun haben sich die beiden zurückgezogen in ihr Ferienhaus im Meer. "Das hier ist der sicherste Ort der Welt", sagt Lucia, was sich aber schon bald als falsch herausstellt. Denn das Haus der Hellströms ist "smart" – es erkennt seine Bewohner, öffnet selbstständig die Türen, dimmt das Licht, spielt Musik. Aber es ist auch etwas zickig. "Ich habe irgendwie das Gefühl, das Haus mag mich nicht", meint Lucia, als das Wasser in der Dusche zu heiß ist.
Ils se sont maintenant retirés dans leur maison de vacances au bord de la mer. "C'est l'endroit le plus sûr au monde", dit Lucia, ce qui s'avère vite faux. Car la maison des Hellström est "intelligente" - elle reconnaît ses habitants, ouvre les portes de manière autonome, tamise la lumière, joue de la musique. Mais elle est aussi un peu garce. "J'ai un peu l'impression que la maison ne m'aime pas", dit Lucia lorsque l'eau de la douche est trop chaude.

Wie einst Kubricks Raumschiff entwickelt das Haus scheinbar ein Eigenleben, ein geheimnisvolles, rotes Licht übernimmt die Kontrolle. Oder hat sich jemand von außen in die Anlage eingeschlichen und steuert nun all die technischen Spielereien, die – einmal in den falschen Händen – durchaus zur tödlichen Falle werden können? Die Lage jedenfalls eskaliert, als bei einem Anschlag in der Hauptstadt mehrere Menschen ums Leben kommen und die Regierung nun Johanns Artikel dafür verantwortlich macht.
Comme le vaisseau spatial de Kubrick, la maison semble développer une vie propre, une mystérieuse lumière rouge prend le contrôle. Ou bien quelqu'un de l'extérieur s'est-il infiltré dans l'installation et contrôle-t-il maintenant tous les gadgets techniques qui, une fois entre de mauvaises mains, peuvent tout à fait devenir un piège mortel ? Quoi qu'il en soit, la situation s'aggrave lorsqu'un attentat fait plusieurs morts dans la capitale et que le gouvernement rend l'article de Johann responsable.

Man darf es etwas seltsam finden, wie der Film (Regie: Rick Ostermann) zwei doch sehr unterschiedliche Themen vermischt: die Bedrohung durch einen Rechtsextremismus, der von den Bürgern selbst an die Macht gewählt wurde, und die deutsche Technik-Paranoia. So als wäre das eine so schlimm wie das andere. Die Gleichung geht aber dennoch auf, weil der Filme lange Zeit im Ungefähren bleibt, ein paar überraschende Wendungen bietet und nebenbei auch noch fantastisch gespielt ist (auch wenn der eigentliche Star natürlich das Böse ist, also das Haus). Stück für Stück setzt der Film seine Puzzleteile zusammen, führt auf falsche Fährten und endet überraschend – eine schlaue, unaufgeregt erzählte Dystopie.
On peut trouver un peu étrange la manière dont le film (réalisé par Rick Ostermann) mélange deux thèmes pourtant très différents : la menace d'un extrémisme de droite élu au pouvoir par les citoyens eux-mêmes et la paranoïa technologique allemande. Comme si l'un était aussi grave que l'autre. Mais l'équation fonctionne quand même, car le film reste longtemps dans l'approximation, offre quelques rebondissements surprenants et est en outre fantastiquement interprété (même si la véritable star est bien sûr le mal, c'est-à-dire la maison). Petit à petit, le film rassemble les pièces de son puzzle, mène sur de fausses pistes et se termine de manière surprenante - une dystopie astucieuse, racontée sans agitation.

teleschau.de
https://showcase.teleschau.de/artikel/deutschland-in-acht-jahren
https://showcase.teleschau.de/artikel/das-haus-fernsehfilm?fbclid=IwAR3HyeHyIDO_U5vcLwJWkXZiwXvMXw3IABJG9jYP_ZT3xyEnjHh-OjCkrl8

Deutschland in acht Jahren
L'Allemagne dans huit ans

Deutschland im Griff der Rechtspopulisten — und der Technik: „Das Haus"entwirft ein sehr beunruhigendes Zukunftsszenario 
L'Allemagne sous l'emprise des populistes de droite - et de la technique : "Das Haus" esquisse un scénario d'avenir très inquiétant

Der Fernsehfilm „Das Haus"spielt im Jahr 2029. Acht Jahre noch also, dann könnte unsere Welt so aussehen wie jene, die sich die Drehbuchschreiber Patrick Brunken und Rick Ostermann sowie der Journalist Dirk Kurbjuweit ausge-dacht haben. Man will es nicht hoffen. Doch die Dystopie, die ihr Film entwirft, ist so weit nicht weg. Und das macht „Das Haus" nicht nur zu einem äußerst spannenden, sondern auch zu einem reichlich beunruhigenden Film. Wenige Tage nach seiner Erstausstrahlung auf ARTE ist er  nun im Ersten zur besten Sendezeit zu sehen. 
Le téléfilm "Das Haus" se déroule en 2029. Huit ans plus tard, notre monde pourrait ressembler à celui imaginé par les scénaristes Patrick Brunken et Rick Ostermann et le journaliste Dirk Kurbjuweit. On ne veut pas l'espérer. Mais la dystopie que leur film esquisse n'est pas si lointaine. Et c'est ce qui fait de "Das Haus" non seulement un film extrêmement captivant, mais aussi un film richement inquiétant. Quelques jours après sa première diffusion sur ARTE, il est désormais disponible en prime time sur la première chaîne allemande.

Wie so oft im deutschen Fernsehen steht auch hier ein Haus aus Sichtbeton für das nahende Grauen. Keine Frage, das Anwesen, das verlassen auf einer Insel irgendwo im Meer steht, ist ein Traumhaus. Große Fenster, Pool, Sauna — und dann diese Lage! Aber das Haus ist eben auch von einer Betonkälte geprägt, die die Emotionen ihrer Bewohner aufgesogen zu haben scheint. Johann Hellström (Tobias Moretti) hat sich mit seiner Frau Lucia (Valery Tscheplanowa) Hierher geflüchtet, weitab von jeglicher Zivilisation. Johann ist Journalist, beziehungsweise er war es, denn man hat ihn mit einem Schreibverbot belegt. Deutschland im Jahre 2029, das ist ein Land fest im Griff einer rechten Regierung, die sämtliche Flüchtlinge rückwirkend abschieben möchte und die nun, bei den anstehenden Wahlen, auf eine absolute Mehrheit zusteuert. 
Comme souvent à la télévision allemande, une maison en béton apparent symbolise l'horreur qui s'approche. Pas de doute, la propriété, abandonnée sur une île quelque part dans la mer, est une maison de rêve. De grandes fenêtres, une piscine, un sauna - et puis cette situation ! Mais la maison est aussi marquée par une froideur de béton qui semble avoir absorbé les émotions de ses habitants. Johann Hellström (Tobias Moretti) s'est réfugié ici avec sa femme Lucia (Valery Tscheplanowa), loin de toute civilisation. Johann est journaliste, ou plutôt il l'était, car on lui a interdit d'écrire. L'Allemagne de 2029 est un pays sous l'emprise d'un gouvernement de droite qui veut expulser rétroactivement tous les réfugiés et qui se dirige vers une majorité absolue lors des prochaines élections. 

Johann hatte einen regierungskritischen Artikel geschrieben, einer seiner Informanten für die Story war aber offenbar eine falsche Quelle. Ein Medienskandal, der ihm nun auf die Füße fällt, hinter dem Johann aber ein Komplott wittert. „Man will mich mundtot machen, so kurz vor der Wahl", glaubt er. Auch die Anwältin Lucia hat sich Feinde gemacht, weil sie Layla (Lisa Vicari) verteidigt hat, eine junge Frau, die als Terroristin angeklagt war. 
Johann avait écrit un article critique à l'égard du gouvernement, mais l'un de ses informateurs pour l'article était apparemment une fausse source. Un scandale médiatique qui lui retombe dessus, mais derrière lequel Johann soupçonne un complot. "On veut me faire taire, si près des élections", pense-t-il. L'avocate Lucia s'est également fait des ennemis pour avoir défendu Layla (Lisa Vicari), une jeune femme accusée d'être une terroriste.

Nun haben sich die beiden zurückgezogen in ihr Ferienhaus im Meer. „Das hier ist der sicherste Ort der Welt", sagt Lucia, was sich aber schon bald als falsch herausstellt. Denn das Haus der Hellströms ist „smart" — es erkennt seine Bewohner, öffnet selbstständig die Türen, dimmt das Licht, spielt Musik Aber es ist auch etwas zickig. „Ich habe irgendwie das Gefühl, das Haus mag mich nicht", meint Lucia, als das Wasser in der Dusche zu heiß ist. 
Ils se sont maintenant retirés dans leur maison de vacances au bord de la mer. "C'est l'endroit le plus sûr du monde", dit Lucia, ce qui s'avère vite faux. Car la maison des Hellström est "smart" - elle reconnaît ses habitants, ouvre les portes toute seule, baisse l'intensité de la lumière, joue de la musique. Mais elle est aussi un peu garce. "J'ai un peu l'impression que la maison ne m'aime pas", dit Lucia lorsque l'eau de la douche est trop chaude.

Wie einst Kubricks Raumschiff entwickelt das Haus scheinbar ein Eigenleben, ein geheimnisvolles, rotes Licht übernimmt die Kontrolle. Oder hat sich jemand von außen in die Anlage eingeschlichen und steuert nun all die technischen Spielereien, die — einmal in den falschen Händen — durchaus zur tödlichen Falle werden können? Die Lage jedenfalls eskaliert, als bei einem Anschlag in der Hauptstadt mehrere Menschen ums Leben kommen und die Regierung nun Johanns Artikel dafür verantwortlich macht. 
Comme le vaisseau spatial de Kubrick, la maison semble développer une vie propre, une mystérieuse lumière rouge prend le contrôle. Ou bien quelqu'un de l'extérieur s'est-il infiltré dans l'installation et contrôle-t-il maintenant tous les gadgets techniques qui, une fois entre de mauvaises mains, peuvent tout à fait devenir un piège mortel ? En tout cas, la situation dégénère lorsqu'un attentat fait plusieurs morts dans la capitale et que le gouvernement rend l'article de Johann responsable.

Man darf es etwas seltsam finden, wie der Film (Regie: Rick Ostermann) zwei doch sehr unter-schiedliche Themen vermischt: die Bedrohung durch einen Rechtsextremismus, der von den Bürgern selbst an die Macht gewählt wurde, und die deutsche Technik-Paranoia. So als wäre das eine so schlimm wie das andere. 
On peut trouver un peu étrange la manière dont le film (réalisé par Rick Ostermann) mélange deux thèmes pourtant très différents : la menace d'un extrémisme de droite élu au pouvoir par les citoyens eux-mêmes et la paranoïa technologique allemande. Comme si l'un était aussi grave que l'autre.

Die Gleichung geht aber dennoch auf, weil der Filme lange Zeit im Ungefähren bleibt, ein paar überraschende Wendungen bietet und nebenbei auch noch fantastisch gespielt ist (auch wenn der eigentliche Star natürlich das Böse ist, also das Haus). Stück für Stück setzt der Film seine Puzzleteile zusammen, führt auf falsche Fährten und endet überraschend — eine schlaue, unaufgeregt und kunstfertig erzählte Dystopie.
L'équation fonctionne néanmoins, car le film reste longtemps dans l'approximation, offre quelques rebondissements surprenants et est en outre fantastiquement interprété (même si la véritable star est bien sûr le mal, c'est-à-dire la maison). Petit à petit, le film rassemble les pièces de son puzzle, mène sur de fausses pistes et se termine de manière surprenante - une dystopie astucieuse, racontée sans agitation et avec beaucoup d'art.

Sven Hauberg/tsch 

volksblatt.at
https://volksblatt.at/das-gefaehrlich-smarte-haus/?fbclid=IwAR2PI26mGz4XG2KhgNGwtZW9Z1LE3psMwNXxHmxDIn7VBxdwhQoCdzd4qtI

Das gefährlich smarte Haus
La maison dangereusement intelligente 

arte: Beklemmender Polit-Thriller „Das Haus“ mit Tobias Moretti
arte : Thriller politique oppressant "La maison" avec Tobias Moretti

Deutschland 2029: Eine rechtspopulistische Regierung ist an der Macht und unterdrückt zunehmend die Meinungsfreiheit. Dies spürt auch der Investigativ-Journalist Johann Hellström (Tobias Moretti), als er von seinem Verlag unter fadenscheinigen Gründen vor die Tür gesetzt wird. Unabhängiger Journalismus kann in dieser düsteren Zukunft fast schon lebensgefährlich werden.
Allemagne 2029 : un gouvernement populiste de droite est au pouvoir et réprime de plus en plus la liberté d'expression. Le journaliste d'investigation Johann Hellström (Tobias Moretti) en fait également les frais lorsque sa maison d'édition le met à la porte pour des raisons fallacieuses. Dans cet avenir sombre, le journalisme indépendant peut presque mettre sa vie en danger

Hellström flieht mit seiner Frau Lucia (Valery Tscheplanowa) in sein luxuriöses Ferienhaus auf einer einsamen Insel. Aber in dieser scheinbaren Idylle steht dem Paar bald ein ganz anderer Feind gegenüber. Der brisante Thriller „Das Haus“ läuft heute um 20.15 Uhr auf dem Kultursender arte.
Hellström se réfugie avec sa femme Lucia (Valery Tscheplanowa) dans sa luxueuse maison de vacances sur une île déserte. Mais dans cette idylle apparente, le couple se retrouve bientôt confronté à un tout autre ennemi. Le thriller explosif "La maison" est diffusé aujourd'hui à 20h15 sur la chaîne culturelle arte.

Wie Marionetten
Comme des marionnettes

Hellström hat sich ein hypermodernes Smart Home bauen lassen. Hier öffnen sich die Türen auf Zuruf, morgens vor dem Spiegel gibt es den digitalen Gesundheitscheck, und der autonome Kühlschrank meldet sich beim Lebensmittelhändler, wenn die Fächer sich leeren. Diese unheimlich smarte, neue High-Tech-Welt steckt natürlich voller Tücken. Überall im Haus hängen Kameras, die alles archivieren.
Hellström s'est fait construire une maison intelligente hypermoderne. Les portes s'y ouvrent sur demande, le matin, devant le miroir, on fait un bilan de santé numérique, et le réfrigérateur autonome prévient l'épicier lorsque les compartiments se vident. Ce nouveau monde high-tech incroyablement intelligent est bien sûr plein d'embûches. Partout dans la maison, il y a des caméras qui archivent tout.

Bald kommt es zu Argwohn und Misstrauen zwischen den Ehepartnern, später entdeckt Hellström auf einer Datei einen Seitensprung seiner Frau. Dabei scheint es so, als habe die ausgefeilte Technik im Haus ihn auf diese Fährte gesetzt. Dieser raffinierte Luxus-Schuppen, der jede Bewegung seiner Bewohner kennt und alle Daten sammelt, scheint ein Eigenleben zu besitzen. Hellström und Lucia agieren dagegen immer mehr wie Marionetten, die an unsichtbaren Fäden hängen. Nur in der freien Natur, im Wald oder im Kajak auf dem Wasser fühlt sich der verfolgte Journalist noch sicher.
La suspicion et la méfiance ne tardent pas à s'installer entre les époux. Plus tard, Hellström découvre sur un fichier une infidélité de sa femme. Il semble pourtant que ce soit la technique sophistiquée de la maison qui l'ait mis sur cette piste. Cette cabane de luxe raffinée, qui connaît tous les mouvements de ses habitants et collecte toutes les données, semble avoir sa propre vie. Hellström et Lucia, en revanche, agissent de plus en plus comme des marionnettes suspendues à des fils invisibles. Il n'y a qu'en pleine nature, dans la forêt ou en kayak sur l'eau que le journaliste traqué se sent encore en sécurité.

Regisseur Rick Ostermann („Wolfskinder“, „Das Boot“) hat einen beklemmenden Thriller mit dystopischen Elementen in Szene gesetzt. Basierend auf einer Kurzgeschichte des Journalisten Dirk Kurbjuweit entwirft sein Film die Vision einer Zukunft, in der die äußere Repression mit einer smarten digitalen Kontrolle korrespondiert.
Le réalisateur Rick Ostermann ("Wolfskinder", "Das Boot") a mis en scène un thriller oppressant avec des éléments dystopiques. Basé sur une nouvelle du journaliste Dirk Kurbjuweit, son film esquisse la vision d'un avenir dans lequel la répression extérieure correspond à un contrôle numérique intelligent.

Und irgendwann geht beides ineinander über. „Der vermeintliche Rückzugsort, das Ferienhaus, ist tatsächlich Beobachter, Machthaber und Kontrolleur. Es nimmt gefangen — zunächst im positiven, dann im erschreckend wörtlichen Sinne“, sagt Ostermann laut Arte-Presseheft.
Et à un moment donné, les deux se confondent. "Le prétendu lieu de retraite, la maison de vacances, est en fait un observateur, un détenteur de pouvoir et un contrôleur. Elle captive - d'abord de manière positive, puis de manière terrifiante et littérale", explique Ostermann selon le dossier de presse d'Arte.

Die Situation eskaliert, als Layla (Lisa Vicari) und Alex (Max von der Groeben), zwei junge Regimekritiker und mutmaßliche Terroristen, in dem Ferienhaus Zuflucht suchen. Lucia sympathisiert ganz offen mit den Revoluzzern, ihr Mann Johann dagegen lehnt Gewalt kategorisch ab. Die Spannungen zwischen den Eheleuten nehmen zu, bis beide schließlich draußen vor der Tür stehen. Eine Nacht im Wald am Lagerfeuer bringt sie wieder näher zusammen, sie planen ihre Flucht aus Deutschland. Aber die Katastrophe lässt sich nicht mehr aufhalten.
La situation dégénère lorsque Layla (Lisa Vicari) et Alex (Max von der Groeben), deux jeunes opposants au régime et terroristes présumés, se réfugient dans la maison de vacances. Lucia sympathise ouvertement avec les révoltés, tandis que son mari Johann rejette catégoriquement la violence. Les tensions entre les époux augmentent jusqu'à ce qu'ils se retrouvent tous deux dehors. Une nuit dans la forêt autour d'un feu de camp les rapproche à nouveau, ils planifient leur fuite d'Allemagne. Mais la catastrophe ne peut plus être arrêtée.

In eisgrauen Farben
Dans des couleurs gris glacé

Tobias Moretti und Valery Tscheplanowa geben in diesem Kammerspiel mit Überwachungskameras eine überzeugende Vorstellung ab. Langsam zersetzt das Misstrauen die Solidarität zwischen den Eheleuten, sie glauben der künstlichen Intelligenz mehr als ihrer Intuition. Zum Ende hin verliert dieser sehenswerte Thriller etwas den Faden. Das lakonische, in eisgrauen Farben gefilmte Zukunftsszenario (Kamera: Stefan Ciupek, Matthias Bolliger) bekommt einen konventionellen Anstrich, den es eigentlich gar nicht gebraucht hätte.
Tobias Moretti et Valery Tscheplanowa livrent une performance convaincante dans ce jeu de chambre avec caméras de surveillance. Peu à peu, la méfiance ébranle la solidarité entre les époux, qui croient davantage l'intelligence artificielle que leur intuition. Vers la fin, ce thriller qui vaut la peine d'être vu perd un peu le fil. Le scénario d'avenir laconique, filmé dans des couleurs gris glacé (caméra : Stefan Ciupek, Matthias Bolliger), prend une teinte conventionnelle dont il n'avait pas vraiment besoin.
Vous ne disposez pas des permissions nécessaires pour répondre à un sujet de la catégorie Filmographie
TM1
.

Inscrivez-vous au site

Soyez prévenu par email des prochaines mises à jour

Rejoignez les 83 autres membres