TOBIAS MORETTI

TOBIAS MORETTI

Im Abgrund : 26/09/20 auf ARD (das Erste)

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Gute Nachrichten:
Im Abgrund wird am Samstag, den 26. September um 20.15 Uhr in der ARD (Das Erste) ausgestrahlt.
https://programm.ard.de/?sendung=281063523818908&fbclid=IwAR3PzXlob5kNijizhffHY2DXSgDWv8wpMvP1fs4GaV8ncAe4zX1YZLvTNU8

Ein aus der Haft entlassener Kindermörder kommt in ein entlegenes Dorf - und kurz darauf verschwindet dort ein Junge. Das hätte niemals passieren dürfen, denn ein LKA-Team sollte ihn rund um die Uhr observieren! Das ist die ungewöhnliche Ausgangslage für den hochspannenden Thriller "Im Abgrund". Peter Kurth als charismatischer Ermittler und Tobias Moretti in der Rolle eines diabolischen Verbrechers sind die Gegenspieler in einem hochspannenden Psychoduell. Regisseur Stefan Bühling führt die geradlinig erzählte Kriminalgeschichte des Drehbuchautors Arndt Stüwe zu einem dramatischen Showdown.
Un meurtrier d'enfants libéré de prison arrive dans un village isolé - et peu après, un garçon y disparaît. Cela n'aurait jamais dû arriver, car une équipe du LKA était censée l'observer 24 heures sur 24 ! C'est le point de départ inhabituel du très palpitant thriller "Im Abgrund". Peter Kurth en enquêteur charismatique et Tobias Moretti dans le rôle d'un criminel diabolique sont les adversaires d'un psychodrame très palpitant. Le réalisateur Stefan Bühling mène l'histoire criminelle du scénariste Arndt Stüwe vers une épreuve de force dramatique.

Nicht jeder hat eine zweite Chance verdient. Da ist sich der erfahrene Ermittler Wallat (Peter Kurth) sicher - schon gar nicht der Kindermörder Hagenow (Tobias Moretti), der nach 15 Jahren Haft entlassen wird, obwohl er weiterhin als gefährlich gilt. Wallat übernimmt die Leitung eines LKA-Teams, das den potenziellen Wiederholungstäter überwacht. Sein "inoffizieller" Auftrag passt in kein Diensthandbuch: Wallat soll Hagenow - natürlich rechtzeitig - auf frischer Tat ertappen, um ihn für immer hinter Gitter zu bringen. Unterdessen bezieht der Ex-Sträfling ein Zimmer im Haus des idealistischen Dorfpastors Berkenbusch (Florian Stetter) und fängt einen Job im örtlichen Sägewerk an. Das LKA-Team oberserviert ihn rund um die Uhr. Als Wallat ihn bei einem nächtlichen Spaziergang aus den Augen verliert, beginnt am nächsten Morgen ein Albtraum: Max (Jona Truschkowski), der achtjährige Sohn von Berkenbuschs Haushälterin (Odine Johne), ist spurlos verschwunden. Wallat und seine Kollegin Lisa (Tinka Fürst) sind bereit, Hagenow von Beginn an härter anzufassen. Ihr Kollege Eric (Simon Schwarz), der bereits vor 15 Jahren dabei war, pocht aber auf das Einhalten der Dienstvorschriften. Schließlich könnte es auch jemand anders gewesen sein. Für Wallat gibt es jedoch keinen Zweifel. Er vermutet, dass der Junge noch am Leben ist, aber nur wenig Zeit bleibt, um ihn zu retten.
Tout le monde ne mérite pas une seconde chance. L'enquêteur expérimenté Wallat (Peter Kurth) en est certain - surtout pas le meurtrier d'enfants Hagenow (Tobias Moretti), qui est libéré après 15 ans de prison, bien qu'il soit toujours considéré comme dangereux. Wallat prend la direction d'une équipe du LKA qui surveille les récidivistes potentiels. Sa mission "non officielle" ne rentre dans aucun manuel de service : Wallat est censé prendre Hagenow - à temps, bien sûr - sur le fait, afin de le mettre définitivement derrière les barreaux. Pendant ce temps, l'ex-détenu emménage dans une chambre de la maison du pasteur idéaliste du village, Berkenbusch (Florian Stetter), et commence à travailler dans la scierie locale. L'équipe du LKA le surveille 24 heures sur 24. Lorsque Wallat le perd de vue au cours d'une promenade nocturne, un cauchemar commence le lendemain matin : Max (Jona Truschkowski), le fils de huit ans de la gouvernante de Berkenbusch (Odine Johne), a disparu sans laisser de traces. Wallat et sa collègue Lisa (Tinka Fürst) sont prêts à adopter une ligne plus dure à l'égard de Hagenow dès le départ. Leur collègue Eric (Simon Schwarz), qui était là il y a 15 ans, insiste cependant sur le respect du règlement de service. Après tout, cela aurait pu être quelqu'un d'autre. Mais pour Wallat, il n'y a aucun doute. Il soupçonne que le garçon est toujours en vie, mais il n'a pas beaucoup de temps pour le sauver.



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Information ARD (das Erste)
https://www.daserste.de/unterhaltung/film/filme-im-ersten/sendung/im-abgrund-100.html

Interview Tobias :

https://www.daserste.de/unterhaltung/film/filme-im-ersten/sendung/im-abgrund-tobias-moretti-100.html?fbclid=IwAR0yRmSgNxCE9kH6_X-6xalce8unutiql-wuOTGdm0gJajhDaH_uZTnTcK4

Tobias Moretti als Josef Maria Hagenow
Tobias Moretti dans le rôle de Josef Maria Hagenow

Sie spielen den zum Totschlag an einem Kind verurteilten Joseph Maria Hagenow, der nach seiner langen Haftstrafe ein neues Leben beginnen will. Was für ein Mensch ist Hagenow?
Vous jouez le rôle de Joseph Maria Hagenow, condamné pour l'homicide involontaire d'un enfant, qui veut recommencer sa vie après sa longue peine de prison. Quel genre de personne est Hagenow ?

In dieser Frage liegt schon die Misere unserer Jurisprudenz und Wahrnehmung. Dieser Mensch Hagenow, den ich zu spielen hatte, ist ein mehrfacher Mörder, nur ist das Urteil aufgrund von fehlenden Beweisen und politisch korrekter Vorsicht auf Totschlag ausgesprochen worden. Dadurch klingt die Sache so harmlos. So wie zum Beispiel die Tat des Eurowings-Todespiloten A. Lubitz, der die Maschine mit sich und über 140 Passagieren, darunter einer Schulklasse, vorsätzlich in den Tod gerissen hat, in den Medien als erweiterter Selbstmord bezeichnet wurde. Es war aber vorsätzlicher Mord. Wie bei Joseph M. Hagenow. Bei solchen grauenhaften Taten kommt unser Rechtssystem an seine Grenzen.
Dans cette question, il y a déjà la misère de notre jurisprudence et de notre perception. Cet homme, Hagenow, que j’ai eu à jouer, est un meurtrier multiple, mais le verdict a été prononcé sur la base d’un manque de preuves et d’une prudence politiquement correcte en matière d’homicide. Ça rend les choses si inoffensives. Par exemple, l'acte du pilote meurtrier d'Eurowings, A. Lubitz, qui a délibérément emporté avec lui l'avion et plus de 140 passagers, dont une classe d'école, vers la mort, a été décrit dans les médias comme un suicide prolongé. Mais il s'agissait d'un meurtre avec préméditation. Comme Joseph M. Hagenow. Notre système juridique atteint ses limites avec des actes aussi horribles.

Wie würden Sie Hagenows Beziehung zu Kommissar Wallat beschreiben?
Comment décririez-vous la relation entre Hagenow et le commissaire Wallat ?

Nun, zweifelsohne ist diese heikle, perfide und auch grausame Begegnung der beiden ein Schicksalsspiel von Antipoden. Fast wie ein Schachspiel des Todes, in dem man nicht mehr weiß, ob Hagenow angetrieben ist von pathologischer Lust oder von Rachegefühl. Der Motor dieses Abgrundes ist sein todbringendes perverses Spiel mit unschuldigen Kindern, nur um diesen inneren Triumph gegen Kommissar Wallat auszukosten.
Eh bien, il ne fait aucun doute que cette rencontre délicate, perfide et aussi cruelle entre les deux est un jeu d'antipodes fatidique. Presque comme un jeu d'échecs de la mort dans lequel on ne sait plus si Hagenow est poussé par un désir pathologique ou un sentiment de vengeance. Le moteur de cet abîme est son jeu pervers mortel avec des enfants innocents, uniquement pour savourer ce triomphe intérieur contre le commissaire Wallat.

Hagenows innere Zerrissenheit spiegelt sich in seinem Verhalten wider. Gab es Vorbilder für die Rolle, hatten Sie bestimmte Charaktere vor Augen?
Le conflit intérieur de Hagenow se reflète dans son comportement. Y avait-il des modèles pour le rôle, aviez-vous certains personnages en tête ?

Nein, gab es nicht. Es gab die Geschichte an sich, und die ist klar genug und grausam genug. Die Orientierung war der Prototyp des pathologischen Triebtäters, von dem Individuum lässt sich unabdingbar auf eine ganze Reihe von Schnittmengen für derartige Charaktere schließen. Klarerweise gibt man diesem Mix auch einen gewissen individuellen Ichbezug, ohne den man keine solcher Rollen spielen kann. Bisher habe ich alle Rollenangebote von triebtätigen Kindermördern abgelehnt, denn es gibt Dinge, die man zwar rational ergründen kann, die aber dennoch für immer unverzeihbar bleiben. Hier darf es auch nie mehr nur irgendeine Art von Rückführung in die Gesellschaft geben. Deshalb habe ich diesmal diesen Hagenow gespielt.
Non, il n'y en avait pas. Il y avait l'histoire elle-même, et elle est suffisamment claire et cruelle L'orientation était le prototype du délinquant sexuel pathologique, à partir de l'individu on peut déduire inévitablement toute une série de points communs pour de tels personnages. Bien entendu, ce mélange est également doté d'une certaine référence à l'ego individuel, sans laquelle on ne peut pas jouer de tels rôles.Jusqu'à présent, j'ai rejeté toutes les offres de rôle de meurtriers d'enfants maniaques sexuels, car il y a des choses qui peuvent être raisonnablement appréhendées, mais qui restent néanmoins impardonnables à jamais. Il ne doit jamais y avoir aucune sorte de régression dans la société ici non plus. C'est pour cette raison que cette fois, j'ai joué ce Hagenow.

Ist sich Hagenow darüber im Klaren, welche Konsequenzen sein Handeln hat oder ist er imstande, das auszublenden?
Hagenow est-il conscient des conséquences de ses actes ou est-il capable de les cacher ?

Hagenow ist sich immer im Klaren, was er tut, und denkt sein Handeln zu Ende. Solche Menschen verfügen meistens über ein großes Intelligenzpotential. Anhand dessen kann er nicht nur die Ermittler in die Irre führen, dieses perfide Spiel spielen, sondern auch manchen Entscheidungsträgern minutiös einen anderen Charakter vorgaukeln. Das ist es, warum diese Leute so gefährlich sind. Denn er ist dem Psychologen, der solche Charaktere aus einer wissenschaftlichen Perspektive betrachtet, fast immer einen Schritt voraus.
Hagenow est toujours conscient de ce qu'il fait et réfléchit à ses actions jusqu'au bout. Ces personnes ont généralement un grand potentiel d'intelligence. Avec cela, il peut non seulement tromper les enquêteurs, jouer à ce jeu perfide, mais aussi tromper méticuleusement certains décideurs en leur faisant croire à un autre personnage. C'est pourquoi ces personnes sont si dangereuses. Parce qu'il a presque toujours une longueur d'avance sur le psychologue qui regarde ces personnages d'un point de vue scientifique.

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Einige Artikel :


Goldene Kamera
https://www.goldenekamera.de/tv/article230491370/Im-Abgrund-Tobias-Moretti-Peter-Kurth.html?fbclid=IwAR1QwsM11S1b2YuD-4QQTz14GshhsU1E-kbBiJ5Chu0CrykA_kHiXJ0s2Hc
Hintergrund/Contexte
"Bisher habe ich immer abgelehnt, solche Rollen zu spielen, weil ich gefürchtet habe, dass ich dem als Vater psychisch nicht standhalte", sagt Schauspieler Tobias Moretti, der selbst drei Kinder hat. "Man kann jemanden wie Hagenow rational analysieren, aber nicht emotional verstehen. Ich denke, ich möchte ihn auch nicht verstehen. Dennoch gibt es in unserem Beruf so etwas wie Handwerk. Und das ermöglicht mir eine gewisse hermetische Abschottung zu meinem Leben."
"Jusqu'à présent, j'ai toujours refusé de jouer de tels rôles parce que j'avais peur de ne pas pouvoir y faire face psychologiquement en tant que père", explique l'acteur Tobias Moretti, qui a lui-même trois enfants. "On peut analyser quelqu'un comme Hagenow de manière rationnelle, mais on ne peut pas le comprendre émotionnellement. Je ne pense pas que je veuille le comprendre non plus. Néanmoins, il y a une certaine forme d'artisanat dans notre profession. Et cela me permet d'avoir une certaine herméticité dans ma vie"

Gedreht wurde der Thriller noch vor der Coronapandemie im vergangenen Winter in Hamburg und Lüneburg. Danach gab es für fast alle Filmschaffenden eine Zwangspause. "Im Frühjahr wurden alle Dreharbeiten ausgesetzt. Ich hatte dann aber in unserem landwirtschaftlichen Betrieb alle Hände voll zu tun", sagt Tobias Moretti, der mit seiner Familie auf einem 400 Jahre alten Hof bei Innsbruck lebt. "Gott sei Dank hatte die Leitung der Salzburger Festspiele den Mut, das Festival mit großer Verantwortung durchzuführen. Für viele Theaterleute und Musiker war es die erste Möglichkeit nach vielen Monaten, wieder auf der Bühne zu stehen.
"Le thriller a été tourné à Hambourg et Lüneburg avant la pandémie de Corona de l’hiver dernier . Après cela, il y a eu une pause forcée pour presque tous les cinéastes. » Au printemps, tous les tournages ont été suspendus. Mais j’ai eu beaucoup à faire dans notre exploitation agricole ", explique Tobias Moretti, qui vit avec sa famille dans une ferme vieille de 400 ans près d’Innsbruck. " Dieu merci, la direction du Festival de Salzbourg a eu le courage d’organiser le festival avec une grande responsabilité. Pour beaucoup de gens de théâtre et de musiciens, c'était la première occasion de retourner sur scène après de nombreux mois".
Nun dreht Moretti wieder: "Einen Mafiathriller, in Italien, unter entsprechenden Sicherheitsauflagen. Die besondere Situation fordert nun mal von jedem von uns Verantwortung und gegenseitigen Respekt."
Maintenant, Moretti tourne à nouveau : "Un thriller mafieux, en Italie, dans des conditions de sécurité appropriées. La situation particulière exige de chacun d'entre nous une responsabilité et un respect mutuel".

Sueddeutsche.de
https://www.sueddeutsche.de/medien/im-abgrund-film-ard-kritik-1.5044132?fbclid=IwAR1oRODp2xu9DCtBaMEZ5WDnrJ06_LSDUykJCFjHWcSycemHgajJ_v4koCk
Nichts für Chipsgemütlichkeit
"Im Abgrund" mit Tobias Moretti erinnert an den wahren Fall eines Frankfurter Polizeibeamtem und geht doch viel weiter. Ein herausragender Film über Polizeigewalt - und finsterste Abendunterhaltung.

Mit einem einzigen kleinen Schwenk macht dieser Thriller klar, dass der deutsche Wald nicht nur ein Platz zum Bäumeumarmen ist. Mit dem Schwenk von dem so müden wie von einem fixen Gedanken starr gewordenen Gesicht des LKA-Beamten David Wallat auf das dichte, schier undurchlässig wuchernde Grün hat Regisseur Stefan Bühling bewiesen, dass er die Gesetze des Genrefilms verstanden hat und gewillt ist, sie konsequent in die Tat umzusetzen; schön langsam und genüsslich, mit der richtigen Dosis leise schwingender Unheilsmusik untermalt, wird das Bedrohliche ausgekostet."Im Abgrund" ist ein in jeder Einstellung, gerade auch in den ruhigen Momenten spannungsgeladener Film, der überdies eine ganz Menge riskiert, was das Jonglieren zwischen illegaler Polizeigewalt und den Fragen nach Recht und Gerechtigkeit, die dadurch aufgeworfen werden, angeht. Er ist ein Genrefilm, der richtig schiefgehen könnte, denn der Anspruch ist hoch. Das Ergebnis ist ein Stück beispielhaft finstere Abendunterhaltung, ohne jede Chipsgemütlichkeit.

Wallats Begegnung mit dem Wald am Rande eines Dorfes irgendwo im niedersächsischen Niemandsland markiert den Beginn eines Auftrags, den drei LKA-Beamte zu keiner Sekunde antreten wollten. Sie sind hier, weil ein Mann nach 15 Jahren freigelassen wurde, der nach ihrer Meinung niemals mehr hätte freikommen dürfen. Joseph Maria Hagenow hatte einen achtjährigen Jungen entführt und in einer Kiste unter der Erde gefangen gehalten. Das Kind verdurstete. Weil das Verschwinden eines zweiten Jungen gleichen Alters Hagenow nicht angelastet werden konnte, wurde er nur in einem Fall wegen Totschlags verurteilt. Der zweite Junge wurde nie gefunden. Wallat verfolgt der ungelöste Fall, er hat Visionen von dem verschwundenen blonden Kind.

Weil das Drehbuch überzeugt, behält man aufkommende Zweifel für sichVon Alfred Hitchcock ist überliefert, dass der Regisseur "Wahrscheinlichkeitskrämer" verachtete, die seine Werke auf Verstöße gegen die Logik abklopften. Auch "Im Abgrund" könnte solche Zeitgenossen auf den Plan rufen: Würde das LKA wirklich drei Beamte für zwei Monate abstellen, um einen Mann zu überwachen, der seine Strafe abgesessen hat? Man nimmt Bühling und Drehbuchautor Arndt Stüwe diese Setzung ab, weil sich der Weg in den Abgrund überzeugend entwickelt.Wallat ist dabei, weil seine Chefin ebenso wie er glaubt, dass Hagenow das Morden nicht sein lassen kann. Dieser Hagenow mietet sich beim Pfarrer (Florian Stetter) ein, der findet, dass jeder Mensch eine zweite Chance verdient hat. Im Nachbarhaus hocken die Polizisten und beobachten 24 Stunden lang. Wallat hat die Nachtschicht. In einer dieser Nächte sieht er, wie Hagenow das Haus verlässt. Er verfolgt ihn, verliert ihn aber aus den Augen. Am nächsten Morgen ist der achtjährige Sohn der Frau fort, die dem Pfarrer den Haushalt führt.

Für Wallat und seine Kollegin Tina (beinhart: Tinka Fürst) ist die Sache klar. Für ihren Kollegen Eric (Simon Schwarz) muss Recht Recht bleiben. Ohne Beweise ist niemand ein Täter. Kurz und schnell steigert sich die unheilvolle Atmosphäre aus Rachlust der Dörfler an dem vermeintlichen Unhold und den Spannungen unter den Beamten. Schließlich entführen Wallat und Tina Hagenow und foltern ihn in einer leerstehenden Waldhütte. Das alles erinnert an den Fall des Frankfurter Polizeibeamten Daschner, der den Entführer und Mörder eines Kindes Gewalt androhte, um den Ort des Verstecks zu erfahren, weil er annahm, das Kind würde noch leben. 

"
Im Abgrund" geht viel weiter. Wallat und Tina setzen Waterboarding ein, Tina versetzt Hagenow nach einer Provokation Dutzende Fausthiebe ins Gesicht. Hagenow beteuert seine Unschuld. Und die Beamten verlieren jede Integrität.Was Bühling und Stüwe dem Zuschauer in diesen schwer zu ertragenden Szenen verweigern ist die Legitimierung von Folter durch das Ergebnis, das am Ende jede Gewalt rechtfertigt. Das unterscheidet diesen Film von vielen US-amerikanischen Werken, wo Gewalt als Ultima Ratio gebilligt wird. Hier werden die beiden sofort suspendiert, die Überwachung wird beendet - aber der Junge bleibt verschwunden.

Tobias Moretti und Peter Kurth spielen zwischen Verletzlichkeit und Provokation
Was in der Nacherzählung dramatisch klingt, kann in der Umsetzung peinlich werden: Das Duell zwischen Hagenow und Wallat könnte ins Schmierige, ins angestrengt Duellhafte abdriften, die Entschlossenheit der Kollegin überdramatisch wirken, die moralischen Einwände von Eric schnell thesenhaft. Aber das Drehbuch hält die Dialoge durchweg verblüffend knapp und präzise, überfrachtet das wichtige moralische Thema nie und vermeidet das Pathos der Wichtigkeit von Recht und Zivilisation genauso wie das Pathos des Psychoduells.

Aber was wäre die Qualität von Vorlage und Regie ohne Schauspieler wie Tobias Moretti und Peter Kurth? Das Lakonische und Konzentrierte setzen zwei große Schauspieler mit wunderbarer Sachlichkeit und hintergründiger Emotion um, mit einem irrlichternden Spiel zwischen Verletzlichkeit und Provokation. Moretti als Hagenow und Peter Kurth als Wallat tragen diesen Film, glänzend unterstützt von Fürst, Schwarz und Stettner. Im Abgrund hätte ein kleiner schmutziger Film werden können, aber dank Regie, Buch, Kamera (Marco Uggiano) und Darstellern ist er ein großer zwielichtiger Film geworden.

nwzonline.de
https://www.nwzonline.de/film-fernsehen/frankfurt-main-vorschau-wann-rechtfertigt-der-zweck-die-mittel_a_50,10,190011297.html?fbclid=IwAR3jr86bUJ2Y30hn6UJcSjSIAY82doKrnRT4fklRcHA6ap_PpoEQ7S60oC4


Wann rechtfertigt der Zweck die Mittel?
Jeder hat eine zweite Chance verdient, davon ist Pastor Christoph Berkenbusch (Florian Stetter) überzeugt. Er bietet dem Kindermörder Joseph Maria Hagenow (Tobias Moretti) nach 15 Jahren Haft eine Bleibe in seinem Haus. Die damaligen Ermittler sind dagegen alarmiert. David Wallat (Peter Kurth) übernimmt die Leitung der Überwachung.Er soll, so die Absprache mit seiner Chefin, Hagenow nicht nur beobachten. Die Polizei will ihn in die Enge treiben und zwingen, sie zur Leiche eines seit 15 Jahren vermissten Jungen zu führen. Die Tat konnte Hagenow von Wallat damals nicht nachgewiesen werden.
Der illegale, aber auch gefährliche Plan gibt dem Psychokrimi „Im Abgrund“ von Stefan Bühling den Rahmen. Die Geschichte stammt aus der Feder von Arndt Stüwe. Das Erste strahlt den Film auf dem hervorgehobenen Samstagabend-Sendeplatz am 26. September um 20.15 Uhr aus.

Die Grundkonstellation erinnert an Friedrich Dürrenmatts „Es geschah am helllichten Tag“. Wie bei dem Schweizer Autor geben die Polizeibeamten einer Mutter ein Versprechen, das sie niemals aussprechen dürften: Wir werden ihren entführten Sohn finden. Und wie bei Dürrenmatt bringen sie ein weiteres Kind durch ihre Ermittlungen in Gefahr. Sie haben den Pastor in ihre Beschattungsaktion eingeweiht, aber nicht dessen Haushälterin.Hagenow gibt sich eloquent. Er analysiert messerscharf die Situation und ist Wallat und seinen Kollegen verbal überlegen. Als Wallat während der Nachtwache einschläft, verlässt Hagenow das Haus. Am nächsten Morgen ist Max, der Sohn der Haushälterin, verschwunden. Wallat fürchtet, dass Hagenow den Halbwüchsigen entführt und ihn wie seine damaligen Opfer in einer Kiste im Wald versteckt haben könnte.

Nun drängt die Zeit, um den Jungen zu retten. Wallat und seine Kollegin Lisa Kampe entführen Hagenow und foltern ihn mit Methoden, die der Zuschauer eher in Guantanamo und Foltergefängnissen von Diktatoren vermutet. Während die örtliche Polizei wegschaut, stemmt sich ihr Kollege, der Dritte im Überwachungssystem, gegen den Missbrauch staatlicher Macht.Kampe und Wallat führen aus, was Frankfurts Vize-Polizeichef Wolfgang Daschner dem mutmaßlichen Entführer Magnus Gäfgen nur angedroht hatte, um das Leben seines potenziellen Opfers Jakob von Metzler zu retten. Er zeigte sich damals selbst an und löste damit eine Debatte über Polizeigewalt aus.Der Film reißt immer wieder die Diskussion um Schuld und Sühne, Vergebung und Rache an. Seine Ausstrahlung fällt aber auch in eine Zeit, in der weltweit die Gewaltbereitschaft und -ausübung von Polizeibeamten hinterfragt wird.

radiowmw.de

https://www.radiowmw.de/artikel/im-abgrund-729921.html?fbclid=IwAR0994-E42pqaGaOFm0KarpvD3Rz0D36ZopcWGtKH1_I_UPtjhdKNklBb8c
Im Abgrund

Veröffentlicht: Samstag, 26.09.2020 00:01

Großartig verkörpern Tobias Moretti und Peter Kurth die beiden Gegenspieler beim Thriller «Im Abgrund». Dabei geht es um die Frage, ob die Polizei im Verhör zu illegalen Methoden greifen darf.

Wie weit dürfen Polizisten gehen, um Verdächtige in der Vernehmung zum Geständnis zu bewegen? Ist die Exekutive moralisch berechtigt, zu illegalen Methoden zu greifen, wenn dadurch Menschenleben gerettet werden könnten?Fra
gen, die ein demokratisches Staatswesen im Kern berühren - und viele Bürger im Inneren bewegen. Das betrifft etwa den Umgang mit Terroristen von rechts und links ebenso wie den mit Entführern. Man erinnere sich an den Aufsehen erregenden Fall des entführten elf Jahre alten Jakob von Metzler 2002. Der damalige stellvertretende Frankfurter Polizeipräsident hatte dem Verdächtigen Folter androhen lassen.

Ein Beispiel, das der Schauspieler Peter Kurth («Tatort») nach eigenem Bekunden im Hinterkopf hatte, als er im Herbst 2019 beim Dreh des stimmungsträchtigen Thrillers «Im Abgrund» die Rolle des Ermittlers Wallat spielte - zu sehen am Sonnabend um 20.15 Uhr im Ersten. Denn in der von Stefan Bühling inszenierten Geschichte nach dem Drehbuch von Arndt Stüwe geht es genau darum - um Kindesentführung, Folter und Mord.

Wallat, ein raubeinig-sensibler Mann, der spät Vater geworden ist, hat es vor 15 Jahren mit zwei verschwundenen Jungen zu tun gehabt, von denen mindestens einer in einer Holzkiste im Wald vergraben wurde und dort verdurstete.

Der andere blieb verschwunden. Als Täter machte der Kommissar den hochintelligenten Zyniker Hagenow (Tobias Moretti) dingfest. Doch nun kommt Hagenow frei und findet Unterschlupf beim idealistischen Pastor Berkenbusch (Florian Stetter), der jedem Menschen eine zweite Chance zugesteht. Und er wird von der Kripo observiert.

Wallat übernimmt die Leitung des LKA-Teams. Sein inoffizieller Auftrag: Er soll den bis heute als hochgefährlich geltenden Mann für immer hinter Gitter bringen. Dann verschwindet wieder ein Kind. War es Hagenow? Im Team scheiden sich die Geister, wie man mit dem Verdächtigen, der sich brillant provozierend wie eine gefährliche Schlange bewegt, umzugehen hat.

«Das ist ein Problem, das die Menschheit beschäftigt, seitdem sie in Sippen zusammenlebt - welche Mittel sind rechtens, um etwas zu erreichen, das man für richtig hält», sagt der 63-jährige Kurth im Telefoninterview der Deutschen Presse-Agentur.

Er fährt fort: «Da geht es um Verbrechen und Tötung, um die Existenz und das zutiefst Menschliche. Der Fall wirft die Frage auf, wie wir zu Aspekten wie 'Political Correctness' stehen. Das ist diskussionswürdig. Und es gibt dazu sehr, sehr viel zu diskutieren.» Der Schauspielstar hofft, damit viele Zuschauer zu motivieren, sich vertieft eigene Gedanken zu machen. «Da wird es viele Haltungen geben - und das finde ich gut», sagt Kurth.

Herbstlichdiesig ist die Atmosphäre des Thrillers, der in Hamburg, im nahen Elbstädtchen Lauenburg und in der Lüneburger Heide gedreht wurde. Die Produktion wirkt packend und glaubwürdig vor allem dank differenzierter Rollengestaltungen der beiden großarigen Hauptdarsteller. Wenn einige Aspekte der Erzählung auch konstruiert erscheinen mögen, so setzt man sich darüber am besten großzügig hinweg.

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Kronen Zeitung
https://www.pressreader.com/austria/kronen-zeitung-9gf1/20200926/283545158124832?fbclid=IwAR1e32ZTwnaciKdnTpEYmLqKO-Xu35IzhD_iEFXbu9m2TsWHpJFrWHO_EDo







tag24.de
https://www.tag24.de/amp/unterhaltung/tv/im-abgrund-ard-verfault-ein-8-jaehriger-junge-in-erdloch-krimi-samstag-1662054?fbclid=IwAR3uNGH5Ba_laYnSKAm9tEEHv2qY3WiKp3az69yct_kxsKUnaylB86RXVdY

ARD: Verfault ein 8-jähriger Junge in Erdloch?

Von Björn Strauss
ARD - "Im Abgrund": Es ist grau, trist, dramatisch. Nicht nur die trüb-herbstliche Stimmung, die im gesamten Samstagskrimi im Ersten in kühlen Brauntönen durch den Thriller wabert, schnürt dem Zuschauer die Luft ab - die düstere Handlung über einen Kindermörder ist schockierend - bis zum üblen Finale!   
Hat jeder eine zweite Chance verdient oder nicht? Für Ermittler Wallat nicht! Und schon gar nicht der Kindermörder Hagenow. 15 Jahre saß dieser wegen Totschlags im Knast. Mehr ließ das Gesetz nicht zu - obwohl er weiterhin als sehr gefährlich gilt.Hier setzen die Kommissare an, überwachen den Totschläger rund um die Uhr. Nur kurze Zeit, nachdem der Ex-Häftling in einer Kleinstadt bei einem Pfarrer seine "zweite Chance" erhält, verschwindet erneut ein kleiner Junge. Wie kann man den Psychopathen überführen - falls er es war? Sind Selbstjustiz und Folter Möglichkeiten, die Wahrheit ans Licht (im wahrsten Sinne) zu bringen?

Zum Inhalt: Kommissar Wallat (sehr gut: Peter Kurth, 63, "Berlin Babylon") hat die Leitung über das LKA-Team, das potenzielle Wiederholungstäter überwacht. Sein "inoffizieller Auftrag" passt allerdings in kein Diensthandbuch: Wallat soll Hagenow (Tobias Moretti, 61, als Täter ist grandios!) - natürlich rechtzeitig - auf frischer Tat ertappen, um ihn hinter Gitter zu bringen. Diesmal für immer! Das LKA-Team observiert Hagenow rund um die Uhr. Nur einmal wird er aus den Augen verloren. Der nächste Albtraum beginnt: Max, der achtjährige Sohn der Haushälterin, ist spurlos verschwunden. Kann er gerettet werden? Die Methoden, die das LKA (heimlich) anwendet, sind fragwürdig, für den Zuschauer aber durchaus nachvollziehbar ...Die Hoffnung, dass der Junge noch am Leben ist, aber nur sehr wenig Zeit bleibt, um ihn zu retten, ist groß und der Antrieb für Wallat.
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