MONTAG 27/12 AB 20:15 AUF SERVUS TV
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Othmar Kolp"
Schwabenkinder – Als ich meine Heimat in den Bergen verlor"
"Les enfants de Souabe - Quand j'ai perdu ma patrie dans les montagnes"
BEZIRK LANDECK.
Die bittere Armut in vielen Bergregionen Österreichs, der Schweiz und Südtirols zwang Menschen jahrhundertelang, ihre Kinder in ins Schwabenland als billige Arbeitskräfte zu schicken. Tobias Moretti erzählt in der "Bergwelten"-Sendung am Montag, 27. Dezember 2022, ab 20:15 Uhr die berührende Geschichte der "Schwabenkinder“.
DISTRICT DE LANDECK. Pendant des siècles, l'amère pauvreté de nombreuses régions montagneuses d'Autriche, de Suisse et du Tyrol du Sud a contraint les gens à envoyer leurs enfants en Souabe comme main-d'œuvre bon marché. Tobias Moretti raconte l'histoire touchante des "enfants de Souabe" dans l'émission "Bergwelten" du lundi 27 décembre 2022 à partir de 20h15.
Bittere Armut: Kinder in die Fremde geschickt
Une pauvreté amère : des enfants envoyés à l'étranger
Die bittere Armut in vielen Bergregionen Österreichs, der Schweiz und Südtirols zwang Menschen jahrhundertelang, ihre Kinder in die Fremde zu schicken. Ihr beschwerlicher Weg führte sie über die Berge, um auf den Bauernhöfen im Schwabenland als billige Arbeitskräfte zu dienen.
Tobias Moretti erzählt in dieser "Bergwelten"-Sendung die berührende Geschichte der "Schwabenkinder“.
Pendant des siècles, l'amère pauvreté de nombreuses régions montagneuses d'Autriche, de Suisse et du Tyrol du Sud a contraint les gens à envoyer leurs enfants à l'étranger. Leur chemin difficile les menait à travers les montagnes pour servir de main-d'œuvre bon marché dans les fermes du pays souabe.
Tobias Moretti raconte dans cette émission "Bergwelten" l'histoire touchante des "enfants de Souabe".
Alljährlich
im März machten sich Scharen von Kindern, zwischen sechs und 15 Jahre alt und oftmals nur in unzureichendem Schuhwerk und Kleidung, auf einen beschwerlichen Fußmarsch.
Ihr Weg führte sie über tief verschneite Berge hin zur Bodensee-Region und darüber hinaus ins Schwabenland. Hilfsgeistliche, sogenannte “Kooperatoren“, führten diese Kindergruppen. Sie sollten sie sicher zu ihren Arbeitsstätten, reichen Bauern in Oberschwaben, bringen.
Chaque année,
au mois de mars, une foule d'enfants âgés de six à quinze ans, souvent mal chaussés et mal vêtus, se lancent dans une marche difficile.
Leur chemin les menait à travers les montagnes enneigées jusqu'à la région du lac de Constance et au-delà, jusqu'au pays souabe. Des ecclésiastiques auxiliaires, appelés "coopérateurs", guidaient ces groupes d'enfants. Ils devaient les conduire en toute sécurité jusqu'à leur lieu de travail, de riches paysans en Haute-Souabe.
Billige Arbeitskräfte ohne Rechte
Une main-d'œuvre bon marché et sans droits
Nach den Naturgewalten am Weg – Schnee, Lawinen, Unwetter – erwarteten die Kinder oftmals Gewalt und Ausbeutung am fremden Hof. Denn
in der oberschwäbischen Reichstadt Ravensburg wurden sie auf einem “Hütekindermarkt“ – nichts anderes als ein Sklavenmarkt für Kinder – als billige Arbeitskräfte angepriesen und verkauft, ohne Rechte, ohne die Möglichkeit eine Schule zu besuchen, ohne Kontakt zu den Eltern.
Après les forces de la nature sur le chemin - neige, avalanches, intempéries - les enfants
s'attendaient souvent à la violence et à l'exploitation dans une ferme étrangère. En effet,
dans la ville impériale de Ravensburg en Haute-Souabe, ils étaient présentés et vendus sur un "marché d'enfants placés" - rien d'autre qu'un marché d'esclaves pour enfants - comme une main-d'œuvre bon marché, sans droits, sans possibilité de fréquenter une école, sans contact avec leurs parents.
Manche Kinder trafen es gut, sie fanden nette Bauersleute. Für viele begann nun aber ein bitterer Leidensweg. Sie wurden schlecht behandelt und waren schutzlos den Launen ihrer “Eigentümer“ ausgeliefert. Viele blieben für ihr ganzes Leben traumatisiert. Eines hatten aber alle gemeinsam: bitteres Heimweh nach Eltern, Geschwistern und – die Sehnsucht nach der Heimat in den Bergen.
Certains enfants s'en sont bien sortis, ils ont trouvé de gentils paysans. Mais pour beaucoup d'entre eux, un amer calvaire commençait. Ils ont été maltraités et livrés sans protection aux caprices de leurs "propriétaires". Beaucoup sont restés traumatisés à vie. Mais ils avaient tous un point commun : une amère nostalgie de leurs parents, de leurs frères et sœurs et de leur patrie dans les montagnes.
Erinnerung an traurige Schicksale
Le souvenir de tristes sorts
Bis ins 20. Jahrhundert gab es diese Art von Kinderhandel, geboren aus Not und Verzweiflung. Die letzten Zeitzeugen sind noch nicht lange tot, und seit einiger Zeit wird vor allem in den betroffenen Gebieten an die traurigen Schicksale dieser Kinder erinnern, die in den Familien häufig aus Scham verschwiegen wurden. Doch ihre Geschichten gehören zum historischen Erbe unseres Landes. Sie sollten immer in Erinnerung bleiben.
Jusqu'au 20e siècle, ce type de trafic d'enfants existait, né de la misère et du désespoir. Les derniers témoins ne sont pas morts depuis longtemps et, depuis quelque temps, on évoque, surtout dans les régions concernées, les tristes destins de ces enfants, souvent passés sous silence par honte dans les familles. Pourtant, leurs histoires font partie du patrimoine historique de notre pays. Elles devraient toujours rester dans les mémoires.
Im erfolgreichen Spielfilm “Schwabenkinder“ verkörperte Tobias Moretti eine der Hauptrollen. In dieser “Bergwelten“-Sendung am Montag, 27. Dezember, ab 20:15 Uhr auf ServusTV erzählt er – zusammen mit Betroffenen und Fachleuten – die berührende Geschichte der Schwabenkinder, die lange keine Stimme hatten.
Dans le long métrage à succès "Schwabenkinder", Tobias Moretti a incarné l'un des rôles principaux. Dans cette émission "Bergwelten" diffusée le lundi 27 décembre à partir de 20h15 sur ServusTV, il raconte - en compagnie de personnes concernées et de spécialistes - l'histoire touchante des enfants souabes, longtemps privés de voix.
https://www.servustv.com/natur/v/aa-25bdhkzg91w12/?fbclid=IwAR3sOocng3i6hzcyU4WJP4CQxvAmhH6VEd9JKCBrFEbzwgCkYy4G9s3mDT8
Über Jahrhunderte wurden Kinder aus Bergdörfern in Österreich, der Schweiz und Südtirol in die Fremde geschickt. Sie mussten einen beschwerlichen Weg über die Berge gehen, um der Armut zuhause zu entgehen und um auf den Bauernhöfen im Schwabenland als billige Arbeitskräfte zu dienen. BERGWELTEN erzählt die berührende Geschichte der „Schwabenkinder“.
Pendant des siècles, des enfants de villages de montagne en Autriche, en Suisse et dans le Tyrol du Sud ont été envoyés à l'étranger. Ils devaient parcourir un chemin difficile à travers les montagnes pour échapper à la pauvreté chez eux et pour servir de main-d'œuvre bon marché dans les fermes du pays souabe. BERGWELTEN raconte l'histoire émouvante des "enfants de Souabe".
Über Jahrhunderte herrschte in vielen Bergregionen Österreichs, der Schweiz und Südtirols große Armut. Dieser tragische Umstand zwang Eltern dazu ihre Kinder alljährlich von Frühjahr bis Herbst ins Schwabenland zu schicken, wo sie als billige Arbeitskräfte auf Bauernhöfen und Dienstplätzen eingesetzt wurden. Auf einem beschwerlichen Weg mussten die Kinder über die Berge bis nach Ravensburg gehen. Dort, nahe des Bodensees, gab es einen „Kindermarkt“, auf dem die etwa 6 bis 15-jährigen Buben und Mädchen sozusagen „verkauft“ wurden. Manche von ihnen trafen es gut in der Fremde, manche wurden aber auch entsetzlich behandelt. Eines aber hatten sie alle: großes Heimweh nach den Eltern, Geschwistern und ihrer Heimat in den Bergen. BERGWELTEN erzählt – zusammen mit Betroffenen und Fachleuten - die berührende Geschichte der Schwabenkinder.
Pendant des siècles, une grande pauvreté a régné dans de nombreuses régions montagneuses d'Autriche, de Suisse et du Tyrol du Sud. Cette situation tragique obligeait les parents à envoyer leurs enfants chaque année, du printemps à l'automne, en Souabe, où ils étaient employés comme main-d'œuvre bon marché dans les fermes et les lieux de service. Les enfants devaient traverser les montagnes pour se rendre à Ravensburg par un chemin difficile. Là, près du lac de Constance, il y avait un "marché aux enfants" où les garçons et les filles âgés de 6 à 15 ans étaient pour ainsi dire "vendus". Certains d'entre eux s'en sortaient bien à l'étranger, mais d'autres étaient traités de manière épouvantable. Mais ils avaient tous une chose en commun : une grande nostalgie de leurs parents, de leurs frères et sœurs et de leur patrie dans les montagnes. BERGWELTEN raconte - avec des personnes concernées et des spécialistes - l'histoire émouvante des enfants souabes.
KURIER INFORMATION / INFORMATION KURIERDOKU MIT MORETTI - NEUES VON "PIEFKE-SAGA"?DOCUMENTAIRE AVEC MORETTI - DU NOUVEAU SUR LA "PIEFKE-SAGA" ?Nach Weihnachten hat Tobias Moretti einen kleinen, aber umso interessanteren Auftritt. Am 27. 12., 20.15 Uhr, bringt ServusTV in der Reihe „Bergwelten“ die Doku „Schwabenkinder“. Darin wird die Geschichte jener Kinder erzählt, die bis ins 20. Jahrhundert aus den bitterarmen Bergregionen Tirols, Vorarlbergs und der Schweiz nach Oberschwaben geschickt wurden, um ihren Familien ein karges Zubrot zu erarbeiten.Moretti spielte 2003 in Jo Baiers gleichnamigem Spielfilm einen Geistlichen, der die Kinder durch Schnee und Eis begleitet. „Vielen hat der Film dieses Thema überhaupt erst eröffnet“, sagt Moretti. In der neuen Doku, in der er als Präsentator wirkt, schildert er „Gesachichten, Fakten und Eindrücke“.
Après Noël, Tobias Moretti fait une petite apparition, mais d'autant plus intéressante. Le 27 décembre, à 20h15, ServusTV diffusera dans la série "Bergwelten" le documentaire "Schwabenkinder". Ce documentaire raconte l'histoire de ces enfants qui, jusqu'au 20e siècle, étaient envoyés en Haute-Souabe depuis les régions montagneuses du Tyrol, du Vorarlberg et de la Suisse, où ils étaient très pauvres, afin d'apporter à leur famille un maigre complément de revenu.Moretti a joué en 2003 dans le film du même nom de Jo Baier le rôle d'un ecclésiastique qui accompagne les enfants dans la neige et la glace. "Pour beaucoup, c'est le film qui a ouvert ce thème", dit Moretti. Dans ce nouveau documentaire, dont il est le présentateur, il décrit "des histoires, des faits et des impressions".
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