TOBIAS MORETTI

TOBIAS MORETTI

EGMONT

 

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Audio-Aufzeichnung (Frankfurt 11/11/11)

https://www.dailymotion.com/video/x1rphle

 

Egmont (Schauspielmusik)

 

Johann Wolfgang von Goethe verlangt eine Schauspielmusik zu seinem Drama Egmont. Es gibt verschiedene Versuche, diese Anforderung zu erfüllen, zum Teil vom Dichter selbst in Auftrag gegeben. Die weitaus bekannteste und am meisten verwendete  Schauspielmusik zu Egmont stammt von Ludwig van Beethoven und bildet sein op. 84. Der erste Teil dieses Orchesterwerks, die Ouvertüre, wurde besonders bekannt und wird häufig auch losgelöst von Goethes Trauerspiel und ohne szenische Darbietung im Konzertsaal gegeben. Beethovens Schauspielmusik entstand ab September 1809 im Auftrag des Wiener Burgtheaters und wurde am 15. Juni 1810 in Wien anlässlich einer Inszenierung von Goethes Egmont uraufgeführt.

 

https://de.wikipedia.org/wiki/Egmont_(Schauspielmusik)

 

Der Text des Lesens von Tobias und die Übersetzung

Le Texte de la lecture de Tobias et la traduction

EGMONT
Ja Majestät! Auf das Wohl Philips des II. König von Spanien, heil auf unserer spanischen Majestät Gesundheit trinken ist nicht leicht als ein Niederländer von Herzen. Philips Herz ist dem Volk nicht geneiget. Es ist niemanden geneigt, er liebt uns nicht. Wie können wir ihn lieben? Will ein Volk nicht nach seiner Art von den Seinigen regieret werden, als von den Fremden? Die einen fremden Maßstab mitbringen und sich im Lande auf Unkosten aller bereichern, fett werden?Warum ist alle Welt dem Grafen Egmont so hold? Warum tragen wir ihn alle auf den Händen? Weil man ihm ansieht, dass er uns wohl will. Lasst den Grafen Egmont leben. Hätte man uns den statt der Margarethe von Parma zum Regenten gesetzt. Jaha klug ist sie und mäßig in allem was sie tut – aber was sie hier tut – sieht aus wie Nichts! Weil es eben nur gut ist. Und Geister haben sich unter die Aufrührer gemischt, dass es den König im fernen Spanien vor den Augen nur so vor Meuterei und Aufruhr wirkt, als fräßen wir hier einander auf. Und jetzt schleichen die, die Inquisitionsdiener herum. Da wird denunziert und manch ehrlicher Mensch verschwindet in deren Kellern, endet an deren Haken. Wenn ich nicht tun darf, was ich möchte, können sie mich doch denken lassen, das was ich will. Was sind die Großen auf den Wogen der Menschheit? Sie glauben, sie zu beherrschen. Aber – sie treibt sie auf und nieder, hin und her – den Wilhelm von Oranien auch. Obgleich man meint, man könne sich hinter ihm verstecken und der Teufel brächte einen nicht hervor. (Musik)
Oui, Majesté ! Au bien-être de Philippe II, roi d’Espagne, porter un toast à la santé de notre majesté espagnole, n’est pas facile pour un néerlandais de cœur. Le cœur de Philippe n’est pas favorable au peuple. Il n’est favorable à personne, il ne nous aime pas. Comment pourrions-nous l’aimer ?Un peuple ne veut-il pas être gouverné à sa façon par les siens plutôt que par des étrangers ? Ceux-ci apportent des références étrangères dans le pays et deviennent riches et gras au détriment de tous. Pourquoi tout le monde est-il si aimable avec le comte Egmont ? Pourquoi le portons-nous tous sur les mains ? Parce qu’on voit, qu’il nous veut du bien. Laissons le comte Egmont vivre. Si on l’avait nommé comme régent à la place de Marguerite de Parma – Oui, elle est habile et modérée dans tout ce qu’elle fait – mais ce qu’elle fait ici – ne ressemble à rien ! Parce que c’est justement seulement bien. Et des esprits se sont mêlés aux émeutiers, qui faisaient que le roi dans sa lointaine Espagne n’avait devant les yeux que de la mutinerie et du tumulte, comme si nous nous entre-dévorions. Et maintenant, les serviteurs de l’Inquisition se faufilent autour. Là, on est dénoncé et quelques personnes honnêtes disparaissent dans leurs caves, finissent au bout de leurs crochets. Si je ne peux pas faire ce que je voudrais, ils peuvent pourtant me laisser penser que c’est ce que je veux. Que sont les Grands sur les vagues de l’humanité ? Ils croient les posséder. Mais – ils les font monter et descendre –et vice-versa. Guillaume d’Orange aussi. Bien que l’on pense qu’on peut se cacher derrière lui, et le Diable ne produirait pas. (Musique)

Krieg – Krieg! Wisst ihr auch, was ihr da ruft? So geht nur in euren Krieg. Jahrelang das Getrommel und nichts zu hören als – da kommt ein Haufen gezogen und dort ein anderer und wie sie über die Hügel kommen und wie viele da gefallen sind und wie viele dort und wie sich drängen – einer gewinnt, der andere verliert, ohne dass man je begreift, wer WAS gewinnt, wer WAS verliert. Der Vater hat stolz verkündet, dass sein Sohn auf dem Felde der Ehre gefallen sei. Der Sohn hat 14 Stunden auf dem Felde der Ehre geschrien. Wie viele gemordet werden? Und wie es den armen Weibern, den unschuldigen Kindern ergeht? Und jeden Augenblick die Angst. Da kommen sie!
(Clärchen singt ihr erstes Lied)
La guerre – la guerre ! Savez-vous, ce que vous appelez là ? Cela va seulement ainsi dans votre guerre. Pendant des années, on a entendu les roulements de tambours
et rien d’autre - Là on en tire un tas et là un autre et comment ils viennent sur les collines et combien sont tombés là, et combien sont là et se pressent – l’un gagne,
l’autre perd, sans que l’on réalise, qui gagne QUOI, qui perd QUOI. Le père a proclamé fièrement que son fils est tombé au champ d’honneur. Le fils a hurlé pendant
quatorze heures sur le champ d’honneur. Combien seront assassinés ? Et comment cela se passe-t-il pour les pauvres femmes, les enfants innocents ? A chaque instant,
la peur. Là, elle arrive !
(Clärchen chante son premier chant)


Dem Fußgänger wird es schwindlig, wenn er den Mann mit rasender Eile daher fahren sieht. Aber wie von unsichtbaren Geistern gepeitscht, gehen die Sonnenpferde der Zeit mit unserem schicksalsleichten Wagen durch und uns bleibt nichts als die Zügel festzuhalten – bald rechts, bald links. Vom Steine hier, vom Sturze da, die Räder weg zu lenken. Wohin es geht? Wer weiß es – ER?
Erinnert er sich doch kaum woher er kam. - Ich stehe hoch und kann und muss noch höher steigen. Ich fühle in mir Hoffnung, Mut und Kraft. Noch habe ich meines Wachstums Gipfel nicht erreicht und stehe ich oben dereinst, so will ich fest und nicht ängstlich stehen. Und soll ich fallen, so mag ein Donnerschlag, ein Sturm, Wind – ja ein selbstverfehlter Schritt mich abwärts in die Tiefe stürzen. Manch einer warnt mich, mahnt zur Vorsicht. Sie wollen mein Leben, mein Glück – hmmm – wart ihr in eurer Jugend wohl auch so bedächtig ? Erstiegt ihr nie einen Wall? Und wenn ich ein Nachtwandler wäre und auf dem gefährlichen Gipfel eines Hauses spazierte – ist es freundschaftlich, mich beim Namen zu rufen, mich zu warnen, zu wecken und so zu töten?
(Musik)

Le piéton est pris de vertige lorsqu’il voit l’homme se jeter là-dedans avec une hâte furieuse. Mais comme fouettés par des fantômes invisibles, les chevaux de soleil
du temps mènent la voiture légère de notre destin et il ne nous reste plus qu’à tenir les rênes – tantôt à droite – tantôt à gauche. D’éloigner les roues d’une pierre là,
d’une chute là. Où cela mène-t-il ? Qui le sait ? LUI ?
Il se souvient pourtant à peine d’où il vient – je me trouve en haut et je peux et je dois monter encore plus haut. Je sens en moi l’espoir, le courage et la force. Je n’ai pas encore atteint le sommet de ma croissance, et je me trouve un jour au sommet, je veux m’y tenir fermement et non peureusement. Et si je dois tomber, cela peut-être un coup de tonnerre, la tempête, le vent, ou même d’un propre faux-pas, me précipiter dans les profondeurs. Certains m’ont averti, me conseillent la prudence. Ils veulent ma vie, mon bonheur –hmmm – étiez-vous si mesurés dans votre jeunesse ? N’escaladiez-vous jamais un mur ? Et si j’étais somnambule et que je me promenais sur le sommet dangereux d’une maison, serait-ce amical de m’appeler par mon nom, de m’avertir, me réveiller et ainsi me tuer ?
Musique


Aber die Provinzen aufrufen zur offenen Gewalt, damit die Spanier nicht die Hand an uns, die Fürsten nehmen. NEIN – Oranien – Freund – bedenke den Schritt, bedenke woran du dann Schuld bist? An dem verderblichsten Kriege, der je ein Land verwüstet hat. Den Fluss herunter werden wir den Leichen der Bürger, der Kinder entgegen schwimmen, dass du im Entsetzen dastehst und nicht mehr weißt, wessen Sache du verteidigst. Dass die zu Grunde gehen, für deren Freiheit du die Waffen ergriffst. Und wie wird es sein, wenn man sich sagen muss: Für meine Sicherheit ergriff ich sie? Dies um mich zu schonen starben Tausende? NEIN – wer sich auf diese Weise schont, der muss sich selbst verdächtig werden.
Mais les provinces appellent à la violence ouverte, pour que les espagnols ne nous prennent pas la main, à nous, les princes. Non – Orange – Ami – pense à l’étape,
considères-tu alors que tu es coupable ? A la guerre la plus destructrice qui ait ravagé le pays. Nous nagerons sur la rivière vers le corps des citoyens, des enfants
et tu ne sais plus, quelle cause tu défends. Que ceux qui disparaissent, pour la liberté desquels tu as pris les armes. Et comment cela serait-il, si on devait se dire : je les ai prises pour ma sécurité ? C’est pour me sauver que des milliers sont morts ? NON – qui se ménage ainsi – devient lui-même suspect.



(Musik)
Tränen mein Freund? Komm, weil du glaubst, dass ich verloren bin, dass mir eine kurze Frist noch bleibt? Dass andere Gedanken einen solchen Einfluss auf uns haben. Mir wäre es nie eingekommen und dieser Mann trägt seine Sorge auf mich herüber. Da – weg, weg, das ist ein fremder Tropfen in meinem Blut. Gute Natur, wirf ihn wieder heraus.
Des larmes, mon ami ? Viens, parce que tu crois, que je suis perdu, qu’il ne me reste encore que peu de temps ? Que d’autres pensées ont une telle influence sur nous.
Cela ne me serait jamais arrivé et cet homme apporte son souci sur moi. Là, pars, pars, il y a une goutte étrangère dans mon sang. Bonne nature, rejette la de nouveau.
(Musik)


Egmont‘s Geliebte! – Welche Fürstin neidete nicht das arme Clärchen um den Platz an seinem Herzen? Der große Graf Egmont – jener Egmont – der Graf Egmont, der so viel Aufsehen macht, muss bald dieses, bald jenes Gesicht machen. Er ist geplagt, verkannt, verwickelt – wenn ihn die Leute für froh und fröhlich halten, geliebt von einem Volke, das nicht weiß, was es will. Umgeben von Freunden, denen er sich nicht überlassen darf. Beobachtet von Menschen, die ihm auf alle Weise beikommen möchten. Aber der, der zu ihr geht, der ist ruhig, offen, geliebt und gekannt von einem Herzen, das auch er kennt und liebt. Ein Wiegenlied, das sie da singt. Sie hat schon manch großes Kind damit schlafen gelegt. (Clärchen singt und im Anschluss spielt das Orchester)

La bien aimée d’Egmont ! Quelle princesse n’enviait-elle pas la pauvre Clärchen pour la place dans son cœur ? Le grand comte Egmont – cet Egmont – le comte Egmont
qui fait tellement sensation, doit bientôt voir ce visage, ce visage-là. Il est tourmenté, méconnu, impliqué – quand les gens le tiennent pour joyeux et heureux, aimé d’un peuple, qui ne sait pas ce qu’il veut. Entouré d’amis auxquels il ne peut se livrer. Observé par des hommes, qui voudraient de toutes façons se rapprocher de lui.
Mais celui, celui qui va vers elle, celui-ci est calme, ouvert, aimé, et connu par un cœur qu’il connaît aussi et qu’il aime. Une berceuse, qu’elle chante là. Elle a déjà endormi un certain grand enfant avec cela (Clärchen chante et à la fin, l’orchestre joue)


Seit der Herzog von Alba in die Stadt eingezogen ist, ist es als wäre der Himmel mit einem schwarzen Flor überzogen und hinge so tief herunter, dass man sich bücken müsse, um sich nicht daran zu stoßen. Und seine Soldaten, diese Kerle, sind wie Maschinen, in denen der Teufel sitzt. Der König hat beschlossen, was kein Fürst beschließen darf. Die Kraft seines Volkes, ihr Gemüt, den Begriff, den sie von sich selbst haben, will er zerstören, um sie bequem regieren zu können. Er will den inneren Kern ihrer Eigenheit verderben. Er will sie vernichten, damit sie Etwas werden, ein etwas Anderes, ein anderes Etwas. Margarethe die Regentin ist weg, Oranien ist auch weg. Egmont ist noch da. – Ich wittere den Geruch von einem Exekutionsmorgen, die Sonne will nicht hervor. Die Nebel stinken. (Musik)

Depuis que le duc d’Alba est entré dans la ville, c’est comme si le ciel était recouvert d’un voile noir qui pendrait si profondément vers le bas que l’on doit se pencher pour ne pas s’y heurter. Et ses soldats, ces gars, sont comme des machines, dans lesquelles le diable s’assied. Le roi a décidé ce qu’aucun prince ne peut décider.
Il veut détruire la force de son peuple, leur courage, la notion qu’ils ont d’eux-mêmes pour pouvoir les gouverner commodément. Il veut détruire le noyau intérieur de
leur particularité. Il veut les détruire, pour qu’ils deviennent quelque chose, autre chose, quelque chose de différent. Marguerite la régente est partie. Orange est
parti aussi. Egmont est encore là. Je flaire l’odeur d’une exécution au matin, le soleil ne veut pas se lever. Le brouillard empeste.


Kommt mit
Viens

Kommt mit – kommt mit! Jeder fühlt doch in sich die brennende Begier Egmont zu retten. Dem die Freiheit wieder zu geben, der sie am glühendsten verteidigt und geliebt hat. Drückt euch nicht vor seinem Namen weg. Wenn es sonst hieß: Egmont kommt – da warf jeder seine Arbeit hin und über die Gesichter fuhr ein Blick der Freude und der Hoffnung. Da hobt ihr eure Kinder in die Höhe auf der Türschwelle und deutete ihnen: Sieh – das ist Egmont von dem ihr bessere Zeiten dereinst zu erwarten habt. Nun – aus. Dabei könnt ihr in euch, in euch selbst, in euren verzagten Herzen, euch nicht wieder finden. Könnt ihr denn leben, wenn er zu Grunde geht? Mit seinem Atem flieht der letzte Hauch – der Freiheit! (Musik) Clärchens Tod (Musik)

Viens … Viens! Chacun sent en lui le désir brûlant de sauver Egmont. Celui qui leur a redonné la liberté, qui les a défendus de la façon la plus ardente et les a aimés.
Ne les a pas poussés au devant de son nom. Pour le dire autrement : Egmont vient – là, chacun arrêtait son travail et sur les visages, on voyait la joie et l’espoir. Là, ils soulevaient leurs enfants sur le seuil de la porte et leur disaient : Regarde, c’est Egmont, celui duquel vous avez des jours meilleurs à attendre. Maintenant, c’est fini. Avec cela, vous ne pouvez pas vous retrouver en vous, en vous-mêmes, dans vos coeurs désespérés. Pouvez-vous donc vivre, s’il disparaît ? Avec sa respiration,
disparaît le dernier souffle – la Liberté (Musique) Mort de Clärchen (Musique)


Leise – Liebe – leise! – Dass niemand erwachet! Zu uns, dass wir uns selbst nicht wecken! Kennst du dieses Fläschchen? Lösch die Lampe still und ohne Zaudern! Ich gehe zur Ruhe – schleiche dich sachte weg! Ziehe die Tür nach dir zu! Still – ich gehe sterben! Wecke meine Mutter nicht! (Musik) Süßer Schlaf, du kommst wie reines Glück. Ungebeten – unerfleht – am wenigsten. Du lösest die Knoten der strengen Gedanken. Vermischest alle Bilder der Freude – und des Schmerzes. Ungehindert fließt der Kreis innerer Harmonien und eingehüllt in gefälligem Wahnsinn – versinken wir und hören auf zu sein. (Musik)

Doucement – amour – doucement – que personne ne s’éveille, que nous ne nous réveillons pas nous-mêmes. Connais-tu ce flacon ? Eteins la lampe doucement et sans hésiter – Je vais dormir – Eclipse-toi discrètement – et tire la porte derrière toi ! Doucement – je vais mourir ! Ne réveille pas ma mère (Musique) Doux sommeil, tu viens comme un pur bonheur. Pas invité, pas imploré, tout du moins. Tu desserres les nœuds des pensées les plus sévères. Mélange toutes les images de joie et de douleur. Le cercle des harmonies intérieures circule librement, enveloppé dans une folie agréable – nous plongeons et cessons d’être (Musique)

Ich habe geträumt. Was für ein Bild, welches das Licht des Tages jetzt verscheucht. Sie waren vereint die beiden – Freuden und Begierden meines Herzens. Die Freiheit in der Gestalt der Geliebten. Hier – an der Schwelle des Todes. Sehe ich sie – beide.
J’ai rêvé. Quelle image, que la lumière du jour chasse maintenant. Les deux étaient unis, les joies et les désirs de mon cœur. La liberté sous la forme de l’aimée.
Ici, au seuil de la mort. Je les vois – tous deux.
(Musik)


Blutbefleckt stand sie vor mir. Es war ihr Blut und mein Blut und vieler Edlen Blut. Schreite durch gutes Volk. Wie das Meer durch die Dämme bricht, so brecht so reißt den Wall der Tyrannei zusammen und schwemmt, ersäuft sie – schwemmt ersäufend sie von ihrem Grunde, den sie sich anmaßen weg. Horch, ich kenne diesen Ton! Ich sterbe für die Freiheit, für die ich gelebt und gefochten habe. Mut Freunde – im Rücken habt ihr Eltern, Weiber, Kinder – die Schergen aber, die treibt ein hohles Wort des jeweiligen Herrschers. Nicht ihr Herz, nicht ihr Sinn! (Musik)
Elle se tenait devant moi couverte de sang. C’était son sang et mon sang et beaucoup de sang noble. Marche au travers, bon peuple. Comme la mer rompt les digues,
rompez et déchirez ensemble le rempart de la tyrannie, et ainsi emportée, elle se noie, elle se lave en se noyant de sa raison, dont elle se tient à l’écart. Ecoute, je connais ce son. Je meurs pour la Liberté, pour laquelle j’ai vécu et combattu. Courage, les amis. Vous avez derrière vous vos parents, vos femmes, vos enfants, Mais les sbires qui poussent un mot creux du souverain respectif. Pas leur cœur, pas leur esprit ! (Musique)


SCHÜTZT EUER LIEBSTES!!!
PROTEGEZ VOS AIMES !! 

 

 

https://www.rts.ch/espace-2/programmes/concert-du-mardi-soir/6738530.html/BINARY/%22Egmont%22,%20texte%20du%20r%C3%A9citant%20(en%20allemand)

 

https://www.rts.ch/espace-2/programmes/concert-du-mardi-soir/6738529.html/BINARY/Extraits%20de%20la%20pi%C3%A8ce%20%22Egmont%22%20de%20Goethe%20assembl%C3%A9s%20par%20Tobias%20Moretti



28/05/2020
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