TOBIAS MORETTI

TOBIAS MORETTI

Training Tunisie Novembre 2012

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Source : Redbull









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Textes des deux vidéos / Texte von zwei Videos (DANKE, ELVIRA)

1. Video

Kini:
Beim Africa-Race haben wir dann ein GPS, das vom Veranstalter voreingestellt ist und da sind sehr sehr wenige Informationen drauf, also da bekommen sie jetzt bei uns sehr viel mehr zum Lernen und das ist eigentlich der Hauptzweck gewesen von diesem Tunesienauftritt und natürlich die Fahrpraxis.
Pendant l’Africa Race, nous avons alors un GPS, qui est préréglé de l’organisateur et là, il y a très très peu d’informations dedans, donc ils reçoivent maintenant
beaucoup plus lors de l’apprentissage et cela a été en fait le but principal de ce séjour en Tunisie et bien sûr la pratique de la conduite.


Gregor:
Ich habe mir vorgenommen, dass ich möglichst viele Km "auf den Arsch bekomme" so viel es nur geht.
J’ai décidé que je recevais du mieux possible autant “de kilomètres dans le cul” tant que ça va seulement.

Tobias:
Ich kann nur hoffen, dass es jetzt so weiter geht und dass wir ein- zwei Mal mit der Kraft einen Grenzbereich erreichen - was macht das mit einem - weil diese Situationen werden kommen.
Je peux seulement espérer, que maintenant cela continue ainsi et que nous atteignons une-deux fois avec la force une limite – ce que l’on fait avec – parce que ces situations arriveront.

Kini sagt am Schluss wieder, dass die beiden gut vorbereitet sind
Kini dit de nouveau en conclusion, que tous deux sont bien préparés.


2. Video

Kini:
Ich kümmer mich auch nicht, ob du eine Zahnbürste dabei hast oder nicht
Je ne m’occupe pas non plus, si tu as une brosse à dents ou pas

Gregor
Warum nicht?
Pourquoi pas ?

Am Tisch: :
A la table

Kini:
Heutzutage ist GPS unheimlich wichtig, falls du Pech hast und es bricht dir dein ganzes Navigationszeug weg und es geht nur noch GPS. Na dann musst du schauen - im GPS sind die Punkte drin, die Pflicht sind.
Actuellement, le GPS est très important, parce que si tu es malchanceux et que tous tes outils de navigation se plantent et il reste seulement le GPS. Alors là tu dois regarder – dans le GPS se trouvent tous les points qui sont obligatoires.

Der Mann neben Kini:
L’homme à côté de Kini :
Jetzt fahren wir eine Rallye-Navigationsrunde. Sprich: Wir warden jetzt viel Motorrad fahren (Er erklärt das GPS und beantwortet die Fragen von Tobias und Gregor)
Maintenant nous menons un tour de navigation de Rallye. Il parle : Nous conduirons maintenant beaucoup de motos (il explique le GPS et répond aux questions de Tobias et Gregor)

Tobias:
Ach da fahren wir hin
Ah, nous conduisons là

Gregor schaut auf das GPS:
Gregor regarde le GPS
Ah na, Blödsinn, schau einmal 01, 02, 03, 04 (Tobias bejaht) Wir fahren so rum. Ach ja, so ist es.
Eh bien, c’est stupide, regarde, 01, 02, 03, 04 (Tobias confirme) Nous faisons un tour ainsi. Ah oui, c’est ainsi

(Sie fahren durch die Wüste)
Ils conduisent dans le désert

Am Lagerfeuer:
Au feu de camp

Kini zu Gregor:
Kini à Gregor
Das sind ja viele Km, du drehst dich ja fast im Kreis
Ce sont beaucoup de kms, tu tournes presque en rond.

Gregor: Ach so ....Tunesien ist, das was ich bis jetzt gesehen habe, ist natürlich eigen und schön. Es ist im Gegensatz zu Marokko landschaftlich, das sage ich jetzt in "Anführungszeichen" nicht so schön, aber es ist zum Fahren toll. Es ist alles so schmierig, man schwimmt so dahin. Es hat ein bisschen was von Tiefschnee fahren. Schwierigkeiten hatte ich eigentlich heute gar nicht - unmerklich – es hat mich einmal auf die Schnauze geworfen. Ich habe einmal einen kleinen Überschlag gemacht, aber das war - ah ja genau - da ist es ein bisschen weicher, ich hätte mich zurück legen müssen. Also ich habe auch sofort realisiert, was habe ich falsch gemacht und deswegen bin ich eigentlich einfach nur positiv. Ich habe mir vorgenommen, in diesen zwei Wochen Tunesien so viele Km "auf den Arsch bekomme" so viel es nur geht, das heißt das ist quasi ein Ausdauertraining. Das Risiko werde ich ganz klein und schmal halten. Das wäre jetzt wirklich blöd, wenn man sich jetzt verletzt, das wäre jetzt einfach eine ganz blöde Geschichte. Ich habe eigentlich eine ganz ganz lange Zeit keinen Unterschied bemerkt, weil wir eben von Klein auf wirklich sehr viel gemeinsam machen mit allen Brüdern, mit allen Konstellationen von den Brüdern. Natürlich ist es jetzt langsam, wenn es zu unserem Start des eigentlichen Ziels hin geht, merke ich, dass wir schon noch enger werden. Komischerweise habe ich mir gar nicht gedacht, dass man noch enger sein kann. Aber jetzt werden wir langsam zu einem siamesischen Zwilling - haha - langsam wachsen wir zusammen.

Gregor : Eh bien, ce que j’ai vu jusque maintenant de la Tunisie, c’est bien sûr propre et beau. C’est l’opposé des paysages du Maroc et je dis cela maintenant « entre guillemets » pas si beau, mais c’est super pour conduire. Tout est tellement poisseux, on nage là-dedans. C’est un peu comme conduire dans la neige profonde. Je n’ai pas eu vraiment de difficultés aujourd’hui – imperceptible, cela m’a juste fait tomber une fois sur le nez – Une fois, j’ai fait une petite culbute, mais c’était – oui exactement – là, c’était un peu plus mou, j’ai dû me remettre en place. Mais j’ai tout de suite réalisé ce que j’avais fait de travers, et de ce fait, je suis en fait, simplement seulement positif. J’ai décidé que pendant ces deux semaines en Tunisie je recevrai autant de kms « dans le cul » tant que ça va, cela veut dire que c’est quasiment un entraînement d’endurance. Je garderai le risque tout à fait petit et étroit. Ce serait vraiment idiot, si nous nous blessions maintenant, ce serait vraiment une histoire tout à fait idiote. Je n’ai vraiment remarqué depuis très très longtemps aucune différence, parce que depuis que nous sommes petits, nous avons fait justement beaucoup de choses en commun entre frères, avec tout le groupe de frères. Bien sûr, cela va maintenant lentement, quand il s’agit du départ de notre objectif réel, je me rends compte que nous sommes déjà encore devenus plus proches. Curieusement, je n’aurais pas pensé que l’on pouvait devenir encore plus proches. Mais maintenant, nous devenons lentement comme des jumeaux siamois, lentement, nous grandissons
ensemble.


Tobias:
Wenn es um die Existenz geht, dann ist man zwar, obwohl man wahrscheinlich mit keinem Menschen so eng ist und so vertraut ist wie mit dem eigenen Bruder ist es trotzdem, wenn es um die eigene Existenz geht, dann zeichnet sich der eigentliche Charakter ab und dann kann es sicher Situationen geben, wenn sich jetzt einer von uns z.B. in der Entwicklung, also wenn das nicht so gelaufen ware wie es bis jetzt gelaufen ist, aber bis jetzt ist es toll und wir haben eine Freude dran. Das Selbstvertrauen kam bald zurück und da hat es sich wirklich gezeigt, wie wichtig auch das Training war mit den Maschinen, das letzte Mal mit dem Cyrill, mit dem Despres, weil es einfach eine kürzere Anlaufzeit war und gerade in schnellen Etappen hat es nicht nur wahnsinnig Spaß gemacht, sondern es war auch so, dass es Momente gab, die kurze Irritationen hervor gerufen haben. Klarerweise ein Stein, oder einen Sprung, den man übersehen hat und man händelt jetzt die Maschinen schon so, dass man im richtigen Moment das Richtige macht - instinktiv und wenn man sich auf den Instinkt verlassen kann, ist das irgendwie eine coole Sache, weil man sich dann nicht im falschen Moment "in die Hosen scheißt" und was Falsches macht. Was wichtig ist, dass man so reagiert, dass das Gerät wieder stabil wird und meistens funktioniert das mit Gas oder einer Gegenbewegung. Sobald die Angst mitfährt, bremst man oder man ist verunsichert und das ist kein guter Zustand. Es überwiegt immer noch die Neugierde, die Freude, die Chance, das Privileg, so was zu machen. Ich meine, mich hat es noch nicht wirklich aufgebirnt, also hat es mich schon, aber noch nicht wirklich schlimm. Nur das kann sehr schnell gehen, also eine gehörige Portion Demut ist da auch dabei.
Tobias :Quand il s’agit de l’existence, alors, il est vrai qu’on n’est probablement aussi proche de tout être humain et aussi familier qu’avec son propre frère, c’est malgré tout, quand il s’agit de sa propre existence, alors le véritable caractère se dessine et alors, cela peut certainement donner des situations si l’un de nous maintenant, par exemple dans l’évolution, donc que ça ne se passe pas aussi bien que cela s’est passé jusque maintenant, mais jusque maintenant, c’est super et nous avons plaisir à cela. La confiance en soi est bientôt revenue et cela a vraiment montré l’importance de la formation, avec la machine, la dernière fois avec Cyril, avec Despres parce que c’était simplement un temps de démarrage plus court et juste par étapes rapides, et cela n’a pas fait seulement plaisir, mais c’était aussi ainsi, qu’il y avait des moments qui ont provoqué de courtes irritations. De toute évidence, une pierre ou un saut que l’on n’a pas vus et on a maintenant déjà les machines en main, si bien que l’on fait la bonne chose au bon moment – instinctivement – et quand on peut se fier à l’instinct, c’est déjà n’importe comment cool, parce que dans un
mauvais moment, on « ne fait pas dans son froc » et on ne fait pas d’erreur. Ce qui est important c’est de réagir de façon à ce que l’engin redevienne stable et le plus souvent, cela fonctionne avec les gaz ou avec un mouvement opposé. Dès que la peur nous accompagne, que l’on freine ou qu’on est déconcerté, ce n’est pas un bon état. Cela dépasse encore la curiosité, la joie, la chance, le privilège de faire cela. Je veux dire, je ne me suis jamais vraiment planté mais cela m’est déjà arrivé, mais pas encore vraiment mal. Seulement, cela peut arriver très vite, et donc là, il faut aussi avoir une dose convenable d’humilité.


Kini:
Jetzt sind wir da in unsere letzten Station vor dem großen Auftritt beim Africa-Race, der Originalroute von Paris nach Dakar, nämlich in Tunesien. Tunesien ist ein bisschen so unsere zweite Heimat gewesen Mitte der Neunziger bis Mitte Zweitausend, da waren wir sehr viel da, haben Touren gemacht und da kennen wir uns gut aus und haben dieses Ziel gewählt, weil es da den letzten Schliff gibt, mehr oder weniger. Es gibt da sehr viele kleine Dünen, die nicht lustig zum Fahren sind und es gibt das Tunesien wie wir es kennen, das ist ein bisschen Wüstenfahren mit Netz, weil eigentlich nie ganz weit von der Zivilisation weg muss und trotzdem schon in der tiefsten Wüste umher fährt und deshalb ist das prädestiniert um Navigationsfeinschliff zu geben. Aber sie haben jetzt schon verstanden, wie man fährt, dass man nicht extrem viel Energie verbrennt auf kurzen Abschnitten oder in wenig Zeit und das ist die Hauptgefahr beim Rallyefahren. Die Rallye geht und wenn sie halt 500 km geht und das sind einige Tage mit 500 km - hintereinander -nicht nur ein Tag und dann Pause machen. Da ist es ganz wichtig, dass man sich die Kraft einteilt. Paris - Dakar fahren, Africa- Race, das ist kein Spaziergang und wir wissen ja und wir von KTM speziell haben es ja miterleben müssen, dass wir auch Fahrer verloren haben und schwerste Verletzungen gehabt haben. Und da haben wir gesagt, wenn wir da nicht sehen, dass sie den Rhythmus ein bisschen intus bekommen, dann hätten wir eigentlich "Nein" sagen müssen, weil keiner von uns will, dass sich von den Beiden jemand ernsthaft verletzt. Also jetzt nach dieser Vorbereitungsphase kann ich mit relativ ruhigem Gewissen sagen, die zwei sind für das Africa-Race, für die Route Paris - Dakar genügend vorbereitet.

Kini :
Maintenant, nous en sommes à notre dernière étape avant la grande entrée en scène sur l’Africa Race, la route originale du Paris-Dakar, à savoir en Tunisie. La Tunisie a été un peu comme notre deuxième patrie depuis le milieu des années 90 jusqu’au milieu des années 2000, parce que nous étions très bien là-bas, nous avons fait de nombreux tours et parce que nous connaissons bien, nous avons choisi ce but, car il s’agit plus ou moins de la touche finale. Il ya beaucoup de petites dunes où il n’est pas drôle de conduire, et il y a la Tunisie telle que nous la connaissons, c’est un peu la conduite dans le désert avec un réseau, parce qu’à vrai dire, on n’est jamais tout à fait loin de la civilisation, et on peut tout de même conduire dans le désert le plus profond et pour cette raison, c’est prédestiné pour la touche finale à l’apprentissage de la navigation. Mais ils ont déjà compris la façon de conduire, que l’on ne peut pas brûler beaucoup d’énergie sur de courtes sections ou en peu de temps, ce qui est le principal danger en Rallye. Le rallye va et si c’est sur 500 Kms, et ce sont quelques jours avec 500 Kms, l’un derrière l’autre et pas seulement une journée, puis une pause. Là, il est donc très important d’organiser ses forces. Conduire sur le Paris-Dakar, l’Africa Race, ce n’est pas une promenade, et nous le savons, nous avons spécifiquement l’expérience de KTM, oui, sur cette question, nous avons aussi perdu un pilote et avons subi des blessures très graves. Et comme nous l’avons dit, si nous avions vu qu’ils n’ont pas un peu reçu le rythme intérieurement, alors, nous aurions dû dire « Non », parce qu’aucun d’entre nous ne souhaite voir aucun des deux être gravement blessé. Donc, maintenant, après cette phase de préparation, je peux dire,
l’esprit relativement tranquille, les deux sont pour l’Africa Race, pour l’itinéraire Paris-Dakar suffisamment préparés.

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