TOBIAS MORETTI

TOBIAS MORETTI

Die Dreigroschenoper : Un article Frau.at

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Une petite vidéo avec la rédactrice du magazine :








Moretti, Mackie Messer und die Dreigroschenoper und das Theater an der Wien
Moretti, Mackie le surineur et l’Opéra de Quat’sous au Theater an der Wien

Am Ende sind wir alle nackt.
A la fin, nous sommes tous nus.

Wir wollten es genau wissen: Was ist dran, dass Kritiken schlecht sind und trotzdem Karten am Schwarzmarkt gehandelt werden.
Nous voulions le savoir exactement : Qu’y-a-t-il de vrai, que les critiques sont mauvaises et que malgré tout, les cartes se négocient au marché noir.

Wir waren zu dritt, eine mit Pressekarte im Parterre und zwei in einer selbstbezahlten Loge. Das Theater an der Wien, in dem diese Aufführung stattfand, ist im Rahmen der Wiener Festwochen vor Jahren wieder für den Opernbetrieb entdeckt worden, nachdem es bereits nach dem 2. Weltkrieg als Ausweichquartier der Staatsoper mit Dirigentem Karl Böhm und anderen sensationelle künstlerischen Mozartopernerfolgen die Bühne gab.
Nous étions 3, l’une avec une carte de presse au Parterre et deux dans une loge payée par eux-mêmes. Le Theater an der Wien, où cette représentation a lieu, a été redécouvert pour le domaine de l’Opéra il y a des années dans le cadre des semaines du Festival Viennois, en tant que maison auxiliaire de l’Opéra d’Etat, après que d’autres succès sensationnels artistiques avec des Opéras de Mozart et le chef d’orchestre Karl Böhm.aient déjà eu lieu sur la scène après la 2ème guerre mondiale.


Die Dreigroschenoper ist eine Aneinanderreihung von Gassenhauern, von Liedern, die man früher kannte, mittlerweile hat sich der Musikgeschmack soweit verändert, dass diese Lieder nicht mehr Allgemeingut sind.
L’Opéra de quat’sous est une série de rengaines, de chansons, que l’on connaissait auparavant, entre-temps, les goûts musicaux ont tellement changé que ces airs ne font plus partie du patrimoine culturel.

Am Beginn, in der ersten Halbzeit würde ein Sportfan sagen, ging das wie in einer Sitcom- Seriensendung, wobei jede Pointe ein Lied lang dauerte, und damit nicht mit der raschen Abfolge von Sitcoms mithalten konnte, bei denen jede Pointe, egal wie schlecht sie ist, die nächste im Minutentackt jagen muss, um nicht den Zuseher zu verlieren.
Au début, dans la première mi-temps, un fan de sport dirait, cela se passe comme dans une série Sitcom, au cours de laquelle chaque bon mot d’une chanson durait longtemps, et avec cela, ne pouvait pas suivre le rythme rapide des Sitcoms, où chaque bon mot, peu importe qu’il soit mauvais, devait chasser le prochain dans l’espace d’une minute, pour ne pas perdre les spectateurs.

Hier im Theater kann man schlecht aufstehen, sodass man sich von Vornherein auf eine gemütlichere Abfolge einstellt und zwischenzeitlich auch der Blick von der Bühne weg auf andere Zuseher, das Theater bis hinauf zur Laufschrift, wandert, auf welcher Texte angezeigt werden, die gerade gesungen werden. Das war insofern spannend, als man feststellt, dass das, was dort über das Laufband läuft, nicht wortgleich ist mit dem was gesungen wird, aber fast.
Ici, au Theater an der Wien, on peut difficilement se lever, si bien qu’on s’installe d’emblée dans une position plus confortable et que de temps en temps, on quitte la scène des yeux pour regarder les autres spectateurs, le théâtre jusqu’à haut vers le panneau lumineux, sur lequel les textes qui sont justement chantés sont inscrits. C’était captivant lorsqu’on constate que ce qui défile sur la bande lumineuse ne suit pas mot à mot ce qui est chanté, mais presque.

Nach der Pause geht es weitaus schneller und vor allen Dingen, realisiert man auf einmal mit Entsetzen, dass das, was da auf der Bühne an Greuel des Milieus gezeigt wird, heute der Alltag ist.
Après l’entracte, cela va beaucoup plus vite et avant toute chose, on réalise avec horreur que ce qui est montré sur la scène comme les horreurs du Milieu est aujourd’hui le quotidien.

Es ist heute allgemein bekannt, dass man für eine Handvoll Euro einen Mord bestellen kann und im Dschungel der Stadtteile die Gefahr an jeder Ecke lauert und zuschlägt. Es packt einen auf einmal, wenn man erkennt, wie zeitlos das ist, was da gezeigt wird, und dass der Mensch eine Bestie ist, und mittendrin der Versuch der Mannwerdung des Mackie Messer.
C’est aujourd’hui de notoriété publique, que l’on peut commanditer un meurtre pour une poignée d’Euros et que dans la jungle des quartiers d’une ville, le danger court et frappe à chaque coin. Cela te prend à la gorge, quand on constate, à quel point ce qui est montré là est intemporel, et que l’homme est une bête, et au milieu de tout cela, la tentative de virilité de Mackie le surineur.

Es ist bekannt, dass Alexander der Grosse nur einer der Heerführer war, die schwul waren. Wenn man Schwulsein als Verweigerung des Erwachsenwerdens, der Mannwerdung, sieht, dann versteht man auch, warum die Pubertären, Halbwüchsige, in diesen Stadtteilsümpfen so gewalttätig sind und sich gleichzeitig als verletzlich geben und so von den Frauen, egal ob jung oder alt, am Erwachsenwerden gehindert werden.
Il est connu qu’Alexandre le Grand n’était que l’un des chefs d’armées, qui étaient homosexuels. Si on voit l’homosexualité comme le refus de devenir adulte, de la virilité, alors on comprend aussi, pourquoi les pubères, les adolescents sont tellement dangereux dans ces quartiers marécageux et sont en même temps vulnérables, et ainsi sont empêchés de devenir adultes par les femmes, peu importe qu’elles soient jeunes ou vieilles.

Mackie Messer sagt zu Jenny, als die ihm das Frausein vorspielt: „Verstell Dich nicht“, und drückt damit die Sehnsucht jedes Mannes, oder jedem der Mann werden will, aus, eine Frau zu erleben, die Wahrhaft ist und nicht etwas vorspielt.
Mackie le surineur dit à Jenny, lorsqu’elle revendique sa féminité : « Ne simule pas » et avec cela exprime la nostalgie de chaque homme, ou chaque homme voudrait connaître une femme qui est la vérité et ne joue pas quelque chose.

Selbst am Weg zur Hinrichtung erlebt Mackie Messer zuerst Tadelungen, wie ein kleiner Schulbub, und als er die Verantwortung auf sich nehmen will, wird er von einer Frau vor der Mannwerdung gerettet.
Même sur le chemin de l’exécution, Mackie le surineur ressent d’abord de la peur, comme un petit écolier, et lorsqu’il veut prendre la responsabilité sur lui, il sera sauvé devant la virilité par une femme.

Das Publikum ist von der Aufführung begeistert, vor allen Dingen, weil es die negativen Kritiken nicht versteht und sich gerade wegen der negativen Kritiken, mit dem was da das Theater an der Wien auf die Beine gestellt hat, auseinandersetzt und der nackte Oberkörper von Tobias Moretti ist eine Draufgabe, die durchaus zu diesem Opernhaus, Theater an der Wien, wie auch zu dem Stück passt. Am Ende sind wir alle nackt.
Le public est enthousiasmé par la représentation, avant toute chose, parce qu’il ne comprend pas les critiques négatives, et s’explique justement à cause des critiques négatives, ce que le Theater an der Wien a mis là sur pied, et le torse nu de Tobias Moretti est un bonus, qui convient à cette maison d’Opéra, le Theater an der Wien, de même que la pièce. A la fin, nous sommes tous nus.
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bvg
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