TOBIAS MORETTI

TOBIAS MORETTI

Der Weibsteufel au "Ruhrfestpiele 2013"

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"DER WEIBSTEUFEL" AU RUHRFESTSPIELE 2013 (01/05 ->16/06/13)


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Dates des représentations à suivre / Daten der Vorstellungen zu folgenden

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La représentation de Der Weibsteufel aura lieu le 08 Juin.
Die Vorstellung von Der Weibsteufel wird am 08. Juni stattfinden.

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Tiroler Dialekt
Dialecte tyrolien
Das Residenztheater München ist mit Martin Kusejs Inszenierung von Schönherrs "Weibsteufel" im Tiroler Dialekt
und Tobias Moretti und Birgit Minichmayr in den Hauptrollen zu Gast (8.6.).
Le Residenztheater est invité le 08/06 avec la mise en scène de Martin Kusej de "Der Weibsteufel" de Schönherr
en dialecte tyrolien avec Tobias Moretti et Birgit Minichmayr dans les rôles principaux.

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Programme :

DER WEIBSTEUFEL AU RUHRFESTSPIELE
Samedi 08 Juin 19: 00 / Samstag 08. Juni 19:00
Dimanche 09 Juin 18:00/ Sonntag 09. Juni 18:00

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Un article de emsdettenervolkszeitung

http://www.emsdettenervolkszeitung.de/nachrichten/kultur/kudo/Ruhrfestspiele-Weibsteufel-mit-Star-Trio;art1541,2027770

"Weibsteufel" mit Star-Trio
?Weibsteufel? avec un trio de stars

RECKLINGHAUSEN "Man muss die Dinge so einfach wie möglich machen", hat Albert Einstein gesagt. Der Regisseur Martin Kusej hat´s getan.
Seine Inszenierung von Karl Schönherrs "Der Weibsteufel" ist einfach nur - perfekt.
REGKLINGHAUSEN . ?On doit faire les choses aussi simplement que possible? a dit Albert Einstein. Le metteur en scène Martin Kusej l?a fait.
Sa mise en scène de « Der Weibsteufel » est simplement seulement parfaite.


Mit Jubel, mit "Bravo"- und "Zugabe"-Rufen wurde das Gastspiel des Residenztheaters München bei den Ruhrfestspielen von einem Publikum überschüttet,
das sich zum Schlussapplaus begeistert erhob. Das prominente Schauspieler-Trio aus Birgit Minichmayr, Werner Wölbern und Tobias Moretti dankte
sichtlich bewegt.
Les acteurs du Residenztheater ont été comblés lors du Ruhrfestspiel avec des acclamations, des bravos et des « encore » par un public qui se levait
avec enthousiasme lors des saluts finaux. Le trio d?acteurs célèbres Birgit Minichmayr, Werner Wölbern et Tobias Moretti remerciaient, visiblement émus.


Riesenmikado
Mikado géant
Ein Riesen-Erfolg also. Aber warum eigentlich, wenn doch bloß Baumstämme auf der Bühne liegen und der Autor eine simple Dreiecksgeschichte erzählt?
Allerdings sind es ganz schön große Baumstämme. Bühnenbildner Martin Zehetgruber hat sie hingelegt wie ein Riesenmikado, über das die Schauspieler
krabbeln und kraxeln müssen wie Tiere im Zoogehege, nur dass es ihnen deutlich schwerer fällt.Viel Holz, aber keine Hütte. Im 1914 entstandenen Text
des Tiroler Mundartdichters Karl Schönherr - der auch deshalb nicht mehr viel gespielt wird, weil er sich später von den Nationalsozialisten vereinnahmen l
ieß - ist dies ein abgelegener Berghof.
Un immense succès donc. Mais pourquoi en fait, quand pourtant seuls des troncs d?arbres se trouvent sur la scène et que l?auteur raconte une simple
histoire de triangle amoureux ? Cependant, ce sont vraiment des troncs d?arbre tout à fait grands. Le décorateur Martin Zehetgruber les a disposés
comme un mikado géant sur lesquels les acteurs doivent marcher et grimper comme des animaux dans l?enclos d?un zoo, seulement c?est nettement plus
difficile pour eux. Beaucoup de bois, mais aucun refuge. Dans le texte en dialecte tyrolien de Karl Schönherr qui a vu le jour en 1914, et qui
n?a plus beaucoup été joué, parce qu?il a été récupéré plus tard par les nationaux-socialistes ? est celui d?une ferme de montagne isolée.


Pure Virtuosität
Pure virtuosité
Hier treibt ein Schmuggler (Wölbern) seine Frau (Minichmayr) in die Arme eines Grenzers (Moretti). Erst soll sie den Uniformierten nur ablenken,
dann verfallen die beiden einander. Zum Schluss wird sie den Liebhaber zum Mord am Ehemann anstiften und als wohlhabende Witwe entschwinden.
Die Wucht der Bilder und die Schlichtheit des Spiels entgrenzen den Abend, machen ihn zur Metapher menschlichen Daseins. Die Schauspieler halten
sich extrem zurück, doch hinter der scheinbaren Einfachheit ihrer Auftritte steckt pure Virtuosität.Große Gefühle
Ici, un contrebandier (Wölberrn) pousse sa femme (Minichmayr) dans les bras d?un douanier (Moretti). D?abord, elle doit seulement détourner le gars
en uniforme, puis les deux tombent amoureux l?un de l?autre. A la fin, elle pousse son amoureux à tuer son mari et disparaît en tant que riche veuve.
La force des images et la simplicité du jeu délimite la soirée, ce qui en fait la métaphore de l?existence humaine. Les acteurs se contiennent extrêmement,
pourtant derrière l?apparente simplicité de leurs scènes se cache une pure virtuosité. De grands sentiments.


Morettis Arme hängen wie Holz am Körper des unsicheren jungen Mannes, Wölbern zeigt einen feigen Menschen voller Wut, Minichmayr räkelt sich wie
eine Wildkatze auf einem der Baumstämme. Ihre dunkle raue Stimme (manchmal ist die Mundart etwas schwer zu verstehen) verrät nur in wenigen Momenten
ihre Sehnsucht.
Les bras de Moretti pendent comme du bois le long du corps du jeune homme incertain. Wölbern montre un homme lâche plein de rage, Minichmayr s?étire
comme un chat sauvage sur l?un des troncs d?arbre. Sa sombre voix rauque (parfois un peu difficile à comprendre en dialecte) ne traduit que quelques
instants sa nostalgie.


So macht man Gefühle groß. Und so zeitlos modern kann Heimatdichtung sein.
Ainsi, on rend les sentiments grands. Et, la poésie nationale peut aussi être classiquement moderne.



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Les deux articles ci-dessus avec la traduction

http://www.soester-anzeiger.de/nachrichten/kultur/kultur-nrw/birgit-minichmayr-der-weibsteufel-2947069.html

Birgit Minichmayr ist ?Der Weibsteufel?
Birgit Minichmayr est ?Der Weibsteufel? (Le diable devenu femme)
Von Achim Lettmann

RECKLINGHAUSEN - Sie hatte ihn gewarnt. Aber der Ehemann fordert seine junge Frau auf, dem Grenzjäger schöne Augen zu machen,
damit er Schmuggelware im Rücken des Aufpassers absetzen kann. So instrumentalisiert, lässt der Dramatiker Karl Schönherr,
das ?Weib? auf den jungen Grenzjäger treffen, der sie ebenfalls anstiften will.
Elle l?avait mis en garde. Mais le mari demande à sa jeune épouse de faire les yeux doux au douanier afin qu?il puisse écouler
la marchandise de contrebande dans le dos du surveillant. Le dramaturge Kark Schönherr laisse ainsi la « femme » instrumentalisée
rencontrer le jeune douanier, qui veut également la provoquer.


Sie soll ihm vom Geschäft ihres Mannes erzählen und verraten, was in der verschlossenen Truhe steckt, die seit Jahren im Hause steht.
Dafür wirft sich der Jäger ins Zeug, und das Drama ?Der Weibsteufel? (von 1914) nimmt seinen Lauf, weil die Frau die Niedertracht
der Männer begreift und dann merkt, was in ihr steckt.
Elle doit lui parler des affaires de son mari et révéler ce qui se cache dans le coffre fermé qui se trouve depuis des années dans la maison.
Pour cela, le douanier le fracasse et le drame « Der Weibsteufel » (de 1914) suit son cours, parce que la femme comprend la bassesse des
hommes et remarque alors ce qui se cache en elle.


Regisseur Martin Kusej hat seine Inszenierung bereits am Wiener Burgtheater (2008) entwickelt und am Residenztheater München (ab 2011)
wieder neu aufgenommen. Mit Birgit Minichmayr in der Titelrolle, Tobias Moretti als Jäger und Werner Wölbern als Mann ist diese großartige
Produktion nun bei den Ruhrfestspielen zu sehen. Es ist deutschsprachiges Star-Theater am Grünen Hügel, und es macht die Festspiele in
Recklinghausen zum Anziehungspunkt: erstklassiges Sprechtheater.
Le metteur en scène Martin Kusej a déjà développé sa mise en scène au Burgtheater de Vienne (en 2008) et l?a de nouveau intégrée au
Residenztheater de Munich (depuis 2011). Avec Birgit Minichmayr dans le rôle-titre, Tobias Moretti dans le rôle du chasseur et Werner
Wölbern dans celui du mari, cette magnifique production est maintenant à voir lors du Ruhrfestspiel. C?est du théâtre de star de langue
allemande sur la colline verte, et cela fait du Festival à Recklinghausen le centre d?attraction du théâtre parlé de première classe.


Die Bühne von Martin Zehetgruber ist eine Wucht aus totem Holz. Über quer gesteckte Stämme scheinen Leuchtstoffröhren so fahl und gleichgültig,
wie die grauen Platten im Hintergrund eine Bergillusion überblenden. Hier passiert das Spiel im Kopf, nichts wird von Waldesruh begrünt und
Weidmanns-Heil verklärt.
La scène de Martin Zehetgruber est un tas de bois mort. Au-dessus des troncs amoncelés de travers, des tubes fluorescents éclairent de façon
si pâle et indifférente, comme si les plaques grises en arrière-plan figuraient une illusion de montagne. Ici, tout se passe dans la tête, rien
ne verdit sur ces bois en repos et le salut du chasseur est transfiguré.


Im Mittelpunkt steht eine Bewusstwerdung. Karl Schönherr gibt seiner Frau Tugenden mit. Sie hatte ihren Mann geheiratet, weil er Hilfe brauchte
und in der Gemeinschaft als schwach galt. Er rührte ihre Fürsorge. Aber mit dem ersten Bild in Martin Kusejs Inszenierung wird spürbar, dass
diese Ehe nur einem hilft: dem Mann, der mit seinen Schmuggelgeschäften ein Haus am Marktplatz erwerben will.
Au centre, se trouve une prise de conscience. Karl Schönherr couvre sa femme de vertus. Elle a épousé son mari, car il avait besoin d?aide et
était considéré comme faible dans la communauté. Il a touché sa sollicitude. Mais dès la première image de la mise en scène de Martin Kusej,
il devient sensible que ce mariage n?en aide qu?un : le mari, qui avec ses affaires de contrebande veut acquérir une maison sur la place du
marché.


Birgit Minichmayr spielt eine brave Frau, die unmoralisch werden soll, um den Profit ihres Mannes zu fördern. Dass sie die eigene Kinderlosigkeit
drückt, enttarnt der Jäger. Tobias Moretti steht steif wie entschlossen vor ihr (?Mich hat noch keine warm gemacht?). Nach plumpen Avancen
zertrümmert er einfach die kleine Truhe. Statt Hehlerware bringt er Kindersachen ans Licht. Beide werden noch aufrichtig zu einander sein.
Aber das Liebe zu persönlichem Glück führt, davon ist der österreichische Dramatiker Schönherr (1867-1943), ein Zeitgenosse Arthur Schnitzlers,
weit entfernt.
Birgit Minichmayr joue une femme sage qui doit devenir immorale pour favoriser le profit de son mari. Que son infécondité pèse sur elle,
le chasseur va le découvrir. Tobias Moretti se tient comme résolument raide devant elle (« Personne ne m?a encore réchauffé ») Après
des avances maladroites, il détruit simplement le petit coffre. Au lieu de marchandises de recel, il met au jour des affaires d?enfant.
Tous deux seront encore sincères l?un envers l?autre. Mais que l?amour conduise au bonheur personnel, le dramaturge autrichien Schönherr
(1867-1943), contemporain d?Arthur Schnitzler, en est éloigné.


Martin Kusej fädelt die Dialoge mit kalter Dramatik auf, bis die Ereignisfolge schwer genug wiegt, dass es die Männer hinabzieht und
zum Messer greifen lässt. Die Minichmayr, der weibliche Film- und Theaterstar der letzten Jahre, propagiert nach ihrer Selbsterkenntnis
ein aufklärerisches Spiel. Sie umkreist die Einfall, Gewalt und Ignoranz der Männer, die so deppert sind, dass sie jede Volte mitmachen.
Eine Schau voll böser Hellsicht. Brillant!
Martin Kusej enfile les dialogues avec une dramaturgie froide jusque ce que la conséquence des événéments pèse assez lourd sur les hommes
pour qu?ils sortent le couteau. Minichmayr, la star féminine du cinéma et du théâtre des dernières années, propage un jeu éclairé après
sa connaissance d?elle-même. Elle encercle l?idée, le pouvoir et l?ignorance des hommes qui sont tellement bêtes qu?ils participent à
chaque volte-face. Un numéro plein de méchante clairvoyance. Brillant !


Birgit Minichmayr macht sichtbar, wie die enttäuschte Frau eine Lebensglut entwickelt, die sich über den Tod erhebt, um am Ende kühl und
nervenstark zuzuschlagen (?Ihr habt mich aufzwirbelt?). Tobias Moretti gibt dabei das Werkzeug, den Jäger als naiven Karrieristen, dem
die Liebe alle Kontrolle nimmt, bedauernswert. Moretti agiert zum Schluss geisterhaft wie aus dem Nichts. Werner Wölbern komplettiert
das Dreieck als blutarmer Stratege, der im Haus am Markt ein Herr werden will.
Birgit Minichmayr rend visible, comment la femme déçue développe une étincelle de vie, qui s?élève au-dessus de la mort, pour se fermer
à la fin froidement et forte nerveusement (« Vous m?avez entortillé ») . Tobias Moretti lui donne les outils, le douanier en tant que
carriériste naïf, chez qui l?amour prend tout le contrôle, regrettable. Moretti agit à la fin comme un spectre sorti du néant. Werner
Wölbern complète le triangle en tant que stratège anémique, qui veut devenir un monsieur dans la maison sur le marché.



http://www.wn.de/Welt/Kultur/Ruhrfestspiele-in-Recklinghausen-Carmen-im-Hochgebirge
Carmen im Hochgebirge
Carmen en haute montagne

Recklinghausen -
In einer Inhaltsangabe zum Theaterstück ?Der Weibsteufel? heißt es lapidar: ?Am Ende ist einer tot, der andere im Gefängnis, und die Frau erbt
das Haus.? Klare Verhältnisse auf der Bühne ? und nicht ganz das, was man sich unter zünftiger Heimatdichtung vorstellen würde.
Un résumé de la pièce de théâtre « Der Weibsteufel » pourrait être lapidaire « A la fin, l?un est mort, l?autre en prison et la femme hérite
de la maison » Conditions claires sur la scène ? et pas tout à fait ce qu?on pourrait se représenter de la copieuse poésie régionale.


Von unseremRedaktionsmitgliedHarald Suerland
In deren Gewand kommt das Stück des Österreichers Karl Schönherr nämlich auf den ersten Blick daher: Die Sprache ist von Mundart-Formulierungen
durchsetzt und klingt schwer nach ihrer Ursprungszeit im frühen 20. Jahrhundert, die Personenkonstellation eines Ehepaars mit hinzutretendem
?Jäger? in den Alpen lässt eine herzige Eifersuchtsgeschichte erwarten. Doch schon die ersten Szenen zeigen, dass es hier komplizierter zugeht:
Der Ehemann selbst hetzt seine Frau auf den Jäger, um ihn zu umgarnen (?das habt ihr Frauen doch im kleinen Finger?), weil er ungestört seine
Schmuggelwaren in Sicherheit bringen will.
Dans cet aspect, la pièce de l?autrichien Karl Schönherr arrive en effet au premier regard : le texte est chargé de formules en dialecte et
résonne difficilement d?après sa période d?origine du début du 20e siècle, le regroupement d?un couple avec un «chasseur » s?approchant dans
les Alpes laisse supposer une mignonne histoire de jalousie. Mais déjà les premières scènes montrent qu?ici, cela est plus compliqué : Le mari
lui-même pousse sa femme dans les bras du chasseur ("vous, les femmes, avez pourtant cela dans le petit doigt ») parce qu?il veut mettre ses
marchandises de contrebande en sécurité tranquillement.


Aus dem Schauplatz einer ?Stube? ist in Martin Kusejs Inszenierung, die vom Akademietheater der Wiener Burg über das Münchner Residenztheater
zu den Ruhrfestspielen kam, eine archaische Landschaft aus mächtigen Baumstämmen geworden, die wie beim Mikado zusammengefallen scheinen.
Auf dieser großartigen Bühne von Martin Zehetgruber balancieren und klettern die drei Figuren auf und ab, stets gefährliche Abgründe im Blick.
Zu Szenenwechseln im bleichen Licht wummert dumpfe Musik aus den Lautsprechern. Könnte ein trübsinniger Abend werden.
Au theâtre, la ?pièce?, dans la mise en scène de Martin Kusej qui après le théâtre académique Burgtheater de Vienne et le Residenztheater
de Munich arrive jusqu?au Ruhrfestspiel, est devenue un paysage archaïque d?énormes troncs d?arbres qui semblent disposés comme un mikado.
Sur cette magnifique scène de Martin Zehetgruber les 3 personnages se tiennent en équilibre et grimpent de haut en bas, des abîmes toujours
dangereux dans le regard. Aux changements de scène, dans le lumière pâle, une sourde musique gronde des haut-parleurs. Cela pourrait devenir
une soirée sombre.


Wären da nicht der böse Witz in Schönherrs Dialogen ? und die wunderbaren Darsteller. Denn so großspurig-aggressiv sich ?Der Mann? alias
Werner Wölbern auch gebärdet und so stolz Tobias Morettis junger Grenzjäger auch daherkommt: Beide werden zum Spielball der Frau. Birgit
Minichmayr, von österreichischen Rezensenten der Produktion mit einer Wildkatze auf den Baumstämmen verglichen, schnurrt und knurrt
gleichermaßen um die Kerle herum. Wie einen Hund behandelt sie den armen Jäger: ?Wo is? Paketl, feines Hundi, ja such!?. Und bringt
auf der anderen Seite ihren Mann dazu, sich mit dem körperlich überlegenen Schein-Rivalen anzulegen. Als eine Art Alpen-Carmen führt
sie die Kerle an der Nase herum, und was für die Opernheldin ihre Seguidilla ist, das ist für sie ein Tänzchen, mit dem sie die beiden
Männer zur letzten Konfrontation verführt. So schlau sich ihr Gatte wähnen mag und so stark ihr Liebhaber ist ? diese Frau ist ihnen
überlegen.
S?il n?y avait pas le méchant esprit dans les dialogues de Schönherr ? et les merveilleux interprètes. Car autant de manière
prétentieuse et agressive se comporte le « Mari », alias Werner Wölbern, que Tobias Moretti, le jeune garde-frontières se comporte aussi
tellement fièrement, les deux deviennent à la merci de la femme. Birgit Minichmayr, que les critiques autrichiens de la production
comparaient à un chat sauvage sur les troncs d?arbre, ronronne et grogne de la même façon autour des gardes. Elle traite le pauvre
chasseur comme un chien « Où est le paquet, gentil toutou, oui, cherche ! « Et mène son mari d?autre part à l?affrontement avec son
rival physiquement supérieur. Comme une sorte de Carmen alpine, elle mène les gars par le bout du nez et pour ce qui l?héroïne de
l?opéra est sa Seguidilla, est pour elle une danse avec laquelle elle conduit les deux hommes à la dernière confrontation. Aussi
astucieux que son mari puisse s?imaginer être et aussi fort que soit son amoureux ? cette femme les surpasse.


Was nicht zuletzt an der Schauspielerin Birgit Minichmayr liegt, die das Publikum der Ruhrfestspiele zu enthusiastischem Beifall animiert.
Mag das große Festspielhaus für die Produktion auch ein bisschen überdimensioniert wirken, so dass die Darsteller stimmlich alles geben
müssen und doch passagenweise schwer zu verstehen sind; mag auch manch kunstvoll mit Pausen durchsetzter Dialog für lastende Schwere sorgen:
Witz und Wucht dieser Inszenierung sind bei Minichmayr und ihren beiden Kollegen bestens aufgehoben. Und das Ruhrfestspiel-Publikum kann
wieder eine Ausnahme-Schauspielerin feiern.
Ce qui finalement se trouve pas chez l?actrice Birgit Minichmayr, qui invite le public du Ruhrfestpiel à des applaudissements enthousiastes.
La grande maison du Festival peut sembler un peu surdimensionnée pour cette production, de telle sorte que les interprètes doivent tout
donner vocalement et sont pourtant difficiles à comprendre dans certains passages, qu?on peut aussi se soucier d?entrecouper artistiquement
les dialogues d?une lourdeur oppressante avec des pauses : l?esprit et la force de cette mise en scène sont entre de bonnes mains avec
Minichmayr et ses deux collègues. Et le public du Ruhrfestpiel peut de nouveau célébrer une actrice exceptionnelle.


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