TOBIAS MORETTI

TOBIAS MORETTI

Klaus Hackländer: "Er ist da. Der Wolf kehrt zurück" Vorwort von Tobias

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VORWORT VON TOBIAS MORETTI

Dass Wölfe oder auch das Wolfsthema zur gesellschaftlichen Problematik geworden sind, ist eigentlich ein Ausdruck unserer Hilflosigkeit in der gesamtheitlichen Wahrnehmung und Betrachtung von Natur und Zivilisation.
Die Diskussion wird bestimmt von Extrempositionen in jede Richtung — radikale Standpunkte von Tierschutzaktivisten einerseits, andererseits das Unverständnis der Menschen, die in den betroffenen Regionen unmittelbar damit konfrontiert sind. Lösungsansätze werden durch
schlichte ideologisierte Polemik im Keim erstickt, eine sachliche, ausgewogene Analyse der Probleme ist schier unmöglich geworden. In meinem gesellschaftlichen Verständnis versuche ich immer, aus gesamtheitlichen Positionen zu lernen. Das heißt auch, dass man manchmal eine gewohnte Perspektive oder Haltung überdenken muss; Dinge verändern sich eben, so wie sich auch die Situation der Wolfs-population drastisch verändert hat. Der Wolf fasziniert durch seine
außerordentliche Intelligenz, seine Anpassungs- und Lernfähigkeit. Daher sind aber auch alle apodiktischen Behauptungen über sein Verhalten und sein Gefährdungspotenzial relativ, weil langfristige Erfahrungen mit Wölfen, die sich menschlichem Lebensraum so weit nähern, fehlen, ebenso Erfahrungen mit dem unberechenbaren Verhalten von Hybriden, die nicht nur in Italien ein Faktum geworden sind. Durch die Tendenz der letzten Jahre, Kulturlandschaften als usur-pierte Naturlandschaften zu verstehen, hat sich ein abstraktes Verhältnis zur Natur entwickelt: so als wäre Natur nur das, was sich selbst überlassen ist, und nicht ebenso kultivierter, bewirtschafteter Lebensraum — also Kulturlandschaft wie beispielsweise unsere Bergwelten, unsere Auen, unsere Almen, die teils eine höhere Biodiversität aufweisen als Flächen, deren Bewirtschaftung aufgegeben wurde. Die Rückkehr des Wolfs wird also — romantisierend — als eine Rückkehr der Natur gefeiert, so als würde sich die Natur Lebensraum zurück-erobern, den ihr der Mensch genommen hätte. So wie noch Anfang des letzten Jahrhunderts, zu Zeiten unserer Großeltern, eine völlig übersteigerte Dämonisierung des Wolfes stattgefunden hat, wird er jetzt oft — ebenso irrational — positiv mythologisiert, als Symbolfigur eines vermeintlichen Renaturierungsprozesses. Vermutlich kann man sich als Bewohner eines urbanen Lebensraums nur schwer vorstellen, wie es ist, wenn man — wie bei uns heuer im Winter geschehen — seine Kinder nicht mehr allein in die Schule schicken mag, weil 50 m vom Schulweg entfernt ein von einem Wolf gerissenes Reh gefunden wurde. Ein (weg)laufendes Kind ist für den Wolf einem fliehenden Wild nun einmal täuschend ähnlich: Was klein ist und wegläuft ist Beute. In Italien beispielsweise haben drastische Entwicklungen dazu geführt, dass sich eine Gesellschaft völlig spaltet. Schafbauern, die ihre kärgliche Existenz von 100-200 Schafen fristen, schaffen sich unter enormem Aufwand scharfe Herdenschutzhunde an, die nicht minder gefährlich sind als ein Wolf, oder setzen ganze Gegenden während der Nacht unter Flutlicht (ein ökologischer Irrsinn). -
Klaus Hackländer objektiviert die emotionalisierte Debatte, indem er Fakten, Forschungs-ergebnisse und Erfahrungen zusammenfasst; er stellt die wissenschaftlichen und die praktischen Aspekte einander gegenüber und klopft sie auf ihre Tauglichkeit zur Problem-lösung ab. Daher ist dieses Buch in meinen Augen ein enorm wichtiger und zeitgemäßer Beitrag zur aktuellen Problemlage.
Tobias Moretti Schauspieler und Bergbauer. Kematen in Tirol

PREFACE DE TOBIAS MORETTI.

 Le fait que les loups ou le thème du loup soient devenus un problème social est en fait l'expression de notre impuissance à percevoir et à observer la nature et la civilisation de manière globale.La discussion est déterminée par des positions extrêmes dans tous les sens - les positions radicales des militants de la protection des animaux d'une part, et d'autre part le manque de compréhension des personnes qui y sont directement confrontées dans les régions touchées. Les approches de solutions sont étouffées dans l'œuf par de simples polémiques idéologiques ; une analyse objective et équilibrée des problèmes est devenue presque impossible. Dans ma compréhension sociale, j'essaie toujours d'apprendre des positions  d’ensemble. Cela signifie aussi que parfois, il faut repenser une perspective ou une attitude habituelle ; les choses changent, tout
comme la situation de la population des loups a changé de façon radicale. Le loup fascine par son intelligence extraordinaire, sa capacité d'adaptation et d'apprentissage. Par conséquent, toutes les affirmations apodictiques concernant son comportement et son potentiel de mise en danger sont relatives, car il y a un manque d'expérience à long terme avec les loups qui sont si proches de l'habitat humain, ainsi que d'expérience avec le comportement imprévisible des hybrides, qui est devenu un fait pas seulement en Italie. En raison de la tendance de ces dernières années à considérer les paysages culturel  comme des paysages naturels usurpés, une relation abstraite avec la nature s'est développée : comme si la nature n'était que ce qui est laissé à elle-même et non un habitat géré et cultivé de manière égale - c'est-à-dire des paysages culturels tels que nos mondes de montagne, nos plaines inondables, nos pâturages alpins, dont certains ont une biodiversité plus élevée que les zones dont la gestion a été abandonnée. Le retour du loup est donc célébré - de façon romantique - comme un retour de la nature, comme si la nature allait reconquérir l'habitat que l'homme lui aurait pris. Tout comme au début du siècle dernier,
à l'époque de nos grands-parents, une diabolisation complètement exagérée du loup avait eu lieu, il est maintenant souvent - tout aussi irrationnellement - positivement mythifié, en tant que figure symbolique d'un prétendu processus de renaturation. En tant qu'habitant d'un habitat urbain, il est probablement difficile d'imaginer ce que c'est que - comme cela s'est produit en hiver cette
année - vous ne voulez plus envoyer vos enfants à l'école seuls parce qu'un cerf égorgé par un loup a été trouvé à 50 m du chemin de l'école. Pour le loup, un enfant qui court est 
trompeusement similaire à un gibier en fuite : ce qui est petit et qui fuit est une proie. En Italie, par exemple, des développements drastiques ont conduit à une société complètement divisée. Les éleveurs de moutons, qui ne vivent qu’une maigre existence avec 100 à 200 moutons, font d'énormes efforts pour acquérir des chiens de garde aiguisés, non moins dangereux qu'un loup, ou pour éclairer des zones entières pendant la nuit (une folie écologique). Klaus Hackländer objective le débat émotionnel en résumant les faits, les résultats de la recherche et l'expérience ; il juxtapose les aspects scientifiques et pratiques et teste leur aptitude à résoudre les problèmes. Ce livre est donc, à mon avis, une contribution extrêmement importante et opportune à la situation problématique actuelle.
Tobias Moretti, acteur et agriculteur de montagne, Kematen au Tyrol. 

« Ich scheue einfach diese Abwägung von Lebensrecht, die sich da in die ideologisierte Diskussion einschleicht. »
« Je crains simplement cette mise en balance du droit à la vie, qui s'insinue dans la discussion idéologisée. »
Tobias Moretti, Schauspieler und Bergbauer, Kematen in Tirol
Tobias Moretti, Acteur et Agriculteur de montagne, Kematen au Tyrol.


 Am meisten aber irritiert mich, wie lapidar und überheblich übergerissene Haus- und Weidetiere geurteilt wird. Letzten Sommer hatten wir ein massives Wolfsproblem dadurch, dass ein Wolfspaar über einen Monat mehrere Dutzend Schafe gerissen hat, was selbst beim Wolfs-beauftragten Ratlosigkeit hervorrief. Der Tenor der öffentlichen Diskussion war aber, dass sich das doch mit Ausgleichszahlungen regeln lassen müsse, denn der Wolf brauche für seine Existenz Beute, und Schafe oder kleine Weidetiere und Lämmchen erfüllten diese Funktion, und dienten diesem Prinzip. Hier wird mit problematischen Mustern operiert. Ich scheue einfach diese Abwägung
von Lebensrecht —letztlich von mehr oder weniger lebenswertem und lebensunwertem Leben —, das sich da in die ideologisierte Diskussion einschleicht. Einer Gesellschaft wie der unseren traue ich aber zu, dass sie anders damit umzugehen imstande ist. Das heißt auch, überholte Vorgaben aus der Flora-Fauna-Habitat-Richtlinie den neuen Erkenntnissen anzupassen. Gefährdete Arten wie Luchs und Steinadler, diese prachtvollen Geschenke der Schöpfung, sind ganzjährig im Jagdgesetz geschont und im Naturschutzgesetz verankert. Der Wolf genießt den gleichen höchsten Schutzstatus, obwohl er schon lange nicht mehr bedroht ist und seine Zahl stetig steigt.
Mais ce qui m'irrite le plus, c'est le jugement lapidaire et prétentieux qui est porté sur les animaux domestiques et de pâturage déchiquetés. L'été dernier, nous avons eu un énorme problème de loups car un couple de loups a tué plusieurs dizaines de moutons en un mois, ce qui a provoqué la perplexité même chez le commissaire aux loups. La teneur du débat public, cependant, était que cela devait être réglé par des paiements d'indemnisation, car le loup avait besoin de proies pour son existence, et les moutons ou les petits animaux de pâturage et les agneaux remplissaient cette fonction et servaient ce principe. Ici, on opère sur des modèles problématiques. Ici, des modèles problématiques sont utilisés .Je me détourne simplement de cette considération du droit à la vie - en fin de compte d'une vie plus ou moins digne ou non digne d'être vécue - qui se glisse dans la discussion idéologisée. Mais je fais confiance à une société comme la nôtre pour pouvoir y
faire face différemment. .Cela signifie également qu'il faut adapter les spécifications obsolètes de la directive "Flore-Faune-Habitat" aux nouvelles découvertes. Des espèces menacées telles que le lynx et l'aigle royal, ces magnifiques dons de la création, sont protégées toute l'année dans la loi sur la chasse et ancrées dans la loi de conservation de la nature. Le loup jouit du même statut de protection le plus élevé, bien qu'il ne soit pas en danger depuis longtemps et que son nombre augmente constamment.
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