TOBIAS MORETTI

TOBIAS MORETTI

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„Diplomatisch zu sein, ist nicht unsere Aufgabe“
« Etre diplomate, n’est pas notre tâche »

Gerald A. Matt sprach mit Tobias Moretti (58) über Theater, Film, Oper, Kunst und seine Welt. Tobias Moretti ist nicht nur ein brillanter Ausnahmeschauspieler, sondern auch ein Grenzüberschreiter und Abenteurer, der vom Theater über die Oper bis zum Motorradsport und der Viehzucht immer auf der Suche nach neuen Herausforderungen ist.
Gerald A. Matt a parlé avec Tobias Moretti (58 ans) de théâtre, cinéma, opéra, art et de son monde. Tobias Moretti n’est pas seulement un brillant acteur d’exception, mais aussi un un aventurier, qui dépasse les limites et qui, du théâtre à l’Opéra jusqu’au sport motocycliste et l’élevage de bovins est toujours à la recherche de nouveaux défis.

Die Entscheidung ist gefallen, Sie spielen den Jedermann.
La décision est tombée. Vous jouez Jedermann.

Ja.
O
ui.

Den Jedermann haben Schauspiellegenden von Attila Höriger über Kurt Jürgens bis hin zu Maximilian Schell gespielt. Hat es in ihrer Jugend einen Schauspieler gegeben, der sie fasziniert hat? Ein Vorbild?
Des acteurs légendaires d’Attila Höriger à Kurt Jürgens jusqu’à Maximilian Schell ont joué Jedermann. Y avait-il dans votre jeunesse un acteur qui vous a fasciné ? Un modèle ?

Eigentlich war ich vom Theater und den Theaterleuten an sich begeistert, aber mit dem Beruf habe ich mich erst beschäftigt, als ich an der Schauspielschule in München aufgenommen wurde. Ob ich mich damals aus Naivität oder Selbstüber-schätzung beworben habe, weiß ich nicht, ich hab’s halt probiert. Da gab es tolle Leute wie Hans Michael Rehberg, Rolf Boysen, Barbara Sukowa, Angela Winkler, Gisela
Stein, Thomas Holtzmann, Peter Lühr, also Schauspieler, die ich bis heute bewundere – Leute, die mit ihrem Können bis heute weltweit keinen Vergleich scheuen müssen.
En fait, j’étais enthousiasmé par le théâtre et les gens de théâtre, mais je me suis seulement occupé de la profession, lorsque que j’ai été pris dans l’école de spectacle à Munich. Si, à l’époque, j’ai postulé par naïveté ou par auto-surestimation, je ne sais pas, j’ai juste essayé. Là, il y avait des gens super comme Hans Michael Rehberg, Rolf Boysen, Barbara Sukowa, Angela Winkler, Gisela Stein, Thomas Holtzmann, Peter Lühr, donc des acteurs, que j’admire encore aujourd’hui – des gens, qui avec leurs connaissances, ne doivent craindre aucune comparaison jusqu’à aujourd’hui dans le monde entier.

Können Sie sich an ein berufliches Glückgefühl aus jenen Anfangstagen erinnern?
Pouvez-vous vous souvenir d’un sentiment de chance professionnelle de ces jours de début ?

Es gab eigentlich mehr Katastrophen als Glücksgefühle. Im Theater ist man seelisch so nackt und deswegen mit allem, was man ist, auch so verletzbar. Und gerade als junger Schauspieler hat man dafür auch keine Ökonomie – eigentlich habe ich die bis heute nicht. Es gibt dann aber, wenn es gelingt, sehr wohl Glücksgefühle. Ich habe zum Beispiel 2005 eine Bearbeitung der Zaide von Mozart gemacht. Das war die erste Arbeit mit Harnoncourt, da haben Leutegesungen wie Matthias Goerne, Michael Schade, Diana Damrau, die Crème de la Crème. Als ich mich anschließend mit Harnoncourt verbeugt habe, habe ich erst kapiert, neben wem ich da gerade stehe: dem Musiker, den ich seit Jahrzehnten so tief verehre. Da habe ich das Gefühl gehabt, dass ich im Himmel bin.
Il y avait en fait plus de catastrophes que de sentiments de bonheur. Au théâtre, on est tellement nus moralement et de ce fait avec tout ce que l’on est, tellement vulnérables aussi. Et justement, en tant que jeune acteur, on n’a non plus aucune économie – en fait, je n’en ai pas jusqu’à aujourd’hui. Mais il y a alors, quand cela réussit, de très grands sentiments de bonheur. J’ai par exemple fait en 2005 un travail sur Zaïde de Mozart. C’était le premier travail avec Harnoncourt, là des gens comme Matthias Goerne, Michael Schade, Diana Damrau, la Crème de la Crème, chantaient. Lorsqu’à la fin, j’ai salué avec Harnoncourt, j’ai seulement compris, à côté de qui je me trouvais : le musicien, que j’admirais tellement profondément depuis des
décennies. Là, j’ai eu le sentiment, que j’étais au ciel. 

Sie haben irgendwo gesagt, man ist als Schauspieler geboren.
Vous avez dit quelque part, qu’on naît comme acteur.

Ich rede zwar viel Blödsinn in meinem Leben, aber das habe ich nie gesagt. Im Prinzip stecken in jedem von uns so viele unentdeckte Talente und Möglichkeiten, und was sich daraus ergibt oder was man daraus machen kann und darf, das sind oft Schicksalsfügungen und Zufälle. Viele von uns Schauspielern entwickeln ihr Talent aus einem Komplex heraus und haben irgendwann gar keine Chance mehr,  etwas anderes zu machen, weil das die einzige Ausdrucksform ist, in der sie irgendwie befriedet werden in ihrem ganzen Dasein, in ihrem Weltbezug; nur so werden sie sozialisiert. Die Schauspielerei ist sozusagen die Notwendigkeit und die einzige Möglichkeit, manche Menschen zu sozialisieren. 
J’ai certes dit beaucoup de bêtises dans ma vie, mais je n’ai jamais dit cela. En principe, dans chacun de nous, se cachent beaucoup de talents cachés et de possibilités, et ce qui en résulte ou ce qu’on peut et doit en faire, ce sont souvent des coups du destin ou du hasard. Beaucoup d’entre nous, acteurs, développent leur talent à partir d’un complexe et n’ont, à un moment donné, plus aucune chance, de faire autre chose, car c’est l’unique forme d’expression, dans laquelle ils peuvent en quelque sorte faire la paix dans leur propre existence, dans leur rapport au monde ; ils se socialisent seulement ainsi. Le fait d’être acteur est pour ainsi dire la nécessité et l’unique possibilité de socialiser certains hommes.

Haben Sie die Notwendigkeit gespürt?
Avez-vous ressenti la nécessité ?

Ja, schon. Bis ich etwa 30 war, habe ich den Beruf allerdings nicht geliebt. Ich musste ihn einfach machen. Aber es spielte auch immer viel Angst und Respekt mit. 1987 habe ich in Wien mit „Troilus und Cressida“ debütiert; da waren Schauspieler wie Rolf Boysen, Sunnyi Melles, Claus Eberth, Thomas Holtzmann, Peter Lühr, Gisela Stein und Sibylle Canonica gemeinsam auf der Bühne. Das war schon unglaublich.
Oui. Jusqu’à l’âge de 30 ans, je n’aimais cependant pas la profession. Je devais simplement la faire. Mais cela se jouait toujours aussi avec beaucoup de peur et de respect. En 1987, j’ai débuté à Vienne avec «Troilus et Cressida » ; Là, il y avait des acteurs comme Rolf Boysen, Sunnyi Melles, Claus Eberth, Thomas Holtzmann, Peter Lühr, Gisela Stein et Sibylle Canonica ensemble sur scène. C’était déjà incroyable.

Wie wichtig waren in ihrem Leben herausragende Regisseure?
A quel point les metteurs en scène exceptionnels étaient-ils importants dans votre vie ?

Ich wurde nie voneinem Regisseur entdeckt und gefördert. Das hat sich ergeben. Als junger Schauspieler wollte man an die Münchner Kammerspiele, da bin ich über den Umweg sich ergeben und Baumbauer hingekommen. Ich habe dann mit Hans Lietzau gearbeitet, mit Dieter Dorn, Giorgio Strehler, später mit Martin Kusej, Matthias Hartmann.
Je n’ai jamais été découvert et soutenu par un metteur en scène. Cela en a résulté. En tant que jeune acteur, on voulait le Kammerspiele de Munich, là, j’y suis arrivé avec un détour par Hanovre et Baumbauer. J’ai alors travaillé avec Hans Lietzau, avec Dieter Dorn, Giorgio Strehler, plus tard avec Martin Kusej, Matthias Hartmann.

Von Billy Wilder gibtes so einen Satz: „The best director is the one you don’t see“ („Der beste Regisseur ist der, den man nicht sieht“). Wie stehen Sie zur Rolle des Regisseurs, vor allem deutscher Regisseure – nehmen sich die manchmal zu wichtig im Rahmen des Regietheaters?
Il y a une phrase de Billy Widler « The best director is the one you don’t see“ (“Le meilleur metteur en scène est celui, que l’on ne voit pas”) Quelle est votre opinion sur le rôle du metteur en scène, surtout les metteurs en scène allemands – prennent-ils parfois trop d’importance dans le cadre de la mise en scène théâtrale ?

Es geht nicht um die Frage, ob Regietheater oder nicht. Ich kenne eigentlich nur den Unterschied, ob ein Regisseur zuschauen kann, zuhören kann, ob er eine Vision hat, eine Interpretation, in der Probe die Dinge benennen kann – oder ob er all das nicht kann.
Il ne s’agit pas de la question, si c’est de la mise en scène théâtrale ou pas. Je peux seulement en fait faire la différence, si un metteur en scène peut regarder, peut entendre, s’il a une vision, une interprétation, peut nommer les choses lors des essais – ou s’il ne peut pas tout cela.

Sie haben unglaublich unterschiedliche Rollen gespielt – vom Bauernbuben Jo in Mitterer‘s wunderbarer Tourismussatire „Die Piefke-Saga“ über Hitler in „Speer und Er“ bis hin zu König Ottokar und Troilus am Theater. Wie sehr müssen Sie sich mit den Rollen identifizieren? Kann man in eine ungeliebte Rolle hineinwachsen?
Vous avez joué des rôles incroyablement différents – du gars paysan Jo dans la merveilleuse satire sur le tourisme de Mitterer « Die Piefke-Saga » jusqu’à Hitler dans « Speer und Er » en passant par le roi Ottokar et Troilus au théâtre. A quel point pouvez-vous vous identifier aux rôles ? Peut-on s’accoutumer à un rôle impopulaire ?

Also geliebte Rollen, die gibt es eigentlich nur im Nachhinein, aus der Retrospektive. Am Anfang ist es eine Herausforderung, der man sich stellt oder nicht. Gerade bei Hitler habe ich lange überlegt. Aber da war ich mit dem großartigen Regisseur Heinrich Breloer und seinem enormen historischen Wissen sehr gut aufgehoben. Politisch hat es mich interessiert, es aus einer Perspektive zu machen, in der es um die Reflexion des Hier und Jetzt geht, die Erkenntnis, welche politische Dynamik eine Gesellschaft hat und wie sich das verselbstständigt.
Des rôles aimés, donc, il y en a seulement par la suite,dans la rétrospective. Au Début, c’est un défi, que l’on se pose ou pas. Justement pour Hitler, j’ai longuement réfléchi. Mais j’étais dans de très bonnes mains avec le magnifique metteur en scène Heinrich Breloer et ses énormes connaissances historiques. Politiquement, cela m’a intéressé, de faire cela sur une perspective, qui allait autour de la réflexion sur l’ici et maintenant, la prise de conscience de quelle dynamique politique a une société et comme elle s’en rend indépendante.

Zwei Jahre später,2007, haben Sie wieder ein Angebot bekommen, Hitler zu spielen; und zwar in „Operation Walküre“, einer Hollywood-Produktion von United Artists. Da haben Sie abgelehnt. Mit Tom Cruise?
Deux ans plus tard, en 2007, vous avez de nouveau reçu une offre pour jouer Hitler ; et certes dans «Opération Walkyrie » une production hollywoodienne d’United Artists. Vous avez refusé. Avec Tom Cruise ?
 
Ja, genau. Ich habe ich mich geehrt gefühlt, aber nach einem Dreivierteljahr der Beschäftigung mit der Rolle hatte ich mit dieser Person oder Unperson einfach abgeschlossen.
Oui, exact. Je me suis senti honoré, mais après m’être occupé pendant trois trimestres de ce rôle, j’en avais simplement terminé avec cette personne ou non-personne.

Ich kann ihre ganzen Filme von „Vampir aufder Couch“, wo sie einen Vampir gespielt haben, über „Das Wochenende“, da geht es um den RAF-Terrorismus, bis zu dem wunderbaren Tierfilm „Wie Brüder im Wind“, nicht aufzählen. Gibt es da auch eine Rolle oder einen Film, den Sie lieber nicht gespielt beziehungsweise gemacht hätten? 
Je ne peux pas énumérer tous vos films du“Vampire sur le divan”, où vous avez joué un vampire, jusqu’au « Week-end », où il s’agit du terrorisme des Brigades Rouges,  jusqu’au merveilleux film animalier « L’aigle et l’enfant ». Y-a-t-il aussi un rôle ou Un film, que vous auriez préféré ne pas jouer ou ne pas faire ?
 
Nein, eigentlich nicht. Alles und alle hatten ihren Sinn in der jeweiligen Situation. Vor einiger Zeit habe ich im ORF eine alte Komödie mit Otto Schenk am Wörthersee  gesehen, und da war ich dabei, als Pummelkugel. Das gehört halt auch dazu. Und  dann habe ich lachen müssen, als ich das Filmauto gesehen habe, weil ich mich daran erinnert habe, dass ich meiner Frau in diesem Filmauto einen Heiratsantrag gemacht habe. An einerAgip-Tankstelle am Wechsel, an der Kasse. 
Non,  en fait. Tous et tout avaient leur sens dans leur situation respective. Il y a quelque temps, j’ai vu sur ORF une vieille comédie avec Otto Schenck au Wörthersee, Et j’en faisais partie, dans le rôle d'un « petit toutou ». Cela en faisait juste partie aussi. Et alors j’ai dû rire, quand j’ai vu la voiture du film, parce que je me suis souvenu que j’ai fait ma demande de mariage à ma femme dans cette voiture du film. A une station service Agip, au passage, à la caisse.

Sie haben den Faustam Burgtheater gespielt, eine der großen Herausforderungen. Und dies mit Gert Voss in der Rolle des Mephisto.
Vous avez joué Faust au Burgtheater, un des plus grands défis. Et avec Gert Voss dans le rôle de Mephisto. 

Die Arbeit war sehr schwierig. Innerhalb von sechs Monaten fanden die Dreharbeiten zu den Filmen „Jud Süß“ und der „Erzherzog Johann“ sowie mit Harnoncourt die Haydn-Oper „Il Mondo della Luna“ und der Faust statt – alles schwere Arbeiten, das war zu viel. Ich habe diese Zeit irgendwie im Schock überstanden. Dann hat Gert Voss sich nach der dritten Vorstellung verletzt, und Joachim Meyerhoff hat den  Mephisto übernommen – wir haben sehr gut miteinander harmoniert, und ich habe mich  freigespielt. Es klingt zwar wie ein Klischee, aber die Figur ist wirklich eine der schwersten, die es gibt. Da kriegst du von deinem eigenen Beruf einen in den Hintern und auf den Kopf getreten. Durch den Faust kommt man nicht ohne Blessuren. Als der Voss wiederkam, war alles plötzlich anders, eine Kapriole des Miteinander, und vor allem das Gegeneinander der Figuren hatte zu seiner dramatischen Essenz gefunden. Bis zu seinem Tod war ich mit Gert Voss und Uschi eng befreundet.
Le travail était très difficile. En l’espace de six mois, il y avait le tournage des films "Jud Süss" et "Erzherzog Johann" ainsi que l’Opéra d’Haydn "Il Mondo della Luna" avec Harnoncourt et Faust – tous des travaux difficiles, c’était trop. J’ai en quelque sorte surmonté cette période en état de choc. Ensuite, Gert Voss s’est blessé après la troisième représentation, et Joachim Meyerhoff a repris le rôle de Mephisto – nous étions en parfaite harmonie, et j’ai joué plus librement. Cela semble certes être comme un cliché, mais le personnage est vraiment un des plus difficiles qu’il y ait. Tu reçois de ta propre profession un coup de pied dans le cul et on t’appuie sur la tête. On ne sort pas de Faust sans blessure. Quand Voss est revenu, tout était soudain différent, une cabriole de solidarité et surtout, l’opposition des personnages avait trouvé son essence dramatique. Jusqu’à sa mort, j’étais étroitement lié d’amitié avec Gert Voss et Uschi. 

Ist „das Theater als moralische Anstalt“ ein überholter Anspruch? Kann das Theater heute noch etwas bewirken oder ist es ein Elfenbeinturm gepflegter Selbstbestätigung?
Est-ce que le théâtre en tant qu’institution morale est une exigence dépassée ? Le théâtre peut-il encore provoquer quelque chose aujourd’hui ou est-ce une tour d’ivoire de l’affirmation de soi soignée ?

Ob es etwas bewirken kann? Ja, sicher. Eine moralische Anstalt? Schwer zu sagen. Da wird mir Politik zu oft zur Attitüde. Alle Theater in Deutschland haben sich auf das
Flüchtlingsthema gestürzt und dabei zu so einer Schnittmenge zusammen gefunden,  die etwas zu einfach gestrickt ist.
Si cela peut provoquer quelque chose ? Oui, sûrement. Une institution morale ? Difficile à dire. Là, la politique devient pour moi trop souvent une attitude. Tous les théâtres en Allemagne se sont jetés sur le thème des réfugiés et ont regroupé tellement de terrains d’entente, ce qui est simplement trop simple.  

... wollen alle Probleme der Welt lösen ...
… Ils veulent solutionner tous les problèmes du monde...

Und damit am Problem vorbeigehen.Ich bezweifle, dass mit dieser verblümten Perspektive „Nur keine Zäune“ eine wirkliche Auseinandersetzung geführt wird. Ich glaube nicht, dass Naivität etwas löst, auch wenn sie im Windschatten das Gute vorantreiben will. Wenn man Theater politisch begreift – und anders kann man es nicht begreifen –, muss man in die Konflikte hinein; wenn Krieg im Raum steht, muss man Krieg benennen. Der Spiegel des Theaters ist radikaler, weil wir von der Innenwelt des Menschen zur Außenwelt reflektieren, nicht umgekehrt. Diplomatisch zu sein, ist nicht unsere Aufgabe.
Et avec cela, passent devant le problème. Je doute qu’avec cette perspective voilée « seulement aucune clôture » un véritable débat ne soit mené. Je ne crois pas que la naïveté résolve quelque chose, bien qu’elle veuille faire avancer les choses dans le sens du vent. Si on comprend le théâtre politiquement – et on ne peut pas le comprendre autrement – on doit entrer dans le conflit ; si la guerre se trouve dans la pièce, on doit la nommer la guerre. Le miroir du théâtre est plus radical, parce que nous réflétons le monde intérieur des hommes vers le monde extérieur, pas le contraire.  Etre diplomate, n’est pas notre tâche.

Sie haben auch Opern inszeniert. Woher kommt die Leidenschaft?
Vous avez aussi mis en scène des opéras. D’où vous vient la passion ?

Es ist immer sogewesen, dass jede theatralische Form – ob das ein Gang, eine  Bewegung oder das Darstellen einer inneren Auseinandersetzung ist – bei mir mit Musik zusammenhängt. Alles hat mit Rhythmus zu tun, nicht mit Harmonie, was man leider so oft der Oper aufzwingt. Dieses Harmonisieren zu unterlaufen, dem etwas entgegenzusetzen, das interessiert mich an der Opernarbeit.
Il en a toujours été ainsi, que chaque forme théâtrale –que ce soit un passage, un mouvement ou la représentation d’un débat intérieur – est lié chez moi avec la musique. Tout a à voir avec le rythme, pas avec l’harmonie, que l’on impose malheureusement tellement souvent à l’opéra. Arriver à cette harmonisation, y opposer quelque chose, cela m’intéresse dans le travail sur l’Opéra.
 
Wenn Sie verzichten müssten, auf was würden Sie verzichten? Auf den Film oder auf’s Theater?
Si vous deviez renoncer, à quoi renonceriez—vous ? Au cinéma ou au théâtre?

Spontan würde ich den Film nennen, aber ich will auch auf den Film nicht verzichten; es ist derselbe Beruf mit einem anderen Mittel. Man könnte mir alles nehmen, aber irgendwie würde man dann doch immer noch Clown sein, ob auf der Film- oder auf der Theaterbühne, wurscht.
Spontanément, je dirais le cinéma, mais je ne veux pas non plus renoncer au cinéma ; c’est la même profession avec d’autres moyens ; On peut tout me prendre, mais n’importe comment, je serais alors pourtant toujours un clown, que ce soit au cinéma – ou sur la scène du théâtre, peu importe.

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