TOBIAS MORETTI

TOBIAS MORETTI

Jedermann liebt Karl Spiehs

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Tobias spricht über Karl Spiehs (Source : ORF2)

Vidéo sur facebook :
https://www.facebook.com/Tobias.Moretti.fr.at/videos/1538521799528004/

Tobias:
Über ihn was zu sagen, ist relativ einfach finde ich und trotzdem gar nicht so einfach.
Trouver quelque chose à dire à son sujet est relativement facile et pourtant pas si facile. 

Und Erfolg ist halt nicht nur immer gekrönt von einem finanziellen Erfolg. Erfolg ist ja auch gekrönt von dem, auf was man dann stolz ist letztendlich. Weil unterm Strich, ist ja das, was man dann macht, wenn man zurück schaut auf das, was man gewirkt hat und gemacht hat in seinem Leben, da kann der Karli Spiehs auch stolz sein, weil er eben nicht nur einen finanziellen Erfolgt gehabt hat, sondern eben darüber hinaus auch irgendwo jemand war, der einen fixen Bestandteil in seinem Wirken und in seinem Schaffen hat. 
Et le succès n'est pas seulement toujours couronné par une réussite financière. Le succès est également couronné finalement par ce dont on est fier. Parce que, au bout du compte, ce que vous faites, quand vous vous retournez sur ce que vous avez réalisé et fait dans votre vie, Karli Spiehs peut être aussi fier, car il n'a pas seulement eu un succès financier , mais a aussi quelque part été quelqu'un qui a réussi une composante fixe dans ses réalisations et dans son travail.

Urs Egger:
Ich war dann ganz überrascht, als es gelungen ist, einen Film der in Schweden spielt, zum teil in Österreich zu drehen. 
J’étais alors tout à fait surpris, que l’on ait réussi à tourner en partie en Autriche un film dont l’action se passe en Suède.

Karl Spiehs:
Zumal das Waldviertel eine ähnliche Struktur hat wie Schweden. 
Surtout parce que le Waldviertel a une structure similaire à celle de la Suède.
( Le Waldviertel est une région rurale et forestière au nord-ouest de Vienne)

Veronika Ferres:
Karli Spiehs wollte immer mit mir arbeiten und sagte: „Ja, du hast ja eh nie Zeit und sagst immer ab. Jetzt habe ich aber was, das schaust du dir mal an.“ Dann habe ich das Drehbuch gelesen und habe gewusst, das ist etwas ganz besonderes und da wäre ich sehr sehr gerne dabei. Und Tobias Moretti hat ja die Hauptrolle gespielt und meinen Geliebten und das war eine internationale Besetzung. Und Urs Egger hat Regie gemacht. Und das ist ein großartiger Fernsehfilm, der nicht umsonst ganz ganz tolle Kritiken hatte, aber auch ein riesiger Publikumserfolg war. Und ich denke, dass das Karli auch ganz besonders gefreut hat, weil Karli ja immer seine Unabhängigkeit sehr geschätzt hat und immer die Filme gemacht hat, die er machen wollte. Und die auch immer große Resonanz beim Publikum hatten und manchmal von der Kritik nicht die gleiche Würdigung hatten. Und das hat ihm dann bei „Rückkehr des Tanzlehrers“ - hat er da beides im Übermaß genießen können. (Ausschnitt aus „Rückkehr des Tanzlehrers“.
Karli Spiehs a toujours voulu travailler avec moi et disait : "Oui, tu n'as jamais le temps et tu refuses toujours. Maintenant, j'ai quelque chose, regarde bien. "Puis j'ai lu le scénario et j'ai su que c'était quelque chose de très spécial et que je serais très très heureuse d'en faire partie. Et Tobias Moretti a joué le rôle principal et mon amant et il y avait un casting international. Et Urs Egger était le réalisateur. Et c'est un superbe film télévisé qui, à juste titre, a eu de très très bonnes critiques, mais aussi un énorme succès public. Et je pense que le Karli était particulièrement heureux parce que Karli a toujours apprécié son indépendance et a toujours fait les films qu'il voulait faire. Et ceux-ci ont également eu une excellente réaction du public et parfois n'ont pas eu la même appréciation de la critique. Et alors là avec "Le retour du maître de danse" - il a pu apprécier les deux en excès. (Extrait du 'Retour du maître de danse')

Otto Retzer:
„Rückkehr des Tanzlehrers“ mit Maximilian Schell und Tobias Moretti. Zwei „Jedermänner“ in einem Film. Aber auch in meinem persönlichen Lieblingsfilm „Alles Glück dieser Erde“ standen mit Peter Simonischek und Maximilian Schell zwei „Jedermänner“ für Karl Spiehs vor der Kamera. 
"Le retour du maître de danse" avec Maximilian Schell et Tobias Moretti. Deux "Jedermänner" (interprètes de Jedermann) dans un film. Mais aussi dans mon film préféré "Alles Glück dieser Erde", avec Peter Simonischek et Maximilian Schell il y avait deux "Jedermänner" pour Karl Spiehs devant la caméra.

Uschi Glas:
Unglaublich was dieser Karli für ein Gespür für Talente hat. 
Ce Karli était un incroyable dénicheur de talents.

Tobias:
Er hat immer gewusst, wer gerade am Theater tolle Rollen spielt. Wer gerade sozusagen en vogue ist. Wer ein imposanter Schauspieler ist. Und da hat er irgendwie immer wieder versucht, die einzubinden in sein Konzept, in seine Welt. Und das geht ja irgendwie ja auch. Und das ist wirklich mehr als ehrenwert gewesen, weil er sie immer wieder verbinden wollte mit dem, was er so macht. Auch in der Geschichte, die wir gemachten haben, „Das jüngste Gericht“ mit dem Christoph Waltz. Und das war wirklich ein hoch ambitionierte Geschichte, dieser Zweiteiler. Das ist ein Film, auf den ich wirklich auch stolz bin. Er war einfach ein Comedian, hat alle mitgerissen, und zwar vom Gaffer bis zum Produzenten, bis zum Herstellungsleiter waren sie alle irgendwie in einem familiären Boot für eine Sache. Das habe ich immer wahnsinnig spannend gefunden. Abgesehen davon, dass er einfach ein sehr sehr großzügiger Mensch war – immer – in allem. Also er hat auch seine Erfolge immer geteilt mit anderen. (Ausschnitt vom „Jüngsten Gericht“)
Il a toujours su qui joue de grands rôles au théâtre. Celui qui est, pour ainsi dire, en vogue. Qui est un acteur imposant. Et là, il essayait encore une fois de les intégrer dans son concept, dans son monde. Et cela marche en quelque sorte aussi. Et c'était vraiment plus qu'honorable, car il voulait toujours les impliquer dans ce qu'il faisait. Également dans l'histoire que nous avons faite, "Umbra Mortis" avec Christoph Waltz. Et c'était vraiment une histoire très ambitieuse, en deux épisodes. C’est un film dont je suis vraiment très fier aussi. C’était simplement un comédien, il les a tous impliqués, certes du plus petit figurant jusqu’au producteur, jusqu’au responsable de production, ils étaient tous en quelque sorte dans le même bateau familial. J’ai toujours trouvé cela follement passionnant. En dehors du fait qu’il était simplement un homme très très généreux – toujours – en tout. Il a donc toujours partagé son succès avec les autres (Extraits d’Umbra Mortis)
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