TOBIAS MORETTI

TOBIAS MORETTI

Im Namen meines Sohnes (Your son's killer)

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http://www.jumpinghorsefilm.com/

http://www.jumpinghorsefilm.com/im-namen-meines-sohnes/




IM NAMEN MEINES SOHNES
AU NOM DE MON FILS

Unser TV Film für das ZDF gefördert von Nordmedia und FFHSH erlebte am 06.10.2015 im Rahmen der TV Reihe auf dem Filmfest Hamburg vor ausverkauftem Haus seine vielbeachtete Premiere. 
Er ist für den VFF TV Produzentenpreis nominiert.
Die Ausstrahlung ist für 2016 geplant.

Notre téléfilm pour ZDF soutenu par Nordmedia et FFHSH a vécu le 06.10.2015 dans le cadre des séries télévisées au Festival du Film d'Hambourg devant une salle comble sa première acclamée. Il est nominé pour le prix de production VFF TV.
La diffusion est prévue pour 2016.

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Informations en anglais sur le site Beta.film

http://www.betafilm.com/yoursonskiller

http://www.betafilm.com/media/files/proddata/dd/163737.pdf

When families lose what is most precious to themHe's been eluding the police for about 20 years now: the man with the mask, a serial killer who's been hovering around young boys in summer camps and vacation sites, killing one boy every three years. Methodically, purposefully, with unfathomable brutality. Obsessed with capturing the killer is Claus Jansen, the father of the young victim Hannes. Jansen's low-key campaign metamorphoses into a full-fledged crusade, with Jansen helping or hindering the police at will, going in and out of police HQ, slandering innocent citizens and spreading rumors about possible killers. At times, it even looks as if Jansen himself were the killer... But what he is truly killing are his marriage, his relationship with his youngest son and his faith in the police, who are clumsily doing their best to catch the Man With The Mask once and for all. 
A police-thriller mystery inspired by true events.

Lorsque une famille perd ce qu'elle a de plus précieux.
Il échappe à la police depuis environ 20 ans maintenant: l'homme au masque, un tueur en série qui rôde autour de jeunes garçons dans des camps d'été et des sites de vacances, tuant un garçon tous les trois ans. Méthodiquement, délibérément, avec une brutalité insondable. Claus Jansen, le père de la jeune victime Hannes, est obsédé par la capture du tueur.La campagne discrète de Jansen se métamorphose en une croisade à part entière, Jansen aidant ou entravant la police à volonté, entrant au QG de la police, en sortant, calomniant les citoyens innocents et répandant des rumeurs sur des tueurs éventuels.Parfois, il semble même que Jansen lui-même pourrait être le tueur ... Mais ce qu'il est vraiment en train de tuer, c'est son mariage, sa relation avec son plus jeune fils et sa foi dans la police, qui fait maladroitement de son mieux pour attraper l'homme masqué une fois pour toutes. Un thriller policier mystérieux inspiré d'événements réels.




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Le dossier Presse ZDF avec interviews de Tobias et du metteur en scène 
ZDF Pressemappe mit Interviews von Tobias und Regisseur

https://presseportal.zdf.de/pm/im-namen-meines-sohnes/




Das Detail ist das Brutale - Interview mit Tobias Moretti
Ce sont les détails qui sont brutaux- Entretien avec Tobias Moretti

Sie waren die Wunschbesetzung für diesen Film. Was hat Sie bewegt, zuzusagen?
Vous étiez l'interprète rêvé pour ce film. Qu'est-ce qui vous a motivé pour accepter?

Das Thema nicht. Es war eigentlich die Begegnung mit der Art der Vorbereitung, mit so einem Thema umzugehen, mit so einer Geschichte. Damir Lukacevic, Ulrich Stiehm und Simone Bär haben mir erörtert, wie sie das machen wollen und das fand ich unheimlich spannend. Eine minutiöse Welt der Zwischenräume hatte der Regisseur aufgebaut, eine Welt von Illusionen, Desillusionen und Unvorstellbarkeiten. Das hat mich gepackt und da habe ich zugesagt. 
Pas le sujet. C'était en fait la rencontre avec le type de préparation pour faire face à un tel sujet, à une telle histoire. Damir Lukacevic, Ulrich Stiehm et Simone Bär m'ont expliqué comment ils voulaient le faire et je trouvais cela incroyablement excitant. Le metteur en scène avait construit un monde méticuleux d'intervalles, un monde d'illusions, désillusions et d'éléments inattendus. Cela m'a captivé et j'ai dit oui.

Danach wollte ich gar nicht mehr so recht. Das Thema fand ich bei der näheren Beschäftigung so grausig, dass ich es zunächst sogar verdrängt habe, was mir bisher noch nicht so passiert ist. Ich habe so getan, als ob es den Tag X des Drehstarts gar nicht geben würde. Aber der Tag X kam, und von da an war es ganz unglaublich. Damir Lukacevic und ich sind sehr verschieden, aber unsere Schnittmenge fand sich in der Arbeit und es gab sehr starke Impulse. Ich möchte keinen missen, aber auch nicht wiederholen. Wir hätten es auch bei keiner Szene besser machen können, so habe ich das Gefühl.
Par la suite je n'étais plus aussi d'accord . Alors que le tournage approchait, je trouvais le thème si terrible que je l'ai évacué, ce qui ne m'était encore jamais arrivé. J'ai fait comme si il n'y avait pas de jour X pour le début du tournage. Mais le jour X est venu, et à partir de là, c'était tout à fait incroyable. Damir Lukacevic et moi sommes très différents, mais nos points communs se sont trouvés dans le travail, et il y avait des impulsions très fortes. Je ne voulais rien rater, mais je ne voulais pas non plus de répétitions. Nous n'aurions aussi pu faire aucune scène mieux, c'est mon sentiment.

Auch jemand, der keine Kinder hat, kann sich vorstellen, wie schlimm das alles ist, aber eben doch nicht so - WIRKLICH. Ich habe schon als Mensch eine klare Haltung solchen Menschen (wie dem Maskenmann) gegenüber. Unser Verständnis von Liberalismus hat hier ein Ende, wo es über die Grenzen des Lebensrechtes eines anderen hinausgeht. Wir verwechseln da oft ethisches Recht und Rechtsprechung, selbst in einem demokratischen Verständnis muss es hier eine Reihenfolge geben. Ich habe da eine vielleicht archaische Haltung, aber eine Haltung. Ein Mensch, der Kinder hat, relativiert sich selbst. Sein eigenes Leben steht in einer gewissen Reihenfolge. Deshalb ist es das Schlimmste, wenn ein Kind vor einem selber geht, und noch dazu auf diese Art.
Egalement, quelqu'un qui n'a pas d'enfants, peut imaginer à quel point tout cela est difficile, mais pas à un tel point - vraiment. J'ai, en tant qu'être humain une attitude claire vis à vis de ces personnes (comme l'homme masqué). Notre conception du libéralisme aujourd'hui trouve ici ses limites, où il va au-delà du droit à la vie d'un autre. Nous confondons aussi souvent droit éthique et jurisprudence, même dans une conception démocratique il doit ici y avoir un ordre. J'ai peut-être à ce sujet une position archaïque, mais c'est un point de vue. Une personne qui a des enfants, se relativise. Il place sa propre vie à une certaine position. Par conséquent, il n'y a rien de pire quand un enfant meurt avant soi-même, et, en outre, de cette manière.

Eltern wollen ihre Kinder ja immer bestmöglich beschützen.
Les parents veulent toujours protéger leurs enfants aussi bien que possible.

Ja. Ich würde aber nie mit so einer Angst leben wollen. Trotz aller Brutalität, die es in unserer Welt gibt, will ich nicht immer sagen müssen: Pass' hier auf, pass' da auf. Was man Kindern vorlebt, soll immer eine gewisse Offenheit haben; man soll den Dingen positiv gegenübertreten, dem Leben ohne Angst begegnen. Menschen wie der "Maskenmann" zwingen uns aber eine Art bürgerlicher Hermetik auf, die uns begrenzt.
Oui. Mais je ne voudrais jamais vivre avec une telle crainte. Malgré toute la brutalité qui existe dans notre monde, je ne voudrais pas toujours dire, 'fais attention' ici, 'fais attention' là. L'exemple que nous montrons à nos enfants doit toujours avoir une certaine ouverture; il faut affronter les choses positivement, faire face à la vie sans crainte. Mais des gens comme l'«homme masqué» nous obligent à une sorte d'hermétisme social qui nous limite.

Claus Jansen will sich nicht abfinden; das Berufsleben geht kaputt, seine Familie zerbricht - nachvollziehbar?
Claus Jansen ne veut pas se résigner : Sa vie professionnelle est détruite, sa famille se brise ? Compréhensible ? 

Da gibt es ja viele Parallelen. Das kann man sich vorstellen, wie schnell die bürgerliche Idealvorstellung eines glücklichen Lebens zerbricht, wenn man einen Haarriss da hinein setzt, der zur Furche und dann zu einem Krater wird. Es gibt viele Schläge, aber ein Fall wie dieser ist sicher der schlimmste. Die Liebe hört auf, das Unbeschwerte ist weg, jede Leichtigkeit für immer verloren. Der Mensch ist aber ein Überlebenstier, und die Verdrängung hat eine unvorstellbare Kraft. Wir wissen aus den grausamsten Geschehnissen selbst der jüngeren Vergangenheit, in welchem Zustand die Menschen danach weiter leben können. Verdrängung hat vielleicht die gleiche Kraft wie anders herum Adrenalin. Die einzige Möglichkeit, wie meine Figur, Claus, damit umgeht. Er ist aber für seine Umgebung kein angenehmer Zeitgenosse mehr, sehr eindimensional, einer, der anderen ganz furchtbar auf die Nerven geht.
Il y a là beaucoup de parallèles. On peut s'imaginer à quelle vitesse la représentation idéale bourgeoise d'une vie heureuse se brise, quand on se trouve sur une fissure qui devient un sillon puis un cratère. Il y a beaucoup de coups, mais un cas comme celui-ci est certainement le pire. L'amour cesse, l'insouciance est partie, toute légèreté perdue pour toujours. Mais l'homme est un animal de survie, et le refoulement a une puissance inimaginable. Nous savons par les événements cruels, du passé récent même, dans quel état les hommes peuvent continuer à vivre ensuite. Le refoulement a peut-être la même force que l'adrénaline chez d'autres. La seule possibilité, comme mon personnage, Claus, de gérer cela. Mais il n'est plus pour son environnement qu'un drôle de type, très unidimensionnel, quelqu'un qui tape terriblement sur les nerfs des autres. 

Unter anderem seiner Frau. Die hat eine andere Strategie, nämlich, dass man ins Leben zurückfinden muss. Gehen Frauen mit solchen Situationen anders um?
Entre autres, sa femme. Elle a une autre stratégie, à savoir, que l'on doit retrouver le chemin de la vie. Les femmes traitent-elles de telles situations différemment ?

Hier reagiert eine Mutter wahrscheinlich anders als ein Vater. Vielleicht gibt es geschlechtsspezifische Stereotypen, wie man damit umgeht, vielleicht auch nicht. Aber es liegt natürlich auch immer am Wesen eines Menschen. Unser Film richtet sich da eher nach der tatsächlichen Geschichte.
Une mère réagit ici probablement autrement qu'un père. Peut-être y-a-t-il des clichés spécifiques aux sexes, sur la façon de traiter cela, peut-être pas non plus. Mais cela tient bien sûr toujours aussi à la nature d'un homme. Notre film se base plutôt sur l'histoire réelle. 

Haben sie sich vor dem Dreh mit den Dokumentationen beschäftigt?
Vous êtes-vous documenté avant le tournage? 

Nicht, was den Charakter der Figur betrifft. Die kann man ohnehin nur aus sich heraus interpretieren. Natürlich kann man Wesenszüge mit einbauen. Aber das Wesentliche muss aus mir selber kommen, sonst wird es uninteressant. Ich habe aber angefangen, mich mit den Details zu beschäftigen, und das Detail ist das Brutale, das Unaussprechbare, das ich aber aussprechen muß. Man muss es sezieren über den Schmerz hinaus, das sind wir nicht gewöhnt in unserer Gesellschaft. Es wird oft akademisch relativiert. Mich interessiert aber das Detail! Es gibt allerdings auch für mich die Rückkoppelung: In völlig belanglosen Situationen wirft's mich nieder. Dann holen mich die Dinge ein. Es schüttelt einen durch, und das entzieht sich ganz eindeutig dem Verstand.
Man ist verpflichtet zur Dankbarkeit, wenn man solche Schicksale spielt, ganz abseits vom Beruf: dass man so sein Leben führen durfte. 
Pas en ce qui concerne le caractère du personnage. Que l'on ne peut interpréter qu'en puisant en soi-même. Bien sûr, on peut y incorporer des traits de caractère. Mais l'essentiel doit venir de moi, sinon, cela devient inintéressant. Mais j'ai commencé à m'occuper des détails, et les détails sont la partie brutale, ce qui est inexprimable, mais que je dois exprimer. On doit disséquer cela au-dessus de la douleur, nous ne sommes pas habitués à cela dans notre Société. C'est souvent relativisé de façon académique. Mais les détails m'intéressent. Cependant, il y a aussi pour moi la contre-réaction : dans des situations totalement sans intérêt, cela me terrasse. Alors les choses m'atteignent. Cela te secoue  et cela échappe totalement à la raison.
On est obligé d'être reconnaissant, quand on joue de tels destins, tout à fait à l'écart de la profession : que l'on ait pu mener sa vie ainsi. 

Das Interview führte Sabine Dreher
L?interview est menée par Sabine Dreher.


Intensiv und berührend - Interview mit Damir Lukacevic
Intensif et touchant - Interview avec Damir Lukacevic


An welche Szene im Film erinnern Sie sich besonders?
De quelle scène dans le film vous rappelez-vous particulièrement ? 

Ulrich Jahr erzählte mir, wie er, nachdem man die Leiche seines Sohnes gefunden hatte, in den Keller ging und immer wieder schrie, wie sehr ?er ihn hasse?. Diese Szene stand nicht im Drehbuch, aber Tobias Moretti und ich hatten das Gefühl, dass sie wichtig für den Film sei. Als wir die Szene dann drehen wollten, spürte Tobias, der immer emotional und glaubwürdig spielt, einen großen Druck, und war sich nicht sicher, wie er die Szene spielen soll, ohne dass es aufgesetzt wirkt.

Ulrich Jahr m'avait raconté comment, après que le corps de son fils ait été retrouvé, il allait dans la cave et criait sans cesse à quel point il le détestait. Cette scène n'était pas dans le scénario, mais Tobias Moretti et moi avions le sentiment qu?elle était importante pour le film. Puis, lorsque nous voulions tourner la scène, Tobias, qui joue toujours avec émotion et de façon crédible, sentait une grande pression, et n'était plus certain de la façon dont il devait jouer cette scène, sans qu'elle semble forcée.

Ich erinnerte mich an ein Obduktionsfoto, das mir Ulrich Jahr gegeben hat. Es zeigt seinen Sohn Stefan, dessen Körper aus der Verdener Düne ausgegraben wurde: nackt und mit beiden Händen nach hinten gefesselt. Dieses Foto habe ich Tobias gezeigt. Daraufhin hat er diese unglaublich starke Szene, direkt während die Kamera lief, improvisiert.

Je me souvenais d'une photo d'autopsie, qu'Ulrich Jahr m'avait donnée. Elle montre son fils Stefan, dont le corps avait été déterré des dunes Verdener : nu et les deux mains liées derrière le dos. J'ai montré cette photo à Tobias : Après cela, il a improvisé en direct cette scène incroyablement forte, pendant que la caméra tournait.

Das Interview führte Rolf Grabner.
L'interview est menée par Rolf Grabner. 

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http://www.kino.de/film/der-maskenmann-at/


© ZDF/Nicolas Maack


© JHF/ZDF

Im Namen meines Sohnes: Auf einem wahren Fall beruhendes Drama mit Tobias Moretti als Vater, der 20 Jahre lang nach dem Mörder seines Sohnes sucht.
'Au nom de mon fils': Drame touchant, basé sur un cas réel, avec Tobias Moretti dans le rôle d'un père qui cherche depuis 20 ans le meurtrier de son fils.

Als ein 12jähriger Junge aus einem Internat verschwindet, glaubt die Polizei zunächst, das Kind sei abgehauen. Kurz drauf wird seine Leiche entdeckt, doch es gibt keinerlei brauchbare Indizien. Die Ermittler legen den Fall schließlich zu den Akten, aber der Vater gibt nicht auf. Jahr um Jahr sammelt er Hinweise, die belegen, dass die Tat kein Einzelfall war. Zwei Jahrzehnte nach dem Mord kann die Polizei schließlich den Täter verhaften.
Lorsqu'un garçon de 12 ans disparaît d'un internat, la police croit d'abord que l'enfant a fait une fugue. Peu de temps après, son corps est découvert, mais il n'y a pas d'indices utiles. Les enquêteurs ont finalement classé le dossier, mais le père n'abandonne pas. Année après année, il recueille des preuves démontrant que l'acte n'a pas été un cas isolé. Deux décennies après l'assassinat, la police peut enfin arrêter le coupable.

Die Handlung dieses auf authentischen Ereignissen beruhenden Dramas ist rasch erzählt: 1992 verschwindet ein zwölfjähriger Junge aus einen norddeutschen Internat, kurz drauf wird seine Leiche gefunden; die Polizei hat keinerlei Anhaltspunkte. Der Vater des Kindes gibt jedoch keine Ruhe, sein Dasein kreist fortan einzig und allein um die obsessive Suche nach dem Mörder. 
"L'intrigue de ce drame émouvant basé sur des événements authentiques est rapidement racontée: en 1992 disparaît un garçon de douze ans d'un pensionnat du nord de l'Allemagne, peu après son corps est retrouvé; la police n'a pas d'indices. Le père de l'enfant, sans répit, consacre désormais son existence uniquement et seul à la recherche obsessionnelle de l'assassin.

Damir Lukacevic (Buch und Regie) ist bislang vor allem durch den kleinen, aber sehr überzeugenden Science-Fiction Film ?Transfer? (2010) aufgefallen, der auf besondere Weise vom Traum der ewigen Jugend erzählte. In ?Im Namen meines Sohnes? geht es dagegen um das Ende des Lebens, denn mit dem Tod seines Jungen stirbt auch ein Teil von Claus Jansen. Fortan vernachlässigt er seine Familie und seine Arbeit, sammelt Spur um Spur und lässt auch dann nicht nach, als die Polizei den Fall längst zu den Akten gelegt hat. Er findet raus, dass es in diversen Landschulheimen der weiteren Umgebung immer wieder zu mysteriösen Vorfällen gekommen ist. Die Kinder berichten von einem ?Maskenmann?, aber offenbar wird ihnen nicht geglaubt.
Damir Lukacevic (scénariste et réalisateur) a été jusqu'à présent principalement remarqué pour le petit, mais très convaincant, film de science-fiction"Transfert" (2010) qui raconte d'une manière spéciale le rêve de la jeunesse éternelle. «Au nom de mon fils" traite, au contraire, de la fin de vie, parce que, avec la mort de son garçon, une partie de Claus Jansen meurt. Désormais, il néglige sa famille et son travail, recueille trace après trace et n'abandonne pas, même lorsque la police a depuis longtemps classé le dossier. Il découvre que dans diverses internats du pays plus éloignés, à plusieurs reprises, des incidents mystérieux ont eu lieu. Les enfants font état d'un «homme masqué», mais apparemment, ils ne sont pas crus.

Lukacevic lässt seine Hauptfigur zwar wie einen Ermittler arbeiten, aber ein Krimi im üblichen Sinn ist ?Im Namen meines Sohnes? trotzdem nicht; der Film ist in erster Linie das Porträt eines Besessenen. Einzig die Hingabe, mit der Tobias Moretti diesen Mann verkörpert, verhindert, dass Claus Jansen zum Antihelden wirkt: Stundenlang vergräbt er sich in seiner zum Recherchezentrum umfunktionierten Garage. Ähnlich glaubwürdig ist Inka Friedrich als Heike Jansen, die ihren Gatten lange unterstützt, selbst wenn sie ihn immer wieder daran erinnern muss, dass das Paar noch einen Sohn hat, und ausgerechnet der gibt seinem Vater schließlich beim gemeinsamen Anschauen eines alten Super-8-Films den entscheidenden Hinweis. Zwanzig Jahre nach der Tat wird der Mörder endlich überführt.
Lukacevic laisse, il est vrai, son personnage principal travailler comme un enquêteur, mais "Au nom de mon fils" n'est cependant pas un film policier au sens strict du terme; le film est avant tout le portrait d'un homme possédé. Seule l'ardeur avec laquelle Tobias Moretti incarne cet homme empêche Claus Jansen de devenir un anti-héros: pendant des heures, il se terre dans son garage transformé en centre d'investigation. Inka Friedrich dans le rôle de Heike Jansen est aussi crédible, elle qui soutient son mari depuis longtemps, même si elle doit lui rappeler encore et encore qu'ils ont encore un fils, celui-là même qui donne finalement à son père, en regardant ensemble un vieux film super 8, l'indice décisif. Vingt ans après les faits, le meurtrier est finalement confondu.

Angesichts des überschaubaren Schaffens von Lukacevic, der für seine Kurzfilme zwar mehrere Preise bekommen, in den letzten zwölf Jahren aber nur drei Filme inszeniert hat, ist die Reife seines jüngsten Werks um so bemerkenswerter. Großen Anteil daran dürfte der erfahrene Kameramann Jörg Widmer haben. Abgesehen von einer frühen Internatsszene, in der Lukacevic mit einer fahrigen Kamera und Schnitten mitten im Satz irritiert, ist die Bildgestaltung gerade auch dank der vielen Luftaufnahmen bemerkenswert. Schon der Einstieg mit einem Kameraflug durchs Schneetreiben sorgt für einen Sog, der direkt in die Geschichte hineinzieht. Da sich die Handlung über zwei Jahrzehnte erstreckt, machen auch der Wandel von Mode, Frisuren und Technik einen gewissen Reiz des Films aus. Lukacevic und Widmer stellen das nie aufdringlich in den Vordergrund, aber gerade die Entwicklung der Informationstechnologie spielt eine große Rolle bei Jansens Recherchen. Zeitungsartikel und TV-Ausschnitte unterstreichen nicht nur die Authentizität der Ereignisse, sondern sorgen auch für eine optische Komplexität. Interessant ist auch Lukacevics elliptische Erzählweise. Immer wieder spart er wichtige Momente aus und beschränkt sich auf die Szene danach. Die schöne Musik (Ingo Ludwig Frenzel) schließlich ist zwar zurückhaltend, aber dennoch auf unaufdringliche Weise präsent und wie der gesamte Film gefühlvoll, aber nie pathetisch.
Compte tenu de la création d'ensemble de Lukacevic, même s'il a reçu plusieurs prix pour ses courts métrages, mais n'a, au cours des douze dernières années, mis que trois films en scène, la maturité de ce travail récent est d'autant plus remarquable. Une grande partie de cela peut être attribué au caméraman expérimenté Jörg Widmer. En dehors d'une scène dans l'internat au début, dans laquelle Lukacevic énerve, avec une caméra nerveuse et des coupes en milieu de phrase, la conception d'image est remarquable surtout grâce aux nombreuses photographies aériennes. Déjà le début avec des prises de vue dans la poudreuse, assure un attrait qui nous fait entrer directement dans l'histoire. Comme l'action s'étend sur deux décennies, les changements de mode, les coiffures et la technologie constituent aussi un certain attrait du film. Lukacevic et Widmer ne mettent jamais cela de façon intrusive en avant, mais justement le développement de la technologie de l'information joue un rôle important dans les recherches de Jansens. Les articles de journaux et des extraits de télévision soulignent non seulement l'authenticité des événements, mais fournissent également une complexité visuelle. Le style narratif elliptique de Lukacevic est également intéressant. A plusieurs reprises il laisse de côté des moments importants et se limite à la scène suivante. La belle musique (Ingo Frenzel) enfin, est certes mesurée , mais néanmoins présente d'une manière discrète, et comme tout le film pleine de sentiments, mais jamais pathétique.


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http://www.teleschau.de/tsch/Artikel/308657_im-namen-meines-sohnes-mo-0205-zdf-2015-uhr-ein-leben-in-wut/



IM NAMEN MEINES SOHNES - MO. 02.05 - ZDF: 20.15 UHR - EIN LEBEN IN WUT

AU NOM DE MON FILS  - LUNDI 02/05 ? 20 H 15 -  ZDF - UNE VIE EN COLERE

von/de Eric Leimann

Fast 20 Jahre lagen zwischen der ersten Tötung eines Jungen durch den Serienmörder Martin Ney 1992 und seiner Festnahme im Jahr 2011. Das einfühlsame Drama "Im Namen meines Sohnes" erzählt die Ermittlungen gegen den als "Maskenmann" bekannt gewordenen Täter aus der Sicht eines Opfer-Vaters. Tobias Moretti spielt Claus Jansen, dessen 13-jähriger Sohn Hannes über Nacht aus einem Internat entführt und dessen Leiche erst Wochen später gefunden wird. Als die Ermittlungen der Polizei im Sande verlaufen, beginnt Jansen mit eigenen Nachforschungen. Sie werden ihn in den kommenden 19 Jahren am Leben erhalten, jedoch zu einem hohen Preis.

Presque 20 ans se sont écoulés entre le premier assassinat d'un garcon par le meurtrier en série Martin Ney en 1992 et son arrestation en 2011. Le drame plein de sensibilité « Au nom de mon fils » raconte les recherches contre le coupable devenu célèbre sous le nom de « L?homme masqué » du point de vue du père d'une victime. Tobias Moretti joue Claus Jansen, dont le fils de 13 ans, Hannes a été enlevé en pleine nuit d?un internat et dont le corps n'a été retrouvé que des semaines plus tard. Comme les enquêtes de la police s'enlisent, Jansen commence ses propres investigations. Elles le maintiendront en vie dans les 19 années à venir, pourtant à un prix élevé.


Wieviel Liebe passt noch neben den Hass, die eigenen Schuldgefühle und die Sucht nach Gerechtigkeit und Vergeltung? Die Beziehung zu Ehefrau Heike (Inka Friedrich) und seinem jüngeren Sohn Bastian (als junger Erwachsener: Merlin Rose) leidet stark unter Claus' besessenen Nachforschungen. Er engagiert einen Privatdetektiv, verklagt Gott und die Welt, weil er den Behörden Versagen vorwirft und steckt fast seine gesamte Zeit, Energie sowie das Konto der Familie in eine über Jahre erfolglose Suche nach dem Täter.
Combien d'amour reste-t-il encore à côté de la haine, de son propre sentiment de culpabilité et de la recherche de la justice et la vengeance ? La relation avec sa femme Heike (Inka Friedrich) et son plus jeune fils Bastian (comme adolescent : Merlin Rose) souffre fortement des investigations obsédées de Claus. Il engage un détective privé, accuse Dieu et le monde, parce qu'il reproche leur échec aux autorités et consacre presque tout son temps, son énergie ainsi que le compte de la famille pendant des années à une recherche infructueuse du coupable.

Auch als im Dreijahresrhythmus weitere Jungen nach demselben Schema sterben oder ähnlich belästigt werden, kommen die Ermittler dem Täter nicht entscheidend näher. Der Fall des "Maskenmanns" gilt als eines der spektakulärsten deutschen Kriminal-Epen der letzten Jahrzehnte. Vor allem das dreiste Vorgehen des Täters, der immer wieder Kinder und Jugendliche aus Schlafsälen und Privaträumen entführte, steht in merkwürdigem Zusammenhang mit der langen Zeit, die man brauchte, um den Täter letztendlich zu fassen.
Même quand à un rythme de tous les 3 ans, d?autres jeunes meurent suivant le même scénario ou sont harcelés de la même façon, les enquêteurs ne se rapprochent pas du coupable de façon décisive. Le cas de « L?homme masqué » est considéré comme l?une des affaires criminelles allemandes les plus spectaculaires des dernières décennies. Avant tout, le procédé audacieux du coupable, qui enlevait toujours des enfants et des adolescents dans des dortoirs ou des espaces privés, se trouve en relation étroite avec la longue période dont on a eu besoin pour appréhender finalement le coupable.

Autor und Regisseur Damir Lukacevic ("Transfer") erzählt den Fall mit geänderten Namen relativ "naturgetreu" nach, schafft jedoch einen starken emotionalen Transfer indem er das 19 Jahre währende Leid aus der Sicht einer Hinterbliebenenfamilie schildert. Moretti ist als emotional hüftsteifer, von Schuld und Rachegedanken zerfressener Vater einfach grandios. Auch die anderen Darsteller, unter anderem Maxim Mehmet als ermittelnder Kommissar, spielen zu stark geschriebenen Szenen und Dialogen klar oberhalb üblicher Fernsehfilm-Standards.
L?auteur et metteur en scène Damir Lukacevic ("Transfert") raconte le cas avec des noms changés, relativement "fidèles à la réalité" et crée donc un fort transfert émotionnel lorsqu'il décrit la souffrance d'une durée de 19 ans du point de vue d'une famille survivante. Moretti est simplement grandiose dans le rôle du père émotionnellement rigide, rongé par la culpabilité et les pensées de vengeance. Les autres interprètes aussi, entre autres Maxime Mehmet dans le rôle du commissaire enquêteur, jouent les scènes et dialogues très fortement écrits clairement au-dessus des normes des téléfilms habituels.

Ulrich Jahr, der Vater des ersten Maskenmann-Opfers und Vorbild für Morettis Figur, verstarb 2012 neun Tage nachdem das Urteil - lebenslange Haft mit anschließender Sicherheitsverwahrung - gegen den Mörder seines Sohnes verkündet worden war. Der 68-Jährige erlag während einer Fahrradtour einem Herzinfarkt. Wer Tobias Moretti an seinerstatt in diesem Film kämpfen und leiden sieht, kann nachvollziehen, dass die Lebensenergie dieses Mannes aufgebraucht war.
Ulrich Jahr, le père de la première victime de l'Homme masqué et le modèle pour le personnage de Moretti, est mort en 2012 neuf jours après que le jugement 'prison à vie avec une période de sûreté' ait été prononcé contre le meurtrier de son fils. L'homme de 68 ans succombait suite à un infarctus lors d?une promenade en vélo. Qui voit Tobias Moretti combattre et souffrir à sa place dans ce film, peut comprendre que l'énergie vitale de cet homme était épuisée.

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Critique TITTELBACH
http://www.tittelbach.tv/programm/fernsehfilm/artikel-4127.html

Nach dem Mord an seinem Sohn findet ein Vater nicht mehr zurück ins Leben.Die Suche nach dem Täter wird zu seiner persönlichen Mission. Der Wunsch nach Gerechtigkeit hat einen hohen Preis. "Im Namen meines Sohnes" erzählt von der Verzweiflung eines Mannes, dem es nicht gegeben ist, das Schreckliche auf einer Vorstufe der Verdrängung abzulegen. Tobias Moretti spielt ihn als Getriebenen. Der Film beruht auf einer wahren Begebenheit; diesen "Unermüdlichen" gab es tatsächlich - und Damir Lukacevic bleibt nah an dessen Geschichte. Dadurch entsteht ein klug distanziertes Stationen-Drama ohne die herkömmliche Spannungsdramaturgie. Dass der Film einen als Zuschauer dennoch ungemein mitnimmt, ist weniger dem grausigen Thema als der großen Kunst aller Beteiligten zu verdanken.

Après l'assassinat de son fils, un père ne revient pas à la vie. La recherche du coupable devient sa mission personnelle. Le désir de justice a un prix élevé. «Au nom de mon fils" raconte le désespoir d'un homme à qui il est impossible de placer l'horreur avant la répression. Tobias Moretti le joue comme un être en proie à une obsession. Le film est basé sur une histoire vraie; il y avait effectivement cette notion de recherche inlassable- et Damir Lukacevic reste proche de son histoire. De cela, il ressort un drame de situations intelligemment détaché, sans la tension dramatique classique. Que ce film bouleverse cependant incroyablement le spectateur, est moins dû au sujet macabre qu'au grand art de toutes les personnes impliquées.

Die Suche nach dem Mörder wird zur persönlichen Mission
?Irgendwann sieht man den Kerl an jeder Straßenecke, in jeder Situation. Er ist immer da. Es gibt auch keine Versöhnung, keine Schönheit mehr, nur noch diesen Alptraum, der alles zerfetzt, alles zerstört.? Claus Jansen steht kurz vor dem Ziel, das seine Wut ihm 19 lange Jahre vorgegeben hat. Endlich wird der Mann überführt, der 1992 seinen 13jährigen Sohn missbraucht und getötet hat. Es waren anfangs auch Vorwürfe gegen sich selbst, die ihn nicht ruhen ließen ? war er es doch, der den Jungen aufs Internat schicken wollte, wo er in die Fänge eines Kindermörders geriet. Bald macht Jansen die Suche nach dem Täter zu seiner persönlichen Mission, weil die Kriminalpolizei seiner Meinung nach fahrlässig ermittelt und weil er sich auch von der Staatsanwaltschaft im Stich gelassen fühlt. Seine Garage wird zur Einsatzzentrale seiner Ein-Mann-SOKO, zwischenzeitlich engagiert er sogar einen russischen Privatdetektiv, gibt kostspielige DNA-Analysen in Auftrag und verliert ein ansatzweise normales Leben völlig aus dem Blick. Dennoch hält seine Frau viele Jahre zu ihm, obwohl die Dinge des Alltags mehr und mehr auf ihren Schultern lasten. Der jüngere Sohn der Jansens wächst so gut wie vaterlos auf; erst als der junge Mann nach dem Abitur das Haus verlässt, registriert der Vater langsam seine Versäumnisse. Wird es nach der Überführung des Täters vielleicht doch noch zur Versöhnung kommen? Wird es endlich ein Ende der Trauer geben?

La recherche de l'assassin devient une mission personnelle
"Parfois, vous voyez le gars à chaque coin de rue, dans chaque situation. Il est toujours là. Il n'y a pas de réconciliation, plus de beauté, que ce cauchemar, qui déchire, détruit tout. » Claus Jansen est proche du but que sa colère lui a imposé pendant 19 longues années. Enfin l'homme est reconnu coupable d'avoir en 1992 abusé de son fils de 13 ans et de l'avoir tué. Il y a eu aussi au début des accusations contre lui-même, qui ne lui ont pas accordé de répit - c'était lui qui avait voulu envoyer le garçon à l'internat, où il est tombé dans les griffes d'un tueur d'enfants. Bientôt Jansen fait de la recherche du coupable sa mission personnelle parce que, selon lui, la police criminelle enquête de façon négligente et parce qu'il se sent aussi laissé de côté par le Ministère public. Son garage est le siège de son Unité spéciale solitaire, dans l'intervalle, il engage même un détective privé russe, commande des analyses ADN coûteuses et perd de vue complètement les rudiments d'une vie normale. Pourtant, sa femme tient encore à lui pendant de longues années, bien que les affaires quotidiennes lui pèsent de plus en plus sur les épaules. Le plus jeune fils de Jansen grandit pratiquement sans père, c'est seulement lorsque le jeune homme quitte la maison après le baccalauréat, que le père se rend compte lentement de ses défections. Arrivera-t-il peut-être encore après le transfert du coupable à la réconciliation ? Y aura-t-il enfin un terme à la douleur ? 

Ein selbst zerstörerischer Akt, dem sich der Vater hingibt
Un acte auto-destructeur, auquel le père s'abandonne

"Im Namen meines Sohnes" erzählt von der Verzweiflung eines Vaters, dem es nicht gegeben ist, still mit seinem Kummer zu leben und das Schreckliche auf irgendeiner Vorstufe der Verdrängung abzulegen. Es ist ein geradezu selbst zerstörerischer Akt, dem sich die Hauptfigur in dem ZDF-Fernsehfilm hingibt. Der vermeintliche Wunsch nach Gerechtigkeit hat einen hohen Preis. Tobias Moretti spielt jenen Claus Jansen so, als wäre seine Reaktion auf die traumatische Tat, sein männlicher Aktionismus, für ihn die einzige Option. Das TV-Drama von Damir Lukacevic ("Transfer") ist ganz auf jenen umtriebigen tragischen Helden ausgerichtet. Auch dramaturgisch ist er die treibende Kraft. Ein Grund dafür: Der Film beruht auf einer wahren Begebenheit. Diesen "Unermüdlichen" gab es tatsächlich, Ulrich Jahr hieß er im realen Leben. Das Drehbuch ist in Rücksprache mit ihm entstanden; nach dessen Tod betreute der Sohn, Oliver Jahr, das Projekt und nahm die letzte Drehbuchfassung ab. Der Autor-Regisseur wollte die kräftezehrende Jagd nach dem soganannten ?Maskenmann? zeigen und er wollte die Geschichte jenes Mannes erzählen, der Opfer war, aber auf dem Weg zu seinem neuen "Lebensziel" nicht davor zurückschreckte, auch Täter zu werden. "Jahr hat Grenzen überschritten, immer wieder attackierte er unschuldige Menschen, und er hat in Kauf genommen, dass er jemanden zu Unrecht beschuldigte", so Lukacevic. "Das sei ein geringerer Preis angesichts seiner Hilflosigkeit und seiner Leere gewesen", habe Jahr ihm im Gespräch erklärt. Moretti interpretiert ihn entsprechend: "Er ist für seine Umgebung kein angenehmer Zeitgenosse mehr, sehr eindimensional, einer, der anderen furchtbar auf die Nerven geht."

"Au nom de mon fils" raconte le désespoir d'un père, à qui il n'est pas donné de vivre tranquillement avec son chagrin et qui déplace ce qui est terrible sur n?importe quel premier degré de répression. C?est un acte presque auto-destructeur, auquel le personnage principal s'abandonne dans le téléfilm de ZDF. Le désir prétendu de justice a un prix élevé. Tobias Moretti joue Claus Jansen comme si en réaction au fait traumatique, son énergie virile était pour lui la seule option.Le drame TV de Damir Lukacevic (« Transfert ») est entièrement adapté à cet héros tragique infatigable. La force motrice est aussi dramatique. Une raison pour cela : le film s'inspire d'une histoire vraie. Il y a eu effectivement cet « infatigable », qui s'appelait Ulrich Jahr dans la vie réelle. Le scénario a été élaboré en collaboration avec lui, après sa mort, son fils Oliver Jahr, prenait en charge le projet et acceptait la dernière version du scénario. L'auteur-metteur en scène voulait montrer l'épuisante chasse du dénommé « Homme masqué » et voulait raconter l'histoire d?un homme, qui était une victime, mais sur le chemin de son nouvel «objectif de vie » ne reculait pas à devenir également un coupable. « Jahr a dépassé les limites, il a attaqué à plusieurs reprises des hommes innocents et il a reconnu, qu'il accusait injustement quelqu'un » selon Lukacevic « Cela aurait été un moindre prix face à son impuissance et son vide », lui a expliqué Jahr lors d?une conversation. Moretti l'interprète en conséquence : " Il n'est plus pour son entourage quelqu'un d?agréable, très unidimensionnel, quelqu'un qui porte terriblement sur les nerfs des autres."

Das "zerfetzte" Leben findet seinen Widerhall in der Montage 
La vie "en loques" trouve son écho dans le montage

Entstanden ist ein faszinierender Film. "Im Namen des Sohnes" ist angelegt als ein Stationen-Drama über den Zeitraum von 19 Jahren, nah und konzentriert am Fall, wenig Personal, kaum äußere Handlung. Die Ereignisse werden episodisch aufgefächert; Zeitsprünge kommen überraschend. Spannt bereits die erste Szene einen Bogen zum finalen Schlüsselbild, der Blick des Vaters in die Augen des Mörders, so unterläuft Lukacevic innerhalb der Sequenzen ein ums andere Mal die klassische Spannungsdramaturgie, weil er sich weitgehend an die Chronologie der realen Ereignisse hält - und die ergibt keine ästhetisch perfekte Spannungskurve. Kaum gibt es eine neue Spur, wird sie schon wieder als falsch eingestuft. Der Hoffnung folgt rasch die Ernüchterung - das ist der Lauf der Dinge im Fall Hannes J., aus dem nach vielen falschen Fährten später ein Serienmörder-Fall wird."Wenn er nicht noch ein Kind umbringt, haben wir keine Chance, ihn zu überführen" - zumindest damit behält der ermittelnde Kriminalbeamte am Ende Recht. Konsequent ist die im Vergleich mit den üblichen Krimigeschichten sprunghafte Handlungsführung auch von der Erzählperspektive her: Das "zerfetzte"Leben wird so quasi mit Hilfe der Montage sichtbar gemacht. Da kann sich Moretti entsprechend zurückhalten mit der Darstellung seiner Wut. Ein einziges Mal muss er schreien ("Wie ich ihn hasse"), nachdem sein Mörderjäger Einsicht in die Akten genommen hat. Ein anstrengender und mitunter rücksichtloser Mann ist Jansen dennoch; seine Penetranz und Verschwörungstheorien, Aktionen eines Verzweifelten, werden glücklicherweise nicht zu äußerlichen Konflikten aufgebauscht: hier eine Verleumdung, dort eine Strafanzeige - der von Jansen verunglimpfte Polizist, der zwischenzeitlich von der Bildfläche verschwindet, bleibt ihm bis zum Ende dennoch gewogen. Maxim Mehmet spielt ihn als einen Mann, den nichts so schnell aus der Ruhe bringt; dass er jünger ist und selber Kinder hat (und diesen Jansen, der sein Leben aufgibt für die Jagd nach einem Mörder, ein Stück weit auch bewundert), macht die Beziehung der beiden, obwohl sie wie beiläufig hingetuscht wirkt, tief und glaubwürdig.

Il en résulte un film fascinant. « Au nom de mon fils » est conçu comme un drame à stations sur une période de 19 ans, étroitement concentré sur le cas, peu de personnel, à peine d'action extérieure. Les événements sont diversifiés de façon épisodique. Les sauts dans le temps arrivent par surprise. La première scène tend déjà un arc vers l?image finale, le regard du père dans les yeux du meurtrier, Lukacevic rend ainsi encore et encore dans les séquences la dramaturgie captivante classique, car il s'en tient en grande partie à la chronologie des événements réels - et cela ne donne pas une courbe de tension esthétiquement parfaite. A peine y-a-t-il une nouvelle piste, qu'elle est de nouveau classée comme fausse. L'espoir suit rapidement la désillusion - c'est le cours des choses dans le cas d'Hannes J., à partir duquel après de nombreuses fausses pistes devient plus tard un cas de meurtrier en série. « S'il ne tue pas encore un enfant, nous n?avons aucune chance de le confondre » - au moins l?inspecteur de la police criminelle voit juste à la fin. La direction d'action très rapide est, par rapport aux habituelles histoires criminelles, aussi logique du point de vue narratif: La vie « en loques » est rendue quasiment visible à l'aide du montage. Là, Moretti peut se contenir en conséquence avec l?interprétation de sa colère. Une seule fois, il doit crier (« Comme je le hais ») après que son chasseur de meurtrier ait eu accès aux dossiers. Jansen est pourtant un homme épuisant et parfois impitoyable, son insistance et ses théories de complots, les actions d'un désespéré, ne se transformeront heureusement pas en conflits extérieurs : ici une calomnie, là, une plainte - le policier dénigré par Jansen - qui a dans l'intervalle, disparu de l'écran, lui reste pourtant dévoué jusqu'à la fin. Maxim Mehmet le joue comme un homme qui ne perd pas rapidement son calme, et le fait qu?il soit jeune et ait lui-même des enfants (et dans une certaine mesure, il admire aussi ce Jansen qui abandonne sa vie pour chasser un meurtrier) rend la relation entre les deux, bien qu'elle soit incidemment désinvolte, profonde et crédible.

Bei aller Distanz: Diese Tragik -und der Schauer auf dem Rücken!
A toute distance : Ce tragique - et le frisson dans le dos
Die narrativ übermächtige Hauptfigur von "Im Namen meines Sohnes" wird zwar mit Kraft und Energie von Tobias Moretti gespielt, filmisch aber behält Damir Lukacevic durchaus eine gewisse Distanz aufrecht zu dieser tragischen Figur. Als sich der russische Privatdetektiv aus dem Leben Jansens verabschiedet, geschieht das beispielsweise in einer Landschaftstotalen: Melancholie liegt in der Luft. Es ist der Anfang vom Ende. Es beginnt eine Phase völliger Verlorenheit. Dann sieht man Jansen allein in seiner Ermittlungszentrale werkeln. "Kriegst du in deiner Garage noch irgendwas mit?", fragt ihn später sein mittlerweile fast erwachsener Sohn. Auch im Haus spiegelt sich die totale Isolation. Richtig gemütlich war es nach dem Tod des Sohnes hier ja nie. Nach 19 Jahren aber wird das verlorene Leben darüber hinaus signifikant sichtbar: Einen schäbigen Ledersessel, Baujahr späte 80er Jahre, hat sich Jansen, mittlerweile 62, in den Garten geschoben. Papa allein zu Haus - und nichts hat sich verändert in den letzten zwei Jahrzehnten. Das Leben blieb stehen. Solche Sinn-Bilder, die zugleich auch Seh-Bilder sind, bilden den emotionalen Ausgleich zu all den Distanz schaffenden Maßnahmen: der verhinderten Spannungsdramaturgie, den Zeitsprünge, dem Prinzip der Konzentration. Das wohl Faszinierendste an diesem Film: Am Ende obsiegt das Gefühl, ohne dass die Darstellung ins „Gefühlige“ abdriften würde. Moretti spricht von einer „minutiösen Welt der Zwischenräume“. Vielleicht berührt der Film deshalb nicht nur, sondern nimmt einen als Zuschauer richtig mit (weil man ihn vielschichtiger wahrnimmt).Und das Schicksal dieses Mannes bewegt einen mehr, als man (auch als abgebrühter Kritiker) lange Zeit annimmt. Den Schauer, der einem bei der letzten Einstellung, während man den Abspann liest, über den Rücken läuft, verspürt man jedenfalls nicht oft bei einem Fernsehfilm.
Le personnage principal puissant narrativement de « Au nom de mon fils » est certes joué avec force et énergie par Tobias Moretti, mais cinématographiquement, Damir Lukacevic maintient tout à fait une certaine distance vis-à-vis de ce personnage tragique. Quand le détective privé russe prend congé de la vie de Jansen, cela se passe par exemple en plein paysage : il y a de la mélancolie dans l'air. C'est le début de la fin. Une période d'isolement complet commence. Car on voit Jansen bosser seul dans son central d'enquête. « Trouves-tu encore quelque chose dans ton garage ? » lui demande plus tard son fils, devenu presque adulte entre temps. Dans la maison aussi, l'isolation totale se reflète. Ici, ce n'était jamais vraiment confortable après la mort du fils. Mais 19 ans après, la vie perdue est d?ailleurs nettement visible : Jansen, qui a maintenant 62 ans, a déplacé dans le jardin un fauteuil en cuir délabré, construit à la fin des années 80. Papa seul à la maison ? et rien n'a changé dans les 20 dernières années. La vie s'est arrêtée. De tels symboles, qui sont en même temps aussi des images visuelles, forment la compensation émotionnelle à toutes les mesures créant la distance, la tension dramatique empêchée, les sauts dans le temps, le principe de la concentration. Ce qui est peut-être le plus fascinant dans ce film : A la fin, le sentiment triomphe, sans que l'interprétation dérive dans le « sentimentalisme ». Moretti parle d'un « monde minutieux des intervalles ». Peut-être que le film ne touche pas seulement pour cela, mais il nous bouleverse vraiment en tant que spectateur (parce qu'on le perçoit plus complexe). Et le destin de cet homme nous remue plus longtemps (même un critique dur à cuire) qu'on ne le suppose. Le frisson qui court dans le dos, lors du dernier plan, pendant qu'on lit le générique, on ne le ressent en tout cas pas souvent pour un téléfilm.


Foto: ZDF / Nicolas Maack
"Wir haben noch ein Kind." Normalität herzustellen ist so gut wie unmöglich nach dem Tod ihres älteren Sohnes. Heike Jansen (Inka Friedrich) versucht es. Ihr Mann Claus (Tobias Moretti) kann das nicht. "Aber er läuft doch da draußen rum!"
"Nous avons encore un enfant" Revenir à la normalité est presque impossible après la mort de leur fils aîné. Heike Jansen (Inka Friedrich) l'essaie. Son mari Claus (Tobias Moretti) ne le peut pas "Mais il est pourtant quelque part là-dehors!"


Foto: ZDF / Nicolas Maack
19 Jahre lang hat Jansen (Tobias Moretti) nur ein einziges Ziel in seinem Leben.
Pendant 19 ans, Jansen (Tobias Moretti) n'a plus qu'un seul but dans sa vie.



Foto: ZDF / Nicolas Maack
Die Garage wird die private Ermittlungszentrale. Jansen (Tobias Moretti) ist ein Getriebener. Heike (Inka Friedrich) findet das alles befremdlich. Vladimir Suworow (Eugen Knecht) will sich mit dem "Fall" als Privatdetektiv einen Namen machen.
Le garage devient la centrale de recherches privée. Jansen (Tobias Moretti) est un impulsif. Heike (Inka Friedrich) trouve tout cela étrange. Vladimir Suworow (Eugen Knecht) veut se faire un nom en tant que détective privé avec le "cas" 


Foto: ZDF / Nicolas Maack
Wie elektrisiert. Wieder ist ein Junge verschwunden. Claus Jansen (Tobias Moretti) glaubt, dass der Junge tot ist und dass es derselbe Mörder war. Was sagte doch der Kommissar? "Wenn er nicht noch ein Kind umbringt, haben wir keine Chance..."
Comme électrisé. Un jeune garçon a de nouveau disparu. Claus Jansen (Tobias Moretti) croit, que le jeune garçon est mort et que c'était le même meurtrier. Que disait pourtant le commissaire? "S'il ne tue pas encore un enfant, nous n'avons aucune chance...



Foto: ZDF / Nicolas Maack
"Du bist schon genau wie ich." Auch der mittlerweile 21jährige Sebastian (Merlin Rose) hat Recherchen angestellt. Jansen (Moretti) erkennt offenbar seine Fehler
"Tu es déjà exactement comme moi". Sebastian (Merlin Rose) qui a maintenant 21 ans a  engagé des recherches. Jansen (Moretti) reconnait apparemment son erreur. 

Dieser Artikel stammt von http://www.tittelbach.tv/programm/fernsehfilm/artikel-4127.html

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Article/Artikel ZDF

http://m.zdf.de/ZDF/zdfportal/xml/epg/0e653cf6-3e72-4c70-b40d-20b6d9deeb83,a48a4b94-9ee9-3154-a800-9c9bc56b8e43



Basierend auf dem wahren Fall des "Maskenmannes" erzählt der Film die Geschichte von Claus Jansen, dessen Sohn Hannes 1992 über Nacht aus dem Internat verschwindet.
Basé sur le véritable cas de «l'homme masqué», le film raconte l'histoire de Claus Jansen, dont le fils Hannes disparaît une nuit d'un internat en 1992.

Wenige Wochen später wird der Junge ermordet aufgefunden. Als die Ermittlungen der Polizei im Sande verlaufen, beginnt der Vater selbst zu ermitteln und macht die Suche nach dem Täter zu seiner persönlichen Mission.
Quelques semaines plus tard, le garçon est retrouvé assassiné. Comme l'enquête de police se retrouve dans une impasse, le père commence lui-même à enquêter et fait de la recherche du coupable sa mission personnelle.

Die Frage nach der eigenen Schuld treibt Claus voran: Wenn er Hannes damals nicht ins Internat gegeben hätte, würde sein Sohn heute noch leben? Claus weiß, wenn er seine obsessive Jagd nicht beendet, wird er sich selbst und die Liebe seiner Frau Heike und seines jüngeren Sohns Sebastian verlieren. Doch er kann nicht aufhören. 1995 und 2001 sterben zwei weitere Jungen, und Claus ist sicher, dass auch sie Opfer des "Maskenmannes" sind.
La question de sa propre culpabilité pousse Claus à avancer: s'il n'avait pas mis alors Hannes en Internat, son fils serait-il encore en vie aujourd'hui? Claus sait que s'il ne termine pas sa chasse obsessionnelle, il se perdra lui-même ainsi que l'amour de sa femme Heike et de son fils cadet Sebastian. Donc il ne peut pas arrêter. En 1995 et en 2001 meurent deux autres garçons, et Claus est sûr qu'ils sont victimes de «l'homme masqué".

Erst als durch die Zusammenarbeit zwischen Claus und der Polizei der Täter nach 19 endlosen Jahren gefasst wird, kann Claus sich von seinen Qualen befreien und findet zu Heike und seinem zweiten, inzwischen erwachsenen Sohn zurück.
Seulement lorsque le coupable est pris après 19 interminables années grâce à la collaboration entre Claus et la police, Claus peut être libéré de ses tourments et récupère Heike et son second fils, maintenant adulte.

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Une interview teleschau de Tobias :

http://www.mittelbayerische.de/panorama/fernsehen/tipps/ich-verliere-immer-wieder-die-kontrolle-22849-art1367125.html

Tobias Moretti über seine Rolle im ZDF-Film'Im Namen meines Sohnes". Jansen war ein Informatiker, ein Statiker, der akribisch vorging. Er hat versucht, alles irgendwie zu erklären. Umso schwerer war es für ihn, dass er manche Dinge zu gewissen Zeitpunkten eben nicht erklären konnte". 
Tobias Moretti  à propos de son rôle dans le film ZDF «Au nom de mon fils." Jansen était un informaticien, un ingénieur, qui a continué à avancer méticuleusement. Il a essayé de tout expliquer d'une manière ou d'une autre. C'était d'autant plus difficile  pour lui,  lorsque à certains moments, il y avait des choses qu'il  ne pouvait pas expliquer ".(Foto : ZDF/Nicolas Maak)

Der österreichische Charakter-Schauspiel-Star Tobias Moretti hat ein klares Bild von seinem Beruf.  "Es muss die Dramatik sein, die einen antreibt."
L'acteur star  de caractère autrichien Tobias Moretti, qui interprète des rôles de composition, a une image claire de sa profession. "C'est la dramaturgie qui doit nous entraîner."
(Foto: Hannes Magerstaedt/Getty Images)

Claus Jansen (Tobias Moretti) stellt in dem Film "Im Namen meines Sohnes" nach dem Tod seines Kindes eigene Ermittlungen an.
Claus Jansen (Tobias Moretti) dans le film "Au nom de mon fils", engage, après  la mort de son fils, ses propres enquêtes. (Foto : ZDF /Nicolas Maak)




.Schauspieler Tobias Moretti weiß genau, mit welchem Typ Mensch er gerne zusammenarbeit: 'Vor allem bei der Arbeit ist mir einer, der zwischendurch mal laut die Sachen ausspricht, lieber als jemand, der in sich hineinimplodiert und einen womöglich ewig etwas nachträgt." 
L'acteur Tobias Moretti connait exactement le type de personne avec qui il aime collaborer: «Surtout au travail je préfère celui qui dit les choses de temps en temps clairement , plutôt que quelqu'un qui garde tout en lui-même et conserve peut-être une éternelle rancune».
(Foto : Andreas Retz/Getty Images)

Tobias Moretti denkt, man müsse als Vater vor allem Vorbild sein. " Man kann als Eltern quatschen, quatschen und noch mehr quatschen - aber das bringt alles nichts. Man muss es vorleben. Man darf nicht sagen : Du musst aufstehen!  Und selbst pennt  man bis zehn.
Tobias Moretti pense que l'on doit avant tout en tant que père être un modèle. "En tant que parents vous pouvez parler, parler et parler encore plus - mais cela n'amène à rien.  Il faut montrer l'exemple. Il ne faut pas dire: Tu dois te lever!  Et soi-même rester au lit jusqu'à 10 heures! (Foto : Clemens Bilan/Getty Images)


Ich verliere immer wieder die Kontrolle
Je perds toujours le contrôle
Tobias Moretti - spielt im ZDF-Drama "Im Namen meines Sohnes" (Montag, 2. Mai, 20.15 Uhr) 
Tobias Moretti joue dans le drame ZDF "Au Nom de mon fils" (Lundi 2 Mai 20 H 15)
von Erik Brandt-Höge

Alles basiert auf einer wahren Geschichte: In der niedersächsischen Provinz verschwindet im Jahr 1992 ein kleiner Junge plötzlich aus dem Internat und wird wenige Wochen später tot aufgefunden. Ein Mord, um dessen Aufklärung der Vater des Jungen sich fort an fanatisch bemüht, und dessen Wunsch sich erst 19 Jahre später erfüllen soll. Im Fernsehspiel "Im Namen meines Sohnes" (Montag, 2. Mai, 20.15 Uhr, ZDF) spielt Tobias Moretti (56) eben diesen akribisch vorgehenden und alles andere vergessenden Vater. Ein Gespräch mit dem österreichischen Charakter-Schauspiel-Star über Erziehung, Vatererfolge und Kontrollverluste sowie eine quälende Frage, die vielleicht für immer bleibt.
Tout est basé sur une histoire vraie: Dans la province de Basse-Saxe un petit garçon disparaît soudainement en 1992 de l'internat et quelques semaines plus tard est retrouvé mort. Un assassinat que le père du garçon va s'efforcer désormais fanatiquement d'élucider, son souhait n'étant exaucé que 19 ans plus tard. Dans le téléfilm «Au nom de mon fils» (lundi 2 mai 20:15 ZDF) Tobias Moretti (56 ans) joue précisément ce père qui progresse méticuleusement en oubliant tout le reste. Une entrevue avec l'acteur star autrichien qui joue des rôles de composition, à propos de l'éducation, des succès en tant que père et de la perte de contrôle ainsi que sur une question lancinante qui reste peut-être à jamais.

teleschau: In "Im Namen meines Sohnes"spielen Sie Claus Jansen, dessen Sohn ermordet wurde und der es sich zur Lebensaufgabe gemacht hat, den Täter zu finden. Vor allem aber spielen Sie eines: einen Kontrollverlust. Was können Sie persönlich mit dem Begriff anfangen?

teleschau: Dans «Au nom de mon fils," vous jouez Claus Jansen, dont le fils a été assassiné et a fait de la découverte de l'assassin le travail de toute sa vie. Par-dessus tout, vous jouez une perte de contrôle. Où, selon vous, personnellement, commence ce concept?

Tobias Moretti: Ja, hier gehtes um einen Kontrollverlust - der ja in dieser Situation mehr als verständlich ist. Man kann sich generell fragen, ob es das Ziel des Lebens ist, immer die Kontrolle zu behalten. Und wenn so ein Schicksal auf jemanden niederstürzt, wo das Leben jedes Ziel und jede Richtung verliert, werden solche Fragen nach der eigenen seelischen Ökonomie vollkommen unwichtig.

Tobias Moretti : Oui, il s'agit ici d'une perte de contrôle - qui, dans cette situation est plus que compréhensible. On peut généralement se demander si c'est le but de la vie de toujours garder le contrôle. Et quand un tel destin s'abat sur quelqu'un, où la vie perd chaque objectif et chaque direction, de telles questions à propos de la propre économie mentale sont complètement dénuées d'importance. 

teleschau: Wann haben Sie zuletzt die Kontrolleverloren?

Teleschau : Quand avez-vous perdu le contrôle la dernière fois ? 

Moretti: Ich verliere immer wieder die Kontrolle. Meistens sind es äußere Umstände, die etwas in mir bewirken, manchmal Lappalien.

Moretti : Je perds toujours le contrôle. La plupart du temps, ce sont des circonstances extérieures, qui provoquent quelque chose en moi, parfois des bagatelles.

teleschau: Im Falle Claus Jansens scheint es sich umeinen Akt der Verzweiflung zu handeln.

Teleschau : Dans le cas de Claus Jansen, il semble s'agir d?un acte de désespoir.

Moretti: Vom Temperament herist Jansen das Gegenteil von einem Choleriker. Ein Analytiker, auf der verzweifelten Suche nach der Wahrheit ist, nach dem Täter, nach der Gerechtigkeit.
Moretti : Jansen est de tempérament le contraire d'un colérique. Un analyste, à la recherche désespérée de la vérité, du coupable, de la justice. 

teleschau: Wer ist Ihnen als Gegenüber lieber: ein Ruhepol oder ein Choleriker?

Teleschau : Que préférez-vous avoir en face de vous :quelqu'un de très calme ou un colérique ? 

Moretti: Vor allem bei der Arbeit ist mir einer, der zwischendurch mal laut die Sachen ausspricht, lieber als jemand, der in sich hineinimplodiert und einem womöglich ewig etwas nachträgt. Aber so ein Nachsinnen über die eigene Befindlichkeit kommt einem ganz unangemessen vor, angesichts einer solchen Figur wie Claus Jansen, der durch das Grauenhafteste hindurch muss, das es für einen Vater gibt.

Moretti : Avant tout, au travail, je préfère quelqu'un qui de temps en temps dit les choses clairement, que quelqu'un qui garde tout en lui-même et conserve peut-être une rancune éternelle. Mais une telle méditation à propos de la propre sensibilité arrive de façon tout à fait inappropriée, face à un personnage tel que Claus Jansen qui doit subir la chose la plus horrible qu'il y ait pour un père. 

teleschau: Jansen trägt der Polizei 19 Jahre lang mögliche Versäumnisse nach. Finden Sie seinen langen Atem nicht auch heldenhaft?

Teleschau : Jansen tient rigueur à la Police des omissions éventuelles pendant 19 années. Ne trouvez-vous pas aussi son travail de longue haleine héroïque ? 

Moretti: Das ist eine kluge,aber auch eine rhetorische Frage. Mir ringt es Respekt ab, ja, weil er so lange dran geblieben ist, und weil er an seine Art der Aufarbeitung geglaubt hat. Aber es ist auch ein bisschen wahnsinnig und spiegelt seine Ohnmacht wider. Außerdem wird Jansen dabei geradezu zu einer Dampflokomotive der Verdrängung. Er verdrängt nahezu alles um sich herum,in dem er sich so sehr in die Aufarbeitung stürzt. Auch, dass sein zweiter Sohn einen Weg in ein normales Leben finden muss.

Moretti : C'est une question intelligente, mais aussi rhétorique. Il m'inspire le respect, parce qu'il est resté tellement longtemps sur cela, et parce qu'il a cru à sa méthode de travail. Mais c'est aussi un peu fou et reflète son impuissance. En outre, Jansen devient tout simplement une locomotive à vapeur du refoulement. Il refoule tout ce qu'il y a autour de lui, de sorte qu'il se jette tellement dans l'élucidation. Egalement le fait que son second fils doit trouver un chemin vers une vie normale. 

teleschau: Jansen sieht die Erfassung des Tätersschließlich als seinen größtmöglichen Vatererfolg. Für Sie nachvollziehbar?

Teleschau : Jansen voit finalement l'arrestation du coupable comme son plus grand succès paternel. Est-ce compréhensible pour vous ? 

Moretti: Ja. Jansen war ein Informatiker, ein Statiker, der akribisch vorging. Sein ganzes Selbstverständnis war auf Logik aufgebaut. Er hat versucht, alles irgendwie zu erklären. Umso schwerer war es für ihn, dass er manche Dinge zu gewissen Zeitpunkten eben nicht erklären konnte. Ich wollte, dass man seinem Verlorensein in genau diesen Momenten zuschauen kann. Bei ihm gab es so viele Jahre nur dieses Gespenst - tragisch.
Moretti : Oui. Jansen était un informaticien, un ingénieur, qui a continué à avancer méticuleusement. Il a essayé de tout expliquer d'une manière ou d'une autre. C'était d'autant plus difficile pour lui, lorsque à certains moments, il y avait des choses qu'il ne pouvait pas expliquer ". Je voulais que l?on puisse voir sa perte de soi justement  dans ces moments. Chez lui, il y avait pendant tellement d'années seulement ce  fantôme tragique.

teleschau: Genauso wie sein Lebensende: Nur neun Tagenach der Täterfestnahme starb er.

Teleschau : Exactement comme sa fin de vie. Il est mort seulement 9 jours après l'arrestation du coupable.

Moretti: Sein ganzes Schicksal ist fast biblischer Natur. Und die Festnahme war für ihn eine Art von Vollendung. Auf einmal hat alle Arbeit, alles zuvor einen Sinn gehabt.

Moretti : Tout son destin est presque de nature biblique. Et l'arrestation était pour lui une sorte d'achèvement. D'un seul coup, tout le travail, tout au préalable avait un sens.

teleschau: Es bleibt die quälende Frage: War es richtig, sein Kind überhaupt erst ins Internat zu stecken?

Teleschau : Il reste la question lancinante : Etait-il donc judicieux de mettre son fils en internat ? 

Moretti: Es ist furchtbar, wenn das eigene Kind stirbt. Noch furchtbarer ist, wenn es stirbt, und man selbst fühlt sich vielleicht irgendwie mit schuldig. So wie in diesem Fall, weil er sein Kind eben ins Internat gegeben hat.  Wobei natürlich niemand behaupten würde, dass so etwas grundsätzlich falsch ist. Wieso sollte er annehmen, dass sein Sohn dort nicht sicher ist? Zumal in den 90-ern, wo noch niemand von Missbrauchsfällen oder ähnlichem in solchen Einrichtungen geredet hat. Viele Kinder gehen aufs Internat und sprechen später von den schönsten Jahren ihres Lebens, weil sie schlichtweg Spaß hatten. Aber es gibt eben auch Kinder, um die in einem Internat ein Zaun gezogen wird. Die leben dann noch abgeschotteter als vielleichtschon zuvor.

Moretti : C'est terrible, quand son propre enfant meurt. Et c'est encore plus terrible, quand il meurt et que l'on se sent soi-même peut-être en quelque sorte coupable. Comme dans ce cas, parce qu'il a justement mis son enfant en internat. Et là, personne n'affirmerait que c'est  quelque chose de fondamentalement mauvais. Pourquoi devrait-il supposer que son fils ne serait pas en sécurité là ? D'autant plus dans les années 90, où l'on n'avait jamais entendu parler de cas d'abus ou similaires dans de telles institutions. Beaucoup d'enfants vont en internat et en parlent plus tard comme des plus belles années de leur vie, parce qu'ils y avaient tout simplement du plaisir. Mais il y a aussi des enfants, autour desquels une clôture se referme dans un internat. Ils vivent alors encore de façon plus isolée que peut-être auparavant.

teleschau: Was sind die Folgen?

Teleschau: Quelles sont les conséquences ? 

Moretti: Ich glaube, sie werden noch unsicherer, lebensunfähiger, ziehen sich zurück, jeder für sich. Dann kommt das Phänomen der digitalen Nebenwelt dazu, dort sind die Kinder ganz allein, ohne Vorbilder, ohne Grenzwächter, niemand quatscht ihnen rein, und sie verlieren den Bezug zur Realität.

Moretti: Je crois qu?ils deviennent encore plus incertains, inaptes à vivre, se retirent, chacun pour soi. Puis vient en plus le phénomène du monde parallèle numérique, là, les enfants sont tout à fait seuls, sans modèle, sans garde-frontière, personne ne leur parle et ils perdent le sens de la réalité. 

teleschau: Die digitale Welt ist auch außerhalb von Internaten ein Auffangnetz für Kinder allen Alters. Versuchen Sie gezielt, Ihre eigenen Kinder davon abzuhalten?

Teleschau : Le monde numérique est aussi un réseau de capture en dehors des internats pour les enfants de tous âges. Essayez-vous précisément d?en tenir vos propres enfants à distance ?

Moretti: Nein. Man kann als Eltern quatschen, quatschen und noch mehr quatschen - aber das bringt alles nichts. Man muss es vorleben. Man darf nicht sagen: Du musst aufstehen! Und selbst pennt man bis zehn. Man kann nicht sagen: Spiel ein Instrument! Und selbst spielt man keins. Oder von Familienharmonie herumideo-logisieren und sie selber nicht hinkriegen. Man muss es selbst machen. Dann wird es auch nachgemacht.

Moretti : Non. On peut en tant que parents, parler, parler et parler encore plus - mais cela n'apporte rien. On doit donner l'exemple. Il ne faut pas dire : Tu dois te lever ! Et rester soi-même au lit jusqu'à 10 heures. On ne peut pas dire : Joue d'un instrument ! Et n'en jouer d'aucun soi-même. Oui idéaliser l'harmonie familiale et ne même pas l'arranger. On doit faire cela soi-même. Alors, cela sera copié aussi. 

teleschau: Wie fänden Sie es, wenn Ihnen ihre Kinder auch das Berufliche nachmachen wollten?
Teleschau : Comment trouveriez-vous, si vos enfants voulaient aussi vous imiter professionnellement ? 

Moretti: Diesen Beruf kann man nicht machen wollen. Den muss man machen müssen! Nur wenn man unbedingt diese Art von künstlerischem Ausdruck braucht - so wie ein Musiker die Musik - kann es klappen. Es muss die Dramatik sein, di eeinen antreibt.
Moretti : On ne peut pas vouloir faire cette profession. On doit devoir la faire! Seulement quand on a besoin absolument de cette sorte d'expression artistique - comme un musicien de la musique - cela peut réussir. Cela doit être la dramaturgie qui t'y incite. 
 

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Un article "GOLDENE KAMERA"

http://www.goldenekamera.de/Best_of_Entertainment/article207414567/Ein-Vater-auf-Moerderjagd-Im-Namen-meines-Sohnes.html

Ein Vater auf Mörderjagd: "Im Namen meines Sohnes"
Un père à la chasse au meurtrier : « Au nom de mon fils » 

Claus Jansen (Tobias Moretti) erlebt einen unfassbaren Verlust: Sein zwölfjähriger Sohn Hannes verschwindet spurlos aus dem Internat und wird ermordet aufgefunden. Der Vater will selbst die Gewalttat an seinem Sohn klären: intensives Justizdrama mit Tobias Moretti. (Mo, 2. Mai, 20.15 Uhr im ZDF)
Claus Jansen (Tobias Moretti) subit une perte inconcevable : Hannes, son fils de 12 ans disparaît sans laisser de traces de l'internat et sera retrouvé mort. Le père veut éclaircir lui-même l?acte de violence subi par son fils : Drame judiciaire intensif avec Tobias Moretti (Lundi 2 Mai, 20 H 15 sur ZDF)

Seelenruhig schlummert ein Junge in seinem Zimmer im Internat - da schleicht sich mitten in der Nacht eine dunkle, maskierte Gestalt an sein Bett - und entführt den 12-Jährigen. Wenige Wochen später wird er ermordet aufgefunden. Da die Ermittlungen nicht vorankommen, beschließt sein Vater, selbst aktiv zu werden und den Mörder zu suchen. Doch der wird erst 19 Jahre später gefasst.
Un garçon sommeille tout à fait tranquillement dans sa chambre à l'internat - au milieu de la nuit, une ombre sombre, masquée se glisse jusqu'à son lit - et enlève le garçon de 12 ans. Quelques semaines plus tard, il sera retrouvé mort. Comme les recherches n'avancent pas, son père décide de devenir actif lui-même et de chercher le meurtrier. Pourtant, celui-ci ne sera arrêté que 19 ans plus tard.

Ein unheimlicher Fall. Die Handlung des TV-Films ?Im Namen meines Sohnes? basiert auf einer wahren Geschichte: der Jagd nach dem mordenden Pädagogen Martin Ney in den 90er-Jahren. Von seinen Opfern wurde er als 'schwarzer Mann' mit Maske beschrieben. Ney zählt zu den unheimlichsten Serientätern der jüngeren deutschen Kriminalgeschichte.
Un cas sinistre. L'action du téléfilm "Au nom de mon fils" est basée sur une histoire vraie : la chasse au pédagogue meurtrier Martin Neydans les années 90. Il était décrit par ses victimes comme un « Homme noir » avec un masque. Ney compte parmi les coupables en série des plus sinistres de la récente histoire criminelle allemande. 

Der Täter sitzt seit 2012 im Gefängnis
Le coupable est depuis 2012 en prison.

Seit 2012 ist er in Haft. Lebenslänglich. Um Neys Verbrechen so authentisch wie möglich nachzustellen, interviewte Regisseur Damir Lukacevic die Eltern des ermordeten Stefan Jahr sowie den Ermittler Martin Erftenbeck und den Profiler Alexander Horn. Stefans Vater Ulrich Jahr ist Vorbild für die Figur, die im Mittelpunkt des Films steht: den unbequemen, hartnäckigen Claus Jansen, der 40.000 Euro in eigene Ermittlungen investiert, DNA-Proben analysieren lässt und einen russischen Privatdetektiv beschäftigt.
Depuis 2012, il est en détention. A vie. Pour  représenter les crimes de Ney aussi authentiquement que possible, le metteur en scène Damir Lukacevic a interviewé les parents du garçon assassiné, Stefan Jahr ainsi que l"enquêteur Martin Erftenbeck et le Profiler Alexander Horn. Ulrich Jahr, le père de Stefan est le modèle pour le personnage qui se trouve au centre du film : le gênant, obstiné Claus Jansen qui investit 40.000 Euros dans de propres recherches, fait analyser des échantillons d"ADN et engage un détective privé russe.

"Diesen Ermittler habe ich vor dem Dreh ebenfalls interviewt " sagt Regisseur Lukacevic. "Zudem habe ich ein 300 Seiten dickes Manuskript von Ulrich Jahr gelesen. Seine Erinnerungen hat Stefans Vater damals unter einem Pseudonym verfasst." Nur den Maskenmann selbst traf Lukacevic nicht. Warum? "Weil ich mich für die Sicht des Vaters entschied", so der Regisseur. "Und weil dieser dem Mörder erst vor Gericht begegnete."
"J?ai également interviewé cet enquêteur avant le tournage" dit le metteur en scène Lukacevic. En outre, j'ai lu l'épais manuscrit de 300 pages d'Ulrich Jahr. Le père de Stefan a rédigé à l'époque ses souvenirs sous un pseudonyme. Seul l'homme masqué lui-même n'a pas rencontré Lukacevic. Pourquoi ? " Parce que je me suis décidé pour le point de vue du père" selon le metteur en scène. " Et parce que celui-ci a rencontré le meurtrier seulement devant le Tribunal' 

Verzweiflung und Zweifeln
Désespoir et doutes 

Ulrich Jahr wird im Film dargestellt von Tobias Moretti, dem die Rolle extrem naheging. Der 56-jährige Starschauspieler verriet GOLDENE KAMERA im Exklusivinterview:"Für den Dreh habe ich mich mit brutalsten Details beschäftigt und mich dabei häufig gefragt, was wohl in Ulrich Jahrs Kopf vorging, als er den Mörder seines Sohnes 19 Jahre lang jagte." Der Antwort musste sich Moretti selbst nähern, denn Ulrich Jahr starb nur wenige Tage nach der Verurteilung des Serienmörders an einem Herzinfarkt. Moretti glaubt: "Jahr hat eine Mischung aus Verzweiflung und Zweifeln darüber empfunden, ob er seinem Sohn gegenüber zu sehr in einem konventionellen Anspruchsdenken verhaftet war und ihn deshalb in ein Internat gesteckt hatte."
Ulrich Jahr est interprété dans le film par Tobias Moretti, que le rôle a extrêmement touché. L'acteur star de 56 ans révèle à « GOLDENE KAMERA » dans une interview exclusive « Pour le tournage, je me suis occupé des détails brutaux et  me suis demandé fréquemment ce qui pouvait bien passer dans la tête de Jahr quand il pourchassait le meurtrier de son fils pendant 19 ans. ». Moretti devait se rapprocher lui-même de la réponse car Ulrich Jahr est mort d'un infarctus du myocarde seulement quelques jours après la condamnation du meurtrier en série. Moretti croit : Jahr a éprouvé un mélange de désespoir et de doutes, s'il était trop attaché dans une réflexion d'exigence conventionnelle à l'égard de son fils et l'avait pour cette raison mis dans un internat. »

Die Krux ist, dass man sich solche Vorwürfe automatisch macht, auch wenn sie nicht berechtigt sind. Diese Erkenntnis überkam den Star urplötzlich beim Drehen der Schlussszene. Da zeigt Jansen dem Kommissar die letzte Mathematikprüfung seines verstorbenen Sohnes und verweist stolz auf die gute Note. Er wollte sich selbst vorrechnen, dass er kein zu strenger Vater gewesen war. Die Szene hat mich meuchlerisch angesprungen. Es hat mich geschüttelt, und ich musste den Dreh fast abbrechen.
Le problème est qu?on se fait automatiquement de tels reproches, même s'ils ne sont pas justifiés. Cette constatation a soudain envahi la star lors du tournage de la scène finale, lorsque Claus Jansen montre au commissaire le dernier test de mathématiques de son fils mort - et indique fièrement la bonne note. Car il voulait pouvoir se montrer à lui-même, qu'il n'avait pas été un père sévère. La scène m'a assailli par traîtrise. Cela m'a secoué et je devais presque interrompre le tournage.

Mehr Empathie für Kinder
Davantage d'empathie pour les enfants

Inka Friedrich, die die Mutter des ermordeten Jungen spielt, sieht den Film als Plädoyer für mehr Empathie gegenüber Kindern. Die 50-Jährige: 'Ab 1992 haben die Jungen beschrieben, dass ein schwarzer Mann an ihr Bett kommt - doch das wurde als Auswuchs ihrer Fantasie betrachtet. Es ist erschreckend, dass sie kein Gehör fanden. Insofern kann unser Film Erwachsene lehren,wachsamer zu werden.'
Inka Friedrich, qui joue la mère du garçon assassiné, voit le film comme un plaidoyer pour davantage d'empathie vis-à-vis des enfants. L'actrice de 50 ans «  A partir de 1992, les jeunes ont décrit qu?un homme noir venait les voir près de leur lit - pourtant, cela a été considéré comme un effet de leur imagination. C'est épouvantable qu'ils n'aient pas réussi à se faire entendre. A cet égard, notre film peut apprendre aux adultes à devenir plus vigilants. 

"Dichtes True-Crime-Drama nach einer wahren Geschichte, das den Zuschauer ab der 1. Minute fesselt - mit einem brillanten Tobias Moretti als Jäger des Mörders seines Sohnes: mal unheimlich, mal nervenzerreibend und sogar streckenweise unsympathisch. Differenziert und feinsinnig beobachtet. " Mike Powelz, Chefreporter HÖRZU
"Drame sur un vrai crime » dense, d'après une histoire vraie, qui captive les spectateurs dès la 1ère minute "avec un Tobias Moretti brillant dans le rôle du chasseur du meurtrier de son fils, parfois inquiétant, parfois portant sur les nerfs et même ici et là antipathique. Nuancé et subtilement observé » Mike Powelz, Chef Reporter HÖRZU.


Et une interview de Tobias

 
http://www.goldenekamera.de/Best_of_Entertainment/article207452237/Tobias-Moretti-im-Interview-Was-ich-gesehen-habe-ist-brutal.html?rp


"Im Namen meines Sohnes" heftet sich der verzweifelte Vater Claus Jansen (Tobias Moretti) an die Fersen des Mörders seines Kindes - doch der wird erst 19 Jahre später gefasst.

« Au nom de mon fils » Le père désespéré Claus Jansen (Tobias Moretti) colle aux talons du meurtrier de son fils - qui ne sera pourtant arrêté que 19 ans plus tard.

In dem realen Fall, der dem True-Crime-Drama "Im Namen meines Sohnes" (2.5., 20.15 Uhr, ZDF) zugrunde liegt, konnte 2012 der Pädagoge Martin Ney als Täter überführt werden. Von Opfern wurde er als ?schwarzer Mann? mit Maske beschrieben. Tobias Moretti hat sich den Fall über Recherchen zugänglich gemacht und erzählt im Interview mit GOLDENE KAMERA, warum er den Dreh bei einer Szene fast abbrechen musste.

Dans le cas réel, qui se trouve à la base du « Drame-vrai Crime », « Au nom de mon fils » (le 02/05 à 10 H 15 - ZDF) le pédagogue Martin Ney pouvait être identifié comme le coupable en 2013. Il était décrit par les victimes comme « Un homme noir » avec un masque. Tobias Moretti s'est familiarisé avec le cas par des recherches et raconte dans une interview avec GOLDENE KAMERA pourquoi il devait presque interrompre le tournage lors d'une scène.

GOLDENE KAMERA: Wie haben Sie die damalige Suche und Berichterstattung über den 'Maskenmann" Martin Ney empfunden?

GOLDENE KAMERA : Comment avez-vous ressenti les recherches et reportages de l'époque sur "L'homme masqué" [b]Martin Ney
 ?

[/b]TOBIAS MORETTI: Damals war ich noch in München am Theater und habe den Fall nicht verfolgt. Aber im Nachhinein und im Zuge der Recherchen habe ich mir alles zugänglich gemacht.

TOBIAS MORETTI : A l'époque, j'étais encore au théâtre à Munich et je n'ai pas suivi le cas. Mais par la suite et au cours des recherches, je me suis familiarisé avec le tout.

Inwiefern war der Dreh 'Im Namen meines Sohnes' besonders?
Dans quelle mesure le tournage de 'Au nom de mon fils' était-il particulier ?

TOBIAS MORETTI: Er war in jeder Phase besonders. Damir Lukacevic ist ein wunderbarer Regisseur. Beim Dreh hat immer im Vordergrund gestanden, dass die Schicksale und die Figuren lebendig werden, denn es nützt gar nichts, wenn man bei dieser Thematik an der dokumentarischen Situation festhält. Im Gegenteil: man muss die realen Begebenheiten mit den eigenen Eindrücken und Emotionen verschmelzen.

TOBIAS MORETTI : Il était particulier dans chaque phase. Damir Lukacevic est un metteur en scène merveilleux. Lors du tournage, il a toujours mis au premier plan que les destins et les personnages deviennent vivants, car cela ne sert à rien du tout, si on s'en tient sur ce sujet à des situations de documentaire. Au contraire, on doit fondre les événements réels avec les propres impressions et émotions.

War Ulrich Jahr schon tot, als Sie mit dem Dreh begonnen haben?
Ulrich Jahr était-il déjà mort, quand vous avez commencé le tournage ?

TOBIAS MORETTI: Ja.
TOBIAS MORETTI : Oui.

Was hätten Sie ihn am liebsten gefragt?
Que lui auriez-vous volontiers demandé ?

TOBIAS MORETTI: Ich weiß gar nicht, ob ich ihn gefragt hätte, was mich interessiert hätte ? weil es so intime Vorgänge sind, die einem niemand erzählen kann und die man vielleicht auch gar nicht wissen möchte, weil sie so unfassbar sind.

TOBIAS MORETTI: Je ne sais pas du tout, si je lui aurais demandé ce qui m'aurait intéressé -parce que ce sont des processus tellement intimes, que quelqu'un ne peut raconter à personne, et qu'on ne voudrait peut-être pas non plus savoir, parce qu'ils sont tellement inconcevables.

Was ist wohl in Ulrich Jahrs Kopf vorgegangen ? als er den Mörder seines Sohnes 19 Jahre lang gejagt hat?
Qu?est-ce qui a bien pu se passer dans la tête d'Ulrich Jahr ? quand il a poursuivi le meurtrier de son fils pendant 19 ans?

TOBIAS MORETTI: Mir ist irgendwie schon klar, was er empfunden hat. Es war eine Mischung aus Verzweiflung und der Selbstreflexion, ob er zu sehr in konventionellem Anspruchsdenken gegenüber seinem Sohn verhaftet war und ihn deshalb in ein Internat gesteckt hatte. Die Crux ist, dass man sich solche Vorwürfe automatisch macht, auch wenn sie nicht berechtigt sind. Besonders bewusst geworden ist mir das plötzlich und überraschend beim Dreh der Schlussszene, als Claus Jansen dem Kommissar die letzte Mathematikprüfung seines verstorbenen Sohnes zeigt -und stolz auf die gute Note verweist. Denn er wollte sich selbst vorrechnen können, dass er kein zu strenger Vater gewesen war. Die Szene hat mich meuchlerisch angesprungen. Es hat mich geschüttelt und ich musste den Dreh fast abbrechen.

TOBIAS MORETTI :Ce qu'il a éprouvé est déjà en quelque sorte clair pour moi. C'était un mélange de désespoir et d'auto-réflexion, s'l était trop attaché dans une réflexion d'exigence conventionnelle à l'égard de son fils et l'avait pour cette raison mis dans un internat. Le problème est qu'on se fait automatiquement de tels reproches, même s'ils ne sont pas justifiés. J'ai pris particulièrement conscience de cela de façon soudaine et par surprise lors du tournage de la scène finale, lorsque Claus Jansen montre au commissaire le dernier test de mathématiques de son fils mort - et indique fièrement la bonne note. Car il voulait pouvoir se montrer à lui-même, qu'il n'avait pas été un père sévère. La scène m'a assailli par traîtrise. Cela m'a secoué et je devais presque interrompre le tournage.

Leider handelt es sich bei der Geschichte um ein wahres Verbrechen?
Malheureusement, il s'agit ici de l'histoire d'un véritable crime ...

TOBIAS MORETTI: Ja, und ich habe versucht, mir das reale Dokumenten-Material - also die ganzen Fotos - nicht anzuschauen.

TOBIAS MORETTI: Oui, et j'ai essayé de ne pas regarder les véritables documents matériels - donc toutes les photos.

Was heißt ?versucht??
Que signifie "essayé"?

TOBIAS MORETTI: Weil ich es dann doch gemacht habe für die eine oder andere Szene. Was ich dann gesehen habe, ist wirklich brutal.

TOBIAS MORETTI: Parce que c'est ce que j'ai fait alors, pour l'une ou l'autre scène. Ce que j'ai vu alors, est vraiment brutal.

Til Schweiger hat vor Jahren gefordert, dass die Adressen von Sexualstraftätern nach Ihrer Entlassung öffentlich gemacht werden, damit sich im direkten Umkreis wohnende Familien besser vor den Tätern schützen können. Sind Sie auch dafür?

Til Schweiger a demandé il y a quelques années à ce que les adresses des délinquants sexuels soient rendues publiques après leur libération, afin que les familles demeurant dans les environs immédiats, puissent mieux se protéger contre les auteurs. Êtes-vous pour cela?

TOBIAS MORETTI: Wir glauben immer, dass wir alles erklären können ? doch letztendlich wissen wir nichts. Wenn ein Straftäter eloquent und intelligent ist, kann er so manchen Psychologen von allem überzeugen, was der hören will. Doch man wird wohl davon ausgehen müssen, dass eine Neigung eine Neigung bleibt.

TOBIAS MORETTI: Nous croyons toujours que nous pouvons tout expliquer - mais à la fin nous ne savons rien. Si un délinquant est éloquent et intelligent, il peut donc convaincre certains psychologues de tout ce qu'ils veulent bien entendre. Mais on doit probablement supposer qu'une prédisposition est une prédisposition.

Muss der Opferschutz gestärkt werden?
La protection des victimes doit-elle être renforcée?

TOBIAS MORETTI: Der Opferschutz ist effizient. Aber die Medien müssen sich ihrer Verantwortung stärker bewusst sein ? und beispielsweise Situationen vermeiden, in denen Massenmördern wie Anders Behring Breivik eine globale, öffentliche, sichtbare Plattform für ihre menschen- und gesellschaftsverachtenden Gesten gegeben wird. Das hat nichts mit gesellschaftlicher Aufarbeitung zu tun. Die Gesellschaft gewinnt keine Erkenntnisse daraus. Es braucht keine solchen Auftritte, um zu wissen, wie grauenhaft banal das Böse ist.

TOBIAS MORETTI: La protection des victimes est efficace. Mais les médias doivent être plus conscients de leurs responsabilités - et éviter, par exemple, des situations où l'on offre à des meurtriers de masse comme Anders Behring Breivik (*) une tribune mondiale, publique, visible, à leurs gestes de mépris vis à vis des êtres humains et de la société. Cela n'a rien à voir avec un traitement social. La société n'y gagne pas en connaissance. Il n'y a pas besoin de ces spectacles pour savoir à quel point le mal est horriblement banal.

Interview: Mike Powelz

(*) https://fr.wikipedia.org/wiki/Anders_Behring_Breivik

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Un article noz.de
http://www.noz.de/deutschland-welt/medien/artikel/704321/was-die-tat-des-maskenmanns-mit-angehorigen-gemacht-hat#gallery-jump-to


Foto : ZDF / Nicolas Maack

Was die Tat des Maskenmanns mit Angehörigen gemacht hat 

Ce que l'homme masqué a fait endurer aux parents.

Osnabrück. Aus der Sicht des Vaters erzählt der Film "Im Namen meines Sohnes" die Geschichte um Stefan Jahr. Der 13-Jährige wurde 1992 vom so genannten Maskenmann missbraucht und ermordet. Erst 2011 wurde der Serientäter Martin N. verhaftet. 

Osnabrück. Le film «Au nom de mon fils," raconte, du point de vue du père, l'histoire de Stefan Jahr. Le garçon de 13 ans fut en 1992 abusé sexuellement et tué par le soi-disant homme masqué. Seulement en 2011, le tueur en série Martin N. a été arrêté. 

Fast 20 Jahre hat es gedauert, bis der Anruf kam: Dann endlich konnte eine Polizistin Petra und Ulrich Jahr darüber informieren, dass der Mörder ihres Sohnes Stefan gefasst sei. Es ist eine der Szenen, die im Film anders dargestellt werden, als es war. Da nämlich ruft Kommissar Jan Schnabel (Maxim Mehmet) den Vater, der im Film Claus Jansen heißt und von Tobias Moretti gespielt wird, an, bevor die Polizei den Täter festnimmt. So kann Claus Jansen bei der Verhaftung dem Mörder seines Sohnes ins Gesicht blicken. 

Cela a duré presque 20 ans, jusqu'à l'arrivée de l'appel : car, enfin, une policière pouvait informer Petra et Ulrich Jahr que le meurtrier de leur fils Stefan avait été arrêté. C'est l'une des scènes qui ont été représentées dans le film différemment par rapport à la réalité. En effet, ici, c'est le commissaire Jan Schnabel (Maxim Mehmet) qui téléphone au père, qui dans le film s'appelle Claus Jansen, joué par Tobias Moretti, avant que la police n'arrête le criminel. Ainsi Claus Jansen peut regarder en face le meurtrier de son fils lors de l'arrestation.

?Manches ist im Film wegen der Dramaturgie übertrieben dargestellt?, erzählt Oliver Jahr und: ?Zum großen Teil aber ist er an den realen Ereignissen orientiert?, sagt der Bruder von Stefan Jahr. Oliver war fünf Jahre alt, als sein Bruder eines Nachts im Internat von Martin N. aus dem Bett geholt, missbraucht und ermordet wurde. Stefan war nicht das erste Opfer des Serientäters, der bereits zuvor Jungen belästigt und versucht hatte, sie zu missbrauchen. Aber er war der erste von drei Kindern, die der Pädagoge ermordet hat. 

"Certaines choses sont exagérées dans le film en raison de la dramaturgie», dit Oliver Jahr: «Mais il est en grande partie basé sur des faits réels», dit le frère de Stefan Jahr. Oliver avait cinq ans quand son frère une nuit fut tiré hors du lit dans l'internat par Martin N., abusé et assassiné. Stefan n'était pas la première victime du tueur en série qui avait déjà agressé des garçons et essayé d'en abuser. Mais il a été le premier de trois enfants, qui ont été tués par le pédagogue.

"Es ist ein Schlussstrich für mich und meine Mutter", sagt Oliver Jahr über den Film, der auf einem Buch beruht, das sein Vater 2008 unter einem Pseudonym veröffentlicht habe. Der Regisseur Damir Lukačević habe zu seinem Vater Kontakt aufgenommen und angefangen, ein Drehbuch zu entwickeln. Als Ulrich Jahr 2011 wenige Tage nach dem Urteil gegen Martin N. an einem Herzinfarkt gestorben war, habe seine Mutter die Rechte auf ihn übertragen. So hat Oliver Jahr das Drehbuch abgenommen.

"C'est un point final pour moi et ma mère», dit Oliver Jahr sur le film, qui est basé sur un livre que son père avait publié en 2008 sous un pseudonyme. Le réalisateur Damir Lukacevic avait pris contact avec son père et commencé à élaborer un scénario. Comme Ulrich Jahr est mort d'une crise cardiaque quelques jours après le jugement contre Martin N. en 2011, sa mère lui avait transféré les droits. Donc Oliver Jahr a repris le scénario.

Er sei auch zwei Mal bei den Dreharbeiten dabei gewesen: "Ich bin bei der Befragung in der Turnhalle zu sehen." Er mimt einen Polizisten, der einen Lehrer vernimmt. In anderen Szenen sei er als Statist dabei. Schauspieler wolle er jetzt aber nicht werden, sagt Oliver Jahr und lacht. Und was ist das für ein Gefühl, die eigene Geschichte verfilmt zu sehen" "Es ist merkwürdig. Aber trotz des Dramas ist es auch witzig, dass es jetzt einen Charakter gibt, der auf mir beruht." 

Il est allé également deux fois sur le tournage: «On me voit dans l'enquête dans le gymnase.» Il joue un policier qui interroge un enseignant. Dans d'autres scènes, il fait partie des figurants. Mais cependant maintenant il ne voulait pas être être acteur, dit Oliver Jahr et il rit. Et cela vous fait quoi de voir un film qui raconte votre propre histoire? "C'est étrange. Mais malgré le drame, c'est drôle aussi qu'il y ait maintenant un personnage basé sur moi. "

Er erinnere sich noch daran, wie seine Mutter zu ihm ins Zimmer gekommen sei, um ihm zu sagen, dass sein Bruder Stefan nicht mehr wieder komme. Fünf Wochen hatte es damals gedauert, bis die Leiche von Stefan gefunden wurde, nachdem er aus dem Internat verschwunden war. Genauso wie im Film der kleine Bruder Basti (Luke Vogelbein), habe auch er reagiert: trotzig. Mit der Tatsache aber habe er sich schnell abgefunden. "Man weiß als Fünfjähriger, was tot bedeutet. Es war aber zugleich auch ein Vorteil, dass ich so jung war", sagt Oliver Jahr. Wäre er älter gewesen, wäre es sicherlich wesentlich schlimmer für ihn gewesen, vermutet er: "Man weiß mehr und man hätte auch mehr Zeit mit dem Bruder verbracht." 

Il se souvient encore comment sa mère était venue le voir dans sa chambre, pour lui dire que son frère Stefan ne reviendrait plus. Cela avait duré cinq semaines à l'époque, jusqu'à ce que le corps de Stefan soit retrouvé, après qu'il ait disparu de l'internat. Il a réagi aussi exactement comme le petit frère Basti (Luke Vogelbein) dans le film : entêté. Mais il s'est vite accommodé avec le fait. « On sait, quand on a cinq ans, ce que la mort signifie. Mais le fait que j'étais aussi jeune était en même temps un avantage» dit Oliver Jahr. « S'il avait été plus âgé, cela aurait certainement été bien pire pour lui », soupçonne-t-il. « On en sait plus et aurait aussi passé plus de temps avec le frère »

Bedrückend wirkt es im Film, wie Claus Jansen sich auf die Aufklärung des Mordes an seinem Sohn stürzt. Auch Ulrich Jahr hat einen russischen Privat-Ermittler eingeschaltet. 'Es war so, wie Tobias Moretti es spielt. Er macht einen unglaublich guten Job. Aber mein Vater hat sich nicht von meiner Mutter getrennt', betont Oliver Jahr. Hingegen habe seine Mutter ein Mal mit Trennung gedroht, weil sie das Verhalten ihres Mannes nicht mehr ausgehalten habe. 'Aber getrennt haben sie sich nie.' Mit der Situation habe die Familie gelernt, umzugehen. 'Meine Mutter hat gesagt:'Ich habe auch noch ein anderes Kind'. In dem Sinne war ich sicherlich auch eine Art Therapie für sie.' 

C?est oppressant dans le film, comment Claus Jansen se jette dans la recherche pour l'éclaircissement du meurtre de son fils. Ulrich Jahr a aussi recruté un détective privé russe ; « C'était ainsi que Tobias Moretti le joue. Il fait un travail incroyablement bon. Mais mon père ne s'est jamais séparé de ma mère » souligne Oliver Jahr. En revanche, sa mère a une fois menacé d'une séparation, car elle ne supportait plus le comportement de son mari. Mais ils ne se sont jamais séparés ». La famille a appris à faire face à la situation. « Ma mère a dit « J'ai encore un autre enfant ». En ce sens, j'étais aussi certainement pour elle une forme de thérapie ».

Täglich hat sein Vater den Prozess verfolgt, bis der Mörder und Kinderschänder 2011 verurteilt wurde. Oliver Jahr war beim Prozessauftakt und bei der Urteilsverkündung im Gerichtssaal: 'Martin N. hat einen armseligen, verwahrlosten Eindruck gemacht. Ganz anders als auf den Fotos, die vorher zu sehen waren.'. Der Täter habe keinem der Nebenkläger und Angehörigen ins Gesicht gesehen. 'Aber was wollen sie von so einem Menschen auch erwarten?' 

Son père a suivi le procès jusqu'à ce que le meurtrier et violeur d'enfants soit condamné en 2011. Oliver Jahr était dans la salle d'audience lors de l'ouverture du procès et lors de l'énoncé du verdict. « Martin N. a fait une impression misérable, négligée, Tout à fait différent des photos qu'on avait vues auparavant. » Le coupable n'a regardé en face aucun des plaignants ni des proches. « Mais que voulez-vous aussi attendre d'un tel homme ? » 

Nicht verstehen kann er hingegen, wieso das Landeskriminalamt es nicht schafft, das Passwort des Computers von Martin N. zu knacken. Es könnte sein, dass sich darauf Beweise zu zwei weiteren Morden finden, die nach dem gleichen Schema abgelaufen sind, wie Martin N. getötet hat: 'Es ist wirklich erstaunlich, dass das LKA das nicht schafft', wundert sich Oliver Jahr.

Il ne peut pas comprendre au contraire, pourquoi les agents de la police criminelle n'ont pas réussi à craquer le mot de passe de l'ordinateur de Martin N. Il se pourrait qu'il s'y trouve des preuves pour les deux autres meurtres, qui ont eu lieu suivant le même schéma que celui avec lequel Martin N. a tué. « C?est vraiment étonnant que la police criminelle n'ait pas réussi cela » s'étonne Oliver Jahr.

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Un article de TV Movie avec une interview de Tobias /
Ein Artikel TV Movie mit eine Interview von Tobias

http://www.tvmovie.de/news/tobias-moretti-spielt-hauptrolle-maskenmann-film-88622 




Tobias Moretti spielt Hauptrolle in "Maskenmann"-Film
Tobias Moretti joue le rôle principal dans le film sur "L'homme masqué"

In den 90ern hielt eine Mordserie in Schullandheimen die Nation in Atem. Das ZDF hat die Story um den "Maskenmann" mit Tobias Moretti in der Hauptrolle verfilmt.
Dans les années 90, une série de meurtres dans les internats tenait la nation en haleine. ZDF a filmé l?histoire autour de « l'homme masqué » avec Tobias Moretti dans le rôle principal

"Im Namen meines Sohnes" erzählt die Geschichte von Claus Jansen (Tobias Moretti), dessen Sohn Hannes 1992 über Nacht aus einem niedersächsischen Schullandheim entführt wird. Nur kurze Zeit später wird seine Leiche gefunden. Die Ermittlungen der Polizei liefern keine Ergebnisse, es werden sogar noch zwei weitere Jungen aus Norddeutschland ermordet aufgefunden. Also fängt Jansen an selbst zu ermitteln und verliert dabei sich selbst.
"Au nom de mon fils"raconte l'histoire de Claus Jansen (Tobias Moretti), dont le fils Hannes a été enlevé en 1992 pendant la nuit d'un internat en Basse-Saxe. Seulement peu de temps plus tard, son corps sera retrouvé. Les enquêtes de la police ne donnent aucun résultat, deux autres garçons du Nord de l'Allemagne seront même trouvés assassinés. Donc, Jansen commence à enquêter lui-même et avec cela, se perd lui-même.

Das ZDF hat den Stoff, der in den 90er- und Anfang der 00er-Jahre sämtliche nationalen Zeitungen belagerte, filmisch aufgearbeitet. Im Vordergrund steht der Vater des ersten ermordeten Jungen und der Film zeichnet den Verlauf der Geschehnisse bis zur Verurteilung des Mörders nach. Laura Kaczmarek hat "Im Namen meines Sohnes" für TV Movie Online vorab gesehen und mit Tobias Moretti über seine komplexe Rolle gesprochen: 
ZDF a retravaillé pour le film la matière qui envahissait tous les journaux nationaux dans les années 90 et le début des années 2000. Au premier plan, se trouve le père du premier garçon assassiné et le film montre le cours des événements jusqu'à la condamnation du meurtrier. Laura Kacsmarek a vu « Au nom de mon fils » en avant-première pour TV Movie Online et a parlé avec Tobias Moretti à propos de son rôle complexe.

TV Movie Online: Herr Moretti, Claus Jansen ist eine sehr emotionale Person. War es schwer, sich in diese Person hineinzuversetzen?
TV Movie Online : Mr Moretti, Claus Jansen est une personne très émotionnelle. Etait-ce difficile de se mettre à la place de cette personne ?

Tobias Moretti: Für mich ist er ein offenes Blatt gewesen. Vom ersten bis zum letzten Drehtag. In seiner ganzen Bandbreite, in seiner Ohnmacht und seiner Art der Aufarbeitung.
Tobias Moretti: Pour moi, il a été une feuille ouverte. Du premier au dernier jour de tournage. Dans toute sa diversité, dans son impuissance et dans sa méthode de travail.

Wie haben Sie sich auf diese Rolle vorbereitet?
Comment vous êtes-vous préparé pour ce rôle ?

Es steckt viel von mir in der Figur. Eine Mischung aus der dokumentarischer Aufbereitung der Person und meinen Reaktionen. Das ist bei jeder Figur so.
Il se trouve beaucoup de moi-même dans le personnage. Un mélange du traitement documentaire de la personne et de mes réactions. C'est ainsi pour chaque personnage.

Können Sie uns ein Beispiel nennen?
Pouvez-vous nous donner un exemple ?

Ja, die Situation in der Turnhalle beim Sammelverhör. Da zuckt er total aus, nachdem eine Frau sagt: 'Er ist bestimmt abgehauen'. Das war in Wirklichkeit nicht so, das weiß man. Das war einfach, wie ich in so einer Situation reagieren würde. Da haben sich alle Komparsen im Raum erschrocken. Das war echt.
Oui, la situation dans le gymnase, lors de l'interrogatoire collectif. Là, il perd totalement le contrôle, après qu'une femme ait dit « Il a certainement filé ». Ce n'était pas ainsi en réalité, on le sait. C?était simplement comment je réagirais dans une telle situation. Là tous les figurants dans la salle étaient effrayés. C?était réel.

Claus' Leben beginnt zu zerbrechen, je mehr er sich in die Lösung des Falls vertieft. Er verliert sich im Chaos - wie erklären Sie sich das?
La vie de Claus commence à se briser, plus il s'enfonce dans la résolution du cas. Il se perd dans le chaos - comment expliquez-vous cela ?

Er ist ein völlig pragmatischer Mensch, einer der sein ganzes Weltverständnis auf Logik aufbaut. Für so einen Menschen ist es noch mal schwerer, mit einer solchen Grausamkeit umzugehen.
C?est un homme totalement pragmatique, quelqu'un qui a construit toute sa compréhension du monde sur la logique. Pour un tel homme, c'est encore plus difficile de traiter une telle cruauté.

Das klingt nach einem extrem tragischen Leben. Glauben Sie, dass ihm mit der Lösung des Falls eine Last von den Schultern genommen wurde?
Cela semble être une vie extrêmement tragique. Croyez-vous que la résolution du cas lui ait enlevé un poids des épaules ?

Er stirbt neun Tage nach der Auflösung, als eine Art Vollendung. Von dieser fast schon biblischen Natur ist sein ganzes Schicksal geprägt. Als hätte alles seinen Sinn.
Il est mort neuf jours après la résolution, comme une sorte d'achèvement. Tout son destin était imprégné de cette nature presque biblique. Comme tout avait son sens.

Glauben Sie, dass Familien diesen Film gemeinsam schauen sollten?
Croyez-vous que les familles devraient regarder ce film ensemble ?

Man kann den Film schon mit der Familie schauen, aber für einen 10-Jährigen ist das wohl zu viel. Eher so ab 14 oder 15 Jahren. Außer, man schaut es zusammen, dann besteht immer die Möglichkeit darüber zu sprechen.?
On peut regarder ce film avec la famille, mais pour un enfant de dix ans, c'est peut-être trop. Plutôt à partir de 14 ou 15 ans. Sauf, si on le regarde ensemble, alors il reste toujours la possibilité d'en parler. »

'Im Namen meines Sohnes' ist am 2. Mai um 20:15 Uhr im ZDF zu sehen. Tobias Moretti überzeugt mit einer grandiosen Schauspielleistung. Ein ergreifender Film, der aufgrund seines Realitätsbezugs zum Nachdenken anregt. Spannend und emotional zugleich!
« Au nom de mon fils » est diffusé le 2 Mai à 20 H 15 sur ZDF. Tobias Moretti est convaincant avec une interprétation grandiose. Un film poignant, qui en raison de sa référence à la réalité amène à la réflexion. Captivant et émouvant en même temps !

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http://www.news4teachers.de/2016/04/tv-tipp-2-mai-2015-uhr-im-namen-meines-sohnes-ein-vater-wird-zum-einsamen-raecher/



Der Schauspieler Tobias Moretti (56, «Luis Trenker», «Das Zeugenhaus», «Das finstere Tal») spielt den verzweifelten Vater als verbissenen, einsamen Rächer. «Man macht sich keine Vorstellung von dem Grauen dieses Schicksals», sagte er. «Bevor das Unvorstellbare über Claus Jansen hereinbricht, ist er wohl eher ein Pragmatiker, der den üblichen Kampf führt, wie viele Eltern ihn führen, nach dem Motto: Mein Junge muss einfach gut sein in der Schule. Das mag auch einer der Gründe sein, weshalb er seinen Sohn ins Internat gegeben hat.»

L'acteur Tobias Moretti (56 ans, "Luis Trenker", "La maison des témoins", "la vallée sombre") joue le père désespéré comme un vengeur acharné, solitaire. "On ne se fait aucune représentation de l'horreur de ce destin" dit-il. "Avant que l'inconcevable ne tombe sur Claus Jansen il était plutôt quelqu'un de pragmatique, qui menait la lutte habituelle, comme beaucoup de parents la mènent, d'après le slogan : Mon garçon doit simplement être bien dans l'école. Cela peut aussi être une des raisons pour lesquelles il a mis son fils en internat".....

....Die Hauptfigur ist mit plötzlichen Ausbrüchen von Wut, Verzweiflung und Eigensinn recht sperrig gezeichnet. Tobias Moretti liefert aber eine Glanzvorstellung, die all die innere Zerrissenheit und sichtbare Wut seiner Figur greifbar macht.

.... Le personnage principal y apparaît comme encombrant avec des accès soudains de colère, de désespoir et d'obstination. Mais Tobias Moretti offre une performance exceptionnelle qui rend tangible toute l'agitation intérieure et la colère visible de son personnage.

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Un article BILD.DE

http://www.bild.de/unterhaltung/tv/vater/spielt-in-missbrauchsdrama-der-maskenmann-45584404.bild.html

TOBIAS MORETTI SPIELT IN MISSBRAUCHSDRAMA

TOBIAS MORETTI JOUE DANS UN DRAME A PROPOS D'ABUS SEXUELS

Maskenmann-Fall :morgen im TV
Le cas de l'Homme masqué : demain à la télévision

Ulrich Jahr brachte den "Maskenmann" hinter Gitter, starb neun Tage nach dem Urteil. Jetzt wurde seine Geschichte verfilmt
Ulrich Jahr amenait "l'homme masqué" derrière les barreaux, mourait neuf jours après le verdict. Maintenant, son histoire est filmée.

Was würden Sie tun, wenn Ihr Kind getötet wird? Den Täter jagen, Ihr Vermögen ausgeben und Ihre Ehe aufs Spiel setzen? Ulrich Jahr hat das gemacht. 19 Jahre lang. Neun Tage nachdem der Mörder seines Sohnes verurteilt wird, stirbt der Vater. Morgen läuft seine Geschichte als Film im TV.
Que feriez-vous, si votre enfant était tué ? Chasser le coupable, dépenser votre fortune et mettre votre mariage en jeu ? Ulrich Jahr a fait cela. Pendant 19 ans. Neuf jours après que le meurtrier de son fils ait été condamné, le père mourait. Demain, son histoire sous la forme d'un film à la télévision.

31. März 1992, 6 Uhr. Im Internat Eichenschule in Scheeßel (Niedersachsen) wird ein leeres Bett entdeckt. Der 13-jährige Stefan Jahr ist verschwunden, im Aufenthaltsraum liegt sein Schlafanzug. Vielleicht ist er abgehauen, ein dummer Jungenstreich?
31 Mars 1992, 6 H. Dans l'internat Eichenschule à Scheeßel (Basse ?Saxe) un lit vide est découvert. Stefan Jahr, 13 ans a disparu, dans la salle de détente, se trouve son pyjama. Peut-être a-t-il filé, une stupide blague de gamin.


Sein Vater Ulrich Jahr (?68) ist sich damals jedoch sicher: Es ist etwas passiert, sein Sohn reißt nicht aus, Stefan gilt als zuverlässig. Fünf Wochen später wird seine Leiche gefunden. Hände auf dem Rücken gefesselt, missbraucht, getötet und im Boden verscharrt.
A l?époque, son père Ulrich Jahr (décédé à 68 ans) en est pourtant certain : Il s'est passé quelque chose, son fils ne s'est pas sauvé. Son fils est considéré comme sérieux. Cinq semaines plus tard, son corps sera retrouvé. Les mains liées dans le dos, abusé sexuellement, tué et enterré dans le sol.

Stefan ist das erste Mordopfer des ?Maskenmannes?. So wurde Kinderschänder Martin Ney (heute 45) genannt, der sich fast zwei Jahrzehnte an zahllosen Jungen verging. Er gestand über 40 Sexualstraftaten und drei Morde, bei zwei weiteren gilt er bis heute als tatverdächtig.
Stefan est la première victime assassinée de "L'homme masqué'. Ainsi était nommé le violeur d'enfants Martin Ney (45 ans aujourd'hui) qui abusait d'innombrables garçons pendant presque deux décennies. Il avouait plus de 40 délits sexuels et trois meurtres, et était considéré comme suspect pour deux autres.

Der Fall sorgte bundesweit für Schlagzeilen. Wegen seiner Abscheulichkeit und weil ein Mann nicht aufgab, bis der Massenvergewaltiger gefasst wurde: Ulrich Jahr, der Vater von Stefan. Seine Geschichte wurde nun verfilmt. Das Drama 'Im Namen meines Sohnes' läuft morgen um 20.15 Uhr im ZDF. TV-Star Tobias Moretti 'Manche Szenen waren sehr schwer für mich, emotional eine Herausforderung" sagt Moretti, selbst dreifacher Vater, zu BILD am SONNTAG. "Ich kann die jahrelange Suche des Vaters nachvollziehen. Ich würde genauso handeln."spielt die Hauptrolle.
Le cas faisait les gros titres à l'échelle nationale. A cause de son atrocité et parce qu'un homme n'a pas abandonné, jusqu'à ce que le violeur en série soit arrêté : Ulrich Jahr, le père de Stefan. Son histoire est maintenant filmée. Le drame « Au nom de mon fils » est diffusé demain à 20 H 15 sur ZDF. La star de télévision Tobias Moretti joue le rôle principal. « Quelques scènes étaient très difficiles pour moi. Emotionnellement un défi », dit Moretti, lui-même père de trois enfants à BILD am SONNTAG. « Je peux comprendre les années de recherche du père. J'agirai de la même façon. »

Im Film heißt er zwar Claus Janßen, doch wie in der wahren Geschichte, ermittelt er auch hier auf eigene Faust, investiert dafür 30 000 Euro, riskiert Spannungen innerhalb der Familie. Er erstellt Gutachten, macht seine Jagd immer wieder öffentlich.Erst 2011 hat die Sonder-kommission Dennis, die seit der Ermordung des neunjährigen Dennis Klein ermittelte, Erfolg: Martin Ney wird verhaftet und gesteht. Er wird am 27. Februar 2012 zu lebenslanger Haft verurteilt.
Dans le film, il s'appelle certes Claus Jansen, pourtant comme dans la véritable histoire, il enquête ici aussi de son propre chef, investit 30.000 Euros pour cela, risque des tensions à l'intérieur de la famille. Il émet des avis, rend sa chasse toujours davantage publique. Seulement en 2011, la commission spéciale Dennis, qui enquête depuis l'assassinat de Dennis Klein (9 ans) a du succès : Martin Ney est arrêté et avoue. Il sera condamné à la prison à vie en Février 2012.

Nur neun Tage nach der Urteilsverkündung erleidet Ulrich Jahr einen Herzinfarkt und stirbt. ?Er wusste, man muss diesen Wahnsinnigen stoppen?, sagt Darsteller Moretti. ?Mit dem Prozess-Ende war seine Aufgabe erfüllt, dann hat er losgelassen vom Leben.?
Seulement neuf jours après la condamnation, Ulrich Jahr avait une crise cardiaque et mourait. « Il savait, que l'on devait stopper ce fou », dit l'interprète Moretti. « Avec la fin du procès, sa mission était accomplie, alors il a lâché la vie. »

Stefans Bruder Oliver (29) gab seine Zustimmung für den Film. ?Für meine Mutter und für mich ist der Film ein Schlussstrich. Wir müssen mit dieser Geschichte irgendwann abschließen und nach vorn schauen', sagt Oliver zu BamS.
Le frère de Stefan, Oliver (29 ans) a donné son accord pour le film « Pour ma mère et pour moi, le film est un trait final. Nous devons à un moment donné fermer cette histoire et regarder vers l'avant », dit Oliver à BamS.

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Un article bz-berlin.de

http://www.bz-berlin.de/kultur/fernsehen/vergewaltigungs-drama-maskenmann-fall-am-montag-im-zdf

"Im Namen meines Sohnes"
"Au nom de mon fils"

Vergewaltigungs-Drama: Maskenmann-Fall am Montag im ZDF
Drame sur les viols :le cas de l'Homme masqué lundi sur ZDF

1992 wurde Ulrich Jahrs Sohn getötet. 19 Jahre lang jagte Jahr den Mörder, setzte sein Vermögen und seine Ehe aufs Spiel. Im Februar 2012 wird der Täter Martin Ney in Frankfurt (Oder) verurteilt. Neun Tage später stirbt Jahr.
En 1992, le fils d'Ulrich Jahr était tué. Pendant 19 ans, Jahr chassait le meurtrier, mettait sa fortune et son mariage en jeu. En Février 2012, le coupable Martin Ney était condamné à Francfort. Neuf jours plus tard, Jahr mourait.

Eine wahre Geschichte, die am Montag mit Tobias Moretti in der Hauptrolle im ZDF läuft.
Une histoire vraie, avec Tobias Moretti dans le rôle principal, qui est diffusée lundi sur ZDF.

Drehbuch von Damir Lukacevic
Scénario de Damir Lukacevic

Erzählt wird die Geschichte eines Vaters, der seinen Sohn durch ein grausames Verbrechen verloren hat und nicht zur Ruhe kommen kann, weil der Täter über viele Jahre nicht gefunden wird. Das Drehbuch für den ZDF-"Fernsehfilm der Woche" schrieb Damir Lukacevic, der auch Regie führte.
L?histoire d'un père, qui a perdu son fils par un crime cruel et ne peut trouver le calme, parce que le coupable n'est pas retrouvé pendant de longues années. Damir Lukacevic, qui dirige également la mise en scène, a écrit le scénario pour le téléfilm de la semaine de ZDF.

Tobias Moretti spielt den verzweifelten Vater Claus Jansen, Inka Friedrich ist seine Frau Heike.
Tobias Moretti joue le père désespéré Claus Jansen, Inka Friedrich est sa femme Heike.

"Maskenmann"-Prozess sorgte deutschlandweit für Schlagzeilen
Le procès de "l'homme masqué" a fait les gros titres dans toute l'Allemagne

Basierend auf dem Fall des so genannten "Maskenmannes" erzählt der Film die Geschichte von Claus Jansen, dessen Sohn Hannes 1992 über Nacht aus dem Internat verschwindet. Wenige Wochen später wird der Junge ermordet aufgefunden. Als die Ermittlungen der Polizei im Sande verlaufen, beginnt der Vater, selbst zu ermitteln und macht die Suche nach dem Täter zu seiner persönlichen Mission.
Basé sur le cas du dénommé "Homme masqué" le film raconte l'histoire de Claus Jansen, dont le fils Hannes a disparu de l'internat pendant la nuit. Quelques semaines plus tard, le garçon sera retrouvé assassiné. Comme les recherches de la police se terminent en queue de poisson, le père commence à enquêter lui-même et fait de la recherche du coupable sa mission personnelle.

Erst als durch die Zusammenarbeit zwischen Claus Jansen und der Polizei der Täter nach 19 endlosen Jahren gefasst wird, kann der Vater sich von seinen Qualen befreien und findet zu Heike und seinem zweiten, inzwischen erwachsenen Sohn (Merlin Rose) zurück.
Seulement lorsqu'avec la collaboration entre Claus Jansen et la police, le coupable est arrêté après 19 interminables années, le père peut être libéré de ses tortures et retrouver sa femme et son second fils (Merlin Rose), devenu adulte entre temps.

Martin Ney gestand über 40 Sexualstraftaten und drei Morde
Martin Ney avouait plus de 40 délits sexuels et trois meurtres.

Im wahren Leben heißt der ermordete Sohn Stefan. Er war das erste Mordopfer des "Maskenmannes". So wurde Kinderschänder Martin Ney (heute 45) genannt, der sich fast zwei Jahrzehnte an zahllosen Jungen verging. Er gestand über 40 Sexualstraftaten und drei Morde, bei zwei weiteren gilt er bis heute als tatverdächtig.
Dans la vraie vie, le fils assassiné s'appelle Stefan. Il était la première victime de "L'homme masqué". Ainsi était nommé le violeur d'enfants Martin Ney (45 ans aujourd'hui) qui abusait d'innombrables garçons pendant presque deux décennies. Il avouait plus de 40 délits sexuels et trois meurtres, et il est considéré comme suspect jusqu'à aujourd'hui pour deux autres.

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Un article Zeit.de
http://www.zeit.de/kultur/film/2016-04/im-namen-meines-sohnes-zdf-tobias-moretti/komplettansicht


"Im Namen meines Sohnes":Wenn Kindern keiner glaubt
"Au nom de mon fils" Quand personne ne croit les enfants. 

In den neunziger Jahren stieg der "Maskenmann" in Schullandheime ein, missbrauchte und tötete Kinder. Der ZDF-Film "Im Namen meines Sohnes" erzählt von seinen Opfern.
Dans les années 90; "L'homme masqué" s'introduisait dans les internats, abusait sexuellement et tuait des enfants. Le film de ZDF « Au nom de mon fils » parle de ses victimes

Von/de Heike Kunert
1. Mai 2016, 13:32 Uhr

Zuweilen kommt einem das Leben vor wie eine unlösbare Mathematikaufgabe mit mehreren Unbekannten. Claus Jansen (Tobias Moretti) rechnet 19 Jahre, um eine Lösung zu finden. Er sucht den Unbekannten, der eines Nachts im Schulinternat seinen Sohn aus dem Bett entführte, ihn missbrauchte, umbrachte und in einer Düne vergrub, die Hände auf dem Rücken gefesselt. 13 Jahre alt ist sein Kind da. Die Lücke, die der ermordete Sohn in der Familie hinterlässt, wird für den Vater zum ständigen Aufenthaltsort, zu dem seine Frau Heike (Inka Friedrich) und der jüngere Sohn bald keinen Zugang mehr haben.
Parfois, la vie se présente à quelqu'un comme un problème mathématique insoluble avec plusieurs inconnues. Il faudra 19 ans à Claus Jansen (Tobias Moretti) pour trouver une solution. Il cherche l'inconnu qui, une nuit, a enlevé son fils dans son lit à l'internat, l'a abusé sexuellement, tué et enterré dans une dune, les mains liées derrière le dos. Son fils avait 13 ans. Le vide que le fils assassiné laisse dans la famille, devient pour le père une résidence permanente à laquelle sa femme Heike (Inka Friedrich) et leur plus jeune fils n'ont bientôt plus aucun accès.

Als Polizei und Behörden den Fall ad acta legen, macht Jansen ihn zu seiner Mission, die freilich auch immer eine Passion ist. Er besorgt sich alle Akten und Zeitungsberichte, verteilt Flugblätter, gibt Fernsehinterviews. Bald wird aus seiner Garage ein Detektivbüro, in dem er akribisch Polizeiberichte liest, ähnlichen Fällen nachspürt und seine Verzweiflung hinausschreit.
Lorsque la police et les autorités classent le cas, Jansen en fait sa mission, ce qui, à vrai dire est toujours aussi une passion. Il se procure tous les dossiers et les rapports des journaux, distribue des tracts, donne des interviews à la télévision. Bientôt, son garage devient un bureau de détective, où il lit méticuleusement les rapports de police, suit la trace de cas semblables et hurle son désespoir.

Ohne Weichzeichner
Sans filtre

Im Namen meines Sohnes basiert auf dem wahren Fall des "Maskenmannes", der, beginnend in den frühen neunziger Jahren, Kinder aus Schullandheimen, Internaten und Zeltlagern in Norddeutschland entführte, missbrauchte und ermordete. Mindestens drei Morde und über 40 Sexualdelikte werden ihm zugeschrieben. Kein leichter Stoff für einen Montagsfilm des ZDF. Regisseur und Autor Damir Lukačević ist es dennoch gelungen, einen überaus sehenswerten und wichtigen Film zu machen; ohne Weichzeichner, doch immer behutsam und würdevoll. 
"Au nom de mon fils"est basé sur le véritable cas de "L'homme masqué", qui, au début des années 1990, enlevait des enfants de centres d'accueil, d'internats et de campements, les abusait sexuellement et les tuait. Au moins trois meurtres et plus de 40 délits sexuels lui seront attribués. Pas un sujet facile pour un film du lundi sur ZDF. Le metteur en scène et auteur Damir Lukacevic a pourtant réussi à en faire un film extrêmement remarquable et important, sans filtre, pourtant toujours avec prudence et dignité.

Dass er so berührt, ist in erster Linie Tobias Moretti zu verdanken. In diesen fast archaisch anmutenden Mann ist der Mord an seinem Kind wie eine frostige Gewissheit hineingefahren, die sich in seinem Inneren breitmacht. Während seine Frau darum bemüht ist, ein normales Familienleben aufrechtzuerhalten, schieben sich bei ihm die vergeblichen Versuche, den Mörder seines Sohnes zu finden, im Laufe der Jahre wie Eisschollen übereinander. Claus Jansen muss sein eigener Eisbrecher werden, um überhaupt weiterleben zu können. 
Qu'il soit tellement touchant est dû en premier lieu à Tobias Moretti. Dans cet homme semblant presque archaïque, le meurtre de son enfant a pénétré comme une certitude glaciale, qui prend toute la place à l'intérieur de lui-même. Pendant que sa femme s'efforce de maintenir une vie de famille normale, les vaines tentatives de trouver le meurtrier de son fils passent sur lui au cours des ans comme des glaçons les uns sur les autres. Claus Jansen doit donc devenir son propre brise-glace pour pouvoir continuer à vivre.

Ein ergrauter Schüler
Un élève grisonnant

Seine Mission, den Mörder zu finden, wird zur Besessenheit und zum einzigen Grund, überhaupt noch das Haus zu verlassen. Jede seiner Bewegungen ist einzig und allein dieser Suche geschuldet. Jansen wirkt wie ein Verirrter, der den Weg ins alltägliche und normale Leben nicht mehr findet. Seine Schuldgefühle, den Sohn einst ins Internat gegeben zu haben, sind der Katalysator.
Sa mission, trouver le meurtrier, devient donc une obsession et l'unique raison de quitter encore la maison. Chacun de ses mouvements est uniquement et seulement consacré à cette recherche. Jansen agit comme quelqu'un d'égaré, qui ne peut plus trouver le chemin dans la vie quotidienne et normale. Son sentiment de culpabilité, d'avoir mis autrefois son fils en internat, est le catalyseur.

Tobias Moretti spielt diese Besessenheit so eindringlich, dass sie fast auf den Zuschauer überspringt. Gleichzeitig sieht man hinter seinen großen Brillengläsern die Trauer und Unfassbarkeit, die innere Gebrochenheit und Seelenqual. Man müsste schon sehr empfindungslos sein, wollte man für diesen Mann keine Rührung empfinden. Wenn er in den Papierbergen nach dem einen Hinweis sucht, der zum Mörder, zur Lösung seiner Aufgabe, zum inneren Tauwetter führt, sieht er aus wie ein ergrauter Schüler, den man vor vielen Jahren im Klassenzimmer vergessen hat.
Tobias Moretti joue cette obsession de façon si intense q'?elle saute presque au visage des spectateurs. On voit en même temps derrière les grands verres de ses lunettes, la tristesse et l'inconcevabilité, la brisure intérieure et les blessures de l'âme. Il faudrait être totalement dépourvu de sensibilité pour ne pas ressentir de l?émotion pour cet homme. Lorsqu'il cherche une preuve dans la montagne de papiers, qui mène au meurtrier, à la résolution de sa tâche, au dégel intérieur, on le voit comme un écolier grisonnant, que l'on a oublié il y a plusieurs années dans la salle de classe.

"Das Detail ist das Brutale"
'Le détail est ce qui est brutal'

Als Ermittler wird er immer professioneller; im Leben immer linkischer. Für ihn sei weniger das Thema entscheidend dafür gewesen, die Rolle zu übernehmen, sondern die Machart des Films, sagt Tobias Moretti. Lukačević habe eine minutiöse Welt der Zwischenräume aufgebaut, eine Welt von Illusionen, Desillusionen und Unvorstellbarkeiten. Man könne sich nicht vorstellen, wie schnell die bürgerliche Idealvorstellung eines glücklichen Lebens zerbreche, wenn man einen Haarriss hineinsetze, der zu einer Furche und dann zu einem Krater wird, sagt Moretti und weiter: "Das Detail ist das Brutale, das Unaussprechbare, das ich aber aussprechen muss." Dieses Unaussprechbare macht Moretti mit seinem Spiel grandios hörbar.
Comme enquêteur, il devient de plus en plus professionnel, dans la vie de plus en plus maladroit. Tobias Moretti dit que cela a été moins le sujet qui l'a décidé à accepter le rôle que la façon de faire le film. Lukacevic a construit un monde minutieux de lacunes, un monde d'illusions, de désillusions et d'inconcevabilités. On ne peut se représenter à quelle vitesse se brise l'idéal bourgeois d'une vie heureuse, lorsqu'on se retrouve sur une fissure, qui devient un sillon puis un cratère, dit Moretti et il continue « Le détail est ce qui est brutal, l'inexprimable, que je dois cependant exprimer ». Moretti rend avec son jeu grandiose cet inexprimable perceptible.

Als Jansen von seiner Frau verlassen wird, sein jüngerer Sohn, von ihm unbemerkt erwachsen geworden, auszieht, nimmt sein Leben fast autistische Züge an. Mittlerweile ist klar, dass es sich bei dem "Maskenmann" um einen Serienmörder handelt, der im gesamten Land mit schwarzer Maske des Nachts Kinder aus ihrem Schlaf in den Tod reißt. Der ermittelnde Kommissar hat seine Arbeit wieder aufgenommen. Längst bewundert er Claus Jansen. Der Vater, der ihn damals mit seinen bohrenden Fragen verrückt gemacht hatte, nötigt ihm nach über zehn Jahren ob seiner Unermüdlichkeit Respekt und Bewunderung ab.
Quand Jansen est quitté par sa femme, que son plus jeune fils, devenu adulte, sans qu'il l'ait remarqué, déménage, sa vie prend une allure presque autistique. Entre-temps, il est devenu clair, qu'il s'agit, avec « l'homme masqué » d'un tueur en série qui, la nuit, mène des enfants du sommeil à la mort avec un masque noir dans tout le pays. Le commissaire enquêteur a repris son travail. Il admire Claus Jansen depuis longtemps. Le père, qui l'avait presque rendu fou à l'époque avec ses questions pressantes, lui inspire après plus de dix ans de recherches infatigables respect et admiration.

Im Namen meines Sohnes ist ein Film über den Sieg der Geduld und Unermüdlichkeit und über die Kraft des inneren moralischen Imperativs, der sich der Gerechtigkeit verpflichtet fühlt. Es ist auch ein Film über das Versagen der Behörden. Sie hatten im "Maskenmann"-Fall wichtige Spuren nicht verfolgt und waren Hinweisen nicht nachgegangen, weil sich Zuständigkeitsbereiche an den Grenzen der Bundesländer geändert hatten. Verhöre wurden nicht gründlich ausgewertet. Für Hartnäckigkeit fehlte es an Zeit und Personal.
"Au nom de mon fils" est un film à propos de la victoire de la patience et de l?infatigabilité et sur la force de l'impératif moral interne, qui se sent obligé à la justice. C'est aussi un film à propos de l'échec des autorités. Elles n'avaient pas suivi des traces importantes dans le cas de « l'homme masqué » et n'avaient pas pris en compte des indices, parce que les responsabilités avaient changé aux frontières des Etats fédéraux. Les interrogatoires n'étaient pas exploités en profondeur. Pour la ténacité, il manquait du temps et du personnel.

Das Unvorstellbare war Realität
L'inconcevable était la réalité.

Als in den neunziger Jahren Kinder ihren Eltern und Lehrern vom "Maskenmann" erzählten, wollte ihnen keiner glauben. Ein schwarzer Mann, nachts vorm Bett ? das machte einen unerhört ausgedachten Eindruck. Die Fantasie, die Pubertät ginge mit den Kindern durch, dachte man. Zu viel Fernsehen geguckt, zu viele schlechte Bücher gelesen, zu viele gewaltverherrlichende Videospiele gespielt.
Quand dans les années 90, les enfants parlaient à leurs parents et professeurs de "l'homme masqué", personne ne voulait les croire. Un homme en noir, la nuit devant le lit, cela fait une impression inouïe d'invention. C'est ainsi avec l'imagination, la puberté des enfants, pensait-on. Trop regardé la télévision, trop lu de mauvais livres, joué à trop de jeux vidéo glorifiant la violence.

Vor dieser erwachsenen Leichtgläubigkeit warnt dieser Film, und das ist sein größtes Verdienst. Hier haben Erwachsene für unvorstellbar gehalten, was für Kinder Realität war. 
Le film met en garde contre cette incrédulité adulte, et c'est son grand mérite. Ici, les adultes ont tenu pour inconcevable, ce qui était la réalité pour les enfants.

"Im Namen meines Sohnes", ZDF, 2/5., 20.15 Uhr
« Au nom de mon fils » ZDF - 02/05 - 20 H 15.

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Un article morgenpost.de 
http://www.morgenpost.de/kultur/tv/article207515563/Im-Namen-meines-Sohnes-war-Moretti-zunaechst-zu-grausig.html


TV-Drama "Im Namen meines Sohnes" war Moretti zunächst zu grausig
Drame TV : "Au nom de mon fils" était d'abord trop horrible pour Tobias Moretti

Von/de Heinrich Oehmsen "

Im Namen meines Sohnes" ist ein intensives Drama mit Tobias Moretti. Die Story basiert auf einer echten Serie von Verbrechen an Jungs.
« Au nom de mon fils » est un drame intensif avec Tobias Moretti. L'histoire est basée sur une véritable série de crimes contre des garçons.

Essen. Eigentlich wollte er die Rolle gar nicht spielen. Zu grausig fand Tobias Moretti die Geschichte eines Vaters, der seinen Sohn durch ein grausames Verbrechen verliert. Letztlich ließ er sich von Produzent Ulrich Stiehm und Regisseur Damir Lukacevic doch überzeugen, den Claus Jansen zu spielen. Obwohl "Im Namen meines Sohnes"
sich sehr genau an die Fakten hält, ist der Name der Hauptrolle geändert, der wirkliche Vater hieß Ulrich Jahr. Lukacevics aufwühlender Film ist die wahre Geschichte einer jahrelangen Jagd auf den sogenannten "Maskenmann".
Essen. En fait, il ne voulait pas du tout jouer le rôle. Tobias Moretti trouvait trop horrible l'histoire d'un père, qui perd son fils au travers d'un meurtre cruel. Finalement, il s?est pourtant laissé convaincre par le producteur Ulrich Stiehm et le metteur en scène Damir Lukacevic de jouer Claus Jansen. Bien que « Au nom de mon fils » s'en tienne très exactement aux faits, le nom du rôle principal a été changé, le véritable père s'appelait Ulrich Jahr. Le film profondément émouvant de Lukacevic est la véritable histoire d'une chasse sur de longues années du soi-disant « homme masqué ».

Dieser schwarz gekleidete und maskierte Mann drang immer wieder in Schullandheime, Zeltlager und Internate im Raum Bremen ein und missbrauchte und tötete Jungen. 1992 verschwindet Claus Jansens Sohn Hannes aus einem Internat und wird ein paar Wochen später tot aufgefunden. Der Informatiker ist mit der Arbeit der Polizei nicht zufrieden und macht sich selbst auf die Suche nach dem Täter. 19 Jahre dauert es, bis der "Maskenmann" gefasst wird. Im Februar 2012 wird Martin N. vom Landgericht Stade wegen dreifachen Mordes zu einer lebenslangen Freiheitsstrafe verurteilt.
Cet homme habillé de noir et masqué pénétrait toujours dans les centres d?accueil, campements et internats dans la région de Brême, abusait sexuellement et tuait des garçons. En 1992, Hannes, le fils de Claus Jansen disparaissait d'un internat et serait retrouvé mort quelques semaines plus tard. L'informaticien n?est pas satisfait du travail de la police et se lance lui-même à la recherche du coupable. Cela dura 19 ans, jusqu'à ce que "l'homme masqué" soit arrêté. En Février 2012, Martin N. sera condamné en raison d?un triple meurtre à la prison à vie devant le Tribunal de Grande Instance de Stade. 

Moretti spielt Claus Jansen als einen Mann, für den die Jagd auf den unbekannten Mörder zur Obsession wird. Anfangs gibt er sich eine Mitschuld am Tod des Sohnes, weil er ihn für eine nur befriedigende Note in einer Mathearbeit getadelt hat und glaubt, dass Hannes aus dem Internat weggelaufen sei. Doch seine Recherchen ergeben, dass der Mörder in das Internat eingedrungen sein muss. Moretti geht in seine Figur hinein, spielt sie jedoch viel emotionaler als den wirklichen Kindsvater.
Moretti joue Claus Jansen comme un homme pour qui la chasse du meurtrier inconnu devient une obsession. Au début, il se considère comme complice de la mort de son fils, car il l'a blâmé pour une note seulement satisfaisante dans un exercice de mathématiques et croit qu'Hannes s'est sauvé de l?internat. Pourtant ses recherches révèlent que le meurtrier doit avoir pénétré dans l'internat. Moretti rentre dans son personnage, il le joue pourtant de façon beaucoup plus émotionnelle que le véritable père de famille.

Moretti über die Dreharbeiten
Moretti à propos du tournage.

"Jansens Lebenswelt ist die Mathematik gewesen. Er war ein Logiker, ich dagegen platze vor Emotionen. Deshalb musste ich ihn ganz anders spielen", sagt er. Moretti erzählt auch, wie ihn die Dreharbeiten mitgenommen haben: "Es hat Szenen gegeben, da hat es mich meuchlerisch von hinten gepackt. Da habe ich nach dem Dreh wie ein zitterndes Elend flennend in einer Ecke gesessen."
"Le monde vital de Jansen a été les mathématiques. Il était quelqu'un de logique, j'éclate au contraire devant les émotions. C?est pourquoi je devais le jouer tout à fait autrement », dit-il. Moretti raconte aussi, comment il a été emporté par le tournage « Il y a eu des scènes, qui m'ont saisi traîtreusement par derrière. Là, après le tournage, je m'asseyais dans un coin en pleurnichant comme un misérable tremblant. »

Auch wenn man gut auf eine Rolle vorbereitet sei, gäbe es Aspekte, die man nicht mitdenken könne: "Was macht das mit einem?", fragt der Schauspieler. Mit Tobias Moretti hat diese Figur des Claus Jansen offensichtlich eine Menge gemacht. Noch Monate nach Ende der Dreharbeiten wirkt er immer noch etwas fassungslos, wenn er an das Schicksal von Jansen denkt: "In der Weltliteratur sind Grausamkeiten und Psychosen der Nährboden für das Dramatische. Hier kommt noch etwas anderes hinzu: das Dokumentarische, das Bewusstsein von der furchtbaren Realität dessen, was erzählt wird. Das macht diese Geschichte so grausam."
Même quand on est bien préparé pour un rôle, il y avait des aspects, auxquels on ne peut pas réfléchir « Quel impact cela a-t-il sur quelqu'un? » demande l'acteur. Ce personnage de Claus Jansen a visiblement eu beaucoup d'impact sur Tobias Moretti. Des mois encore après la fin du tournage, il semble encore toujours un peu décontenancé, lorsqu'il pense au destin de Jansen "Dans la littérature mondiale, il y a des cruautés et des psychoses qui sont la terre nourricière pour la dramaturgie. Ici, arrive encore quelque chose d'autre en plus : le documentaire, la connaissance de la terrible réalité de ce qui est raconté. Cela rend cette histoire tellement cruelle "

Fazit: Der Film fordert viel Aufmerksamkeit und verliert sich manchmal in Details, bietet aber tiefe Einblicke in seelische Abgründe. Die vielen Rückblenden verwirren ein wenig. Dennoch ein bemerkenswerter TV-Film.
Bilan : Le film exige beaucoup d'attention et se perd parfois dans des détails, mais offre un regard profond dans les abîmes de l'âme. Les nombreux retours en arrière embrouillent un peu. Pourtant un TV Film remarquable.

Montag, 2. Mai, ZDF, 20.15 Uhr
Lundi 2 Mai - ZDF - 20 H 15

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Un article welt.de

http://www.welt.de/kultur/article154934361/Tobias-Moretti-jagt-den-Maskenmann.html



Tobias Moretti jagt den Maskenmann

Tobias Moretti chasse l'homme masqué.

Fast zwei Jahrzehnte verfolgte der Vater des ermordeten Jungen Stefan Jahr jede Spur des Mörders. Am Ende wurde der "Maskenmann" verhaftet. Damir Lukacevics Fernsehfilm erzählt die ganze Geschichte.

Pendant deux décennies, le père du garçon assassiné Stefan Jahr a suivi chaque trace du meurtrier. A la fin, « L'homme masqué » sera arrêté. Le téléfilm de Damir Lukacevic raconte toute l'histoire.

"Ich hasse ihn", schreit er. Es ist das erste Mal, dass der Mann mit dem Schmerz im Gesicht laut wird. Man kann ihn so gut verstehen.

'Je le hais' crie-t-il. C'est la première fois, que l'on verra la douleur sur le visage de l'homme. On peut tellement bien le comprendre.

Hat sich schon gefragt, wann ausbricht, was er in sich hineingeknurrt hat die ganze Zeit. Jetzt schreit er. Wirft mit Sachen um sich, im Halbdunkel der Garage, die das Gefängnis seines Lebens wird.

Il s'est déjà demandé, quand cela éclaterait, ce qu'il a enfoui en lui tout ce temps. Maintenant, il crie. Il jette des choses autour de lui, dans la demi-pénombre du garage, qui devient la prison de sa vie.

In der letzten März-Nacht des Jahres 1992 hat ein schwerer, schwarzer Mann mit einer Maske auf dem großen Gesicht seinen zwölfjährigen Sohn Hannes aus dem Internat entführt, missbraucht, getötet. Er kam in der Nacht, stand an den Betten, verging sich an Kindern. Immer wieder.

Dans la dernière nuit du mois de Mars de l'année 1992, un terrible homme en noir avec un masque sur son grand visage a enlevé son fils de 12 ans, Hannes, de l'internat, a abusé de lui sexuellement, l'a tué. Il venait dans la nuit, se tenait devant les lits, abusait des enfants. Toujours.

Fünf Jungen sterben, mehr als 40 werden missbraucht

Cinq enfants sont morts, plus de 40 seront abusés sexuellement.

Ein Albtraum für Kinder, Eltern, für Internats-, Landschulheimleiter. Einer, an den lange keiner glaubte, weil nicht sein konnte, was nicht sein durfte. Und was einer der Gründe war, warum es lange dauerte, bis der sogenannte Maskenmann, der wahrscheinlich fünf Jungen ermordet und mehr als vierzig missbraucht hat, festgenommen werden konnte.

Un cauchemar pour les enfants, les parents, pour les directeurs d'internats, de centres d'accueil. Une chose, que personne ne croyait pendant longtemps, parce que cela ne pouvait pas être, cela ne devait pas être. Et c'était l?une des raisons pour lesquelles cela durait aussi longtemps, jusqu'à ce que le dénommé "Homme masqué" qui a vraisemblablement tué cinq garçons et en a abusé plus de quarante, puisse être arrêté.

19 Jahre nach dem gewaltsamen Tod des Stefan Jahr war das. Hannes Jansen heißt der Junge, der das erste Opfer des Maskenmanns wurde, in Damir Lukacevics Fernsehfilm "Im Namen meines Sohnes".

C?était 19 ans après la mort violente de Stefan Jahr. Le garçon, qui a été la première victime de l'homme masqué, s'appelle Hannes Jansen dans le téléfilm de Damir Lukacevic "Au nom de mon fils"

Der Vater und der Bruder von Stefan Jahr haben mitgearbeitet an dem Drehbuch. Claus Jansen heißt der Vater im Film. Es ist seine Geschichte.

Le père et le frère de Stefan Jahr ont collaboré au scénario. Le père s'appelle Claus Jansen dans le film. C'est son histoire.

Irgendwann, sagt er, da ist es fast zu spät für alles, "irgendwann sieht man den Kerl an jeder Straßenecke, in jeder Situation. Er ist immer da. Es gibt auch keine Versöhnung, keine Schönheit mehr, nur noch diesen Albtraum, der alles zerfetzt, alles zerstört."

A un moment donné, dit-il, il est presque trop tard pour tout. 'A un moment donné, on voit le gars à chaque coin de rue, dans chaque situation. Il est toujours là. Il n'y a plus aucune réconciliation, aucune beauté, seulement ce cauchemar, qui met tout en miettes, qui détruit tout »

Lukacevics Film ist bis in die Erzählstruktur hinein, in die Bilder, das Spiel seiner gerade mal kammerspielgroßen Besetzung, die Widerspiegelung dieses Zustands. In den man -nicht zwangsläufig, es gibt Menschen, die gehen anders mit Trauer und Verzweiflung um ? gerät, wenn geschieht, was nie geschehen darf.

Le film de Lukacevic est jusque dans la structure du récit, dans les images, le jeu de sa distribution composée de grands acteurs du Kammerspiel  (*), le reflet de cet état. Auquel on est confronté  - pas nécessairement - il y a des gens qui traitent autrement la douleur et le désespoir, quand arrive ce qui ne doit jamais arriver.

(*) courant théâtral du cinéma allemand.... qui intègre 'notamment la mise en valeur des éléments symboliques, l'intériorisation et le dépouillement de l'interprétation.')

"Das Leben geht weiter", wird dann gern gesagt. Und das soll trösten. Tut es aber nicht. Weil das Leben nicht nur nicht so weitergeht, wie es mal ging, sondern weil es gar nicht mehr geht, weil es sich um eine leere Mitte dreht, immer mehr, immer verzweifelter.

"La vie continue", dirait-on volontiers. Et cela doit consoler. Mais cela ne se fait pas. Parce que la vie non seulement ne continue pas ainsi, comme cela allait, mais parce que cela ne va plus du tout, parce cela tourne autour d"un milieu vide, de plus en plus, de plus en plus désespéré.

Der Vater ist ein Ärgernis

Le père est un objet de scandale

Claus Jansen hatte versprochen, den Sohn wieder mitzubringen. Sagt er am Morgen, nachdem sein Sohn verschwand. Sagt es dem Kommissar, mit dem er in den folgenden zwanzig Jahren zusammenarbeitet, den er vor sich her jagt, verklagt, der ihn versteht und flieht.

Claus Jansen avait promis de ramener son fils. Il l'a dit le matin après la disparition de son fils. Il le dit au commissaire, avec lequel il va collaborer au cours des 20 années suivantes, qu'il chasse devant lui, accuse, qui le comprend et fuit.

Claus Jansen ist in einer Zeit, die sich vielleicht von allem zu schnell verabschiedet und achselzuckend weitermacht, ein Ärgernis. Er lässt nicht nach. Dass da draußen der Mörder weiter herumläuft, weiter Kinder tötet, macht ihn wahnsinnig. Das Monster in Freiheit und er immer tiefer eingegraben in Ermittlungsmaterial, in Karten, Akten, in seinem Gefängnis in der Garage.

Claus Jansen est dans une période, où l'on se sépare de tout peut-être trop vite et où l'on continue avec un haussement d'épaules, un objet de scandale. Il ne laisse pas tomber. Que le meurtrier court toujours dehors, tue d'autres enfants, le rend fou. Le monstre en liberté et lui, il s'enfonce toujours plus profondément dans le matériel d'enquête, dans les cartes, dans les dossiers, dans sa prison dans le garage.

Das Versprechen ist nicht das Einzige, was ihn mit dem Kommissar aus Dürrenmatts Kinderschänderkrimi verbindet. Er wird genauso zum Täter. Er randaliert geradezu der Aufklärung entgegen. Das Einzige, das ihn davor schützt, noch vor dem Maskenmann ins Gefängnis zu kommen, ist die offensichtliche Ausnahmesituation, in die er sich
eingeschlossen hat.

La promesse n'est pas la seule chose, avec laquelle le commissaire le relie au violeur d'enfants de Dürrenmatts. Il devient aussi le coupable. Il fait du grabuge pour arriver vraiment à l'éclaircissement. La seule chose qui le protège de se retrouver en prison avant l'homme masqué est la situation exclusive évidente dans laquelle il s'est enfermé.

Er hängt Suchplakate auf (die der Wind verweht, eine herzzerreißende Szene). Er hängt aber auch Plakate auf, auf denen Polizei und Schulleitung denunziert wurden. Er reißt
einem Verdächtigen (für einen DNA-Test) Haare aus, er beschäftigt einen Privat-detektiv. Er verklagt alle und vernachlässigt alles.

Il accroche des affiches de recherches (que le vent disperse, une scène déchirante). Mais il accroche aussi des affiches sur lesquelles la police et la direction de l'école sont dénoncées. Il arrache des cheveux à un suspect (pour un test ADN), il engage un détective privé. Il les accuse tous et néglige tout.

Die Frau, der Sonnenschein, der Sohn gehen verloren
Sa femme, le rayon de soleil, son fils se perdent

Nicht vergessen sein soll ein Sohn, nicht ungesühnt bleiben die Tat. Es wird immer einsamer um ihn, den alle lieben, was er nicht zulässt. Die Frau, die er Sonnenschein nennt, steht auf einmal mit gepackten Koffern im Regen. Der Sohn, der im Schatten des abwesenden Bruders auf einmal erwachsen ist, geht ihm fast verloren.

Un fils ne doit pas être oublié, l'acte ne doit pas rester impuni. Cela devient toujours plus solitaire autour de lui, que tous aiment, ce qu'il ne permet pas. Sa femme, qu'il appelle son rayon de soleil, se retrouve sous la pluie avec ses bagages. Le fils qui a grandi dans l'ombre du frère disparu, est presque perdu pour lui.

Es ist alles so traurig. Man kann es kaum ertragen. Dass man es dennoch kann, hat mit der Distanz zu tun, die Lukacevic seiner Geschichte gegenüber einhält. Der Film bleibt hart am Fall, kühl und dennoch hochemotional.

Tout cela est tellement triste. On peut à peine le supporter. Qu'on le puisse pourtant, a à voir avec la distance que respecte Lukacevic à l'égard de son histoire. Le film demeure difficile pour le cas, froid et pourtant très émouvant.

Von falscher Fährte zu falscher Fährte geht's. Von Erwartungseuphorie in die nächste Enttäuschung. Immer rechtzeitig steht die Geschichte. Springt. Verharrt auf einer Landschaft. Zerrissen von Vorwürfen, Selbstvorwürfen, von Schuld und Trauer sind alle, die in diesem Stationendrama, das nicht nur dem Titel nach eine Passions-geschichte ist, mitgefangen sind.

Cela va de fausses pistes à de fausses traces. De l'euphorie de l'attente à la prochaine déception. L'histoire est toujours correctement située dans le temps. Saute. Reste fixée sur un paysage. Tous ceux qui sont captivés par ce drame en stations (qui n'est pas, selon le titre, uniquement l'histoire d'une passion), sont déchirés par  les reproches, les auto-reproches, la culpabilité et la douleur.

Tobias Moretti ist dieser Film. Er ist in beinahe jeder Einstellung. Er macht keinen Helden aus diesem Claus Jansen. Er setzt ihn aus Hunderten von Untertönen zusammen. Er bleibt ein Fremder, wird ein Mensch. Man trauert mit ihm.

Tobias Moretti est ce film. Il est dans presque chaque prise de vues. Il ne fait pas un héros de ce Claus Jansen. Il le compose avec des centaines de nuances. Il reste un étranger, devient un homme. On pleure avec lui.

Am Ende auch um ihn. Ulrich Jahr, der Mann, der Claus Jansen in Wirklichkeit war, starb an einem Herzinfarkt. Ein paar Tage nachdem Martin Ney, der Mörder seines Sohnes, zu einer lebenslangen Freiheitsstrafe mit Sicherheitsverwahrung verurteilt wurde.

A la fin, aussi autour de lui. Ulrich Jahr, l?homme qui était Claus Jansen dans la réalité, est mort d?une crise cardiaque. Quelques jours après la condamnation à vie, avec une période de sûreté, de Martin Ney, le meurtrier de son fils. 

Im Namen meines Sohnes: ZDF, 2. Mai, 20.15 Uhr
Au nom de mon fils ? ZDF - 2 Mai - 20 H 15

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Un article fnp.de


http://www.fnp.de/nachrichten/tv/Im-Namen-meines-Sohnes-Brennend-intensiv;art1479,1992684

Un article huffingtonpost.de


http://www.huffingtonpost.de/2016/05/02/im-namen-meines-sohnes-tobias-moretti_n_9820218.html

"Auch jemand, der keine Kinder hat, kann sich vorstellen, wie schlimm das alles ist, aber eben doch nicht so wirklich", sagt der österreichische Künstler, der selbst zwei Töchter und einen Sohn hat.
"Même quelqu'un, qui n'a pas d'enfant, peut se représenter, combien tout cela est mauvais, mais pourtant pas juste pas aussi réel", dit l'artiste autrichien qui a lui-même deux filles et un fils. 
Gegenüber solchen Menschen wie dem "Maskenmann" habe er eine klare Haltung: "Unser Verständnis von Liberalismus hat hier ein Ende, wo es über die Grenzen des Lebensrechtes eines anderen hinausgeht. Wir verwechseln da oft ethisches Recht und Rechtsprechung, selbst in einem demokratischen Verständnis muss es hier eine Reihenfolge geben", erklärt Moretti.
A l'égard d'hommes tels que "l'Homme masqué", il a une attitude claire " Notre compréhension du libéralisme a ici une fin, où cela va au-dessus des limites du droit à la vie d'un autre.  Nous confondons souvent le droit éthique et la jurisprudence, même dans une compréhension démocratique, il doit y avoir ici un ordre", explique Moretti.  

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Foto: Nicolas Maack / ZDF 


Article Hamburger Abendblatt plus complet :

http://www.abendblatt.de/kultur-live/tv-und-medien/article207515849/Moretti-musste-nach-dem-Maskenmann-Dreh-weinen.html


Moretti musste nach dem "Maskenmann"-Dreh weinen
Moretti devait pleurer après le tournage de "L'homme masqué"

Von/de Heinrich Oehmsen

ZDF zeigt den Fall Martin N., der auch den Sohn Ulrich Jahrs tötete. Tobias Moretti wollte die Rolle des Vaters erst nicht annehmen.
ZDF montre le cas Martin N., qui a aussi tué le fils d'Ulrich Jahr. Tobias Moretti ne voulait d'abord pas accepter le rôle du père.

Essen. Eigentlich wollte er die Rolle gar nicht spielen. Zu grausig fand Tobias Moretti die Geschichte eines Vaters, der seinen Sohn durch ein grausames Verbrechen verliert. Letztlich ließ er sich von Produzent Ulrich Stiehm und Regisseur Damir Lukacevic doch überzeugen, den Claus Jansen zu spielen. Obwohl "Im Namen meines Sohnes" sich sehr genau an die Fakten hält, ist der Name der Hauptrolle geändert, der wirkliche Vater hieß Ulrich Jahr. Die Familie lebte vor den Toren Hamburgs.

Essen. En fait, il ne voulait pas du tout jouer le rôle. Tobias Moretti trouvait trop horrible l'histoire d?un père, qui perd son fils au travers d'un meurtre cruel. Finalement, il s'est pourtant laissé convaincre par le producteur Ulrich Stiehm et le metteur en scène Damir Lukacevic de jouer Claus Jansen. Bien que « Au nom de mon fils » s'en tienne très exactement aux faits, le nom du rôle principal a été changé, le véritable père s'appelait Ulrich Jahr. La famille vivait aux portes de Hambourg.  

Lukacevics aufwühlender Film ist die wahre Geschichte einer jahrelangen Jagd auf den sogenannten "Maskenmann". Dieser schwarz gekleidete und maskierte Mann drang immer wieder in Schullandheime, Zeltlager und Internate im Raum Bremen ein und missbrauchte und tötete Jungen. 1992 verschwindet Claus Jansens Sohn Hannes aus einem Internat und wird ein paar Wochen später tot aufgefunden. Der Informatiker ist mit der Arbeit der Polizei nicht zufrieden und macht sich selbst auf die Suche nach dem Täter. 19 Jahre dauert es, bis der "Maskenmann" gefasst wird. Im Februar 2012 wird Martin N. vom Landgericht Stade wegen dreifachen Mordes zu einer lebenslangen Freiheitsstrafe verurteilt. Ulrich Jahr stirbt kurz darauf an einem Herzinfarkt.

Le film profondément émouvant de Lukacevic est la véritable histoire d'une chasse sur de longues années du dénommé « homme masqué ». Cet homme habillé de noir et masqué pénétrait toujours dans les centres d'accueil, campements et internats dans la région de Brême, abusait sexuellement et tuait des garçons. En 1992, Hannes, le fils de Claus Jansen disparaissait d'un internat et serait retrouvé mort quelques semaines plus tard. L?informaticien n'est pas satisfait du travail de la police et se lance lui-même à la recherche du coupable. Cela dura 19 ans, jusqu'à ce que ?l?homme masqué » soit arrêté. En Février 2012, Martin N. sera condamné en raison d'un triple meurtre à la prison à vie devant le Tribunal de Grande Instance de Stade.Ulrich Jahr mourait peu après d'une crise cardiaque.

"Flennend in einer Ecke gesessen"
"Assis dans un coin en pleurnichant"

Moretti spielt Claus Jansen als einen Mann, für den die Jagd auf den unbekannten Mörder zur Obsession wird. Anfangs gibt er sich eine Mitschuld am Tod des Sohnes, weil er ihn für eine nur befriedigende Note in einer Mathearbeit getadelt hat und glaubt, dass Hannes aus dem Internat weggelaufen sei. Doch seine Recherchen ergeben, dass der Mörder in das Internat eingedrungen sein muss. Moretti geht in seine Figur hinein, spielt sie jedoch viel emotionaler als den wirklichen Kindsvater. "Jansens Lebenswelt ist die Mathematik gewesen. Er war ein Logiker, ich dagegen platze vor Emotionen. Deshalb musste ich ihn ganz anders spielen", sagt er. Moretti erzählt auch, wie ihn die Dreharbeiten mitgenommen haben: "Es hat Szenen gegeben, da hat es mich meuchlerisch von hinten gepackt. Da habe ich nach dem Dreh wie ein zitterndes Elend flennend in einer Ecke gesessen."

Moretti joue Claus Jansen comme un homme pour qui la chasse du meurtrier inconnu devient une obsession. Au début, il se considère comme complice de la mort de son fils, car il l'a blâmé pour une note seulement satisfaisante dans un exercice de mathématiques et croit qu'Hannes s'est sauvé de l'internat. Pourtant ses recherches révèlent que le meurtrier doit avoir pénétré dans l'internat. Moretti rentre dans son personnage, il le joue pourtant de façon beaucoup plus émotionnelle que le véritable père de famille. 'Le monde vital de Jansen a été les mathématiques. Il était quelqu'un de logique, j'éclate au contraire devant les émotions. C'est pourquoi je devais le jouer tout à fait autrement », dit-il. Moretti raconte aussi, comment il a été emporté par le tournage "Il y a eu des scènes, qui m4ont saisi traîtreusement par derrière. Là, après le tournage, je m'asseyais dans un coin en pleurnichant comme un misérable tremblant."

Auch wenn man gut auf eine Rolle vorbereitet sei, gäbe es Aspekte, die man nicht mitdenken könne: "Was macht das mit einem?", fragt der Schauspieler. Mit Tobias Moretti hat diese Figur des Claus Jansen offensichtlich eine Menge gemacht. Noch Monate nach Ende der Dreharbeiten wirkt er immer noch etwas fassungslos, wenn er an das Schicksal von Jansen denkt: "In der Weltliteratur sind Grausamkeiten und Psychosen der Nährboden für das Dramatische. Hier kommt noch etwas anderes hinzu: das Dokumentarische, das Bewusstsein von der furchtbaren Realität dessen, was erzählt wird. Das macht diese Geschichte so grausam.

"
Même quand on est bien préparé pour un rôle, il y avait des aspects, auxquels on ne peut pas réfléchir « Quel impact cela a-t-il sur quelqu'un? » demande l'acteur. Ce personnage de Claus Jansen a visiblement eu beaucoup d'impact sur Tobias Moretti. Des mois encore après la fin du tournage, il semble encore toujours un peu décontenancé, lorsqu'il pense au destin de Jansen « Dans la littérature mondiale, il y a des cruautés et des psychoses qui sont la terre nourricière pour la dramaturgie. Ici, arrive encore quelque chose d'autre en plus : le documentaire, la connaissance de la terrible réalité de ce qui est raconté. Cela rend cette histoire tellement cruelle»

Perspektive des Mörders spielt keine Rolle
La perspective du meurtrier ne joue aucun rôle

"Im Namen meines Sohnes" hat Regisseur und Autor Lukacevic konsequent aus der Sicht des Vaters erzählt, die Perspektive des Mörders spielt keine Rolle. Der Regisseur hat viele Gespräche mit Ulrich Jahr und dessen Familie geführt. Sein Film ist von größter Präzision, was auch an Inka Friedrich in der Rolle von Jansens Frau Heike und an Maxim Mehmet liegt, der einen der ermittelnden Kommissare spielt.

Le metteur en scène et auteur Lukacevic a résolument raconté "Au nom de mon fils" du point de vue du père, la perspective du meurtrier ne joue aucun rôle. Le metteur en scène a eu de nombreuses conversations avec Ulrich Jahr et sa famille. Son film est d'une grande précision, ce qui tient aussi à Inka Friedrich dans le rôle d'Heike, la femme de Jansen et à Maxim Mehmet, qui joue le rôle d'un des commissaires enquêtant.

Moretti hat selbst drei Kinder im Alter von 18, 16 und fünf Jahren. Doch er spricht sich dagegen aus, sie zu sehr zu behüten, um Tragödien wie im Fall der Familie Jansen/Jahr zu vermeiden. "Man kann nichts anderes tun, als ihnen Rüstzeug zu geben, dass sie gewappnet sind in dieser Welt. Man muss ihnen Geborgenheit und Wachheit geben und sie stark machen." Er kritisiert jedoch auch eine Gesellschaft, die er für überakademisiert hält. "Viele junge Leute werden mit Spezifikationen überflutet. Dann stehen sie später da, haben einen Master-Abschluss, aber es fehlt an Hausverstand", formuliert er spitz. "Man muss ihnen Mut machen, auch mal ,Nein!' zu sagen und sich gegen den Konformismus zu stellen."

Moretti a lui-même trois enfants âgés de 18, 16 et 5 ans. Pourtant, il se défend de trop les protéger, pour empêcher des tragédies comme dans le cas des familles Jahr/Jansen. « On ne peut rien faire d?autre, que de leur donner une armure, pour qu'ils soient préparés à ce monde. On doit leur donner la sécurité et la rapidité d'esprit et les rendre forts. ». Il critique pourtant une Société, qu'?il tient pour suracamédisée « Beaucoup de jeunes gens sont inondés de spécifications. Alors, ils se tiennent plus tard là, ont une maîtrise, mais il manque du bon sens », formule-t-il de façon acérée. « On doit leur donner du courage, parfois dire Non ! et se placer contre le conformisme. »

Seine Kinder sind geerdet, denn sie leben auf einem Bauernhof, den Moretti mit seiner Frau bewirtschaftet. Von Mai bis August reduziert er seine Tätigkeit als Schauspieler rapide, dann wird er auf dem Hof gebraucht. Im Schnitt dreht er drei bis vier Filme pro Jahr, demnächst arbeitet er für das ZDF unter der Regie von Matti Geschonnek und an einem Kinofilm unter der Regie von Oscar-Preisträger Stefan Ruzowitzky. Mindestens genauso wichtig ist für Moretti das Theater. In diesem Jahr hat er am Theater an der Wien in Brechts "Dreigroschenoper" auf der Bühne gestanden, im Münchner Residenztheater ist er seit 2011 zusammen mit Birgit Minichmayr in dem Volksstück "Der Weibsteufel" zu sehen. "Mein Zugang zu meinem Beruf findet über das Theater statt. Dem muss ich mich stellen, auch wenn es mich zeitmäßig an die Grenze des Machbaren bringt", sagt er. Über Regenerationsphasen denkt er nicht nach: "Ich weiß nicht, wo meine Kraft herkommt. Vielleicht, weil ich das Glück eines Lebens habe, an dem ich mich freuen kann."

Ses enfants ont les pieds sur terre, car ils vivent sur une ferme, que Moretti exploite avec sa femme. De Mai à Août, il réduit rapidement ses activités en tant qu'acteur, car on a besoin de lui à la ferme. Dans l'ensemble, il tourne trois à quatre films par ans, prochainement, il va travailler pour ZDF sous la mise en scène de Matti Geschonneck et à un film pour le cinéma sous la mise en scène du lauréat de l?Oscar Stefan Ruzowitzky. Le théâtre est au moins aussi important pour Moretti. Cette année, il était sur scène au Theater an der Wien dans « L'Opéra de Quat'sous » de Brecht, on peut le voir depuis 2011 au Residenztheater de Munich avec Birgit Minichmayr dans la pièce populaire « Der Weibsteufel ». Mon accès à ma profession se trouve en premier lieu au théâtre.» Je dois y faire face, même si cela m'amène de temps en temps à la limite du réalisable », dit-il. Il ne réfléchit pas à des phases de régénération : « Je ne sais pas d?où vient ma force. Peut-être parce que j?ai la chance d'avoir une vie, de laquelle je peux me réjouir. »
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