TOBIAS MORETTI

TOBIAS MORETTI

Geliebter Johann, Geliebte Anna

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Dialogues (Allemand/Français) du film :

Das ist die Geschichte der Liebe des Erzherzogs Johann von Österreich und der Postmeisterstochter Anna Plochl. Sie beruht auf wahren Begebenheiten
Ceci est l?histoire de l'amour entre l'archiduc Johann d'Autriche et la fille du maître de poste Anna Plochl. Elle est inspirée de faits réels.

Anna : Geliebter Johann, mein lieber Hansl ! Nichts und niemand, weder böser Menschen üble Nachred, noch der Chronisten scharfe Zunge,kann jenes Bild von dir trüben, ..
Möge in der Welt dieses Bild von dir letzten Endes bestehen.?
Anna écrit : « Johann aimé, mon cher Hansl! Rien ni personne, ni les diffamations des gens mauvais ni les chroniqueurs à la langue acérée, ne peut ternir ton image.
Puisse cette image de toi exister jusqu'à la fin »

Générique

Johann sur un rocher, fusil à l'épaule

Des jeunes filles au bord de l?eau
Mädchen : Er liebt mich, er liebt mich nicht ? Er liebt mich ? von Herzen mit Schmerzen.
Une jeune fille : Il m'aime, il ne m'aime pas ? Il m'aime ? du coeur avec des douleurs.
Andere Mädchen :I werd nachher mit ihm tanzen. I mag wissen, wie so ein Erzherzog riecht.Nach Schokolade.Nach Tokajer.Nach Tabak.Oder einfach nach Mann.
Autre jeune fille : Plus tard, je danserai avec lui. Je voudrais savoir, comment un archiduc sent. Le chocolat. Le Tokay. Le tabac. Ou simplement l'homme.
Anna sourit.
Retour sur Johann. On voit un peintre qui fait son portrait.
Ein Mann ruf : Kaiserlich Hoheit ! Entschuldigen Sie ! Wir müssen leider weiter !
Un homme appelle : Altesse impériale ! Excusez-moi ! Nous devons malheureusement continuer !
Johann : Na ja.
Johan : Eh bien.
Retour sur les jeunes filles
Mädchen :Er tanzt mit mir. Er verliebt sich in mich. Das ist klar. Und am Ende, werde ich Hochwohlgeboren, ;;;die Gräfin von Allotrien und Tralala sein. Ich lade sich zu meine Hochzeit ein, Anna.
Une jeune fille : Il danse avec moi. Il tombe amoureux de moi. C'est clair. Et à la fin, je serai née de haute lignée.. La comtesse d'Allotrien et Tralala. Je t'invite à mon mariage, Anna.
Andere Mädchen : Nix da ! Mein Herr Vater hat gesagt, ich soll mit der Erzherzog tanzen ! Euch hat er nur eingeladen, damit ihr einen Knicks macht. sonst nix !Verstanden ?
Une autre jeune fille : Pas là. Mon père a dit, je dois danser avec l'archiduc. Il vous a seulement invitées, pour que vous lui fassiez une révérence. sinon rien. Compris ?

Johann et sa suite arrivent au bord de l'eau où une barque les attend.
Retour sur les jeunes filles. Une 4ème arrive en courant
4. Mädchen : Der Erzherzog kommt !
La 4e jeune fille :L'archiduc arrive.
Trois des jeunes filles font de grands signes de la main vers la barque qui arrive. Anna est restée assise à l'arrière. Elle continue d'effeuiller la marguerite et sourit en enlevant le dernier pétale.
Johann auf dem Boot: Was ist denn da hinten ? Wird da Wäsche aufgehängt ?
Johann sur la barque : Qu'y a-t-il donc là derrière ? La lessive est étendue là ?
Mann : Das sind junge Damen.
Un homme : Ce sont de jeunes dames.
Sekretar von Johann : Warten die auf uns ?
Secrétaire de Johann : Elles nous attendent ?
Ritter : Das wird das Ehren-Jungfern-Komitee aus Aussee sein. Sehr nette Mädchen, die uns begrüßen wollen !
Ritter : C'est le comité des demoiselles d'honneur d'Aussee. De très gentilles filles qui veulent nous saluer.
Johann : Aber die wissen hoffentlich nicht, wer ich bin, Ritter
Johann ; Mais qui j'espère, ne savent pas qui je suis, Ritter.
Ritter : Nein, natürlich Seien Sie versichert, Hoh... - äh. Herr Erzherzog, niemand weiß, dass Sie Aussee besuchen wollen.
Ritter ; Non, bien sûr. Soyez rassurés, Alt...  ah. Monsieur l'Archiduc, personne ne sait que vous voulez visiter l'Aussee.

*Die Damen kichern*
*Les dames rient*
La barque accoste et Johann et les autres descendent
Ritter : Meinen Herren, Darfich Ihnen jetzt die Damen vorstellen ?
Ritter: Messieurs. Puis-je maintenant vous présenter les dames.
Liesl : Ich bin die Elisabeth Baumgartner.Aber sagen Sie ruhig Liesl zu mir.Und wer sind Sie ?
Liesl : Je suis Elisabeth Baumgartner. Mais vous pouvez m?appeler Liesl. Et qui êtes-vous ?
Ritter zu Johann : Ja.
Ritter à  Johann : Oui
Johann : Ich bin der Johann.. Austri.
Johann : Je suis Johann? Austri.
Liesl : Austri ? das ist ein lustiger Name ! Den hab i da noch nie gehört !
Liesl : Austri ? c'est un drôle de nom ! Que je n'avais jamais entendu encore !
Ritter : Darf ich Ihnen meine Tochter Luise vorstellen ?
Ritter : Puis-je vous présenter ma fille Luise ?
Luise fait la révérence.
Andere Mädchen : Ich bin die Aloisia Strenberger, euer Hoh...
Une autre jeune fille : Je suis Aloisia Stenbergern votre Alt...
Ritter en montrant Anna : Das ist ja die Nannerl, die hätten wir jetzt fast vergessen ! Das ist die Tochter von unserem Postmeister in Aussee, Anna Plochl.
Ich schlage vor, dass wir mit den Damen einen Spaziergang machen ; Zum Grundlsee rüber.( Und dann fahren wir mit dem Boot zum Tanz beim Ladner. Wenn Sie mir bitte folgen möchten !
Ritter : Oui, c?est Nannerl, que nous avions maintenant presque oubliée (Anna s'avance) C'est la fille de notre maître de poste à Aussee, Anna Plochl.
(Anna fait une petite révérence, Johann la regarde et baisse les yeux, troublé) Je propose que nous fassions une promenade avec les dames. Du côté du lac Grundl. .(Johann et Anna se regardent, Anna baisse les yeux). Et puis, nous allons en bateau pour aller danser à Ladner. Si vous voulez bien me suivre,je vous prie. Les jeunes filles avancent avec les hommes. Anna reste timidement en arrière, le secrétaire de Johann lui tend son bras qu'elle prend en souriant.

Sur les bateaux.
(Mann : ) Hab ich zu viel versprochen ? Ist das einen Aussicht !
(Homme) Ai-je trop promis ? C?est une belle vue !
(Dame : ) Es ist sehr lustig.
(Dame) : C'est très drôle.
Johann se retourne et regarde vers Anna qui se trouve dans l?autre barque.
(Dame : ) Merkt man schon, dass Sie aus Wien kommen.
(Dame: ) : On remarque déjà que vous venez de Vienne.
*Kichern und unverständliche Murmeln*
*Rires et murmures incompréhensibles."
Johann continue à regarder vers Anna. Il se détourne. Elle le regarde aussi, et baisse les yeux en souriant doucement.
*Lachen*
*Rires*
*Jubel*
*Cris de joie*
Ils arrivent à Ladner
Mann : Grüß Gott !
Mann : Je vous salue.
*Musik*
Après un instant d'hésitation, Johann prend Anna par l?épaule et l'invite à danser. Ils dansent en se regardant timidement.
Aloisa : So ! Das wär? jetzt mein Tanz, Herr Austri.
Aloisa s'avance : Donc ! C'est ma danse maintenant, Mr Austri. Elle tire Johann par la main et le sépare d'Anna qui s'éloigne tristement.
Le secrétaire de Johann qui danse avec Liesl s'excuse auprès d'elle et se dirige vers Anna
Sekretar von Johann : Entschuldigung ! Dürfte ich um den nächsten Tanz bitten ?
Secrétaire de Johann : Excusez-moi ! Pourrais-je vous demander la prochaine danse ?
Anna : I brauch eine kurze Pause. Aber danach gern.
Anna : J'ai besoin d'une courte pause. Mais ensuite volontiers
Liesl : Jetzt komm ! Tanzen wir weiter !
Liesl : Venez maintenant ! Continuons à danser.
Anna s'éloigne. Johann qui danse avec Aloisa la regarde
Ritter : Dirndl, sei g'scheit ! Hopp, hopp !
Ritter : Demoiselles, soyez raisonnables ! Hopp, hopp
et il fait signe à sa fille Luise de danser avec Johann qui change donc de partenaire.
Pendant ce temps, Anna cueille des fleurs au bord de l'eau.
*Vögel zwitschern*
* Les oiseaux chantent »
Johann arrive, voit Anna qui lui tourne le dos, penchée pour cueillir les fleurs, il s'arrête un court instant puis s'avance.
Johann : Sagen Sie : Wie kommt es, dass ihr mitten unter der Woche so eine Feier macht ? Warum seid ihr alle so festlich angezogen ?
Johann : Dites-moi. Comment se fait-il que vous fassiez une telle fête en milieu de semaine ? Pourquoi êtes-vous toutes vêtues de costumes de fête ?
Anna : Warum fragen Sie den ausgerechnet mich ? I kann ned lügen.
Anna : Pourquoi me le demandez-vous justement ? Je ne peux pas mentir.
Johann : Dann sagen Sie die Wahrheit.
Johann : Alors dites la vérité
Anna : Aber das darf I doch ned.
Anna : Mais je ne peux pourtant pas.
Johann : Die Warheit dürfen Sie nicht sagen ?
Johann : Vous ne pouvez pas dire la vérité ?
Anna : Eben ned. Aber an der Wahrheit kann ja nix Falsches sein. Oder ?
Anna : Justement pas. Mais la vérité ne peut être rien de faux. N'est-ce-pas ?
Johann:  Bestimmt nicht.
Johann : Certainement pas.
Anna : Also. Wir haben unsere schönsten Kleider angezogen, weil..weil doch heut so ein besonderer Tag ist, weil.. Eure kaiserliche Hoheit uns besuchen gekommen sind.
Anna : Donc. Nous avons mis nos plus beaux vêtements, parce que, parce qu' aujourd'hui est encore un jour particulier, parce que..votre Altesse Impériale est venue nous rendre visite.
Johann. Ja, ja. Dann? hat mich diese Liesl ganz schön gepflanzt.
Johann : Oui, oui. Alors, cette Liesl m'a tout à fait bien planté.
Anna : Bitte verraten Sie mich ned.
Anna : S'il vous plait, ne me trahissez pas.
Johann : Nein, nein. Das ist unser Geheimnis.
Johann : Non, non. C'est notre secret.

Appel /Ruf :
Liesl : Herr Austri ! Wo sind Sie den hin verschwunden ?!Kommen Sie! Uns fehlt noch ein schneidiger Tänzer !
Liesl : Mr Austri ! Où vous êtes vous disparu ? Venez ! Il nous manque encore un danseur fringant !
Sekretar Johann : Ich tät um einen Tanz bitten. Ich tät auch um einen Tanz bitten, Fräulein Plochl!
Secrétaire Johann : Puis-je avoir une danse ? Puis-je avoir une danse, Melle Plochl ?

Le soir
*Jodeln*
*Chants*
Les hommes chantent.
Johann, pensif est assis avec son secrétaire, Zahlbruchner
Zahlbruckner: Sie sind gar nicht müde,Hoheit ?Nach unserer elfstündigen Wanderung ?Der vielen Tanzerei.
Zahlbruckner : Vous n'êtes pas du tout fatigué, Altesse. Après notre randonnée de 11 Heures ? Les nombreuses danses.
Johann : Ach, mit jedem Schritt, bin ich wacher,  mit jedem Tanz, bin ich jünger geworden. Gewinne meine Energie durch die Überforderung. Der Postmeister von Aussee, Zahlbruckner,..
Johann : Ah, à chaque pas, je suis plus éveillé.. Avec chaque danse, je deviens plus jeune. Je gagne mon énergie par le surmenage. Le maître de poste d'Aussee, Zahlbruckner ..
Zahlbruckner : Der Plochl ?
Zahlbruckner : Plochl ?
Johann : Ja. Den kennen Sie ?
Johann : Oui. Vous le connaissez ?
Zahlbruckner : Ja, ganz genau. Es gab damals für die Stelle des Postmeisters viele Bewerber. Sind alle aufs Peinlichste nach ihrer Vergangenheit befragt worden.
Zahlbruckner : Oui, tout à fait exact. Il y avait à l'époque beaucoup de candidats pour le poste de maître de poste. Ils ont tous été interrogés sur les parties embarrassantes de leur passé.
Johan : Ja, ja. Natürlich.Ist ja ein verantwortungsvoller Posten, so ein Postmeister. Und seine Tochter, die?
Johann : Oui, oui. Bien sûr. C'est un poste plein de responsabilités, un tel maître de poste. Et sa fille, ..
Zahlbruckner : Die Anna
Zahlbruckner : Anna
Johann : Ja.
Johann : Oui.
Zahlbruckner : Sie ist ein ganz besonders bezauberndes Wesen. Die älteste Tochter. Tadellos beleumundet.
Zahlbruckner : Elle est particulièrement charmante. La fille aînée. Parfaite réputation.
Johann : Tadellos beleumundet. Zauberhaft
Johann : Parfaite réputation. Merveilleuse.
Zahlbruckner : Wenn Hoheit es wünschen, kann ich mich ja etwas umhören;
Zahlbruckner : Si votre Altesse le souhaite, je peux me renseigner un peu.
Johann : Na, wenn Sie meinen. Dann machen Sie das. Gute Nacht !
Johann : Eh bien, si vous le dites. Alors faites cela. Bonne Nuit !
Zahlbruckner : Gute Nacht, Hoheit !
Zahlbruckner : Bonne nuit, Altesse !
Johann s'avance vers le feu qu'il regarde d'un air pensif, puis vers les étoiles.
*Musik*
Anna assise dans sa chambre, regarde aussi vers le ciel étoilé, se lève et marche dans la chambre d'un air rêveur.
*Wiehern*
*Hennissements*
*Eine Kutsche nähert sich*
*Une voiture se rapproche*
Anna regarde par la fenêtre,voit la voiture, et avec un grand sourire dit :
Der Vater ist da ! Der Vater ist da ! Kommt mit ! Komm mit !Der Seppl muss üben !Der Vater ist zurück, Toni, komm mit !.
Le père est là ! Le père est là ! Venez ! Viens ! Seppl doit s'exercer . Le père est de retour. Toni, viens !
Toni : Ich muss aufdecken
Toni : Je dois mettre la table
Anna : Tu weiter !
Anna : Continue !
Muter Anna : Nanni, wo rennst denn hin so wild ?Das Nachtmal ist gleich fertig
Mère Anna : Annin, où cours-tu donc si sauvagement ? Le repas du soir est tout de suite prêt.
Anna : Der Vater ist da ! I komm gleich !
Anna : Le père est là ! Je viens tout de suite !
Elle prend le bouquet de fleurs qu'elle a cueillies au bord de l'eau et court vers l?extérieur.
Plochl : Ho ! Brrr !Ohä !Das ist ja mein Fräulein Prinzessin !
Plochl : Ho ! Brrr ! Ohä ! C'est ma demoiselle princesse !
Anna en se jetant dans les bras de son père : Vater, schön, dass du wieder da bist !Der ist für dich ! Stell dir vor, der Erzherzog ist nach Aussee gekommen. Er hat sich über des Empfang gefreut. Und er hat mit mir getanzt !Nächsten Sommer kommt er wieder ! Sein Sekretär hat mir gefragt, ob ich Lust hätt?, ? ihn zu begleiten auf seiner Wanderung. Darf I da mitgehen ?
Anna : Père, c'est bien que tu sois de retour ! C'est pour toi ! Imagine-toi, l'archiduc est venu à Aussee. Il s'est réjoui de la réception. Et il a dansé avec moi ! Il revient l'été prochain. Son secrétaire m'a demandé, si j'avais envie..de l'accompagner pendant sa randonnée. Puis-je y aller avec lui ?
Plochl : Schauen wir mal.
Plochl : Nous verrons
Mme Plochl : Und wer hiflt mir, wenn du mit den hohen Herren wandern gehst ? Und du ? Bist dann wieder unterwegs ?Und ich bin wieder mit den Kindern und der Arbeit allein.I brauch dich, Anna. Versprich ihr ned so viel, Jakob.
Mme Plochl : Et qui m'aide, si tu vas te promener avec les grands messieurs ? Et toi, tu es alors de nouveau en chemin ? Et je suis de nouveau seule avec les enfants et le travail. J'ai besoin de toi, Anna. Ne lui promets pas autant, Jakob.
Anna : Mutter, bitte ! Der Erzherzog tät sich freuen. Und es ist noch ein Jahr hin, bis es soweit ist.
Anna : Mère, je t'en prie ! L'archiduc s'en réjouit ! Et il y a encore un an, jusque là !
Plochl : Schau, Anna-Maria, da fließt noch viel Wasser die Traun hinuter,?bis das soweit ist. Und die Nanni arbeitet doch so fleißig. Gönn dem Mädel die Freud !
Plochl : Regarde, Anna-Maria, là, beaucoup d?eau coule encore sous les ponts ..jusque là ! Et Nanni travaille pourtant si assidûment. Accorde de la joie à la jeune fille !
Mme Plochl : Tut, was ihr wollt ! Aber jetzt kommt ! Das Nachtmahl ist fertig !
Mme Plochl : Faites ce que vous voulez ! Mais venez maintenant ! Le dîner est prêt !
Anna : Danke, Vater ! Wart, i helf dir !
Anna : Merci, Père ! Attends, je t'aide !
Plochl : Weißt, Nanni, ganz unrecht hat die Mutter nicht. Sei vorsichtig ! Die hohen Herren unterhalten sich gerne. Und am allerliebsten mit jungen Mädchen. Und dann gehen sie fort  in ihre Welt.Und es ist schon manches Mädel zurückgeblieben mit einem Bankert. Das dann für teures Geld an eine wom Zirkus hat verkauft werden müssen. Damit das Mädel zu Ehr und Bräutigam kommen ist.
Plochl : Tu sais, Nanni, la mère n'a pas tout à fait tort. Sois prudente ! Les grands messieurs parlent volontiers. Et de préférence avec les jeunes filles. Et puis, ils repartent dans leur monde. Et quelques jeunes filles sont déjà restées avec un bâtard. Qui devait alors être vendu à un cirque. Pour que la jeune fille retrouve son honneur et un fiancé.
Anna : Aber Vater, der Erzherzog ist doch ned so einer. Er istsehr zurückhaltend. Fast schüchtern.Er ist ein feiner Herr.
Anna : Mais Père, l'archiduc n'est pas ainsi. Il est très réservé. Presque timide. C'est un gentleman.
Plochl : So ? Ist er das ?
Plochl : Ainsi ? Il est comme cela ?
Anna fait signe oui de la tête.

Au Palais Impérial . L'empereur pose pour son portrait.

Johann : Mein hoher Herr, ich habe in vielen Schlachten.. Kampf, Elend und Tod mit ansehen müssen Und hier am Hofe : Intrigen, Neid, Lüge. Ich bin des Treibens müde, Franz. Überall vermisse ich eine Einheit von Natur und Leben. Seit ich aus meinen steirischen Bergen zurückgekommen bin, ? hat mich eine Sehnsucht überfallen, .. die nur schwer zu bemeistern ist. Und deshalb will ich mich ..auf einen Bauernhof in der Steiermark zurückziehen. Ich will dort eine Art Musterhof betreiben. Und die Menschen dort neue Perspektiven und..neue Anbau-Methoden zu lehren. Und ich möchte eine Dampfbahn über den Semmering bauen. Wir brauchen ein modernes Transportwesen,wenn wir den wirtschaftlichen Anschluss nicht verpassen wollen.
Johann : Mon haut seigneur, j'ai vu dans beaucoup de batailles, le combat, la misère et la mort. Et ici à la cour : Intrigues, envie, mensonges. Je suis fatigué de l'agitation, Franz ; Partout, je ressens l'absence d'unité de la nature et de la vie. Depuis que je suis revenu de mes montagnes styriennes, j'ai été pris d'une nostalgie, qui est seulement difficile à maîtriser. Et c'est pourquoi, je veux me retirer sur une ferme en Styrie. Je veux administrer là une sorte de ferme modèle. Et là, enseigner aux hommes de nouvelles perspectives et de nouvelles méthodes de culture. Et je voudrais construire un chemin de fer à vapeur sur le Semmering. Nous avons besoin d'un moyen de transport moderne, si nous ne voulons pas manquer la connexion économique.
Kaiser : Darf ich meinen Herrn Bruder darauf hinweisen, dass ich oft betont habe, dass ich darauf Wert lege bei einer Audienz mit "Euer Majestät"angesprochen zu werden ?
Empereur : Puis-je attirer l'attention de Mr mon frère sur le fait que j''ai souvent souligné, que j'attachais de la valeur, lors l'une audience à être appelé « Votre Majesté » ?
Johann : Jawohl. Pardon. Ich will Euer Majestät nur daran erinnern,  dass die Bauern es noch nicht lange gewöhnt sind,  frei und eigenständig zu wirtschaften. Es kann nicht sein, dass wir in diesem fruchtbaren Land verhungern. Deshalb bitte ich Euer Majestät um die Genehmigung..der Statuten zur Gründung einer landwirtschaftliche Gesellschaft.
Johann ; Oui. Pardon. Je veux seulement rappeler à votre Majesté que les paysans ne sont pas encore habitués depuis longtemps à gérer leurs affaires librement et indépendamment.
Il ne peut pas être que nous mourrions de faim dans ce pays fertile. C'est pourquoi je prie votre Majesté d'accorder la permission, les statuts pour la fondation d'une société agricole
Kaiser : Wir werden darüber nachdenken und Ihn über das Ergebnis unserer Überlegungen unterrichten.
Empereur : Nous y réfléchirons et vous informerons du résultat de nos réflexions.
Johann, Ja, weil?
Johann ; Oui, parce que?
Kaiser : Er darf jetzt gehen.
Empereur : Il doit maintenant partir.
Johann sort de la pièce.

Village, la nuit.
*Eine Kirchenglocke läutet*
*Une cloche d'église résonne »
Auberge
Plochl entrant : Griaß di !
Plochl : Salut
Gäste : Griaß euch !
Les clients : Salut
Serveuse : Griaß di , Postmeister
Serveuse : Salut à toi, maître de poste
Plochl : Guten Abend ! Griaß euch !
Plochl : Bonsoir ! Je vous salue
Gäste : Guten Abend ! Griaß di ! Griaß di, Jakob ! Griaß di, Plochl !
Clients : Bonsoir ! Salut ! Salut Jakob ! Salut Plochl !
Auermann: Wie geht das Geschäft ?
Auermann : Comment vont les affaires ?
Plochl : Passt. Kalt ist?s worden.
Plochl : Ca va . Ie froid est arrivé.
Auermann : Ihre Nannerl hat sich zu einen sauberen Dirndl gemausert. Kompliment !
Auermann : Votre Nannerl s'est transformée en une jolie jeune fille. Compliments !
Plochl : Die Anna ist mein Augenstern.
Plochl : Anna est la prunelle de mes yeux.
Auermann : Ist eine ganz Brave,mit dem Herz am rechten Fleck. Da könnt sich jeder alle zehn Finger abschlecken,..wenn er eine kriegen tät wie sie.
Auermann : Elle est tout à fait brave, avec le coeur au bon endroit. Là, chacun peut se lécher les dix doigts ..s'il en obtient une comme elle.
Aloisia : Lassen Sie das Speichellecken. Die Anna will keinen Mann. Die will einen Prinzen. Geben Sie mir das Glasl.
Aloisia ; Vous gaspillez votre salive. Anna ne veut pas d'un homme. Elle veut un Prince. Donnez-moi les verres !
Homme moustachu : Sei froh, bleibt endlich für dich auch was über.
Homme moustachu : sois contente, finalement, il en reste aussi pour toi.
Aloisia : Lieber keiner wie einer wie du.
Aloisia : Plutôt aucun qu'un comme toi.
Rires
Gäste : Jetzt hast es !
Clients : Maintenant, tu l'as cherché !

Palais impérial
Frau : Johann ? Eure kaiserliche Hoheit, dürfen wir Euch stören ?
Femme : Johann ? Votre Altesse impériale ? Pouvons-nous vous déranger ?
Mädchen: Johann, wo warst du gestern ? Wir haben dich beim Ball vermisst.
Jeune fille : Johann, où étais-tu hier ? Tu nous a manqué au bal.
Frau :Es hießt, du seist krank. Ich hoffe, es ist nicht Ernstes. Ich wollte dir meine Töchter vorstellen.Eine jede wollte mit dir tanzen, aber du warst ja nicht da. Stimmt's, Gioia.
Femme : Il était dit que tu étais malade. J'espère que ce n'est rien de sérieux. Je voulais te présenter mes filles. Chacune voulait danser avec toi, mais tu n'étais pas là. C'est exact, Gioia.
Gioia: Ja, Hoheit. Es heißt, Sie sind ein sehr guter Tänzer.
Gioia Oui, Altesse. On dit que vous êtes un très bon danseur
Femme : Johanna
Frau : Johanna.
Johanna : Enchantée ! (en français) J'aurai bien voulu danser avec vous (Es wäre schön gewen, mit Ihnen zu tanzen)
Frau : Das is Josefa.
Femme : C'est Josefa
Josefa : Enchanté, Hoheit ! Sehr erfreut !
Josefa : Enchanté, Hoheit. Très heureuse !
Femme : Und das ist unser Nesthäkchen, Anna-Maria. Aber wir nennen sie nur « Nannerl ». Die war gerade auf die Welt gekommen,..als du uns damals auf unserem Gut in Böhmen besucht hast. Aber da hat ja auch noch mein seliger Josef gelebt. Und jetzt bin ich ganz allein. Mutterseelenallein mit meinen Töchtern.
Femme : Et voilà notre plus jeune, Anna-Maria. Mais nous l'appelons seulement « Nannerl ». Elle est justement venue au monde quand à l'époque, tu nous as rendu visite sur notre domaine en Bohême. Mais là, feu mon Josef était encore en vie. Et maintenant, je suis tout à fait seule, âme de mère seule avec mes filles.
Johann s'assied d'un air totalement effaré.
Frau : Aber die werden ja alle heiraten. Sobald der Richtige gekommen ist.
Femme : Mais elles se marieront toutes. Aussitôt que le correct sera arrivé.
Johann acquiesce de la tête, d'un air encore plus effaré.

Au palais, dans une salle de billard
Metternich : Ihr Herr Bruder wird von entfernten Verwandten? mit heiratswütigen Töchtern bedrängt;
Metternich : Mr votre frère est assailli par des familles éloignées avec des filles à marier.
Kaiser : Unsere Familie hat viele heiratsfähige Töchter. Die möchten alle eine gute Partie machen. Mir ist er langsam einerlei, wen er heiratet. Hauptsache, er heiratet standesgemäß und..wird damit von seinen Fantastereien abgelenkt.
Empereur : Notre famille a beaucoup de files à marier. Qui veulent toutes faire un bon parti. Cela m'est un peu égal, qui il épouse. Le principal, c'est qu'il se marie selon son rang et que cela le distraye de ses idées fantaisistes.
Metternich: Seit seinem England-besuch umgibt er sich vorwiegend mit Forschern und anderen Schöngeistern.
Metternich : Depuis sa visite en Angleterre, il s'entoure surtout de chercheurs et d'autres beaux esprits.
Kaiser : Dieser Narr kann es einfach nicht lassen. Statt seinem Pflichten nachzukommen, torpediert er unsere Bemühungen.
Empereur : On ne peut simplement pas laisser faire ce fou. Au lieu de suivre ses obligations, il torpille nos efforts.
Metternich : Es ware klug, ein baldiges Treffen mit.. der Württembergischen Prinzessin, Wilhelmine-Auguste, anzudenken.
Metternich . Ce serait sage de penser à une rencontre rapide avec la Princesse de Württemberg, Wilhelmine-Auguste.
Kaiser : Tun Sie das ! Denken Sie! Leiten Sie alles in die Wegen Herr Staatskanzler !
Empereur : Faites cela. Pensez-y. Dirigez cela dans cette direction, Mr le chancelier d'Etat.

En Styrie.
Une calèche avance.
*Musik*
Anna brode, elle entend le bruit de la voiture, se lève, regarde par la fenêtre et voit la voiture arriver. Elle descend en courant
Anna : Der Erzherzog ist wieder da !
Anna : L'archiduc est de nouveau là !
Aloisia : Griaß di, Nanni ! Schad, dass du keine Zeit g'habt hast. Wir haben den Erzherzog empfangen beim Ladner am Grundlsee. Lustig war's
Aloisia ; Salut, Nanni. Dommage que tu n'ais pas eu le temps. Nous avons accueilli l'Archiduc à Ladner sur le Grundlsee. C'était drôle.
Anna : Mir hat keiner was gesagt.
Anna ; Personne ne me l'a dit.
Aloisia ; Ach so ! Dann bist du auch nicht eingeladen !..morgen zur Wanderung hinauf zum Augstsee.
Aloisia : Ah bon !Alors tu n'es pas invitée non plus demain pour la randonnée en haut de l'Augstee.
Luise :Und nachher gehen wir zum Schützenfest. Wir müssen weiter. Pfiat euch !Du, die Anna könnte ja mit.
Luise : Et plus tard, nous irons à la fête du tir. Nous devons y aller. Je vous salue. Toi, Anna, tu pourrais venir avec nous.
Aloisia :Naa. I glaub, des wird ned gehen, ..weil der Erzherzog lädt nur sehr wenige ein. Und die persönlich.
Aloisia : Non Je crois, que cela n'ira pas.. parce que l'archiduc n'en a invité que quelques-unes. Et personnellement.
Mme Plochl : Fünf Gulden. Danke ! Pfiat di !
Mme Plochl : Cinq Gulden. Merci. ! Salut.
Mädchen : Pfiat di !
Fille : Salut
Mann : Den Strick krieg i, bitte schön
Homme : Je prends de la corde, je vous prie
Mme Plochl : Gut.
Mme Plochl : Bien
Homme : Und eine Rolle Draht. Und wenn du mir einen Kilo Nägel richtest. Griaß di, Nannerl !
Homme : Et un rouleau de fil. Et pesez-moi un kilo de clous. Se tournant vers Anna ; Salut, Nannerl
Anna : Griaß di !
Anna : Salut !
Homme : I hab was für dich. Vom Erzherzog.
Homme : J'ai quelque chose pour toi. De l'archiduc.
Il lui donne une lettre. Anna sourit.

Au bord d?un lac
*Musik*
On voit un groupe d'hommes et de jeunes filles avancer.
*Stimmengewirr*
*Brouhaha*

Aloisia et Luise sont en tête, elles tiennent Johann par le bras.
Aloisia : Eure kaiserliche Hoheit tanzen nicht nur wie unsere Buben, ?Sie sind auch ein ebenso tüchtiger Bergsteiger.
Aloisia :Votre majesté impériale ne danse pas seulement comme nos gars.. Vous êtes également un alpiniste aussi habile.
Johann :Ja, ja, in den Bergen bin ich halt gern.
Johann : Oui, oui, je vais volontiers à la montagne.
Luise : Ich bin auch gern in die Berg. Wir sind jeden Sonntag da heroben.
Luise ; J'aime aussi aller à la montagne. Nous y montons chaque dimanche.
Sie singen : In die Berg, bin I gern.
Elles chantent : A la montagne j'aime aller.
Johann se retourne vers Zahlbruckner qui donne le bras à Anna et leur fait un signe de la tête
Les jeunes filles continuent de chanter :
Und da gefreut si mei G'müat. Wo die Almröserln wachsen.
Et là se réjouit mon esprit. Où les roses s'éveillent.
Zahlbruckner : Das müssen wir ein bissel organisieren. Fräulein Aloisia singt die erste Stimme. Und die zweite Stimme geht auf die Seite ! Alle singen mit !Und Herr Ritter den Bass !!
Zahlbruckner : Là, nous devons nous organiser un peu. Melle Aloisia chante la première voix. Et la deuxième voix vient du côté. Tous chantent ! Et Mr Ritter fait la basse.
Pendant ce temps, Anna avance suivie par Johann.
Zahlbruckner : Ich dirigiere das Ganze, ja ?! : Und Sie singen :In die Berg, bin I gern. Und da gefreut si mei Gemüat. Wo die Almröserln wachsen. Und der Enzian
Zahlbruckner : Je dirige le tout, oui , ! Et  vous chantez: J'aime aller à la montagne. Et là se réjouit mon esprit. Où les roses s'éveillent. Et la gentiane.
Zahlbruckner : Wartet ! Moment! Moment! Es sind alle auseinander. Ihr müsst schon zusammen singen !Und Sie ein bissel genauer dirigieren ! Na, na ! Mein Dirigieren reicht !
Zahlbruckner ! Attendez ! Un moment ! un moment ! Vous êtes tous décalés. Vous devez déjà chanter ensemble. Et vous dirigez un peu plus exactement !! Eh bien eh bien ! Ma direction suffit !

Pendant ce temps, Anna et Johann se sont éloignés.
Johann : Ich bin wirklich nirgends lieber als hier in den Bergen. Hier ist die Luft frei. Alles ist frei. Wir allem. Der Atem ist frei. Man denkt sich auch frei. Jeder Gedanke an die große Welt, jeder Kummer schwindet hier. Sie sind auch eine wackere Bergsteigerin, Anna.
Johann : Je ne suis vraiment nulle part mieux qu'ici à la montagne. Ici l'air est libre. Tout est libre. Nous tous. Le souffle est libre. On se pense libre aussi. Chaque pensée du grand monde, chaque chagrin disparaît ici. Vous êtes aussi une alpiniste vaillante, Anna.
Anna (lächelnd) : Ja, I geh gern und oft in die Berg. Mit der Liesl zu ihrer Tante nach Gaiswinkel. Oder mit meinem Bruder und seinen Kameraden? hinauf zur Moaralm, wenn Sonnwend ist.
Anna en lui souriant : Oui, je vais volontiers et souvent à la montagne. Avec Liesl chez sa tante après Gaiswinkel. Ou avec mon frère et ses camarades, en haut sur le Moaralm, à la St Jean.
Johann : Ihr Mädels seid alle schon verlobt wie die Liesl ?
Johann : Vos jeunes filles sont déjà toutes fiancées comme Liesl ?
Anna : Ja; Die Lieslist mit dem Ludwig verlobt. Und die Luisemit dem Franz. Das ist der Bürgermeisters-Sohn. Nur die Aloisia hat keinen. Obwohl sie schon so lang sucht. Aber i bin sicher, sie wird noch einen finden. Einen, der sie verehrt und liebt. Und für den sie die große Liebe ist.
Anna : Oui. Liesl est fiancée à Ludwig; Et Luise avec Franz. C'est le fils du maire. Seule Aloisia n'a personne. Bien qu'elle cherche depuis tellement longtemps déjà. Mais je suis certaine, qu'elle en trouvera un. Un, qui la respecte et qui l?aime. Et pour qui, elle est le grand amour.
Johann : Und Sie ?
Johann : Et vous ?
Anna : I? Naa, I bin ned verlobt.
Anna : Moi ? Non, je ne suis pas fiancée.
Johann : Aber es gibt schon einen, der sich auf Sie freut? Der Sie verehrt und liebt und für den Sie die große Liebe sind ?
Johann : Mais il y en a déjà un, qui se réjouit à votre sujet ? Qui vous respecte et vous aime et pour qui vous êtes le grand amour ?
Anna : Das must eine geheime Freud? sein, von der I jedenfalls nix weiß.
Anna : Cela doit être une joie secrète, dont en tout cas, je ne sais rien.
Johann : Seien Sie bitte aufrichtig zu mir.
Johann : Soyez sincère avec moi, je vous en prie
Anna : Aber was soll i denn sagen ?
Anna : Mais que dois-je dire alors ?
Johann : Wissen Sie, Anna, in Wien am Hof, sagt niemand die Wahrheit. Überall ist man umgeben von..moralischem Unflat. Da wird intrigiert und gelogen und spioniert. Da wird man für die Wahrheit verdorben. Aber ihr hier, ihr seid anders
Johann : Savez-vous, Anna, à Vienne à la cour, personne ne dit la vérité. Partout, on est entouré par la saleté morale. Là, on intrigue, on ment, on espionne. Là, on est dépravé pour la vérité. Mais vous ici, vous êtes différents.
Anna : Da ist niemand.
Anna : Il n'y a personne.
Johann : Na dann. Wenn niemand Unrecht geschieht, dann..seien Siemir bitte gut.
Johann : Eh bien alors. Si cela ne cause de tort à personne, alors, regardez moi bien, je vous prie.
Anna : Ja, I..., Was soll i denn jetzt? ?
Anna : Oui, je... , que dois-je alors maintenant ?
Johann : Nein, nein. Nichts. Ich komme im Sommer nächsten Jahres her,?und ich würde mich sehr freuen, wenn wir uns wiedersehen könnten.
Johann. Non, non. Rien. Je reviens ici en été l'année prochaine et je serais très heureux ..si vous pouvions nous revoir.
Anna : I würd mi a freuen. Sehr sogar.
Anna : Je m'en réjouirai. Beaucoup même
Johann : Sagen Sie, darf ich Ihnen schreiben ?
Johann : Dites-moi, puis-je vous écrire ?
Anna : Aber ja, natürlich. Gern.
Anna : Mais oui, bien sûr. Volontiers.
Mädchen : Euer Hoheit, Kommer Sie her. Wir brauchen einen Stimmführer!J a, genau ! Und die Anna brauchen wir auch !
Jeunes filles : Votre Altesse. Venez ici. Nous avons besoin d'une voix dirigeante. Oui, exactement.  Et nous avons aussi besoin d'Anna.
Johann à Anna : ich werde Ihnen schreiben.
Johann à Anna : Je vous écrirai.

Au Palais. Johann à son bureau, il écrit.
*Musik *

A l'auberge. Anna fait la lessive. Sa mère lui amène une lettre.
Mme Plochl : Für dich.
Mme Plochl : Pour toi.
Anna s'essuie les mains et met la lettre dans son tablier.
Mme Plochl : Das ist jetzt schon der Dritte in einem Monat. Was schreibt dir der immer bloß?
Mme Plochl : C'est maintenant déjà la troisième en un mois. Que t'écrit-il donc toujours seulement ?
Anna : Alles. Was er sieht, was er denkt. Was er empfindet.
Anna ; Tout. Ce qu'il voit, ce qu'il pense. Ce qu'il éprouve.
Mme Plochl : Und was schreibst du ihm
Mme Plochl : Et que lui écris-tu ?
Anna : Ich schreib ihm, was I denk und empfind.
Anna : Je lui écris ce que je pense et ce que j'éprouve.
Mme Plochl : Und das interessiert ihn ?!
Mme Plochl : Et cela l'intéresse ?!
Anna : Stell dir vor ; Des interessiert ihn.
Anna : Représente toi. Ça l'intéresse.
Mme Plochl :Mach dich nicht unglücklich, Nanni.
Mme Plochl : Ne te rends pas malheureuse, Nanni.
Anna embrasse sa mère qui lui rend son baiser.

A l?auberge :
Auermann : Was hört man da ? Deine Anna hat ein Techtelmechtel gar mit einem hohen Herrn ?
Auerman : Qu4entend t4on là ? Ton Anna a une amourette avec un grand Monsieur ?
Ploch : Wer sagt das, Herr Auermann ?
Plochl : Qui dit cela, Mr Auermann. ?
Aloisia : Die Leut? reden, was der Tag lang ist.
Aloisia ; les gens parlent, quand la journée est longue.
Mann : Da redet die Richtige.
Homme : Là, ce qu'ils disent est correct
La serveuse lui verse le pichet sur la tête. Plochl est éclaboussé.
Aloisia : Herrgott, Herr Postmeister ! Das war für den Seppl dacht. Komm mit in die Kuchl ? das bissel werden wir gleich haben.
Aloisia : Mon Dieu, Mr le maître de Poste. C'était destiné à Seppl. Venez avec moi dans la cuisine, nous l'aurons tout de suite.
Man : Jetzt legt sie den Postmeister trocken.
Homme : Maintenant, elle va sécher le maître de Poste
Ein 2. : Oder das Gegenteil !
Un 2. Homme : Ou le contraire.
Ils chantent : Die Ausseer sind ein lustiges Volk. Und alle Leut? sind schön. Und schöne Mädchen sind auch da.
Les gens d'Ausseer sont un peuple gai. Et tous les gens sont beaux. Et il y a aussi de belles filles.
Ils frappent dans leurs mains.
Aloisia : So, das werden wir gleich ham. Wie geht?s den der Postmeisterin ? Jetzt muss es ja bald soweit sein.
Aloisia ; Ainsi, nous l'avons eu tout de suite. Comment va la maîtresse de Poste ? Maintenant le terme ne doit plus être loin.
Plochl : Liegt ja schon seit Wochen im Bett. Die Anna Maria, so schwach ist sie. Ist zu gar nichts mehr zu gebrauchen. Jetzt muss es bald kommen, das Kleine. Zum Glück, hab ich die Nanni.
Plochl ; Elle reste déjà depuis des semaines au lit. Anna-Maria, tellement elle est faible. Elle ne peut plus rien faire. Maintenant il doit bientôt arriver, le petit. Par bonheur, j'ai Nanni.
Aloisia : Na ja, alles kann dir die Anna auch ned machen. Falls du irgendwas brauchst ? sag?s mir.
Aloisia : Eh bien, Anna ne peut pas tout te faire. Au cas où tu aies besoin de quoi que ce soit, dis-le moi.
Plochl : Mhm.

Village, la nuit.
*Eine Kirchenglocke läutet*
*Une cloche d'église sonne*
La mère d'Anna est étendue sur son lit de mort.
Plochl agenouillé, prie:
Et benedictio dei omnipotentis patris et filii..et Spiritus Sancti descendat super te, Anna-Maria Plochl et maneat semper. Amen. Adveniat regnum tuum. Fiat voluntas tua ; sicut in caelo et in terra;
Anna, avec le nouveau-né dans les bras, pleure. Tous groupés autour du lit, pleurent.
Panem nostrum quotidianum da nobis hodie. Et dimitte nobis debita nostra, sicut et nos dimittianus debitoribus nostris. Et no nos inducas in tentationem, sed libera nos a malo.
Anna-Maria Plochl et maneat semper. Amen. Requiescat in pace.

Au Palais de Schönbrunn
A table
Kaiserin : Und warum erdreistet sich mein Schwager,.. nicht zum Souper zu erscheinen ?
Impératrice : Et pourquoi mon beau-frère se permet-il de ne pas apparaître au Souper ?
Kaiser : Was immer der Grund ist : Wir essen jetzt. Na ?
Empereur : Ce qui est toujours la raison. Nous mangeons maintenant. Eh bien ?
Metternich : Er ist wieder mal in der Steiermark unterwegs.
Metternich ; Il est encore une fois reparti en Styrie.
Kaiser : Wer oder was braucht ihn so dringend, dass er seine Familie versetzt ? Wurde eine neue Gesellschaft dort gegründet,.vor deren Karren, er sich spannen lässt?Und von der wir nichts wissen.
Empereur . Qui ou quoi a besoin de lui de façon tellement urgente, qu'il néglige sa famille , Une nouvelle Société était-elle fondée là, devant ces chariots, il peut être tendu. Et de quoi nous ne savons rien.
Metternich : Seien Sie unbesorgt, Sire.Es gibt nichts, von dem wir nichts wissen.
Metternich; Ne vous inquiétez pas, Sire. Il n'y a rien dont nous ne savons rien.
Kaiser : Also ?
Empereur : Donc ?
Metternich : So vielich höre, hat das etwas zu tun mit einer Liaison. Die hat der Herr Erzherzog vor zwei Jahren mit einer Bürgerlichen,? mit einer Postmeisterstochter, begonnen.
Metternich ; Pour autant que j'?ai entendu, cela a quelque chose à voir avec une liaison. Que Mr l'Archiduc a commencé il y a deux ans avec une roturière, avec une fille de maître de poste.
Kaiser : Soll er. Und ? Warum ist er nicht hier?
Empereur : Il doit. Et ? Pourquoi n'est-il pas ici ?
Metternich : Er verweilt auch in diesem Sommer in der Steiermark. Auf Schloss Gstaad. Dort heiratet an diesem Wochenende der Pfleger von Stift Admont. Der Herr Erzherzog hat versprochen,bei dieser Hochzeit Brautführer zu sein. Er hat sich dafür verwendet, ... dass diese Postmeisterstochter ebenfalls geladen wird. Als Brautjungfer.
Metternich ; Il demeure aussi cet été en Styrie. Au château de Gstaadt. Là, se marie ce week-end l'infirmière de la fondation Admont. Mr l'Archiduc a promis d'être garçon d'honneur à ce mariage. Et il est intervenu pour ...que cette fille de maître de poste soit également invitée comme demoiselle d'honneur.

Au château de Gstaad.

Maître de cérémonie : Aufgepasst und aufgemerkt, liebe Hochzeitgäst ? ! Die Braut kommt jetzt, und i lad euch ein zum Hochzeitsfest !
Maître de cérémonie : Votre attention, chers hôtes du mariage ! La fiancée arrive maintenant et je vous invite à la fête du mariage.
La jeune mariée sort, suivie de ses demoiselles d'honneur. Johann, qui est à l'extérieur, cherche Anna des yeux.
A l'intérieur de l4église. Les mariés sont agenouillés.
Prêtre :In nomini patris et filii et spiritus sancti. Amen. Und so frage ich dich : Willst du die hier anwesende Maria Huber vor Gott und der hier anwesenden Gemeinde zu deiner angretrauten Ehefrau nehmen ? Sie ehren und lieben in guten wie in schlechten Tagen ? So antworte mit einem lauten Ja.
Prêtre : In nomin patris et filii et spiritus sancti. Amen. Et ainsi, je te demande : Veux-tu prendre Marie Huber, ici présente, pour ta légitime épouse, devant Dieu et la communauté présente ?
Pour l'honorer et l'aimer dans les bons comme dans les mauvais jours ? Ainsi répondez avec un Oui sonore.
Johann, debout sur le côté, ferme les yeux
Karl : Ja.
Karl : Oui.
Johann ouvre de nouveau les yeux et regarde vers Anna qui a les yeux baissés.
Prêtre : Und so frage ich dich : Willst du, Maria Huber, den hier anwesenden Karl Schweighofer.. vor Gott und der hier anwesenden Gemeinde zu deiner angretrauter Ehemann nehmen ? Ihn ehren und lieben in guten wie in schlechten Tagen ?So antworte mit einem lauten Ja.
Prêtre : Et je te demande : Veux-tu, Maria Huber, prendre Karl Schweighofer, ici présent, pour ton époux légitime devant Dieu et la communauté ici présente ? Pour l'honorer et l'aimer dans les bons comme dans les mauvais jours. Ainsi, répondez avec un Oui sonore.
Maria : Ja!
Maria ; Oui !
Anna lève les yeux et regarde Johann qui lui sourit.
Sur le seuil de l'église.
Maître de cérémonie : Aufpassen, liebe Leut, aufpassen !
Maître de cérémonie : Attention, chères personnes, attention !
La mariée, tournant le dos, s'apprête à lancer son bouquet.
Und !Eins !und zwoa ! Und drei !Elle lance le bouquet. Anna l'attrape avec un grand sourire. Johann la regarde en souriant.

Dans une chambre, plusieurs jeunes filles dans un lit.
*Lautes Schnarchen*
*Forts ronflements »
*Schnarchen* *Schnarchen* *Schnarchen*
*Ronflements**Ronflements**Ronflements*
Anna se réveille et regarde ses compagnes endormies.

Dans un jardin.
*Ein Pferd wiehert*
* Un cheval hennuit*
Un homme : Da müssen wir vielleicht einen Umweg fahren.
Un homme : Là nous devons peut-être faire un détour.
Un autre homme : Jawohl, Herr Direktor küss die Hand !
Un autre homme : Oui, Mr le Directeur. Je vous baise la main
Zahlbruckner : Sehr gut. Holt noch die zwei großen Taschen.
Zahlbruckner : Très bien. Prenez encore les deux grands sacs.
Anna : Guten Morgen
Anna : Bonjour
Zahlbruckner : Guten Morgen, Fräulein Anna, so früh schon auf den Beinen ?
Zahlbruckner : Bonjour, Melle Anna. Déjà debout de si bonne heure ?
Anna : Ja, I hab nimmer schlafen können. Und Sie ? Machen Sie eine Ausfahrt mit dem Hernn Erzherzog ?
Anna : Je n?ai pas pu dormir. Et vous ? Faites-vous une sortie avec Mr l'Archiduc ?
Zahlbruckner : Hoheit hat Wichtiges in Graz zu erledigen. Wir müssen heut noch abreisen.
Zahlbruckner : Son Altesse a quelque chose d'important à accomplir à Graz. Nous devons partir aujourd'hui.
Anna : Heut schon ?
Anna : Déjà aujourd'hui ?
Zahlbruckne acquiesce de la tête d'un air désolé.
Johann, dans sa chambre, met des livres dans sa valise.
*Jemand klopft an die Tür*
*Quelqu?un frappe à la porte*
Johann : Ja ? Anna !Wie schön. Leider sind wir ja gestern nicht mehr zum Reden gekommen, allein.
Johann ; Oui ? Anna : Comme c'est bien. Malheureusement, nous n'avons pas pu parler hier, seuls.
Anna : Ja. Leider.Und I hab g'hört, dass Sie heut schon wieder weg müssen.
Anna : Oui. Malheureusement. J'ai entendu que vous deviez déjà partir aujourd'hui.
Johann ; Tja. Leider.
Johann ; Oui. Malheureusement
Anna : I wollt nur Lebwohl sagen. Und Ihnen den zum Abschied schenken.
Anna : Je voulais seulement vous dire au-revoir. Et vous offrir cela pour la séparation.
Elle lui met le bouquet de la mariée dans la main, lui sourit et repart.

A l?auberge
*Ein Baby schreit*
*Un bébé pleure*
Aloisia : Uns sie spielt das Fräulein Prinzessin. Und merkt nicht, dass er sich mit ihr spielt.Man kennt ja seine Weiberg?schichten. Mich wundert, dass du es erlaubt hast, dass sie mit dem Erzherzog eine Nacht unter demselben Dach verbringt. Die üble Nachred fällt nicht nur auf die Nanni. Die fällt auch auf dich. Der Auermann wird ned ewig auf sie warten und ich auch nicht
Aloisia : Et elle joue à la Princesse. Et ne remarque pas qu'il joue avec elle. On connaît sa planque de Weiberg. Cela me surprend que tu aies permis qu'elle passe une nuit sous le
même toit que l'Archiduc. Les mauvaises diffamations ne tombent pas seulement sur Nanni. Elles tombent aussi sur toi. Auermann ne l'attendra pas éternellement, et moi non plus.
*Das Baby schreit lauter*
*Le bébé crie plus fort*
Aloisia : Du must schauen, dass sie aus dem Haus kommt. Sonst wird das nix mit unserer Heirat. Zwei Hausfrauen unter einem Dach, das geht nicht. Du must ihr die Leviten lesen.
Mali, bitte ! (Elle prend le bébé dans les bras) Du musst sie zu der Heirat mit Herrn Auermann zwingen. Sonst heirat? zu guter Letzt noch ich ihn. Mach reinen Tisch !
Aloisia : Tu dois faire en sorte qu'elle parte de la maison. Sinon, notre mariage ne sera pas possible. Deux femmes au foyer sous un toit ? cela ne va pas. Tu dois lui passer un savon.
Mali, s'il te plaît ! (elle prend le bébé dans les bras) Tu dois la contraindre au mariage avec Mr Auermann. Sinon, je me marierai finalement après elle. Fais table rase !
Anna : Wer macht reinen Tisch ? Was machst du da?
Anna : Qui fait table rase ? Que fais-tu là ?
Aloisia : I schau nach dem Rechten. Sonst macht es ja keiner.
Aloisia : Je veille à ce que tout marche bien. Sinon, personne ne le fait.
Anna : Jetzt ist eine da, die noch dazu daher g?hört. Und du kannst gehen. Danke schön furs Aushelfen. Der Vater wird?s dir vergelten.
Anna : Maintenant, il y en a une là, à qui en outre cela appartient. Et tu peux partir. Merci beaucoup pour ton aide. Le père te récompensera.
Plochl : Na? Hat er sich erklärt, der feine Herr Erzherzog?
Plochl : Eh bien, il s'est déclaré, le gentil Mr l'Archiduc ?
Anna : Naa, des hat er ned. Aber wenn der rechte Zeitpunkt kommen ist, wird er's tun.
Anna : Non, il ne l'a pas fait. Mais si le bon moment est arrivé, il le fera.
Plochl : Ja. WENN. Und wenn nicht ?!
Ploch! :Oui. SI. Et si pas ?
Anna : Das Wichtigste an der Lieb ist das Vertrauen. Und des hab i.
Anna : Le plus important dans l'amour est la confiance. Et je l'ai.
Plochl : Aberich nicht! Ich will nicht , das der Herr Erzherzog.. meine Tochter wie eine seiner Sennerinnen behandelt. Und zu so einer macht!
Plochl : Mais pas moi ! Je ne veux pas que Mr L'Archiduc traite ma fille comme une de ses putains. Et en fasse une d'elle !
*Das Baby schreit*
* le bébé pleure*
Plochl : Der Herr Auermann, ein Beamter aus Hallstatt,..hat um eine Hand angehalten. Er will dich besuchen und mit dir reden.
Plochl : Mr Auermann, un fonctionnaire d'Hallstatt a demandé ta main. Il veut te rendre visite et parler avec toi.
Anna : I will ihn weder sehen noch mit ihm reden.
Anna : Je ne veux ni le voir ni parler avec lui.
Plochl : Aber ICH will!
Plochl : Mais JE veux.

Une voiture.
A l'intérieur de la voiture.
Zahlbruckner : Hoheit, warum lassen Sie anhalten ?
Zahlbruckner : Altesse, pourquoi nous arrêtons-nous ?
Johann ; Ich werde nächste Woche meinen Vortrag halten.
Johann : Je rendrai mon rapport la semaine prochaine
Zahlbruckner : Aber Hoheit, wir sind in Graz, fast am Ziel.
Zahlbruckner : Mais Altesse, nous sommes à Graz, Presque au but
Johann : Ans Ziel kommen wir, wenn wir umkehren. Wir fahren nach Aussee zurück.
Johann : Nous arriverons au but, si nous faisons demi-tour. Nous retournons à Aussee.

La voiture roule le long du lac et arrive en ville.
A l?intérieur de l?auberge.
*Stimmengewirr*
*Brouhaha*
Johann et Zahlbruckner entrent. Anna se retourne et les voit, elle se lève.
Anna : Johann ! Ich mein, Eure Kaiserliche Hoheit.
Anna : Johann ! Je veux dire, votre Altesse impériale.
Johann : Anna. Ich würde gern mit Ihnen reden. Allein. Morgen Nachmittag vielleicht ? Unten an der Ennsbrücke ? Beim Schloss Trautenfels?
Johann : Anna. J'aimerai parler avec vous. Seuls. Demain après-midi peut-être. En bas du pont de l'Enns ? Au château de Trautenfels ?
Anna : I werd da sein.
Anna : Je serai là.

Le lendemain, une 1ère voiture arrive.
*Musik*
Une 2ème voiture attend.
La voiture avec Anna se rapproche. Zahlbruckner lui fait un signe de la main ; Lorsque la voiture s'arrête, il prend le bébé dans les bras, aide Anna à descendre et monte à sa place.
Zahlbruckner : Auf geht's !
Zahlbruckner : Allons-y !
Les deux voitures s'éloignent. Johann qui était derrière elles s'avance vers Anna qui lui tourne le dos. Elle se retourne et le voit. Elle s'avance vers lui et l'enlace.
*Mali weint*  *Mali pleure* 
Zahlbruckner observe Johann et Anna qui s'éloignent.
Johann : Als Ergebnis all meines Studierens, Sinnens und Grübelns, möchte ich Ihnen sagen: Ich lass nicht mehr von Ihnen.
Johann : Comme résultat de toutes mes études, réflexions et méditations, je voudrais vous dire : je ne peux plus me passer de vous.
Anna : Ja, und.. was heißt das jetzt?
Anna : Oui, et qu'est-ce que cela signifie maintenant ?
Johann : Das heißt; dass ich dich liebe. Und dass ich will, das du meine Frau wirst. Vorausgesetzt, du willst es auch.
Johann : Cela signifie que je t'aime. Et que je veux que tu deviennes ma femme. A condition que tu le veuilles aussi.
Anna : Ja, ich will.
Anna : Oui, je le veux.
Johann : Aber du musst wissen, dass ich für eine Heirat mit einer bürgerlichen Frau, die Einwilligung meines Bruders, seiner Majestät, brauche. Nur wenn er einer solchen zustimmt,
wird eine Hochzeit stattfinden. Es wird nicht leicht werden. Es braucht seine Zeit. Die Klugheit gebietet, eine günstige Stimmung abzuwarten. Und so muss ich dich bitten, dich ebenfalls in
Geduld zu üben.
Johann : Mais tu dois savoir que pour un mariage avec une roturière, j'ai besoin de l'accord de mon frère, sa Majesté. Et ce n'est que s'il consent que le mariage aura lieu. Cela ne sera pas facile. Cela demande de son temps. La prudence impose d''attendre une humeur favorable. Et je dois donc te prier de faire également preuve de patience.
Anna : I werd warten.
Anna : J'attendrai.

Plochl et Johann assis face à face.

Plochl : Haben Sie das gut überlegt, Hoheit ?
Plochl : Avez-vous bien réfléchi à cela, Altesse ?
Johann : Glauben Sie, ich rede, ohne vorher darüber nachgedacht zu haben ?
Johann : Croyez-vous que je parle sans avoir auparavant réfléchi à cela ?
Plochl ! Nein, natürlich ; Verzeihen Sie. Ich mach nur halt Gedanken.
Plochl : Non, bien sûr. Pardonnez-moi Je me fais seulement du souci.
Johann : Ich will es, und Anna will es. Sie weiß, dass unser Bruder, der Kaiser, die Hochzeit erst erlauben muss. Er wird vehement dagegen sein. Aber ich hoffe sehr, dass ich den Kaiser überzeugen kann.
Johann : Je le veux, et Anna le veut. Elle sait que notre frère, l'Empereur doit seulement permettre le mariage. Il sera fortement contre. Mais j'espère fortement pouvoir convaincre
l'Empereur.
Plochl : Ja, gut. Dann bedarf es also nur noch der Klärung durch unseren Kaiser Franz.
Ploch : Oui bien. Donc, cela doit seulement être clarifié par notre empereur Franz.
Johann fait signe oui de la tête et ils vident leurs verres.

La voiture de Johann roule devant la montagne.

*Musik*

Un concert. Johann, assis parmi les auditeurs, semble s'ennuyer, il ferme les yeux.
On voit les musiciens, l?empereur joue du violon. La musique s'arrête et les auditeurs applaudissent.

Eine Frau : Großartig, Majestät. Ihr könnt mich zu den Bewunderern Eures Spiels zählen.
Une femme : Magnifique, Majesté. Vous pouvez me compter au nombre des admiratrices de votre jeu.
Metternich : Compliment, Sire ! Excellent ! Magnifique ! (en français) Kompositeur Haydn kann sich glücklich schätzen, seine Komposition von Eurer Majestät? so vortrefflich
aufgeführt bekommen zu haben.
Metternich : Compliment, Sire ! Excellent ! Magnifique ! Le composeur Haydn peut s'estimer heureux que sa composition ait été aussi parfaitement jouée par votre Majesté.
Kaiser : Merci.
Empereur : Merci.
Metternich : Ich bevorzuge Rossini. Unsere unglückliche Komponisten wie Beethoven..und seine Ecole Effroyable verachten eine so kleinliche Sitte. Deswegen erzählen sie nicht mit Tönen, sondern leiern immer dasselbe her. Wehe dem Musiker, der nicht weiß, dass alle Musik eine wahres Geplauder ist.
Metternich : Je préfère Rossini. Nos compositeurs malheureux comme Beethoven et son Ecole effroyable méprisent une telle petite morale. Par conséquent, ils ne disent pas avec des tons, mais psalmodient toujours la même chose ici. Malheur au musicien qui ne sait pas ... que toute la musique est un véritable bavardage.
Johann: Ich halte Herrn van Beethoven für einen der größten Komponister überhaupt. Diese Musik ist  wie die vom jungen Schubert, revolutionar.
Johann : Je tiens donc Mr Beethoven pour l'un des plus grands compositeurs. Cette musique est comme celle du jeune Schubert, révolutionnaire.
Kaiser : Aber Johann! Wenn ich das Wort "revolutionar" schon höre! Das ist mir Meister Mozart lieber. Er hat zwar seine Querelen mit dem Erzbischof, aber? Übrigens : Wir sind demnächst beim Erzbischof.
Empereur : Mais Johann ! Quand j'entends déjà le mot "révolutionnaire". Je préfère maître Mozart. Il a certes sa querelle avec l'archevêque, mais.. D'ailleurs, nous serons prochainement chez l'Archevêque.

Dans le bureau de l'empereur. Johann debout devant l'empereur.

Kaiser : Ich treffe dort im Sommerschloss ders Erzbischof den Zaren. Und du die Prinzessin von Baden Württemberg. Ich habe vor, dich mit ihr zu verheiraten.
Empereur : Je rencontre là au château d'été l'archevêque du Tsar. Et toi, la princesse de Baden Württernberg. Je projette de te marier avec elle.
Johann : Aber Majestät, ich will..
Johann : Mais Majesté, je veux....
Kaiser : Ich WÜNSCHE, dass du meine Wahl diesmal akzeptierst.Ich dulde keine Widerrede.Du leistet dir einen seltenen Luxus. Deine liberalen Schwärmereien, dein Bauernleben. Das ist ein offener Widerspruch zu allem, ..was du deiner Familie und der Dynastie schuldest.
Empereur : Je SOUHAITE que cette fois tu acceptes mon choix. Je ne tolère aucune contradiction. Tu te permets un luxe rare. Tes enthousiasmes libéraux, ta vie de paysan. C4est une opposition ouverte à tout ce que tu dois à ta famille et à la dynastie.
Johann : Ich lebe nach den Prinzipien, die ich für richtig halte. Genau wie du es tust.Ich versuche, den Menschen eine wirtschaftliche Zukunt und? ein bisschen Wohlstand zu geben.Deswegen habe ich das Radwerk in der Steiermark gekauft.Ich möchte vieles besser machen. Ich möchte..
Johann : Je vis d'après les principes que je tiens pour corrects. Exactement comme tu le fais. J'essaie de donner aux hommes un avenir économique et un peu de bien-être. Ainsi, j'ai acheté la fabrique de cycles en Styrie. Je voudrais faire beaucoup mieux. Je voudrais;;;
Kaiser : Bitte! Verschone mich mit deinen sozialen Träumereien! Du hast eine hübsches Spielzeug in Aussee gefunden, hab ich gehört.
Empereur : Je t'en prie ! Epargne-moi tes rêveries sociales ! Tu as trouvé un joli jouet à Aussee, j'ai entendu.
Johann : Wie bitte ?
Johann : Comment, je t'en prie ?
Kaiser : Oh! Die Postmeisterstochter. Sie soll sehr, sehr ansehnlich sein.
Empereur : Oh! La fille du maître de Poste. Elle doit être très, très belle.
Johann : Das ist die Frau, die...
Johann : C'est la femme, que..
Kaiser : Ich gönn dir dein Amüsement! Adieu ! Mein Amüsement beschränkt sich auf das Geigenspiel. Darüber hinaus hab ich keine Zeit, denn ich muss arbeiten.
Empereur : Je te permets ton amusement. Adieu ! Mon amusement se limite à jouer du violon. Là-dessus, je n'ai pas le temps, car je dois travailler.
Johann sort.

Chez les Plochl.

Ploch arrive en tenant un journal à la main qu'Aloisia lui a donne. Anna le voit par la fenêtre.

*Mali weint*
* Mali pleure*
Anna : Ja, was hat denn die kleine Mali ? Oh.
Anna : Oui, qu'a donc le petit Mali ? Oh !
Nourrice : I glaub, sie hat Hunger.
Nourrice : Je crois qu'il a faim.
Anna : Bitte gib ihr was!
Anna : Donne lui quelque chose, s'il-te-plaît
Nourrice : Ist gut! Mali, jetzt gemma in die Kuchl. Ist schon gut!.Jetzt kriegst a Papperl.
Nourrice : C'est bon. Mali, on va maintenant dans la cuisine, c'est déjà bon. Maintenant, je te donne à manger.
Plochl: Ich hab's g'wusstl Ich habe es gewusst.
Plochl : Je le savais ! Je le savais.
Anna : Was hast du gewusst?
Anna : Que savais-tu ?
Plochl : Es hätte nicht anders sein können. Dein Erzherzog ist auf Schloss Waldau und fährt dort..stundenlang mit dem Kaiser und der Prinzessin von Württemberg, im Kreis durch die Gärten. Damit alle wissen, dasser die Frau heiraten wird. Da, lies.
Plochl : Cela ne pouvait pas être autrement. Ton Archiduc est au château de Waldau et fait des promenades pendant des heures avec l'empereur et la Princesse de Württernberg. Pour que tous sachent qu'il épousera la femme. Là, lis.
Anna: Die lügen doch !
Anna lit et dit: Ils mentent pourtant.
Plochl : Warum sollen sie ? Die schreiben nur, was schon jeder weiß. Der Kaiser will, dass der Erzherzog endlich seiner Pflicht nachkommt. Und eine Frau aus einem
guten Stall heiratet. Tu felix Austria nube ? weißt du, was das heißt? Du, glückliches Österreich, heirate. Das ist Politik. Aber davon verstehst du nichts.
Plochl : Pourquoi le devraient-ils ? Ils écrivent seulement ce que chacun sait déjà. L'empereur veut que l'Archiduc suive enfin son devoir. Et se marie avec une femme de haute lignée. Tu felix Austira nube ? Sais-tu ce que cela signifie ? Toi, heureuse Autriche, marie-toi. C'est de la politique. Mais tu ne comprends rien à cela.
Anna : Naa, die heiratet er ned.
Anna : Non, il ne l'épouse pas.
Plochl : Die heiratet er ! Und dich hat er dann abgestaubt ! Gratuliere! Das hast du wirklich fein gemacht.
Plochl : Il l'épouse ! Et il t'a alors balayée ! Félicitations ! Tu as vraiment joué finement !
Anna: I glaub des ned.
Anna : Je ne le crois pas
Plochl : Ich will jetzt zweierlei. Erstens; Du heiratest. Denn Herrn Auermann.
Plochl : Je veux maintenant deux choses. Premièrement, tu te maries. Avec Mr Auermann.
Anna : I heirat ja, Vater. Den Erzherzog, und sonst keinen.
Anna ; Oui, je me marie, Père. L'archiduc, et sinon aucun.
Plochl ! Aber er heiratet dich nicht! Weil er nicht will oder nicht kann oder nicht darf. Wenn ich dran denk, wie er hier gesessen ist! Und gesagt hat : Ich will, ich will, ich will. Jetzt will ich. Ich will auch heiraten. Das ist für uns alle das Beste!
Plochl : Mais il ne t'épouse pas !Parce qu'il ne veut pas ou ne peut pas ou ne doit pas. Quand j'y pense, comment il était assis là ! et a dit : Je veux, je veux, je veux. Maintenant, je veux. Je veux aussi me marier. C'est le mieux pour nous tous !
Anna : Naa, des ertrag I ned! A fremde Frau in Mutters Bett! Womöglich in ihren Kleidern!
Anna : Non, je ne supporterai pas cela ! une femme étrangère dans le lit de la mère ! Peut-être même dans ses vêtements !
Plochl : Das wirst du nicht sehen. Weil du in Hallstatt bist beim Herrn Auermann.
Plochl : Tu ne verras pas cela. Parce que tu seras à Hallstatt chez Mr Auermann ;
Anna : Wen willst den du heiraten?
Anna : Qui veux-tu donc épouser ?
Plochl : Du kennst sie. Wir sind uns einig. Die Aloisia und ich.
Plochl : Tu la connais. Nous sommes d'accord. Aloisia et moi.
Anna : Die Aloisia soll meine neue Mutter werden?
Anna : Aloisia doit devenir ma nouvelle mère ?
Plochl fait signe que oui de la tête.

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Hors-ligne
*Mali weint*
* Mali pleure*

*In der Gaststube wird gejodelt*
* Dans la salle à manger, on jodle*

Anna en donnant Mali à Aloisia qui nettoyait le pantalon d'Auermann :
Meinen herzlichen Glückwunsch !
Mes chaleureuses félicitations !
Aloisia : Was soll das ?
Aloisia : Qu'est ce ça veut dire ?
Anna : Bitte sehr, du kannst sofort anfangen. Das Glück ist kurz, es folgt die Pflicht. Die Kinder und der Mann müssen versorgt werden.
Anna : Je t'en prie, tu peux commencer tout de suite. Le bonheur est court, le devoir suit. On doit s'occuper des enfants et des hommes.
Auermann : Fräulein Nanni. Nanni! Bleiben Sie doch!
Auermann : Melle Nanni. Nanni ! Restez encore !
Anna : Grüß Gott, Herr Auermann!
Anna : Je vous salue, Mr Auermann.
Elle sort et entre dans la salle où les gens dansent.

Anna : Liesl, i muss mit dir reden !
Anna : Liel, je dois te parler.
Liesl continue à danser, Anna l'attrape par le bras et l?entraîne

Liesl : Jetzt sag einmal ! Hast du narrische Schwammerln gessen ?
Liesl : Dis-moi maintenant ! As-tu mangé des champignons hallucilogènes ?
Anna : I brauch deine Hilfe. I erklär's dir gleich. I muss nach Schloss Waldau, aber die Postkutsche ist schon weg. I krieg sie, wenn I schnell reit, in Fuschl.
Anna : J'ai besoin de ton aide. Je t'explique tout de suite. Je dois aller au château de Waldau, mais la calèche de la Poste est déjà partie. Je la rattrape, si je chevauche vite, à Fuschl.
Liesl : Aber du musst mit  das Pferd muss zurück. Du bist verrückt.
Liesl : Mais tu dois revenir avec le cheval . Tu es folle
Anna : Und du ? Du tust mit Franz herum. Wo ist Ludwig ?
Anna : Et toi ? tu tournes autour de Franz. Où est Ludwig ?
Liesl : Ich kenn keinen Ludwig.
Liesl : Je ne connais aucun Ludwig.
Anna : Was ? Was ist den passiert?
Anna : Quoi ? Que s'est-il passé ?
Liesl : Mit diesem Menschen rede ich nicht mehr. Den hab ich aus meinem Leben gestrichen.
Liesl : Je ne parle plus avec cet homme. Je l'ai rayé de ma vie.
Anna : Wieso?
Anna : pourquoi ?
LiesI : I mag keinen Mann, der was mit einer anderen hat! Aus, vorbei, vergessen. Abgehakt! Ich rat dir, mach's wie ich! Bleib da. Deiner heiratet eh die Prinzessin aus Württemberg. Die Männer sind alle gleich. Egal, wie sie riechen.
Liesl : Je n'aime pas un homme qui a une affaire avec une autre ! Fini, passé, oublié ! Affaire classée ! Je te le conseille, fais comme moi. Reste là. Le tien épouse la princesse de Württernberg. Les hommes sont tous les mêmes. Peu importe, comment ils sentent.
Anna : Naa. Der ist anders.
Anna : Non, Il est différent.

Anna et Liesl galopent à travers champs.

Au château de Waldau

*Musik : « Kaiserhymne » von Joseph Haydn*
* Musique : L'hymne de l?empereur de Joseph Haydn.

De nombreuses voitures arrivent.

La foule : Hoch ! Hoch dem Kaiser !
La foule : Grand ! L'empereur est grand !
Anna est parmi la foule.
La voiture de l'empereur arrive. Il en descend. Johann, en uniforme, assis près de la princesse, sourit à la foule. Anna le voit.
Foule : Er lebe hoch ! Hoch lebe der Kaiser !
Foule : Longue vie ! Longue vie à l'empereur !

Zahlbruckner à Anna : Der Erzherzog wird sich in eine Stunde im Garten einfinden.
Zahlbruckner à Anna : L'Archiduc vous retrouvera dans une heure dans le jardin.

Zahnbruckner et Johann avancent dans le jardin.
Zahlbruckner : Dort drüber wartet sie, Eure Exzellenz.
Zahlbruckner : Elle vous attend là, votre Excellence.

Johann : Nanni ! Wie unerwartet  und schön zugleich, Sie hier zu sehen. Wie kommst du den hierher ?
Johann : Nanni ! Comme c'est à la fois inattendu et beau de vous voir ici. Comment es-tu arrivée ici ?
Anna : In Aussee erzählt man sich, dass Sie die Prinzessin von Württemberg heiraten werden. Da wollt ich sehen, ob's wahr ist. I wollt die Frau sehen, derentwegen I Sie verlier. Die Prinzessin ist sehr schön und elegant. Sie passt sehr gut mit Ihnen, kaiserliche Hoheit. I hab Ihnen Ihre Briefe mitgebracht. Sie müssen ned besorgt sein, dass I damit Unsinn anstelle, der Ihnen schaden könnt. Bitte.
Anna : A Aussee, on raconte que vous allez épouser la Princesse de Württenberg. Je voulais voir, si c'était vrai. Je voulais voir la femme à cause de qui je vous perds. La princesse est rès belle et élégante. Elle va très bien avec vous, Altesse impériale. Je vous ai rapporté vos letres. Vous ne devez pas être inquiet..que je puisse être assez insensée pour pouvoir vous nuire avec. Je vous en prie.
Johann: Ich verstehe, dass du wütend bist. Aber?
Johann fait non de la main : Je comprends que tu sois en colère. Mais..
Anna : I bin ned wütend. I bin enttäuscht.
Anna : Je ne suis pas en colère, je suis déçue.
Johann : Aber sei unbesorgt, ich steh zu meinem Wort. Ich hab der Prinzessin gesagt, dass ich vergeben bin. Dass ich eine andere lieb and sie heiraten werde. Und sie war erleichtert, den auch sie liebt einen anderen und möchte den heiraten.Anna, du musst mir glauben. Ich werde bei nächster Gelegenheit mit seine kaiserlichen Hoheit über unsere Heirat sprechen. Ich verspreche dir, seine Einwelligung zu erkämpfen.
Johann : Mais ne t'inquiète pas, je tiens ma parole. J'ai dit à la princesse qu'elle doit me pardonner. Que j'en aime une autre et que je l'épouserai. Et elle était soulagée, car elle en aime aussi un autre et voudrait l'épouser. Anna, tu dois me croire, je parlerai de notre mariage à la prochaine occasion avec son Atesse Impériale. Je te promets de conquérir son consentement.

Dans la chapelle du palais

Johann: Hoher Herr ich bitte um Gehör, ein Anliegen vorzutragen ..dass mein Herz belastet. Gehör mir.: Erlaube mir Franz, ein Anliegen. Nein, nein. Erlauben Sie mir, Majestät, ein Anliegen, Erlauben Sie mir, Majestät, ein Anliegen vorzutragen, das Eure Majestät, ich habe eine Anliegen, das keinen Aufschub duldet. Ich möchte mit Ihnen sprechen über ..
Johann devant l'autel : Monseigneur, je vous prie d'écouter une demande qui se trouve dans mon coeur. Ecoutez-moi. (Il se dirige vers le palais) Permets-moi, Franz, une demande.. Non, non, Permettez-moi, votre Majesté, une demande.. Permettez-moi, Majesté de vous exposer une demande qui..(Il monte les escaliers). Votre Majesté, j'ai une demande, qui ne tolère aucun délai. Je voudrais parler avec vous à propos de...
Dans le bureau de l?empereur :
Johann : Ich möchte mit Ihnen sprechen über ..meine Verheiratung. Ihr, mein Kaiser, mein hoher Herr,..den ich mehr liebe wie mein Leben; Ich kann Prinzessin Karoline von Württemberg nicht heiraten, weil..
Johann : Je voudrais parler avec vous à propos de mon mariage. Vous, mon empereur, mon grand seigneur, que j'aime plus que ma vie. Je ne peux pas épouser la princesse Karoline von Württernberg, parce que..
Kaiser : Weil sie dich nicht will. Ich weiß. So ein Affront! Was bildet diese lächerliche Person sich ein?
Empereur : Parce qu'elle ne veut pas de toi. Je sais. Quel affront ! Qu'est-ce que cette ridicule personne s'imagine ?
Johann : Sie liebt einen anderen.
Johann : Elle en aime un autre.
Kaiser : Na und? Was ist das? Liebe? Eine Laune ? die geht vorbei! Eine Aufwallung der Sinne. Ich liebe auch dann und wann.Hier und da.Immer wieder. Aber bitte, deshallb tunich doch meine Pflicht! Sie liebt.Na und?! Du liebst doch auch und hättest sie trotzdem geheiratet.
Empereur : Eh bien et ? Qu'est-ce c'est ? L'amour ? Un caprice ? qui passe. Une ébullition des sens. J'aime aussi ? de temps en temps . Ici et là. Toujours de nouveau. Mais je t'en prie, cependant, je fais pourtant mon devoir. Elle aime.Eh bien ?! Tu aimes pourtant aussi et tu l'aurais malgré tout épousée.
Johann : Nein. Majestät, ich  lebe anders als Ihr. Majestät; ich fühle mich nur dann wohl,  wenn ich mit meinen Menschen bin. Mit dem Volk,..das für Euch nicht ganz den Firnis der großen Welt besitzt. Aber ich.;; Ich will?
Johann : Non. Majesté. Je vis autrement que vous. Majesté, je me sens seulement bien quand je suis avec mes gens. Avec le peuple qui pour vous ne possède pas le vernis du grand monde. Mais je.. je veux..
Kaiser : Ich weiß; was du willst. Du willst wieder einmal deinen Kopf durchsetzen.Ich weiß alles, aller über dich.Ich kenne deine wenigen flüchtigen Stärken. Und deine vielen großen Schwächen.Du bist ein romantischer Schwärmer und Narr.
Empereur : Je sais, ce que tu veux. Tu veux encore une fois en faire à ta tête. Je sais tout, tout sur toi. Je connais tes quelques forces fugitives. Et tes nombreuses grandes faiblesses. Tu es un romantique exalté et un fou.
Johann : Ich weiß seit Jahren, dass du mich bespitzeln lässt. Das ist demütigend, aber ich nehme es hin. Du meinst deinem Volk mit Metternichs Polizeimethoden zu dienen. Ich diene auch meinem Volk.An meinen Platz, auf meine Weise.Indem ich mit ihm lebe. Vielleicht bin ich ein Schwärmer. Jedenfalls habe ich die heißen Köpfe nie gefürchtet so wie Ihr. Denn Vernunft kann man überzeugen und die Herzen bewegen. Wen kränke ich denn damit,..wenn ich lieber auf meine Berge gehe als in die Wiener Salons? Ich brauche keine kapriziöse Prinzessin.Ich brauche eine aufrichtige, unbefangene Frau. Majestät, ich..Franz, ..ich bitte um die Erlaubnis, Anna Plochl,  Postmeisterstochter in Aussee, heiraten zu dürfen.
Johann : Je sais depuis des années, que tu me fais espionner. C'est humiliant, mais je l'accepte. Tu penses servir ton peuple avec les méthodes policières de Metternich. Je sers aussi mon peuple. A ma place, à ma manière. Avec ceux avec lesquels je vis. Je suis peut-être un exalté. En tout cas, je n'ai jamais craint les têtes chaudes, comme toi. Car on peut convaincre la raison et toucher les coeurs. Qui cela dérange-t-il si je préfère vivre sur mes montagnes plutôt que dans les salons viennois. Je n'ai pas besoin d'une princesse capricieuse. J'ai besoin d'une femme sincère, sans préjugés. Majesté, moi... Franz... je te demande la permission de pouvoir épouser
Anna Plochl, fille du maître de Poste d'Aussee.
Kaiser : Johann, mach es mir nicht so schwer. Du weißt so gut wie ich,..dass es den Prinzipien unserer Familie widerspricht. Ich sehe es als unsere Pflicht, politisch klug zu heiraten.
Kaiser : Johann, ne me complique pas les choses. Tu sais aussi bien que moi que cela va à l'encontre des principes de notre famille. Je vois cela comme notre devoir de faire un mariage politiquement adroit.
Johann :Aber Franz, Und nicht aus Laune. Das ist doch keine Laune von mir ! Ich liebe diese Frau von ganzem Herzen.Und aus tiefer Überzeugung.
Johann : Mais Franz. Et pas par caprice. Ce n'est pourtant pas un caprice de ma part. J'aime cette femme de tout mon coeur. Et avec une profonde conviction.
Kaiser : Manche meinen, dass es derzeit politisch klug wär,..wenn aus unserer Familie ein Erzherzog eine Bürgerliche heiratet. Als Zeichen unserer Aufgeschlossenheit, Modernität. Was für ein scheußliches Wort. Modernität. Dieses eine Wort beschreibt alles, was ich hasse. Was würdest du tun, wenn du an meiner Stelle entscheiden müsstest ? Komm, setz dich !
Empereur : Quelques-uns pensent que ce serait actuellement polititement adroit si dans notre famille un Archiduc épousait une roturière. Comme un signe de notre ouverture d'esprit, de notre modernité. Modernité. Quel mot horrible. Modernité. Ce mot décrit tout ce que je déteste. Que ferais-tu, si tu pouvais décider à ma place ? Viens, assieds-toi !
Johann : Bitte ?
Johann : Pardon ?
Kaiser : Setz dich ! Setz dich! Na ? Los, setzt dich ! Jetzt bist du der Kaiser. Würdest du von mir nicht erwarten, die Pflicht anzuerkennen ? Die staatspolitische Notwendigkeit einzusehen ?und die familiäre Loyalität einfordern ? Das Familiengesetz des Hohen Hauses einzuhalten ? Was antwortest du mir, mein Kaiser ?
Empereur : Assieds-toi (Johann avance, indécis) Assieds-toi ! Eh bien ? (Johann se dirige vers le siège de l'empereur, en hésitant) Vas-y, assieds-toi (Johann s'assied) Maintenant, tu es l'empereur. N'attendrais-tu pas de moi que je reconnaisse le devoir. Que j'examine la nécessité politique d'état,et que cela exige la loyauté familiale ? que je respecte la loi de la famille de la Grande Maison. Que me répondrais-tu, mon empereur ?
Johann : Ich? würde über Pflicht und Notwendigkeit, über Loyalität und Tradition.. die Liebe siegen lassen.
Johan : Je laisserai sur le devoir et la nécessité, sur la loyauté et la tradition, l'amour gagner.
Kaiser ; Du bist ein hoffnungsloser Fall, Hansl. Also denn, in Gottes Namen; Heirate deine Anna.
Empereur : Tu es un cas sans espoir, Hansl. Donc alors, au nom de Dieu, épouse ton Anna.
Johann (il se lève et pose ses mains sur les épaules de l'empereur) Franz..
Kaiser : Aber nur unter der Bedingung, .. dass weder Frau Plochl noch die Kinder aus dieser Verbindung.. Anspruch auf Namen, Stand und Versorgung von Seiten des Erzhauses haben.
Empereur : Mais seulement à la condition que ni Mme Plochl ni les enfants de cette union n'aient de droits sur le nom, le statut et le pouvoir du côté de la maison impériale.
Johann : Das sehe ich wie du.
Johann : Je vois cela comme toi.
Kaiser ; Du weißt, ich mag es nicht, wenn ich bein einer Audienz geduzt werde.
Empereur : Tu sais que je n'aime pas être tutoyé lors d'une audience.
Johann : Majestät. Sie sehen einen glücklichen Menschen vor sich.
Johann : Majesté. Vous voyez un homme heureux devant vous.
Il sort.

Anna attend dans la campagne.

*Kirchenglocken läuten.*
* Cloches d?église*

Johann s'avance vers elle, Elle le regarde d'un air interrogatif ; Il fait oui de la tête en souriant. Ils courent l'un vers l?autre.
*Musik*
Ils restent un long moment enlacés.

Dans le bureau de l'empereur.

Metternich : Majestät haben zweifellos richtig entschieden.
Metternich : Majesté, vous avez sans doute correctement décidé
Kaiser : Da bin ich mir sicher.
Emperer : J'en suis certain
Metternich : Und in Ihre Entscheidung die Überlegung mit einbezogen, dass mit dieser Heirat die liberalen Anarchisten und.. revolutionäre im Land  eine Bestätigung erhalten. Sie haben gewiss alle unabsehbaren Folgen für unsere Politik berücksichtigt. Es ware denkbar, dass ein Teil der Monarchie mit einem Mitglied des Hauses Habsburg den Weg in die Selbstständigkeit wagen könnte. Also doch noch ein Alpenkönig, wie es sich André Hofer erträumt hat. Aber das haben Sie sicher alles bedacht.Da bin ich mir absolute sicher, Sire.
Metternich ; Et dans votre décision, la prise en compte qu'avec ce mariage, les anarchistes libéraux et révolutionnaires dans le pays reçoivent une confirmation. Vous avez certainement pris en compte toutes les conséquences imprévisibles pour notre politique. Il serait concevable qu'une partie de la monarchie s'aventure sur la voie de l'indépendance avec un membre de la Maison de Habsbourg. Un roi des Alpes, finalement, comme en rêvait André Hofer. Mais je suis sûr que vous avez pensé à tout ça. J'en suis absolument sûr, Sire.
Un cavalier se dirige vers le château.

Sur le lieu du mariage de Johann et Anna.

*Stimmengewirr*
*Brouhahaé
(Kind : ) : Du bist's jetzt !
Un enfant : Tu l'es maintenant !
Nein, ich hab dich !
Non, je t'ai.

Musique, le prêtre arrive.
Le cavalier se rapproche.
On voit un peintre, des jeunes filles, Johann attend avec Zahlbruckner et d'autres hommes.

Une fille : Schau. / Regard
Des enfants arrivent en courant : Sie kommt ! Sie kommt ! Die Braut lommt ! Sie kommt ! Oh ! Schön !
Elle arrive ! Elle arrive ! La fiancée arrivée ! Elle arrive ! Oh ; comme elle est belle !
La calèche avec Anna et son père arrive.
Johann s'avance.
(alle) (tous) Ooooh !
Anna descend de la calèche en souriant à Johann.

Plochl : Kaiserliche Hoheit, hiermit gebe ich meine Tochter Anna in Ihre Hände.
Plochl : Altesse impériale, je remets ici ma fille Anna entre vos mains.

Le cavalier se rapproche de plus en plus.

Plochl : Möge Gott Ihren gemeinsamen Weg segnen. Denn an Gottes Segen ist alles gelegen.
Plochl : Puisse Dieu bénir votre chemin commun. Car tout se trouve dans la bénédiction de Dieu.
Le cavalier descend de cheval et se dirige vers Johann qui avance avec Anna à son bras. Johann se retourne. Zahlbruckner s'avance vers le cavalier :

Zahlbruckner : Was gibt's ?
Zahlbruckner : Qu'y-a-t-il ?
Il saisit le cavalier par le bras
Ritter : Es ist dringend. Hoheit, ein Brief von Seiner Majestät für Sie.
Cavalier : C'est urgent. Altesse, une lettre de sa Majesté pour vous.
Johann prend la lettre et l'ouvre. Il la lit, regarde d'un air désolé Anna qui le regarde, tout aussi désolée.

Dans le bureau de l?empereur.

Johann : Warum, Franz, hast du deine Zustimmung zurückgezogen ?
Johann : Pourquoi, Franz, es-tu revenu sur ton consentement ?
Kaiser : Darf ich den hohen Herrn Erzherzog wieder einmal hinweisen,.. dass ich bein einer Audienz mit Majestät angesprochen werden will?
Empereur : Dois-je encore une fois rappeler au grand Mr l'Archiduc, que lors d'une audience, je veux être appelé Majesté ?
Johann : Nun gut, Majestät. Warum darf ich die Frau meines Herzens nicht heiraten?
Johann : Et bien maintenant, Majesté. Pourquoi ne puis-je pas épouser la femme de mon coeur ?
Kaiser: Darum ! Die Braut, die du zu ehelichen gedenkst,  ist laut Polizeibericht aus Graz. Ungeblidet wie eine Bauerndirn. Und sie hat Liebschaften. In Hallstatt, in Aussee, in ..überall.
Empereur : en lui lançant des papiers : Pour cela ! La fiancée que tu pensais honnête est d'après le rapport de police de Graz décrite comme une fille à paysans. Et elle a des liaisons. A Hallstat, à Ausssee, partout.
Johann : Ich bitte dich, Franz! Du weiß genauso gut wie ich,..dass Metternichs Spitzel ihm alles vorlügen, was er hören will.
Johann : Je t'en prie, Franz. Tu sais aussi bien que moi que les espions de Metternich lui mentent en lui disant ce qu'il veut entendre.
Kaiser : Ich habe Welt-Rücksichten zu nehmen.
Empereur : Je dois prendre en compte des considérations mondiales.
Johann : Welt-Rücksichten? Ich leide schon mein ganzes Leben unter deinen Welt-Rücksichten. Neben dir habe ich keine gute Stunde gehabt. Demütigungen,  Bespitzelungen, Verunglimp-fungen meiner Ideale. Dabei bin ich immer loyal gewesen. Habe mich selbst verleugnet, nur um unserer Tradition Genüge zu tun. Du hast Angst, dass Anna und ich Kinder in die Welt setzen, aus denen alles Erzherzöge werden sollen. Aber ich werde nichts wollen, was sie gleicher-maßen wie mich unglücklich machen wird.
Johann : Considérations mondiales ? J'ai déjà souffert toute ma vie sous tes considérations mondiales. Je n'ai eu aucune bonne heure à tes côtés. Humiliations, délations, diffamations des mes idéaux. Mais je suis toujours resté loyal. Je me suis moi-même renié pour respecter assez nos traditions. Tu  as peur que les enfants qu'Anna et moi mettront au monde veuillent devenir Archiducs. Mais je ne veux rien de ce qui les rendrait aussi malheureux que moi.
Kaiser : Ja. Du warst immer unglücklich. Aber diese Heirat widerspricht den Regeln unserer Familie. Sie ware gerade jetzt eine verheerendes politisches Signal. Und wenn du noch ein Mal damit kommst,? werde ich sämtlichen deiner Eingaben,.. Vereinsgründungen, Gesellschaften und Montan-Hochschulen, ..also allen  deinen steirischen Dummheiten, Einem Riegel vorschieben. Verstehen wir uns, hoher Herr Erzherzog?
Empereur : Oui. Tu as toujours été malheureux. Mais ce mariage contredit les règles de notre famille. Ce serait maintenant un signal politique dévastateur. Et si tu reviens encore une fois là - dessus, je mettrai un verrou à toutes tes demandes, fondations, associations, entreprises et grandes écoles de Montan ..donc à  toutes tes stupidités styriennes. Nous nous comprenons, Mr le grand Archiduc ?
Johann : Nun gut. Ich werde bis auf Weiteres Anna Plochl nicht heiraten und..nichts tun, was gegen den Willen meinen hohen Herrn ist. Aberich werde sie in mein Haus aufnehmen und..dies vor Gott selbst verantworten. Denn ich werde mein Wort halten.Einerlei, wie lange es dauern wird.
Johann : Bien maintenant. Jusqu'à nouvel ordre, je n'épouserai pas Anna Plochl et ne ferai rien qui serait contre la volonté de mon grand seigneur. Mais je la prendrai dans ma maison et répondrai de cela devant Dieu lui-même. Car je tiendrai ma parole. Peu importe, combien de temps cela durera.
Il sort.

Une calèche roule sous la pluie.
*Musik*
On voit Anna à la vitre de la calèche. La calèche s'arrête et Johann accueille Anna avec un grand parapluie.
Johann : Ich darf Sie begrüßen in unserem Haus in Vordernberg, welches Sie nun betreten, um es nie mehr zu verlassen.
Johann : Puis-je vous accueillir dans notre maison de Vorderngerg dans laquelle vous entrez maintenant, pour ne plus jamais la quitter.

Ils entrent dans la maison.
Johann : Kommen Sie nur, Anna ! Das also ist mein Arbeitszimmer. Hier arbeite ich, Mein Schreibtisch. Und das is das Schlafzimmer. Und nun zeige ich Ihnen noch die Kammer der Hausfrau. Sie befindet sich einen Stock höher.
Johann : Venez maintenant, Anna. C'est donc mon cabinet de travail. Je travaille ici. Mon bureau. Et c'est la chambre à coucher. Et je vous montre encore maintenant la chambre de la maîtresse de maison. Elle se trouve à l'étage au dessus.

Ils montent à l'étage;
Johann : Das ist das Zimmer der Hausfrau. Ich hoffe, es gefällt.
Johann : C?est la chambre de la maîtresse de maison. J'espère qu'elle vous plaît.
Anna : Wollen Sie ned reinkommen?
Anna : Ne voulez-vous pas entrer ?
Johann : Nein, ich,,,, äh  komme erst herein, wenn wir verheiratet sind.
Johann : Non. Je... äh, j'entrerai seulement quand nous serons mariés.
Servante : Wohin darf ich die Taschen der Hausfrau abstellen?
Servante : Où dois-je déposer les sacs de la maîtresse de maison ?
Anna : Stellen Sie sie nur daher. Ich mach das dann schon.
Anna : Posez-les seulement là. Je m'en occuperai.
Servante : Eure Hoheit haben noch einen Wunsch?
Servante : Votre Altesse souhaite encore quelque chose ?
Johann : Nein, danke. Sage Sie dem Hiasl, er soll ausspannen.
Johann : Non, merci. Dis à Hiasl qu'il peut se détendre.
La servante part.
Johann : Morgen zeige ich Ihnen meinen Bauernhof, den Brandhof. Dort werden Sie auch meine Hausfrau sein. Und dann könnten wir in Ruhe und ungestört miteinander reden.
Johann : Demain, je vous montre ma ferme, la ferme Brand. Là, vous serez aussi ma maîtresse de maison. Et alors, nous pourrons parler ensemble dans le calme et sans être dérangés.


On voit des travailleurs dans les champs. Une voiture arrive.

*Eine Kuh muht*
*Une vache meugle*
Des gens courent :
Schnell, der hohe Herr kommt !
Vite, le grand Monsieur arrive
Bin schon da.
Suis déjà là.
Johann et Anna descendent de la voiture et entrent dans la maison.
Johann : Das ist der Brandhof, Anna. So, das hier ist mein Zmmer. Hier arbeite ich, und hier schlafe ich. Und das Zimmer der Hausfrau...
Johann : C'est la ferme Brand, Anna. Donc ici, c'est ma chambre. Je travaille ici, et je dors ici. Et la chambre de la maîtresse de maison..
Anna :... befindet sich Im ersten Stock.
Anna :..se trouve au 1er étage.
Johann: Ja. Darf ich Sie nun weiterbitten?Und hier empfängt man die Gäste. Hier sitzen wir öfter nach der Jagd zusammen Und hierist die Kapelle.
Johann: (en souriant) : Oui. Puis-je maintenant vous prier de continuer ? Et ici, on reçoit les invités. Ici nous nous asseyons souvent ensemble après la chasse. Et ici, c4est la chapelle.
Anna : Du hast eine eigene Kapelle ?
Anna : Tu as une propre chapelle ?
Johann : Wir haben eine eigene Kapelle, Anna.
Johann (en lui prenant la main) : Nous avons une propre chapelle, Anna
Ils entrent dans la chapelle et Johann tire les rideaux.
Johann : Ich, Johann Baptist,  Erzherzog von Österreich,..will dich, Anna Plochl, zu meiner Ftrau nehmen,.. dich ehren und lieben in guten und in  schlechten Tagen, ?bis dass der Toduns scheidet.
Johann : Moi, Johann Baptist, Archiduc d'Autriche, veut te prendre, Anna Plochl pour ma femme, pour te respecter et t'aimer dans les bons et les mauvais jours, jusqueà ce que la mort nous sépare.
Anna : Ja. I, Anna, will di aa, Johann
Anna : Oui, moi, Anna, je le veux aussi, Johann.
Il lui tend la main en souriant.

La nuit sur le village. On voit une lumière à la fenêtre du haut.
Anna sort de sa chambre avec une chandelle à la main. Elle descend l'escalier. Elle se cache en voyant la servante arriver. Lorsque celle-ci est partie, elle se dirige vers la chambre de Johann.

*Musik*
Anna entre dans la chambre de Johann, pose la chandelle sur la table de chevet et ouvre le lit où Johann est endormi. Elle s'allonge près de lui, le regarde et lui caresse le visage. Johann fait une grimace, ouvre les yeux, la voit et sort précipitamment du lit. .
Johann ; Was machen Sie ? Was machst du hier, Anna ?
Johann : Que faites-vous ? Que fais-tu ici, Anna ?
Anna : Mir war kalt. Und I hab gedacht, vielleicht ist dir a kalt. Und wenn wir zusammen schlafen
Anna : J'avais froid. Et j'ai pensé que tu avais peut-être froid. Et si nous dormons ensemble..
Johann : Aber das dürfen wir nicht. Erst wenn wir verheiratet sind.
Johann : Mais nous ne devons pas faire cela. Seulement quand nous serons mariés.
Anna : Aber vor kurzem hast du schon.
Anna : Mais récemment, tu as déjà
On frappe à la porte. (Johann va ouvrir)
Servante : Entschuldigung, Hoheit ! Hoheit hat mich gerufen ?
Servante : Excusez-moi, Altesse. Son Altesse m'a appelée ?
Johann : Mir ist nur ein Kerzenhalten heruntergefallen. Gute Nacht!
Johann : J'ai seulement fait tomber un chandelier. Bonne nuit !
Il revient vers le lit.
Johann : Du musst zurück. Bitte, geh in dein Zimmer hinauf. Morgen gehen wir auf den Seeberg; Da sind wir ungestört, da erklär ich dir alles.
Johann : Tu dois repartir. Je t'en prie, retourne dans ta chambre. Demain, nous irons sur le Seeberg. Là, nous ne serons pas dérangés, là, je t'expliquerai tout.

Elle fait oui de la tête, sort du lit et repart.

Chambre de Metternich et de sa maîtresse.
Maîtresse de Metternich lisant le journal : « Bericht der kaiserlich-königlichen Polizei-Oberdirektion » « Und er hat die Frechheit und holt sich diese Person ohne die Zustimmung des Kaisers in sein Haus.
Maîtresse de Metternich lisant le journal : « Rapport de la haute direction de la police impériale » ; « Et il a l'insolence et prend cette personne dans sa maison sans le consentement de l'empereur »
Metternich : Man wird ihm nicht verbieten können, das er sich sein Personal nach seinem Geschmack aussucht. Eine Haushälterin, die mit ihm das Bett teilt,.. wird ihm niemand verwehren? Vielmehr ist das ganz in unserem Sinne. Mein Kaiser sieht das so wie ich.
Metternich : On ne peut pas lui interdire cela. Qu'il choisisse son personnel selon ses goûts. Une femme de ménage qui partage son lit, personne ne lui reprochera. Au contraire, cela va tout à fait dans notre sens. Mon empereur voit cela comme moi.
Maîtresse : Aber in Polizei Bericht, steht, dass er im Erdgeschoss wohnt und sie im 1.Stock.
Maîtresse : Mais dans le rapport de police il est indiqué qu'il vit au rez-de-chaussée et elle au 1er étage.
Metternich : Bestimmt. Aber wie lange noch...Wart auf meinen nächsten Bericht. Der Fleischeslust kann auf Dauer keiner widerstehen. Nicht einmal der Erzherzog.
Metternich : Exact. Mais combien de temps encore ? Attends mon prochain rapport. Personne ne peut résister longtemps au désir charnel. Même pas l'Archiduc.
Maîtresse : Es heißt, er habe viele uneheliche Kinder in der Steiermark.
Maîtresse : Il est dit qu'il a beaucoup d'enfants illégitimes en Styrie.
Metternich : Für diesen seinen Ruf hab ich gesorgt. Das war leicht. So manche Sennerin, die einen Kerl in ihre Kammer lockte..war froh, wenn sie sagen konnte, .. die Frucht ihres Leibes stamme nicht von einem Bauernknecht, ..
Metternich : Je me suis occupé de cette réputation. C'était facile. Tellement de paysannes, qui attiraient un gars dans leur chambre, étaient heureuses quand elles pouvaient dire, le fruit de leurs entrailles ne vient pas d'un valet de ferme..
(beide) : ...sondern von einem hohen Herrn.
(tous deux) : .. mais d'un grand Seigneur.
Maîtresse : Ihr seid wahrlich ein Meister Eures Fachs. Aber was, wenn die beiden standhaft bleiben ?
Maîtresse : Vous êtes vraiment un champion en la matière. Mais quoi, si les deux restent fermes?
Metternich : Das werden sie nicht. Die Lust wird die beiden zu Fall bringen..und wenn diese erlahmt ist, wird er sich eine andere Haushälterin suchen. (Il l4embrasse) Eine große, dunkle Kraft. Ja!
Metternich : Cela n'arrivera pas. L'envie les poussera tous les deux à tomber.. et si celle-ci s'affaiblit, il se cherchera un autre femme de ménage (il l'embrasse) Une grande force obscure. Oui !

Vue du village à la montagne, Johann et Anna marchent dans l'herbe et montent la colline

*Musik*

Johann : Hier sitze ich oft in Gedanken. Eine Schönheit. (Ils s'assoient sur un rocher) Ich will, dass du mich verstehst und die Beweggründe mit mir teilst, ..warum ich dich nicht berühren werde, bis wir verheiratet sind.
Johann : Je m'assieds souvent ici en pensée. Une beauté (ils s'assoient sur un rocher) . Je veux que tu me comprennes et que tu partages avec moi les motifs pour lesquels je ne te toucherai pas, jusqu'à ce que nous soyons mariés
Anna : Erklär's mir ! I bin eine Frau vom Land. Da kennt man so komplizierte Regeln ned.
Anna : Explique moi ! Je suis une femme de la campagne. Là, on ne connaît pas des règles aussi compliquées.
Johann : Die warten doch nur darauf in Wien, dass wir wie Mann und Frau zusammenleben. Weil du ab dem Moment ein Amüsement für mich bist. Ich will dich aber nich als meine Mätresse. Ich will dich als meine Frau, weil ich dich liebe. Und ich begehre dich. Ich kann mir nicht Schöneres vorstellen, als dich zu berühren; Aber ich werd es mir verbieten. Für uns.
Johann : Ils attendent pourtant seulement cela à Vienne, que nous vivions ensemble comme mari et femme, parce qu'en ce moment, tu es un amusement pour moi. Mais je ne veux pas de toi comme maîtresse, je te veux pour femme parce que je t?aime. Et je te désire. Je ne peux rien m'imaginer de plus beau que de te toucher. Mais je me l'interdis. Pour nous.
Anna : Versteh. Des heißt was?
Anna : Je comprends. Cela signifie quoi ?
Johann : Nur, wenn du oben in deinem Zimmer schläfst, und ich unten in meinem.. werden wir den Kaiser eines Tages dazu zwingen,? der Heirat zuzustimmen. Nur dann wird deren Rechnung nicht aufgehen.
Johann : Seulement, sit u dors dans ta chambre en haut, et moi en bas, dans la mienne, nous contraindrons un jour l'empereur à approuver le mariage. Seulement alors nous ne serons plus en compte.
Anna : Was denken diese Menschen bloß für einen Unsinn?
Anna : Les gens prennent cela seulement pour une absurdité ?
Johann : Ich weiß, ich verlange viel von dir, aber ich verlange von mir dasselbe. Wir werden einander entsagen, bis wir Mann und Frau sind. Kannst du das?
Johann : Je sais, j'exige beaucoup de toi, mais j'exige la même chose de moi. Nous renoncerons l'un à l'autre jusqu'à ce que nous soyons mari et femme. Peux-tu cela ?
Anna : Auch wenn mir dieses Denken volkommen fremd ist : I will mit dir leben,so wie du sagst, Johann. Um unserer Liebe willen.
Anna : Même si cette pensée m?est totalement étrangère, je vivrai avec toi, comme tu le dis. Pour le bien de notre amour.

A Vienne

Kaiser: In der ganze Steiermark verbreiten sich Gerüchte,..dass er seine Bauerndirn geheiratet hat.
Empereur : Dans toute la Styrie, se répandent des rumeurs comme quoi il a épousé sa paysanne.
Metternich : Gerüchte, Sire. Mehr nicht.Dem Herrn Erzherzog geht es um eine offene Austragung des Konflikts. Er will demonstrieren, dass er zu seinem Wort steht. Und dadurch den, wie es sich für Außenstehende darstellen könnte,..hartherzigen Kaiser öffentlich zum Nachgeben zu zwingen.
Metternich : Des rumeurs, Sire. Rien de plus. Pour Mr l'Archiduc, il s'agit d?un arrangement ouvert du conflit. Il veut démontrer qu'il est fidèle à sa parole. Et au travers de cela, contraindre l'empereur qui pourrait paraître impitoyable pour des observateurs extérieurs à céder publiquement.
Kaiser : Die Öffentlichkeit! Die Öffentlichkeit ist ohnehin auf seiner Seite. Zumindest die in der Steiermark.
Empereur : L'opinion publique ! L'opinion publique est de toutes façons de son côté. Tout du moins en Styrie.
Metternich : Hier liegt eine gewisse Gefahr. Die öffentliche Meinung ist - wie die Religion - das stärkste Machtmittel. Das selbst in die verborgensten Winkel dringt. Wo Regierungsanweisungen Einfluss verlieren.
Metternich : Ici se trouve un certain danger. L'opinion publique est - comme la religion - le plus fort moyen de pouvoir. Cela pénètre même dans les angles les plus cachés.
Où les instructions gouvernementales se perdent.
Kaiser : Also! Was tun wir, was schlagen Sie vor?
Empereur : Donc ! Que faisons nous, que me proposez-vous ?
Metternich : Nichts, Majestät. Ich schlage vor, nichts zu tun. Das Problem wird sich von allein lösen. Wir sind aufgrund seine zahlreichen Eingaben wissen, ..engagiert er sich unvermindert für die Steiermark. Er hat sogar eine Brandschaden-Versicherung gegründet. Er hat eine Radmeister-Kommunität und - nicht zu vergessen - eine Montan-Lehranstalt begründet. Überall halt er Vorträge, Reden, ist standing auf Reisen. Und sie ist allein. Allein. In diesem
gottverlassenen, hässlichen Nest. Das wird nicht lange durchhalten. So groß kann seine Liebe sein.
Metternich : Rien, Majesté. Je propose de ne rien faire. Le problème se résoudra tout seul. Nous savons en raison de ses nombreuses demandes qu'il est engagé à fond pour la Styrie. Il a même fondé une assurance incendie. Il a une communauté de champions cyclistes -  et ne l'oublions pas - fondé un établissement d'enseignement à Montan. Partout, il y a des rapports, des discours disant qu?il est continuellement en voyage. Et elle est seule. Seule, dans ce nid détestable, abandonné de Dieu. Elle ne supportera pas cela longtemps. Aussi grand que puisse être son amour.

L'empereur hoche la tête.

En Styrie, Anna dans sa chambre, assise à son bureau. Elle pose la plume, se lève, fait quelques pas.

*Musik*
Elle regarde par la fenêtre.

*Jemand klopft an die Tür*
*Quelqu'un frappe à la porte*

Servante : Kommen Sie schnell, Hausfrau! Der Herr Erzherzog ist grad angekommen.
Servante : Venez vite, Madame. Mr l'Archiduc vient juste d'arriver.

Anna sort, la servante l'abrite sous un parapluie. Elle voit Zahlbruckner sortir de la voiture. Elle va en courant vérifier que Johann n?est pas dans la voiture. Elle pleure. Zahlbruckner vient l'abriter sous son parapluie et ils avancent vers la maison.

Dans la maison. Anna et Zahlbruckner sont assis à la table. Les servantes sont debout à la porte.

Anna : Danke, Resi. Danke, Gretl. Ihr könnt jetzt gehen.
Anna . Merci, Resi. Merci, Gretl. Vous pouvez y aller maintenant.
Zahlbruckner : Seine Hoheit hat eine wichtige Satzungs-Sitzung in Graz.
Zahlbruckner : Son Altesse a une importante réunion d'état à Graz.
Anna : I versteh. Und wann kann seine Hoheit kommen?
Anna : Je comprends. Et quand son Altesse peut-elle venir ?
Zahlbruckner : das wird noch dauern. Seine Majestät braucht ihm für länger in Wien.Haben Sie sich schon eingelebt hier ?
Zahlbrucker : Cela durera encore. Sa Majesté a besoin de lui pour longtemps à Vienne. Vous-êtes vous acclimatée ici ?
Anna : I weiß ned. I frag mi des ned.
Anna : Je ne sais. Je ne me le demande pas.
Zahlbruckner : Ah. Es kann manchmal ganz schön einsam sein hier.
Zahlbruckner : Ah. Cela peut être parfois tout à fait isolé ici.
Anna : Des is wahr. I kenn hier niemanden. I bin volkommen allein .I red manchmal taglang kein Wort, außer mit dem Personal.(elle se lève pour le servir) Aber i hab ja so viel zu tun. Bleiben Sie für länger?
Anna : C'est vrai. Je ne connais personne ici. Je suis complètement seule. Je ne dis parfois pas un mot des jours durant, sauf au personnel (elle se lève pour le servir). Mais j'ai beaucoup à faire. Restez-vous longtemps ?
Zahlbruckner : Danke. Ich muss leider morgen zurück nach Graz. Der Herr erwartet mich.
Zahlbruckner : Merci. Je dois malheureusement retourner demain à Graz. Monsieur m'attend.
Anna : Sie haben es schön. Wissen Sie, dass ich Sie immer beneidet hab ?
Anna : Vous avez de la chance. Savez-vous, que je vous ai toujours envié ?
Zahlbruckner : Ja.
Zahlbruckner : Oui.
Anna : Sie durften immer beim Erzherzog sein. Mit ihm reisen, mit ihm reden. Mit ihm lachen. Des würd I aa gern.
Anna : Vous pouviez toujours être avec l?Archiduc. Voyager avec lui, parler avec lui. Rire avec. J'aimerai bien cela.
Zahlbruckner : Und ich hab immer den Erzherzog beneidet. Wer er immer bei Ihnen sein darf.
Zahlbruckner : Et j'ai toujours envié l'Archiduc. Parce qu'il peut toujours être chez vous.
Anna : I weiß, lieber gutter Zahlbruckner. Und I weiß, dass Sie ein treuer Diener Ihres Herrn sind. Und deshalb schätz I Sie so sehr als
guten Freund.

Anna : Je sais, très cher Zahlbruckner. Et je sais que vous êtes un serviteur fidèle à votre maître. Et c'est pourquoi je vous apprécie
beaucoup comme un bon ami.


Dans la campagne, une voiture roule. A l'intérieur, Johann et Zahlbruckner.

Zahlbruckner : Ich habe den Eindruck, das Ihre Hausfrau sehr einsam ist in Vordernberg. Es fehlen ihr nicht nur die Berge und Seen des
Ausseer Landes. Sondern vielmehr eine Ansprache. Eine Person, mit der sie sich
freundschaftlich austauschen kann. Wenn Sie nicht da sind, kaiserliche
Hoheit.

Zahlbruckner : J'ai le sentiment que votre maîtresse de maison est très isolée à Vorndernberg. Il lui manque non seulement les montagnes et
les lacs d'Aussee. Mais plus encore quelqu'un à qui parler. Une personne avec qui elle
pourrait parler amicalement. Quand vous n'êtes pas là , Altesse
Impériale

Johann : Ich kann nicht mehr Zeit in Vordernberg verbringen! Beim besten Willen nicht! Was schlagen Sie vor, Zahlbruckner?
Johann : Je ne peux pas passer plus de temps à Vordernberg ! pas avec la meilleure volonté ! Que proposez-vous, Zahlbruckner ?

A Vordernberg :

Anna : Und des hab I auch schon mal g?sagt, Erna : I möcht, dass alles fein hergerichtet ist, wenn der hohe Herr kommt.
Anna : Et je te l'ai déjà dit, Erna : Je voudrais que tout soit bien préparé quand le grand Monsieur vient.
Erna : Jawohl, Hausfrau, wird gemacht.
Erna : Oui, Madame, ce sera fait.
Anna : Wenn da damit fertig bist, gehst in die Küche und hilfst Erna. Und du packst mir die Gläser ganz oben hin und ned unten.
Anna : Et quand ce sera prêt ; va à la cuisine et aide Erna. Et tu ranges les verres tout à fait en haut et pas en bas.
Servante : Hausfrau, die Kutsche des hohen Herren ist vorgefahren.
Servante : Madame, la voiture du grand Monsieur vient d'arriver.
Anna sort en courant.

Anna : Ja, so eine Überraschung! Kommen Sie doch herein!
Anna : Oui, une telle surprise ! Entrez donc !
Johann : Ja, äh. Ich habe ein Geschenk mitgebracht. Aber es ist in der Kutsche, sie müssen sich es selber holen.
Johann : Oui. äh. Je vous ai amené un cadeau. Mais il est dans la voiture, vous devez le prendre vous-même.

Anna se dirige en souriant vers la calèche. Une main lui tend des fleurs.

Liesl : Gruß aus Aussee !
Liesl : Salut de l'Ausse'!
Anna : Liesl, wie kommst denn du da her ?!
Anna : Liesl , comment es-tu arrivée ici ?
Liesl : Mit der Kutsche. Mit dem gnädigen Herren. Er hat g?meint, du brauchst eine Küchenhilfe und ein wenig Ansprach.
Liesl : Avec la voiture. Avec le cher monsieur. Il m'a dit, que tu avais besoin d?une aide pour la cuisine et d'un peu de conversation.


Anna embrasse Liesl et regarde Johann en souriant. Il sourit aussi.

Dans la chambre d'Anna.

Anna : Zieh des an. Das steht dir besser als mir. Behalt's!
Anna : Essaye cela. Cela te va mieux qu'à moi. Garde- la.
Liesl : Aber Anna! Du kannst mir doch ned alle deine Kleider schenken!
Liesl : Mais Anna ! Tu ne peux pourtant m'offrir tous tes vêtements.
Anna : I brauch hier nix. I könnt auch in einem Erdapfel-Sack herumlaufen. Mich sieht keiner, und I seh aa keinen.
Anna : Je n'ai besoin de rien ici. Je pourrai aussi bien courir vêtue d'un sac de pommes de terre. Personne ne me voit et je ne vois
personne.

Liesl : Und das ist das Leben, das du dir gewünscht hast?
Liesl : Et c'est la vie que tu as souhaité ?
Anna : Ja, das hab i mir gewünscht. Oder es wäres, wenn er öfter hier sein könnt. Aber er ist so viel weg. Und dann bin i allein.
Meistens bin I allein. Und dann ist's schrecklich. Liesl, I halt das immer aus. I werd hier gemütskrank.

Anna : Oui, c'est que que j'ai souhaité. Ou ça le serait, s''il pouvait être ici plus souvent. Mais il est trop souvent parti. Et alors,
je suis seule. La plupart du temps, je suis seule. Et alors, c'est terrible. Liesl, je supporte toujours cela. Je deviens neurasthénique ici.

Liesl : Und verheiratet bist immer noch ned, oder? Sechs Jahr geht das jetzt schon mit euch beiden. Und er hat immer noch ned mit dir.. Ich
meine, ..er hat dich noch nie berührt?

Liesl : Et tu n'es toujours pas mariée, n'est-ce pas ? Cela fait déjà six ans pour vous deux. Et il n'a toujours pas avec toi.. Je veux
dire, il ne t'a encore jamais touchée ?

Anna fait non de la tête.
Liesl : I würd des ned aushalten.
Liesl : Je ne supporterai pas cela.
Anna : Des verstehst du ned, Liesl. I hab ja aa erst jetzt verstanden, was der Johann für ein Ausnahme-Mensch is. Langssam erst
begreif I, was er da auf sich nimmt. Wenn I des gewusst hätt ? I weiß ned, ob ich ihn dann gewollt hätt.

Anna : Tu ne comprends pas, Liesl. J'ai seulement compris maintenant, que Johann est un homme exceptionnel. J'ai seulement
lentement compris combien il prend sur lui-même. Si j'avais su cela, je ne sais pas si alors, je l'aurais voulu

Liesl : Aber bereuen tust es ned, oder?
Liesl : Mais tu ne regrettes pas, n'est-ce-pas ?
Anna : Ich lieb ihn, Liesl. Er ist ein wundervoller Mensch. Und das Beste, war mir passieren hat können. I muss nur oft weinen. Ganz
plötzlich. Dann sitz I ganz still da mit meinen heißen Tränen. Und denk an
Aussee.Und an die Berg. Und die Seen. Dann geht?s mir gleich wieder
besser.

Anna : Je l'aime, Liesl. C'est un homme merveilleux. Et le meilleur qui aurait pu m'arriver. Je dois seulement souvent pleurer. Tout à fait
soudainement. Alors je m'assieds tranquillement là avec mes larmes chaudes. Et je
pense à l'Aussee. Et aux montagnes. Et aux lacs. Et alors, je vais tout
de suite beaucoup mieux

Liesl : Ich weiß, was wir machen, Anna! Wir fahren nach Aussee!
Liesl : Je sais ce que nous allons faire, Anna. Nous partons pour l'Aussee.
Anna : Des würd I gern. Nur, das geht ja ned.
Anna : J'aimerai bien. Seulement, cela ne va pas.
Liesl : Sicher geht des! Wir fahren zu Fasching nach Aussee!
Liesl : Sûrement que ça va!  Nous partons pour Fasching en Aussee.
Anna : Volkommen ausgeschlossen. Das erlaubt mir nie.
Anna : Complètement exclu. Je ne me permettrai jamais cela.
Liesl : Dann kommst heimlich mit!
Liesl : Alors, accompagne-moi en secret.

A la montagne. La nuit. Des gens déguisés avancent dans la neige au son de la musique.

*Gelächter*
Des gens masqués dansent

*Stimmengewirr*
*Brouhaha de voix*

Anna masquée, va s'asseoir à une table avec un garçon lui aussi masqué.

Garçon masqué : Du bist keine Ausseeerin, oder ?
Garçon masqué : Tu n'es pas d'Aussee, n'est-ce-pas ?
Anna : Sind Sie von da ?
Anna : Etes-vous de là ?
Le garçon en enlevant son masque : I komm aus Vordernberg.
Le garçon en enlevant son masque : Je viens de Vorndernberg.
Anna : Wo kommst her ?
Anna : D'où exactement ?
Garçon : I arbeit in Vordernberg in einem Radwerk.
Garçon : Je travaille à Vordenberg dans une fabrique de cycles.
Anna : Da wohnt doch die Anna Plochl
Anna : Là, vis aussi pourtant Anna Plochl
Garçon : Genau - die Flitschen wom Erzherzog.
Garçon : Exact - la trainée de l'Archiduc
Anna : Kennst sie?
Anna : Tu la connais ?
Garçon : Ja, kloa. Jeder kennt die.
Garçon : Oui, clair. Chacun la connaît.
Anna : Und ? Sie ist wirklich eine Fltischen?
Anna : Et ? C'est vraiment une traînée ?
Garçon : Die Leut reden viel.
Garçon : Les gens parlent beaucoup.
Anna : Haben Sie denn recht mit dem, was sie so erzählen?
Anna : Etes-vous d'accord avec ce qu'?ils racontent ?
Garçon : Ich bedauere sie. Sie ist eine junge, hübsche Frau ..und ist eing?sperrt in einem goldenen Käfig. Der würd I gern mal zeigen, was
das Leben so zu bieten hat.

Garçon : Je la plains. C'est une jolie jeune femme.. et elle est enfermée dans une cage dorée. J'aimerai bien lui montrer, ce que la vie a
à lui offrir.

Anna : Was würdest ihr denn zeigen?
Anna : Que voudrais-tu donc lui montrer ?
Garçon : Na ja. Was lustig ist, Spaß macht. Das wild ist. Aber auch zärtlich sein kann.Des würd i ihr zeigen.I glaub ned, dass sie glücklich
ist. Zumindest hat s?ned so ausgeschaut.

Garçon : Eh bien. Ce qui est drôle. Fait plaisir, Ce qui est sauvage. Mais aussi peut être tendre. Je voudrais lui montrer cela. Je
ne crois pas qu'elle soit heureuse. Tout du moins, elle ne le paraît pas.

Anna : I muss weg.
Anna : Je dois y aller.
Garçon : He ! Wart mal !
Gar9on : Eh, attends !
Il suit Anna qui sort
Garçon : Jetz wart ! Was ist denn los ?
Garçon : Attends maintenant : Qu'est-ce-qui se passe ?
Anna enlève son masque et regarde le garçon,qui est surpris.
Garçon : Des gibt's ja ned.
Garçon : Ce n'est pas possible.
Anna : Die Leut erzählen viel Blödsinn. Und du hast recht : Glücklich, ich meine, so richtig glücklich, ist die Anna Plochl ned in
Vordernberg.

Anna : Les gens racontent beaucoup de bêtises. Et tu as raison. Heureuse, je veux dire, vraiment heureuse, Anna Plochl ne l'est pas à
Vordernberg.

Le garçon se penche vers elle pour l?embrasser. Elle le repousse.
Anna : Wir haben uns nie gesehen. Versprich mir des ! (elle remet son masque) Bitte, versprechen Sie mir des !
Anna : Nous ne nous sommes jamais vus. Promets-le moi. (elle remet son masque) Je vous en prie, promettez-moi cela !
Garçon : I versprich dir alles !
Garçon : Je te promets tout ce que tu veux ! et  ilessaie de nouveau de l'embrasser
Anna : Naa ! Lass mich ! I muss heim !
Anna : Non ! Laisse-moi ! Je dois rentrer à la maison !
Elle part en courant.
Garçon : Ja, aber ned übern See! Der Eis ist dünn!
Garçon : Oui, mais pas sur le lac ! La glace est fine !
Anna avance sur le lac. La glace se brise sous ses pieds et elle tombe à l?eau.

La nuit, une maison éclairée.

Zahlbruckner ouvre une porte.

Zahlbruckner : Entschuldigen Sie die Störung, Hoheit !
Zahlbruckner : Excusez-moi de vous déranger, Altesse !
Johann, assis à son bureau, le regarde d'un air interrogateur.
Zahlbruckner : Unserer Hausfrau ist ein großes Unglück zugestoßen.
Zahlbruckner : Il est arrivé un grand malheur à notre maîtresse de maison.

Johann se lève et le suit.

La calèche roule dans la neige vers Vornderberg.

Johann arrive dans la maison et entre dans la chambre d'Anna où un médecin est en train de l'examiner.

Johann : Wie steht es, Herr Doktor ?
Johann : Comment cela se présente, Mr le Docteur ?
Doktor : Bedenklich, Hoheit. Die Krankheit hat einen ungeahnt heftigen Verlauf genommen. Diese Nacht wird kritisch werden. Sie muss
Ihre Hausfrau überstehen, sonst kann nur der Herrgott helfen.

Docteur : Préoccupant, Altesse. La maladie a pris un violent cours imprévu. Cette nuit sera critique. Votre maîtresse de maison doit la
surmonter, sinon seul Dieu peut l'aider.

Johann : Ich werde um Beistand bitten.
Johann : Je prierai pour son secours.

(leise) Anna : Johann. I.. I muss dir was sagen. I war in Aussee. Zum Fasching.
(doucement) Anna : Johann.. Je dois te dire quelque chose. J'étais dans l'Aussee. A Fasching.
Johann : Ja, ich weiß.
Johann ; Oui, je sais
Anna : Verzeih mir.
Anna : Pardonne-moi
Johann : Ich muss dich um Verzeihung bitten, Anna.
Johann : Je dois te demander pardon, Anna
Anna : Du mich ?
Anna ; Toi à moi.
Johann Ja, ich hab dich allein gelassen. Ich hab mich in meine Arbeit verstiegen. Ich hab nicht bemerkt, wie einsam du warst.
Johann : Oui, je t'ai laissée seule. Je me suis plongé dans mon travail. Je n'ai pas remarqué combien tu étais isolée.
Anna : Ich war..
Anna : J'étais...
Johann : Nannerl, schon dich.
Johann : Nannerl, toi déjà.
Il lui embrasse la main.

Il entre dans son bureau.

Liesl : Entschuldigung, Hoheit. Dieses Kuvert hat mir die Nanni übergeben. Damit ich's Ihnen geb, wenn was mit ihr passieren sollt. Das
ist Ihr Testament, hat Sie gesagt.

Liesl : Excusez-moi, Altesse. Nanni me?a remis cette enveloppe. Je devais vous la donner , s?il devait lui arriver quelque chose. Ceest son
testament, a-t-elle dit.


Johann ouvre le pli, le lit et réfléchit profondément.
*Musik*
Il s'approche du crucifix accroché au mur et appuie sa tête contre.

La servante introduit le docteur dans le bureau de Johann.

Doktor : Entschuldigen Sie die Störung, Hoheit. Abe rich wollte nur berichten, dass die gnädige Hausfrau aufgewacht ist. Und es sieht gut
aus. Ich denke, sie hat das Ärgste überstanden.

Docteur : Excusez-moi de vous déranger, Altesse. Mais je voulais seulement vous informer que votre chère maîtresse de maison est
éveillée. Et elle paraît mieux. Je pense qu'elle a surmonté le pire.

Johann fait signe merci de la tête.

La voiture roule à vive allure dans la neige.

A Vienne. L'empereur est au milieu des plantes.
Kaiser : Johann ! Was gibt es so Wichtiges, dass es keinen Aufschub duldet bis zur Audienz?
Empereur : Johann ! Qu'y a-t-il de tellement important que cela ne tolère aucun délai jusqu'à l'audience ?
Johann : Ich habe ein persönliches Anliegen.
Johann : J'ai une demande personnelle.
Kaiser : Persönliches Anliegen. Wer hat denn noch Zeit für so etwas? Ich schlage mich damit herum, wie wir 180 Millionen Gulden
Staatsschulden loswerden.

Empereur : Demande personnelle. Qui a donc encore du temps pour quelque chose comme ça ? Je me débats pour savoir comment nous
débarrasser de la dette publique de 180 Millions de Florins.

Johann : Es geht um eine wichtige familiäre Angelegenheit, Franz.
Johann : Il s'agit d'une importante affaire familiale, Franz.
Kaiser Du weißt, ich dulde es nicht, wenn du mich nicht korrekt anspr..
Empereur : Tu sais que je ne supporte pas quand tu ne me parles pas correctement...
Johann : Ich komme NICHT zu meinem Kaiser. Ich komme zu meinem Bruder. Ich bitte dich, für mich als Testaments-Vollstrecker zu
fungieren.

Johann : Je ne viens PAS voir mon empereur. Je viens voir mon frère. Je te prie de faire fonction d'exécuteur testamentaire pour moi.

Kaiser:  Fühlst du dich krank?
Empereur: Te sens-tu malade ?
Johann : Nein. Aber Anna Plochl, die Frau, die ich heiraten werde, was sterbenskrank. Sie hat schon mit ihrem Leben abgeschlossen. Sie hat
mich in ihrem Testament bedacht. Und nun denke ich, sie in meinem Testament zu
bedenken.ALLES, was mir gehört, möge in Falle meines Todes ihr gehören.
Dafür bitte ich dich zu sorgen.

Johann : Non. Mais Anna Plochl, la femme que je veux épouser, a failli mourir. Elle avait déjà renoncé à la vie. Elle m'a inscrit dans
son testament. Et maintenant, je pense à la mentionner dans mon testament. TOUT, ce qui
m'appartient, doit, dans le cas de ma mort, lui appartenir. Je te
demande de t'occuper de cela.

Kaiser : Ich entnehme deinen Worten, dass du sie noch immer heiraten willst.
Empereur : Je comprends à tes paroles que tu veux encore toujours l'épouser.
Johann : Ja, das ist mein Wille. Sie hat ihr ganzes Leben in meine Hand gegeben.Und ich Zauderer habe ihr Vertrauen, ihre Aufopferung, ihre
Liebe nicht in ihrer ganz Tragweite erkannt. Und da sie mir beinahe gestorben ware, wurde
mir klar, dass ich handeln muss. Ich werde sie heiraten! Einerlei, ob
du sie mir zur Frau geben willst oder nicht. Dann werde ich sie eben ohne dein
Einverständnis heiraten. Majestät, ich bitte um die Erlaubnis, Anna
Plochl heiraten zu dürfen. Ja oder nein?!

Johann : Oui, c'est ma volonté. Elle a remis toute sa vie dans mes mains. Et moi, indécis, je n'ai pas reconnu sa confiance, son sacrifice,
son amour dans toute leur portée. Et lorsqu'?elle était proche de la mort, il est devenu
clair pour moi que je devais agir. Je l'épouserai ! Peu importe, que tu
veuilles me la donner pour femme ou non. Alors, je l?épouserai même sans ton consentement. Majesté,
je vous demande la permission de pouvoir épouser Anna Plochl. Oui ou non
?

Kaiser : Hansl, du darfst sie nicht heiraten. Du musst sie heiraten. Ich wünsche, der Sache durch des Priesters Segen ein Ende zu machen.

Empereur : Hansl, tu ne peux pas l'épouser. Tu dois '?épouser. Je souhaite mettre fin à cette affaire avec la bénédiction du prêtre.

Johann : Danke, Franz.
Johann : Merci, Franz.
Kaiser : Aber versprich mir, politische Rücksichten zu nehmen. Und die Eheschließung soll verheimlicht werden.
Empereur : Mais promets-moi de prendre en compte les considérations politiques. Et le mariage doit rester secret.

Johann repart sans répondre.

La nuit, on voit la maison de Johann et Anna.

*Eine Kirchenclogke läutet*
* Une cloche sonne »

Anna est allongée sur son lit dans sa chambre. Johann est lui aussi allongé sur son lit.
Ils se lèvent. Johann enfile sa veste. Anna vérifie sa coiffure et sort de la chambre.
Johann et Anna se retrouvent au rez-de-chaussée. Johann tend son bras à Anna et ils se dirigent vers la chapelle.

Priester : Sie habe mich gebeten, Hoheit, die Zeremonie so kurz als möglich zu halten
Prêtre : Vous m'avez demandé, Altesse, de tenir la cérémonie aussi courte que possible
Johann : Ich bitte darum
Johann : Je demande cela
Priester : Wollen Sie, Johann Baptist, Erzherzog von Österreich, die hier anwesende Anna Plochl, Postmeistertochter in Aussee, zu ihrer
rechtmäßigen Frau nehmen, dann Antworten Sie mit Ja

Prêtre : Voulez-vous, Johann Baptiste, Archiduc d'Autriche, prendre Anna Plochl, fille du maître de poste dans l'Aussee, ici présente, comme
votre femme légitime, alors répondez par oui

Johann : Ja. Ich will das.
Johann : Oui. Je le veux
Priester : Und wollen Sie, Anna Plochl, der hier anwesende Johann Baptist, Erzherzog von Österreich, zu ihrem Mann nehmen, dann Antworten
Sie mit Ja 
Prêtre : Et voulez-vous Anna Plochl, prendre Johann Baptiste, Archiduc d'Autriche, ici présent, comme votre époux, alors répondez par
oui

Anna : Ja, ich will
Anna : Oui, je veux
Priester : Dann erkläre ich Sie hiermit im Angesicht Gottes und vor der Zeugen Huber und Zahlbruckner zu Mann und Frau. Amen. Bitte
Priester : Alors, je vous déclare ici sous le regard de Dieu et devant les témoins Huber et Zahlbrucken mari et femme. Amen. S'il vous plaît
Johann et Anna se lèvent. Johann embrasse d'abord la main d'Anna et ils échangent enfin leur premier baiser.

Ils avancent dans le couloir. Johann s?arrête.
Anna ; Komm, Johann.
Anna : Viens, Johann.
Johann : Ja.
Johann : Oui

Ils montent ensemble les escaliers.

*Romantische Musik*
*Musique Romantique*

Johann schreibt: « Geliebte Anna, liebste Nanni ! » Mach dir keine Gedanken über das Bild, das die Nachwelt von uns sich bilden mag. Ich
vertraue, was meine Nachred  im steirischen Volke betrifft, der Worten des Dichters, der
da sagt, Unvergessen lebt in Volke, der ders Volkes nie vergaß. »
Johann

Johann écrit "Chère Anna, très chère Nanni! Ne t'inquiète de 'image que la postérité laissera de moi. Je fais confiance qu'en ce qui
concerne mon discours diffamatoire en Styrie aux mots du poète qui dit : Inoublié vit dans le peuple, celui qui n'a jamais oublié le peuple » Johann



Johann und Anna lebten dreißig Jahre glücklich als Ehepaar zusammen. Die beiden hatten einen Soh, Franz von Meran. Johann wurde 1848 in der
frankfurter Paulskirche zum Reichsverweser des jungen deutschen Bundes gewählt. Anna wurde zur Gräfin von Meran erhoben. Johann starb als anerkannter und moderner Sozialreformer.

Johann et Anna vécurent heureux pendant treize ans en couple marié. Ils ont eu un fils, Franz von Meran. En 1848, Johann est élu dans
l'église St Paul de Francfort comme administrateur impérial du jeune état allemand. Anna était élevée au titre de Comtesse de Meran. Johann mourut comme réformateur social reconnu et moderne.


Die Liebesgeschichte von Johann und Anna wurde zur Legende.
L'histoire d'amour de Johann et Anna est devenue une légende
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TM1
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