*Mali weint*
* Mali pleure*
*In der Gaststube wird gejodelt*
* Dans la salle à manger, on jodle*
Anna en donnant Mali à Aloisia qui nettoyait le pantalon d'Auermann :
Meinen herzlichen Glückwunsch !
Mes chaleureuses félicitations !
Aloisia : Was soll das ?
Aloisia : Qu'est ce ça veut dire ?
Anna : Bitte sehr, du kannst sofort anfangen. Das Glück ist kurz, es folgt die Pflicht. Die Kinder und der Mann müssen versorgt werden.
Anna : Je t'en prie, tu peux commencer tout de suite. Le bonheur est court, le devoir suit. On doit s'occuper des enfants et des hommes.
Auermann : Fräulein Nanni. Nanni! Bleiben Sie doch!
Auermann : Melle Nanni. Nanni ! Restez encore !
Anna : Grüß Gott, Herr Auermann!
Anna : Je vous salue, Mr Auermann.
Elle sort et entre dans la salle où les gens dansent.
Anna : Liesl, i muss mit dir reden !
Anna : Liel, je dois te parler.
Liesl continue à danser, Anna l'attrape par le bras et l?entraîne
Liesl : Jetzt sag einmal ! Hast du narrische Schwammerln gessen ?
Liesl : Dis-moi maintenant ! As-tu mangé des champignons hallucilogènes ?
Anna : I brauch deine Hilfe. I erklär's dir gleich. I muss nach Schloss Waldau, aber die Postkutsche ist schon weg. I krieg sie, wenn I schnell reit, in Fuschl.
Anna : J'ai besoin de ton aide. Je t'explique tout de suite. Je dois aller au château de Waldau, mais la calèche de la Poste est déjà partie. Je la rattrape, si je chevauche vite, à Fuschl.
Liesl : Aber du musst mit das Pferd muss zurück. Du bist verrückt.
Liesl : Mais tu dois revenir avec le cheval . Tu es folle
Anna : Und du ? Du tust mit Franz herum. Wo ist Ludwig ?
Anna : Et toi ? tu tournes autour de Franz. Où est Ludwig ?
Liesl : Ich kenn keinen Ludwig.
Liesl : Je ne connais aucun Ludwig.
Anna : Was ? Was ist den passiert?
Anna : Quoi ? Que s'est-il passé ?
Liesl : Mit diesem Menschen rede ich nicht mehr. Den hab ich aus meinem Leben gestrichen.
Liesl : Je ne parle plus avec cet homme. Je l'ai rayé de ma vie.
Anna : Wieso?
Anna : pourquoi ?
LiesI : I mag keinen Mann, der was mit einer anderen hat! Aus, vorbei, vergessen. Abgehakt! Ich rat dir, mach's wie ich! Bleib da. Deiner heiratet eh die Prinzessin aus Württemberg. Die Männer sind alle gleich. Egal, wie sie riechen.
Liesl : Je n'aime pas un homme qui a une affaire avec une autre ! Fini, passé, oublié ! Affaire classée ! Je te le conseille, fais comme moi. Reste là. Le tien épouse la princesse de Württernberg. Les hommes sont tous les mêmes. Peu importe, comment ils sentent.
Anna : Naa. Der ist anders.
Anna : Non, Il est différent.
Anna et Liesl galopent à travers champs.
Au château de Waldau
*Musik : « Kaiserhymne » von Joseph Haydn*
* Musique : L'hymne de l?empereur de Joseph Haydn.
De nombreuses voitures arrivent.
La foule : Hoch ! Hoch dem Kaiser !
La foule : Grand ! L'empereur est grand !
Anna est parmi la foule.
La voiture de l'empereur arrive. Il en descend. Johann, en uniforme, assis près de la princesse, sourit à la foule. Anna le voit.
Foule : Er lebe hoch ! Hoch lebe der Kaiser !
Foule : Longue vie ! Longue vie à l'empereur !
Zahlbruckner à Anna : Der Erzherzog wird sich in eine Stunde im Garten einfinden.
Zahlbruckner à Anna : L'Archiduc vous retrouvera dans une heure dans le jardin.
Zahnbruckner et Johann avancent dans le jardin.
Zahlbruckner : Dort drüber wartet sie, Eure Exzellenz.
Zahlbruckner : Elle vous attend là, votre Excellence.
Johann : Nanni ! Wie unerwartet und schön zugleich, Sie hier zu sehen. Wie kommst du den hierher ?
Johann : Nanni ! Comme c'est à la fois inattendu et beau de vous voir ici. Comment es-tu arrivée ici ?
Anna : In Aussee erzählt man sich, dass Sie die Prinzessin von Württemberg heiraten werden. Da wollt ich sehen, ob's wahr ist. I wollt die Frau sehen, derentwegen I Sie verlier. Die Prinzessin ist sehr schön und elegant. Sie passt sehr gut mit Ihnen, kaiserliche Hoheit. I hab Ihnen Ihre Briefe mitgebracht. Sie müssen ned besorgt sein, dass I damit Unsinn anstelle, der Ihnen schaden könnt. Bitte.
Anna : A Aussee, on raconte que vous allez épouser la Princesse de Württenberg. Je voulais voir, si c'était vrai. Je voulais voir la femme à cause de qui je vous perds. La princesse est rès belle et élégante. Elle va très bien avec vous, Altesse impériale. Je vous ai rapporté vos letres. Vous ne devez pas être inquiet..que je puisse être assez insensée pour pouvoir vous nuire avec. Je vous en prie.
Johann: Ich verstehe, dass du wütend bist. Aber?
Johann fait non de la main : Je comprends que tu sois en colère. Mais..
Anna : I bin ned wütend. I bin enttäuscht.
Anna : Je ne suis pas en colère, je suis déçue.
Johann : Aber sei unbesorgt, ich steh zu meinem Wort. Ich hab der Prinzessin gesagt, dass ich vergeben bin. Dass ich eine andere lieb and sie heiraten werde. Und sie war erleichtert, den auch sie liebt einen anderen und möchte den heiraten.Anna, du musst mir glauben. Ich werde bei nächster Gelegenheit mit seine kaiserlichen Hoheit über unsere Heirat sprechen. Ich verspreche dir, seine Einwelligung zu erkämpfen.
Johann : Mais ne t'inquiète pas, je tiens ma parole. J'ai dit à la princesse qu'elle doit me pardonner. Que j'en aime une autre et que je l'épouserai. Et elle était soulagée, car elle en aime aussi un autre et voudrait l'épouser. Anna, tu dois me croire, je parlerai de notre mariage à la prochaine occasion avec son Atesse Impériale. Je te promets de conquérir son consentement.
Dans la chapelle du palais
Johann: Hoher Herr ich bitte um Gehör, ein Anliegen vorzutragen ..dass mein Herz belastet. Gehör mir.: Erlaube mir Franz, ein Anliegen. Nein, nein. Erlauben Sie mir, Majestät, ein Anliegen, Erlauben Sie mir, Majestät, ein Anliegen vorzutragen, das Eure Majestät, ich habe eine Anliegen, das keinen Aufschub duldet. Ich möchte mit Ihnen sprechen über ..
Johann devant l'autel : Monseigneur, je vous prie d'écouter une demande qui se trouve dans mon coeur. Ecoutez-moi. (Il se dirige vers le palais) Permets-moi, Franz, une demande.. Non, non, Permettez-moi, votre Majesté, une demande.. Permettez-moi, Majesté de vous exposer une demande qui..(Il monte les escaliers). Votre Majesté, j'ai une demande, qui ne tolère aucun délai. Je voudrais parler avec vous à propos de...
Dans le bureau de l?empereur :
Johann : Ich möchte mit Ihnen sprechen über ..meine Verheiratung. Ihr, mein Kaiser, mein hoher Herr,..den ich mehr liebe wie mein Leben; Ich kann Prinzessin Karoline von Württemberg nicht heiraten, weil..
Johann : Je voudrais parler avec vous à propos de mon mariage. Vous, mon empereur, mon grand seigneur, que j'aime plus que ma vie. Je ne peux pas épouser la princesse Karoline von Württernberg, parce que..
Kaiser : Weil sie dich nicht will. Ich weiß. So ein Affront! Was bildet diese lächerliche Person sich ein?
Empereur : Parce qu'elle ne veut pas de toi. Je sais. Quel affront ! Qu'est-ce que cette ridicule personne s'imagine ?
Johann : Sie liebt einen anderen.
Johann : Elle en aime un autre.
Kaiser : Na und? Was ist das? Liebe? Eine Laune ? die geht vorbei! Eine Aufwallung der Sinne. Ich liebe auch dann und wann.Hier und da.Immer wieder. Aber bitte, deshallb tunich doch meine Pflicht! Sie liebt.Na und?! Du liebst doch auch und hättest sie trotzdem geheiratet.
Empereur : Eh bien et ? Qu'est-ce c'est ? L'amour ? Un caprice ? qui passe. Une ébullition des sens. J'aime aussi ? de temps en temps . Ici et là. Toujours de nouveau. Mais je t'en prie, cependant, je fais pourtant mon devoir. Elle aime.Eh bien ?! Tu aimes pourtant aussi et tu l'aurais malgré tout épousée.
Johann : Nein. Majestät, ich lebe anders als Ihr. Majestät; ich fühle mich nur dann wohl, wenn ich mit meinen Menschen bin. Mit dem Volk,..das für Euch nicht ganz den Firnis der großen Welt besitzt. Aber ich.;; Ich will?
Johann : Non. Majesté. Je vis autrement que vous. Majesté, je me sens seulement bien quand je suis avec mes gens. Avec le peuple qui pour vous ne possède pas le vernis du grand monde. Mais je.. je veux..
Kaiser : Ich weiß; was du willst. Du willst wieder einmal deinen Kopf durchsetzen.Ich weiß alles, aller über dich.Ich kenne deine wenigen flüchtigen Stärken. Und deine vielen großen Schwächen.Du bist ein romantischer Schwärmer und Narr.
Empereur : Je sais, ce que tu veux. Tu veux encore une fois en faire à ta tête. Je sais tout, tout sur toi. Je connais tes quelques forces fugitives. Et tes nombreuses grandes faiblesses. Tu es un romantique exalté et un fou.
Johann : Ich weiß seit Jahren, dass du mich bespitzeln lässt. Das ist demütigend, aber ich nehme es hin. Du meinst deinem Volk mit Metternichs Polizeimethoden zu dienen. Ich diene auch meinem Volk.An meinen Platz, auf meine Weise.Indem ich mit ihm lebe. Vielleicht bin ich ein Schwärmer. Jedenfalls habe ich die heißen Köpfe nie gefürchtet so wie Ihr. Denn Vernunft kann man überzeugen und die Herzen bewegen. Wen kränke ich denn damit,..wenn ich lieber auf meine Berge gehe als in die Wiener Salons? Ich brauche keine kapriziöse Prinzessin.Ich brauche eine aufrichtige, unbefangene Frau. Majestät, ich..Franz, ..ich bitte um die Erlaubnis, Anna Plochl, Postmeisterstochter in Aussee, heiraten zu dürfen.
Johann : Je sais depuis des années, que tu me fais espionner. C'est humiliant, mais je l'accepte. Tu penses servir ton peuple avec les méthodes policières de Metternich. Je sers aussi mon peuple. A ma place, à ma manière. Avec ceux avec lesquels je vis. Je suis peut-être un exalté. En tout cas, je n'ai jamais craint les têtes chaudes, comme toi. Car on peut convaincre la raison et toucher les coeurs. Qui cela dérange-t-il si je préfère vivre sur mes montagnes plutôt que dans les salons viennois. Je n'ai pas besoin d'une princesse capricieuse. J'ai besoin d'une femme sincère, sans préjugés. Majesté, moi... Franz... je te demande la permission de pouvoir épouser
Anna Plochl, fille du maître de Poste d'Aussee.
Kaiser : Johann, mach es mir nicht so schwer. Du weißt so gut wie ich,..dass es den Prinzipien unserer Familie widerspricht. Ich sehe es als unsere Pflicht, politisch klug zu heiraten.
Kaiser : Johann, ne me complique pas les choses. Tu sais aussi bien que moi que cela va à l'encontre des principes de notre famille. Je vois cela comme notre devoir de faire un mariage politiquement adroit.
Johann :Aber Franz, Und nicht aus Laune. Das ist doch keine Laune von mir ! Ich liebe diese Frau von ganzem Herzen.Und aus tiefer Überzeugung.
Johann : Mais Franz. Et pas par caprice. Ce n'est pourtant pas un caprice de ma part. J'aime cette femme de tout mon coeur. Et avec une profonde conviction.
Kaiser : Manche meinen, dass es derzeit politisch klug wär,..wenn aus unserer Familie ein Erzherzog eine Bürgerliche heiratet. Als Zeichen unserer Aufgeschlossenheit, Modernität. Was für ein scheußliches Wort. Modernität. Dieses eine Wort beschreibt alles, was ich hasse. Was würdest du tun, wenn du an meiner Stelle entscheiden müsstest ? Komm, setz dich !
Empereur : Quelques-uns pensent que ce serait actuellement polititement adroit si dans notre famille un Archiduc épousait une roturière. Comme un signe de notre ouverture d'esprit, de notre modernité. Modernité. Quel mot horrible. Modernité. Ce mot décrit tout ce que je déteste. Que ferais-tu, si tu pouvais décider à ma place ? Viens, assieds-toi !
Johann : Bitte ?
Johann : Pardon ?
Kaiser : Setz dich ! Setz dich! Na ? Los, setzt dich ! Jetzt bist du der Kaiser. Würdest du von mir nicht erwarten, die Pflicht anzuerkennen ? Die staatspolitische Notwendigkeit einzusehen ?und die familiäre Loyalität einfordern ? Das Familiengesetz des Hohen Hauses einzuhalten ? Was antwortest du mir, mein Kaiser ?
Empereur : Assieds-toi (Johann avance, indécis) Assieds-toi ! Eh bien ? (Johann se dirige vers le siège de l'empereur, en hésitant) Vas-y, assieds-toi (Johann s'assied) Maintenant, tu es l'empereur. N'attendrais-tu pas de moi que je reconnaisse le devoir. Que j'examine la nécessité politique d'état,et que cela exige la loyauté familiale ? que je respecte la loi de la famille de la Grande Maison. Que me répondrais-tu, mon empereur ?
Johann : Ich? würde über Pflicht und Notwendigkeit, über Loyalität und Tradition.. die Liebe siegen lassen.
Johan : Je laisserai sur le devoir et la nécessité, sur la loyauté et la tradition, l'amour gagner.
Kaiser ; Du bist ein hoffnungsloser Fall, Hansl. Also denn, in Gottes Namen; Heirate deine Anna.
Empereur : Tu es un cas sans espoir, Hansl. Donc alors, au nom de Dieu, épouse ton Anna.
Johann (il se lève et pose ses mains sur les épaules de l'empereur) Franz..
Kaiser : Aber nur unter der Bedingung, .. dass weder Frau Plochl noch die Kinder aus dieser Verbindung.. Anspruch auf Namen, Stand und Versorgung von Seiten des Erzhauses haben.
Empereur : Mais seulement à la condition que ni Mme Plochl ni les enfants de cette union n'aient de droits sur le nom, le statut et le pouvoir du côté de la maison impériale.
Johann : Das sehe ich wie du.
Johann : Je vois cela comme toi.
Kaiser ; Du weißt, ich mag es nicht, wenn ich bein einer Audienz geduzt werde.
Empereur : Tu sais que je n'aime pas être tutoyé lors d'une audience.
Johann : Majestät. Sie sehen einen glücklichen Menschen vor sich.
Johann : Majesté. Vous voyez un homme heureux devant vous.
Il sort.
Anna attend dans la campagne.
*Kirchenglocken läuten.*
* Cloches d?église*
Johann s'avance vers elle, Elle le regarde d'un air interrogatif ; Il fait oui de la tête en souriant. Ils courent l'un vers l?autre.
*Musik*
Ils restent un long moment enlacés.
Dans le bureau de l'empereur.
Metternich : Majestät haben zweifellos richtig entschieden.
Metternich : Majesté, vous avez sans doute correctement décidé
Kaiser : Da bin ich mir sicher.
Emperer : J'en suis certain
Metternich : Und in Ihre Entscheidung die Überlegung mit einbezogen, dass mit dieser Heirat die liberalen Anarchisten und.. revolutionäre im Land eine Bestätigung erhalten. Sie haben gewiss alle unabsehbaren Folgen für unsere Politik berücksichtigt. Es ware denkbar, dass ein Teil der Monarchie mit einem Mitglied des Hauses Habsburg den Weg in die Selbstständigkeit wagen könnte. Also doch noch ein Alpenkönig, wie es sich André Hofer erträumt hat. Aber das haben Sie sicher alles bedacht.Da bin ich mir absolute sicher, Sire.
Metternich ; Et dans votre décision, la prise en compte qu'avec ce mariage, les anarchistes libéraux et révolutionnaires dans le pays reçoivent une confirmation. Vous avez certainement pris en compte toutes les conséquences imprévisibles pour notre politique. Il serait concevable qu'une partie de la monarchie s'aventure sur la voie de l'indépendance avec un membre de la Maison de Habsbourg. Un roi des Alpes, finalement, comme en rêvait André Hofer. Mais je suis sûr que vous avez pensé à tout ça. J'en suis absolument sûr, Sire.
Un cavalier se dirige vers le château.
Sur le lieu du mariage de Johann et Anna.
*Stimmengewirr*
*Brouhahaé
(Kind : ) : Du bist's jetzt !
Un enfant : Tu l'es maintenant !
Nein, ich hab dich !
Non, je t'ai.
Musique, le prêtre arrive.
Le cavalier se rapproche.
On voit un peintre, des jeunes filles, Johann attend avec Zahlbruckner et d'autres hommes.
Une fille : Schau. / Regard
Des enfants arrivent en courant : Sie kommt ! Sie kommt ! Die Braut lommt ! Sie kommt ! Oh ! Schön !
Elle arrive ! Elle arrive ! La fiancée arrivée ! Elle arrive ! Oh ; comme elle est belle !
La calèche avec Anna et son père arrive.
Johann s'avance.
(alle) (tous) Ooooh !
Anna descend de la calèche en souriant à Johann.
Plochl : Kaiserliche Hoheit, hiermit gebe ich meine Tochter Anna in Ihre Hände.
Plochl : Altesse impériale, je remets ici ma fille Anna entre vos mains.
Le cavalier se rapproche de plus en plus.
Plochl : Möge Gott Ihren gemeinsamen Weg segnen. Denn an Gottes Segen ist alles gelegen.
Plochl : Puisse Dieu bénir votre chemin commun. Car tout se trouve dans la bénédiction de Dieu.
Le cavalier descend de cheval et se dirige vers Johann qui avance avec Anna à son bras. Johann se retourne. Zahlbruckner s'avance vers le cavalier :
Zahlbruckner : Was gibt's ?
Zahlbruckner : Qu'y-a-t-il ?
Il saisit le cavalier par le bras
Ritter : Es ist dringend. Hoheit, ein Brief von Seiner Majestät für Sie.
Cavalier : C'est urgent. Altesse, une lettre de sa Majesté pour vous.
Johann prend la lettre et l'ouvre. Il la lit, regarde d'un air désolé Anna qui le regarde, tout aussi désolée.
Dans le bureau de l?empereur.
Johann : Warum, Franz, hast du deine Zustimmung zurückgezogen ?
Johann : Pourquoi, Franz, es-tu revenu sur ton consentement ?
Kaiser : Darf ich den hohen Herrn Erzherzog wieder einmal hinweisen,.. dass ich bein einer Audienz mit Majestät angesprochen werden will?
Empereur : Dois-je encore une fois rappeler au grand Mr l'Archiduc, que lors d'une audience, je veux être appelé Majesté ?
Johann : Nun gut, Majestät. Warum darf ich die Frau meines Herzens nicht heiraten?
Johann : Et bien maintenant, Majesté. Pourquoi ne puis-je pas épouser la femme de mon coeur ?
Kaiser: Darum ! Die Braut, die du zu ehelichen gedenkst, ist laut Polizeibericht aus Graz. Ungeblidet wie eine Bauerndirn. Und sie hat Liebschaften. In Hallstatt, in Aussee, in ..überall.
Empereur : en lui lançant des papiers : Pour cela ! La fiancée que tu pensais honnête est d'après le rapport de police de Graz décrite comme une fille à paysans. Et elle a des liaisons. A Hallstat, à Ausssee, partout.
Johann : Ich bitte dich, Franz! Du weiß genauso gut wie ich,..dass Metternichs Spitzel ihm alles vorlügen, was er hören will.
Johann : Je t'en prie, Franz. Tu sais aussi bien que moi que les espions de Metternich lui mentent en lui disant ce qu'il veut entendre.
Kaiser : Ich habe Welt-Rücksichten zu nehmen.
Empereur : Je dois prendre en compte des considérations mondiales.
Johann : Welt-Rücksichten? Ich leide schon mein ganzes Leben unter deinen Welt-Rücksichten. Neben dir habe ich keine gute Stunde gehabt. Demütigungen, Bespitzelungen, Verunglimp-fungen meiner Ideale. Dabei bin ich immer loyal gewesen. Habe mich selbst verleugnet, nur um unserer Tradition Genüge zu tun. Du hast Angst, dass Anna und ich Kinder in die Welt setzen, aus denen alles Erzherzöge werden sollen. Aber ich werde nichts wollen, was sie gleicher-maßen wie mich unglücklich machen wird.
Johann : Considérations mondiales ? J'ai déjà souffert toute ma vie sous tes considérations mondiales. Je n'ai eu aucune bonne heure à tes côtés. Humiliations, délations, diffamations des mes idéaux. Mais je suis toujours resté loyal. Je me suis moi-même renié pour respecter assez nos traditions. Tu as peur que les enfants qu'Anna et moi mettront au monde veuillent devenir Archiducs. Mais je ne veux rien de ce qui les rendrait aussi malheureux que moi.
Kaiser : Ja. Du warst immer unglücklich. Aber diese Heirat widerspricht den Regeln unserer Familie. Sie ware gerade jetzt eine verheerendes politisches Signal. Und wenn du noch ein Mal damit kommst,? werde ich sämtlichen deiner Eingaben,.. Vereinsgründungen, Gesellschaften und Montan-Hochschulen, ..also allen deinen steirischen Dummheiten, Einem Riegel vorschieben. Verstehen wir uns, hoher Herr Erzherzog?
Empereur : Oui. Tu as toujours été malheureux. Mais ce mariage contredit les règles de notre famille. Ce serait maintenant un signal politique dévastateur. Et si tu reviens encore une fois là - dessus, je mettrai un verrou à toutes tes demandes, fondations, associations, entreprises et grandes écoles de Montan ..donc à toutes tes stupidités styriennes. Nous nous comprenons, Mr le grand Archiduc ?
Johann : Nun gut. Ich werde bis auf Weiteres Anna Plochl nicht heiraten und..nichts tun, was gegen den Willen meinen hohen Herrn ist. Aberich werde sie in mein Haus aufnehmen und..dies vor Gott selbst verantworten. Denn ich werde mein Wort halten.Einerlei, wie lange es dauern wird.
Johann : Bien maintenant. Jusqu'à nouvel ordre, je n'épouserai pas Anna Plochl et ne ferai rien qui serait contre la volonté de mon grand seigneur. Mais je la prendrai dans ma maison et répondrai de cela devant Dieu lui-même. Car je tiendrai ma parole. Peu importe, combien de temps cela durera.
Il sort.
Une calèche roule sous la pluie.
*Musik*
On voit Anna à la vitre de la calèche. La calèche s'arrête et Johann accueille Anna avec un grand parapluie.
Johann : Ich darf Sie begrüßen in unserem Haus in Vordernberg, welches Sie nun betreten, um es nie mehr zu verlassen.
Johann : Puis-je vous accueillir dans notre maison de Vorderngerg dans laquelle vous entrez maintenant, pour ne plus jamais la quitter.
Ils entrent dans la maison.
Johann : Kommen Sie nur, Anna ! Das also ist mein Arbeitszimmer. Hier arbeite ich, Mein Schreibtisch. Und das is das Schlafzimmer. Und nun zeige ich Ihnen noch die Kammer der Hausfrau. Sie befindet sich einen Stock höher.
Johann : Venez maintenant, Anna. C'est donc mon cabinet de travail. Je travaille ici. Mon bureau. Et c'est la chambre à coucher. Et je vous montre encore maintenant la chambre de la maîtresse de maison. Elle se trouve à l'étage au dessus.
Ils montent à l'étage;
Johann : Das ist das Zimmer der Hausfrau. Ich hoffe, es gefällt.
Johann : C?est la chambre de la maîtresse de maison. J'espère qu'elle vous plaît.
Anna : Wollen Sie ned reinkommen?
Anna : Ne voulez-vous pas entrer ?
Johann : Nein, ich,,,, äh komme erst herein, wenn wir verheiratet sind.
Johann : Non. Je... äh, j'entrerai seulement quand nous serons mariés.
Servante : Wohin darf ich die Taschen der Hausfrau abstellen?
Servante : Où dois-je déposer les sacs de la maîtresse de maison ?
Anna : Stellen Sie sie nur daher. Ich mach das dann schon.
Anna : Posez-les seulement là. Je m'en occuperai.
Servante : Eure Hoheit haben noch einen Wunsch?
Servante : Votre Altesse souhaite encore quelque chose ?
Johann : Nein, danke. Sage Sie dem Hiasl, er soll ausspannen.
Johann : Non, merci. Dis à Hiasl qu'il peut se détendre.
La servante part.
Johann : Morgen zeige ich Ihnen meinen Bauernhof, den Brandhof. Dort werden Sie auch meine Hausfrau sein. Und dann könnten wir in Ruhe und ungestört miteinander reden.
Johann : Demain, je vous montre ma ferme, la ferme Brand. Là, vous serez aussi ma maîtresse de maison. Et alors, nous pourrons parler ensemble dans le calme et sans être dérangés.
On voit des travailleurs dans les champs. Une voiture arrive.
*Eine Kuh muht*
*Une vache meugle*
Des gens courent :
Schnell, der hohe Herr kommt !
Vite, le grand Monsieur arrive
Bin schon da.
Suis déjà là.
Johann et Anna descendent de la voiture et entrent dans la maison.
Johann : Das ist der Brandhof, Anna. So, das hier ist mein Zmmer. Hier arbeite ich, und hier schlafe ich. Und das Zimmer der Hausfrau...
Johann : C'est la ferme Brand, Anna. Donc ici, c'est ma chambre. Je travaille ici, et je dors ici. Et la chambre de la maîtresse de maison..
Anna :... befindet sich Im ersten Stock.
Anna :..se trouve au 1er étage.
Johann: Ja. Darf ich Sie nun weiterbitten?Und hier empfängt man die Gäste. Hier sitzen wir öfter nach der Jagd zusammen Und hierist die Kapelle.
Johann: (en souriant) : Oui. Puis-je maintenant vous prier de continuer ? Et ici, on reçoit les invités. Ici nous nous asseyons souvent ensemble après la chasse. Et ici, c4est la chapelle.
Anna : Du hast eine eigene Kapelle ?
Anna : Tu as une propre chapelle ?
Johann : Wir haben eine eigene Kapelle, Anna.
Johann (en lui prenant la main) : Nous avons une propre chapelle, Anna
Ils entrent dans la chapelle et Johann tire les rideaux.
Johann : Ich, Johann Baptist, Erzherzog von Österreich,..will dich, Anna Plochl, zu meiner Ftrau nehmen,.. dich ehren und lieben in guten und in schlechten Tagen, ?bis dass der Toduns scheidet.
Johann : Moi, Johann Baptist, Archiduc d'Autriche, veut te prendre, Anna Plochl pour ma femme, pour te respecter et t'aimer dans les bons et les mauvais jours, jusqueà ce que la mort nous sépare.
Anna : Ja. I, Anna, will di aa, Johann
Anna : Oui, moi, Anna, je le veux aussi, Johann.
Il lui tend la main en souriant.
La nuit sur le village. On voit une lumière à la fenêtre du haut.
Anna sort de sa chambre avec une chandelle à la main. Elle descend l'escalier. Elle se cache en voyant la servante arriver. Lorsque celle-ci est partie, elle se dirige vers la chambre de Johann.
*Musik*
Anna entre dans la chambre de Johann, pose la chandelle sur la table de chevet et ouvre le lit où Johann est endormi. Elle s'allonge près de lui, le regarde et lui caresse le visage. Johann fait une grimace, ouvre les yeux, la voit et sort précipitamment du lit. .
Johann ; Was machen Sie ? Was machst du hier, Anna ?
Johann : Que faites-vous ? Que fais-tu ici, Anna ?
Anna : Mir war kalt. Und I hab gedacht, vielleicht ist dir a kalt. Und wenn wir zusammen schlafen
Anna : J'avais froid. Et j'ai pensé que tu avais peut-être froid. Et si nous dormons ensemble..
Johann : Aber das dürfen wir nicht. Erst wenn wir verheiratet sind.
Johann : Mais nous ne devons pas faire cela. Seulement quand nous serons mariés.
Anna : Aber vor kurzem hast du schon.
Anna : Mais récemment, tu as déjà
On frappe à la porte. (Johann va ouvrir)
Servante : Entschuldigung, Hoheit ! Hoheit hat mich gerufen ?
Servante : Excusez-moi, Altesse. Son Altesse m'a appelée ?
Johann : Mir ist nur ein Kerzenhalten heruntergefallen. Gute Nacht!
Johann : J'ai seulement fait tomber un chandelier. Bonne nuit !
Il revient vers le lit.
Johann : Du musst zurück. Bitte, geh in dein Zimmer hinauf. Morgen gehen wir auf den Seeberg; Da sind wir ungestört, da erklär ich dir alles.
Johann : Tu dois repartir. Je t'en prie, retourne dans ta chambre. Demain, nous irons sur le Seeberg. Là, nous ne serons pas dérangés, là, je t'expliquerai tout.
Elle fait oui de la tête, sort du lit et repart.
Chambre de Metternich et de sa maîtresse.
Maîtresse de Metternich lisant le journal : « Bericht der kaiserlich-königlichen Polizei-Oberdirektion » « Und er hat die Frechheit und holt sich diese Person ohne die Zustimmung des Kaisers in sein Haus.
Maîtresse de Metternich lisant le journal : « Rapport de la haute direction de la police impériale » ; « Et il a l'insolence et prend cette personne dans sa maison sans le consentement de l'empereur »
Metternich : Man wird ihm nicht verbieten können, das er sich sein Personal nach seinem Geschmack aussucht. Eine Haushälterin, die mit ihm das Bett teilt,.. wird ihm niemand verwehren? Vielmehr ist das ganz in unserem Sinne. Mein Kaiser sieht das so wie ich.
Metternich : On ne peut pas lui interdire cela. Qu'il choisisse son personnel selon ses goûts. Une femme de ménage qui partage son lit, personne ne lui reprochera. Au contraire, cela va tout à fait dans notre sens. Mon empereur voit cela comme moi.
Maîtresse : Aber in Polizei Bericht, steht, dass er im Erdgeschoss wohnt und sie im 1.Stock.
Maîtresse : Mais dans le rapport de police il est indiqué qu'il vit au rez-de-chaussée et elle au 1er étage.
Metternich : Bestimmt. Aber wie lange noch...Wart auf meinen nächsten Bericht. Der Fleischeslust kann auf Dauer keiner widerstehen. Nicht einmal der Erzherzog.
Metternich : Exact. Mais combien de temps encore ? Attends mon prochain rapport. Personne ne peut résister longtemps au désir charnel. Même pas l'Archiduc.
Maîtresse : Es heißt, er habe viele uneheliche Kinder in der Steiermark.
Maîtresse : Il est dit qu'il a beaucoup d'enfants illégitimes en Styrie.
Metternich : Für diesen seinen Ruf hab ich gesorgt. Das war leicht. So manche Sennerin, die einen Kerl in ihre Kammer lockte..war froh, wenn sie sagen konnte, .. die Frucht ihres Leibes stamme nicht von einem Bauernknecht, ..
Metternich : Je me suis occupé de cette réputation. C'était facile. Tellement de paysannes, qui attiraient un gars dans leur chambre, étaient heureuses quand elles pouvaient dire, le fruit de leurs entrailles ne vient pas d'un valet de ferme..
(beide) : ...sondern von einem hohen Herrn.
(tous deux) : .. mais d'un grand Seigneur.
Maîtresse : Ihr seid wahrlich ein Meister Eures Fachs. Aber was, wenn die beiden standhaft bleiben ?
Maîtresse : Vous êtes vraiment un champion en la matière. Mais quoi, si les deux restent fermes?
Metternich : Das werden sie nicht. Die Lust wird die beiden zu Fall bringen..und wenn diese erlahmt ist, wird er sich eine andere Haushälterin suchen. (Il l4embrasse) Eine große, dunkle Kraft. Ja!
Metternich : Cela n'arrivera pas. L'envie les poussera tous les deux à tomber.. et si celle-ci s'affaiblit, il se cherchera un autre femme de ménage (il l'embrasse) Une grande force obscure. Oui !
Vue du village à la montagne, Johann et Anna marchent dans l'herbe et montent la colline
*Musik*
Johann : Hier sitze ich oft in Gedanken. Eine Schönheit. (Ils s'assoient sur un rocher) Ich will, dass du mich verstehst und die Beweggründe mit mir teilst, ..warum ich dich nicht berühren werde, bis wir verheiratet sind.
Johann : Je m'assieds souvent ici en pensée. Une beauté (ils s'assoient sur un rocher) . Je veux que tu me comprennes et que tu partages avec moi les motifs pour lesquels je ne te toucherai pas, jusqu'à ce que nous soyons mariés
Anna : Erklär's mir ! I bin eine Frau vom Land. Da kennt man so komplizierte Regeln ned.
Anna : Explique moi ! Je suis une femme de la campagne. Là, on ne connaît pas des règles aussi compliquées.
Johann : Die warten doch nur darauf in Wien, dass wir wie Mann und Frau zusammenleben. Weil du ab dem Moment ein Amüsement für mich bist. Ich will dich aber nich als meine Mätresse. Ich will dich als meine Frau, weil ich dich liebe. Und ich begehre dich. Ich kann mir nicht Schöneres vorstellen, als dich zu berühren; Aber ich werd es mir verbieten. Für uns.
Johann : Ils attendent pourtant seulement cela à Vienne, que nous vivions ensemble comme mari et femme, parce qu'en ce moment, tu es un amusement pour moi. Mais je ne veux pas de toi comme maîtresse, je te veux pour femme parce que je t?aime. Et je te désire. Je ne peux rien m'imaginer de plus beau que de te toucher. Mais je me l'interdis. Pour nous.
Anna : Versteh. Des heißt was?
Anna : Je comprends. Cela signifie quoi ?
Johann : Nur, wenn du oben in deinem Zimmer schläfst, und ich unten in meinem.. werden wir den Kaiser eines Tages dazu zwingen,? der Heirat zuzustimmen. Nur dann wird deren Rechnung nicht aufgehen.
Johann : Seulement, sit u dors dans ta chambre en haut, et moi en bas, dans la mienne, nous contraindrons un jour l'empereur à approuver le mariage. Seulement alors nous ne serons plus en compte.
Anna : Was denken diese Menschen bloß für einen Unsinn?
Anna : Les gens prennent cela seulement pour une absurdité ?
Johann : Ich weiß, ich verlange viel von dir, aber ich verlange von mir dasselbe. Wir werden einander entsagen, bis wir Mann und Frau sind. Kannst du das?
Johann : Je sais, j'exige beaucoup de toi, mais j'exige la même chose de moi. Nous renoncerons l'un à l'autre jusqu'à ce que nous soyons mari et femme. Peux-tu cela ?
Anna : Auch wenn mir dieses Denken volkommen fremd ist : I will mit dir leben,so wie du sagst, Johann. Um unserer Liebe willen.
Anna : Même si cette pensée m?est totalement étrangère, je vivrai avec toi, comme tu le dis. Pour le bien de notre amour.
A Vienne
Kaiser: In der ganze Steiermark verbreiten sich Gerüchte,..dass er seine Bauerndirn geheiratet hat.
Empereur : Dans toute la Styrie, se répandent des rumeurs comme quoi il a épousé sa paysanne.
Metternich : Gerüchte, Sire. Mehr nicht.Dem Herrn Erzherzog geht es um eine offene Austragung des Konflikts. Er will demonstrieren, dass er zu seinem Wort steht. Und dadurch den, wie es sich für Außenstehende darstellen könnte,..hartherzigen Kaiser öffentlich zum Nachgeben zu zwingen.
Metternich : Des rumeurs, Sire. Rien de plus. Pour Mr l'Archiduc, il s'agit d?un arrangement ouvert du conflit. Il veut démontrer qu'il est fidèle à sa parole. Et au travers de cela, contraindre l'empereur qui pourrait paraître impitoyable pour des observateurs extérieurs à céder publiquement.
Kaiser : Die Öffentlichkeit! Die Öffentlichkeit ist ohnehin auf seiner Seite. Zumindest die in der Steiermark.
Empereur : L'opinion publique ! L'opinion publique est de toutes façons de son côté. Tout du moins en Styrie.
Metternich : Hier liegt eine gewisse Gefahr. Die öffentliche Meinung ist - wie die Religion - das stärkste Machtmittel. Das selbst in die verborgensten Winkel dringt. Wo Regierungsanweisungen Einfluss verlieren.
Metternich : Ici se trouve un certain danger. L'opinion publique est - comme la religion - le plus fort moyen de pouvoir. Cela pénètre même dans les angles les plus cachés.
Où les instructions gouvernementales se perdent.
Kaiser : Also! Was tun wir, was schlagen Sie vor?
Empereur : Donc ! Que faisons nous, que me proposez-vous ?
Metternich : Nichts, Majestät. Ich schlage vor, nichts zu tun. Das Problem wird sich von allein lösen. Wir sind aufgrund seine zahlreichen Eingaben wissen, ..engagiert er sich unvermindert für die Steiermark. Er hat sogar eine Brandschaden-Versicherung gegründet. Er hat eine Radmeister-Kommunität und - nicht zu vergessen - eine Montan-Lehranstalt begründet. Überall halt er Vorträge, Reden, ist standing auf Reisen. Und sie ist allein. Allein. In diesem
gottverlassenen, hässlichen Nest. Das wird nicht lange durchhalten. So groß kann seine Liebe sein.
Metternich : Rien, Majesté. Je propose de ne rien faire. Le problème se résoudra tout seul. Nous savons en raison de ses nombreuses demandes qu'il est engagé à fond pour la Styrie. Il a même fondé une assurance incendie. Il a une communauté de champions cyclistes - et ne l'oublions pas - fondé un établissement d'enseignement à Montan. Partout, il y a des rapports, des discours disant qu?il est continuellement en voyage. Et elle est seule. Seule, dans ce nid détestable, abandonné de Dieu. Elle ne supportera pas cela longtemps. Aussi grand que puisse être son amour.
L'empereur hoche la tête.
En Styrie, Anna dans sa chambre, assise à son bureau. Elle pose la plume, se lève, fait quelques pas.
*Musik*
Elle regarde par la fenêtre.
*Jemand klopft an die Tür*
*Quelqu'un frappe à la porte*
Servante : Kommen Sie schnell, Hausfrau! Der Herr Erzherzog ist grad angekommen.
Servante : Venez vite, Madame. Mr l'Archiduc vient juste d'arriver.
Anna sort, la servante l'abrite sous un parapluie. Elle voit Zahlbruckner sortir de la voiture. Elle va en courant vérifier que Johann n?est pas dans la voiture. Elle pleure. Zahlbruckner vient l'abriter sous son parapluie et ils avancent vers la maison.
Dans la maison. Anna et Zahlbruckner sont assis à la table. Les servantes sont debout à la porte.
Anna : Danke, Resi. Danke, Gretl. Ihr könnt jetzt gehen.
Anna . Merci, Resi. Merci, Gretl. Vous pouvez y aller maintenant.
Zahlbruckner : Seine Hoheit hat eine wichtige Satzungs-Sitzung in Graz.
Zahlbruckner : Son Altesse a une importante réunion d'état à Graz.
Anna : I versteh. Und wann kann seine Hoheit kommen?
Anna : Je comprends. Et quand son Altesse peut-elle venir ?
Zahlbruckner : das wird noch dauern. Seine Majestät braucht ihm für länger in Wien.Haben Sie sich schon eingelebt hier ?
Zahlbrucker : Cela durera encore. Sa Majesté a besoin de lui pour longtemps à Vienne. Vous-êtes vous acclimatée ici ?
Anna : I weiß ned. I frag mi des ned.
Anna : Je ne sais. Je ne me le demande pas.
Zahlbruckner : Ah. Es kann manchmal ganz schön einsam sein hier.
Zahlbruckner : Ah. Cela peut être parfois tout à fait isolé ici.
Anna : Des is wahr. I kenn hier niemanden. I bin volkommen allein .I red manchmal taglang kein Wort, außer mit dem Personal.(elle se lève pour le servir) Aber i hab ja so viel zu tun. Bleiben Sie für länger?
Anna : C'est vrai. Je ne connais personne ici. Je suis complètement seule. Je ne dis parfois pas un mot des jours durant, sauf au personnel (elle se lève pour le servir). Mais j'ai beaucoup à faire. Restez-vous longtemps ?
Zahlbruckner : Danke. Ich muss leider morgen zurück nach Graz. Der Herr erwartet mich.
Zahlbruckner : Merci. Je dois malheureusement retourner demain à Graz. Monsieur m'attend.
Anna : Sie haben es schön. Wissen Sie, dass ich Sie immer beneidet hab ?
Anna : Vous avez de la chance. Savez-vous, que je vous ai toujours envié ?
Zahlbruckner : Ja.
Zahlbruckner : Oui.
Anna : Sie durften immer beim Erzherzog sein. Mit ihm reisen, mit ihm reden. Mit ihm lachen. Des würd I aa gern.
Anna : Vous pouviez toujours être avec l?Archiduc. Voyager avec lui, parler avec lui. Rire avec. J'aimerai bien cela.
Zahlbruckner : Und ich hab immer den Erzherzog beneidet. Wer er immer bei Ihnen sein darf.
Zahlbruckner : Et j'ai toujours envié l'Archiduc. Parce qu'il peut toujours être chez vous.
Anna : I weiß, lieber gutter Zahlbruckner. Und I weiß, dass Sie ein treuer Diener Ihres Herrn sind. Und deshalb schätz I Sie so sehr als
guten Freund.
Anna : Je sais, très cher Zahlbruckner. Et je sais que vous êtes un serviteur fidèle à votre maître. Et c'est pourquoi je vous apprécie
beaucoup comme un bon ami.
Dans la campagne, une voiture roule. A l'intérieur, Johann et Zahlbruckner.
Zahlbruckner : Ich habe den Eindruck, das Ihre Hausfrau sehr einsam ist in Vordernberg. Es fehlen ihr nicht nur die Berge und Seen des
Ausseer Landes. Sondern vielmehr eine Ansprache. Eine Person, mit der sie sich
freundschaftlich austauschen kann. Wenn Sie nicht da sind, kaiserliche
Hoheit.
Zahlbruckner : J'ai le sentiment que votre maîtresse de maison est très isolée à Vorndernberg. Il lui manque non seulement les montagnes et
les lacs d'Aussee. Mais plus encore quelqu'un à qui parler. Une personne avec qui elle
pourrait parler amicalement. Quand vous n'êtes pas là , Altesse
Impériale
Johann : Ich kann nicht mehr Zeit in Vordernberg verbringen! Beim besten Willen nicht! Was schlagen Sie vor, Zahlbruckner?
Johann : Je ne peux pas passer plus de temps à Vordernberg ! pas avec la meilleure volonté ! Que proposez-vous, Zahlbruckner ?
A Vordernberg :
Anna : Und des hab I auch schon mal g?sagt, Erna : I möcht, dass alles fein hergerichtet ist, wenn der hohe Herr kommt.
Anna : Et je te l'ai déjà dit, Erna : Je voudrais que tout soit bien préparé quand le grand Monsieur vient.
Erna : Jawohl, Hausfrau, wird gemacht.
Erna : Oui, Madame, ce sera fait.
Anna : Wenn da damit fertig bist, gehst in die Küche und hilfst Erna. Und du packst mir die Gläser ganz oben hin und ned unten.
Anna : Et quand ce sera prêt ; va à la cuisine et aide Erna. Et tu ranges les verres tout à fait en haut et pas en bas.
Servante : Hausfrau, die Kutsche des hohen Herren ist vorgefahren.
Servante : Madame, la voiture du grand Monsieur vient d'arriver.
Anna sort en courant.
Anna : Ja, so eine Überraschung! Kommen Sie doch herein!
Anna : Oui, une telle surprise ! Entrez donc !
Johann : Ja, äh. Ich habe ein Geschenk mitgebracht. Aber es ist in der Kutsche, sie müssen sich es selber holen.
Johann : Oui. äh. Je vous ai amené un cadeau. Mais il est dans la voiture, vous devez le prendre vous-même.
Anna se dirige en souriant vers la calèche. Une main lui tend des fleurs.
Liesl : Gruß aus Aussee !
Liesl : Salut de l'Ausse'!
Anna : Liesl, wie kommst denn du da her ?!
Anna : Liesl , comment es-tu arrivée ici ?
Liesl : Mit der Kutsche. Mit dem gnädigen Herren. Er hat g?meint, du brauchst eine Küchenhilfe und ein wenig Ansprach.
Liesl : Avec la voiture. Avec le cher monsieur. Il m'a dit, que tu avais besoin d?une aide pour la cuisine et d'un peu de conversation.
Anna embrasse Liesl et regarde Johann en souriant. Il sourit aussi.
Dans la chambre d'Anna.
Anna : Zieh des an. Das steht dir besser als mir. Behalt's!
Anna : Essaye cela. Cela te va mieux qu'à moi. Garde- la.
Liesl : Aber Anna! Du kannst mir doch ned alle deine Kleider schenken!
Liesl : Mais Anna ! Tu ne peux pourtant m'offrir tous tes vêtements.
Anna : I brauch hier nix. I könnt auch in einem Erdapfel-Sack herumlaufen. Mich sieht keiner, und I seh aa keinen.
Anna : Je n'ai besoin de rien ici. Je pourrai aussi bien courir vêtue d'un sac de pommes de terre. Personne ne me voit et je ne vois
personne.
Liesl : Und das ist das Leben, das du dir gewünscht hast?
Liesl : Et c'est la vie que tu as souhaité ?
Anna : Ja, das hab i mir gewünscht. Oder es wäres, wenn er öfter hier sein könnt. Aber er ist so viel weg. Und dann bin i allein.
Meistens bin I allein. Und dann ist's schrecklich. Liesl, I halt das immer aus. I werd hier gemütskrank.
Anna : Oui, c'est que que j'ai souhaité. Ou ça le serait, s''il pouvait être ici plus souvent. Mais il est trop souvent parti. Et alors,
je suis seule. La plupart du temps, je suis seule. Et alors, c'est terrible. Liesl, je supporte toujours cela. Je deviens neurasthénique ici.
Liesl : Und verheiratet bist immer noch ned, oder? Sechs Jahr geht das jetzt schon mit euch beiden. Und er hat immer noch ned mit dir.. Ich
meine, ..er hat dich noch nie berührt?
Liesl : Et tu n'es toujours pas mariée, n'est-ce pas ? Cela fait déjà six ans pour vous deux. Et il n'a toujours pas avec toi.. Je veux
dire, il ne t'a encore jamais touchée ?
Anna fait non de la tête.
Liesl : I würd des ned aushalten.
Liesl : Je ne supporterai pas cela.
Anna : Des verstehst du ned, Liesl. I hab ja aa erst jetzt verstanden, was der Johann für ein Ausnahme-Mensch is. Langssam erst
begreif I, was er da auf sich nimmt. Wenn I des gewusst hätt ? I weiß ned, ob ich ihn dann gewollt hätt.
Anna : Tu ne comprends pas, Liesl. J'ai seulement compris maintenant, que Johann est un homme exceptionnel. J'ai seulement
lentement compris combien il prend sur lui-même. Si j'avais su cela, je ne sais pas si alors, je l'aurais voulu
Liesl : Aber bereuen tust es ned, oder?
Liesl : Mais tu ne regrettes pas, n'est-ce-pas ?
Anna : Ich lieb ihn, Liesl. Er ist ein wundervoller Mensch. Und das Beste, war mir passieren hat können. I muss nur oft weinen. Ganz
plötzlich. Dann sitz I ganz still da mit meinen heißen Tränen. Und denk an
Aussee.Und an die Berg. Und die Seen. Dann geht?s mir gleich wieder
besser.
Anna : Je l'aime, Liesl. C'est un homme merveilleux. Et le meilleur qui aurait pu m'arriver. Je dois seulement souvent pleurer. Tout à fait
soudainement. Alors je m'assieds tranquillement là avec mes larmes chaudes. Et je
pense à l'Aussee. Et aux montagnes. Et aux lacs. Et alors, je vais tout
de suite beaucoup mieux
Liesl : Ich weiß, was wir machen, Anna! Wir fahren nach Aussee!
Liesl : Je sais ce que nous allons faire, Anna. Nous partons pour l'Aussee.
Anna : Des würd I gern. Nur, das geht ja ned.
Anna : J'aimerai bien. Seulement, cela ne va pas.
Liesl : Sicher geht des! Wir fahren zu Fasching nach Aussee!
Liesl : Sûrement que ça va! Nous partons pour Fasching en Aussee.
Anna : Volkommen ausgeschlossen. Das erlaubt mir nie.
Anna : Complètement exclu. Je ne me permettrai jamais cela.
Liesl : Dann kommst heimlich mit!
Liesl : Alors, accompagne-moi en secret.
A la montagne. La nuit. Des gens déguisés avancent dans la neige au son de la musique.
*Gelächter*
Des gens masqués dansent
*Stimmengewirr*
*Brouhaha de voix*
Anna masquée, va s'asseoir à une table avec un garçon lui aussi masqué.
Garçon masqué : Du bist keine Ausseeerin, oder ?
Garçon masqué : Tu n'es pas d'Aussee, n'est-ce-pas ?
Anna : Sind Sie von da ?
Anna : Etes-vous de là ?
Le garçon en enlevant son masque : I komm aus Vordernberg.
Le garçon en enlevant son masque : Je viens de Vorndernberg.
Anna : Wo kommst her ?
Anna : D'où exactement ?
Garçon : I arbeit in Vordernberg in einem Radwerk.
Garçon : Je travaille à Vordenberg dans une fabrique de cycles.
Anna : Da wohnt doch die Anna Plochl
Anna : Là, vis aussi pourtant Anna Plochl
Garçon : Genau - die Flitschen wom Erzherzog.
Garçon : Exact - la trainée de l'Archiduc
Anna : Kennst sie?
Anna : Tu la connais ?
Garçon : Ja, kloa. Jeder kennt die.
Garçon : Oui, clair. Chacun la connaît.
Anna : Und ? Sie ist wirklich eine Fltischen?
Anna : Et ? C'est vraiment une traînée ?
Garçon : Die Leut reden viel.
Garçon : Les gens parlent beaucoup.
Anna : Haben Sie denn recht mit dem, was sie so erzählen?
Anna : Etes-vous d'accord avec ce qu'?ils racontent ?
Garçon : Ich bedauere sie. Sie ist eine junge, hübsche Frau ..und ist eing?sperrt in einem goldenen Käfig. Der würd I gern mal zeigen, was
das Leben so zu bieten hat.
Garçon : Je la plains. C'est une jolie jeune femme.. et elle est enfermée dans une cage dorée. J'aimerai bien lui montrer, ce que la vie a
à lui offrir.
Anna : Was würdest ihr denn zeigen?
Anna : Que voudrais-tu donc lui montrer ?
Garçon : Na ja. Was lustig ist, Spaß macht. Das wild ist. Aber auch zärtlich sein kann.Des würd i ihr zeigen.I glaub ned, dass sie glücklich
ist. Zumindest hat s?ned so ausgeschaut.
Garçon : Eh bien. Ce qui est drôle. Fait plaisir, Ce qui est sauvage. Mais aussi peut être tendre. Je voudrais lui montrer cela. Je
ne crois pas qu'elle soit heureuse. Tout du moins, elle ne le paraît pas.
Anna : I muss weg.
Anna : Je dois y aller.
Garçon : He ! Wart mal !
Gar9on : Eh, attends !
Il suit Anna qui sort
Garçon : Jetz wart ! Was ist denn los ?
Garçon : Attends maintenant : Qu'est-ce-qui se passe ?
Anna enlève son masque et regarde le garçon,qui est surpris.
Garçon : Des gibt's ja ned.
Garçon : Ce n'est pas possible.
Anna : Die Leut erzählen viel Blödsinn. Und du hast recht : Glücklich, ich meine, so richtig glücklich, ist die Anna Plochl ned in
Vordernberg.
Anna : Les gens racontent beaucoup de bêtises. Et tu as raison. Heureuse, je veux dire, vraiment heureuse, Anna Plochl ne l'est pas à
Vordernberg.
Le garçon se penche vers elle pour l?embrasser. Elle le repousse.
Anna : Wir haben uns nie gesehen. Versprich mir des ! (elle remet son masque) Bitte, versprechen Sie mir des !
Anna : Nous ne nous sommes jamais vus. Promets-le moi. (elle remet son masque) Je vous en prie, promettez-moi cela !
Garçon : I versprich dir alles !
Garçon : Je te promets tout ce que tu veux ! et ilessaie de nouveau de l'embrasser
Anna : Naa ! Lass mich ! I muss heim !
Anna : Non ! Laisse-moi ! Je dois rentrer à la maison !
Elle part en courant.
Garçon : Ja, aber ned übern See! Der Eis ist dünn!
Garçon : Oui, mais pas sur le lac ! La glace est fine !
Anna avance sur le lac. La glace se brise sous ses pieds et elle tombe à l?eau.
La nuit, une maison éclairée.
Zahlbruckner ouvre une porte.
Zahlbruckner : Entschuldigen Sie die Störung, Hoheit !
Zahlbruckner : Excusez-moi de vous déranger, Altesse !
Johann, assis à son bureau, le regarde d'un air interrogateur.
Zahlbruckner : Unserer Hausfrau ist ein großes Unglück zugestoßen.
Zahlbruckner : Il est arrivé un grand malheur à notre maîtresse de maison.
Johann se lève et le suit.
La calèche roule dans la neige vers Vornderberg.
Johann arrive dans la maison et entre dans la chambre d'Anna où un médecin est en train de l'examiner.
Johann : Wie steht es, Herr Doktor ?
Johann : Comment cela se présente, Mr le Docteur ?
Doktor : Bedenklich, Hoheit. Die Krankheit hat einen ungeahnt heftigen Verlauf genommen. Diese Nacht wird kritisch werden. Sie muss
Ihre Hausfrau überstehen, sonst kann nur der Herrgott helfen.
Docteur : Préoccupant, Altesse. La maladie a pris un violent cours imprévu. Cette nuit sera critique. Votre maîtresse de maison doit la
surmonter, sinon seul Dieu peut l'aider.
Johann : Ich werde um Beistand bitten.
Johann : Je prierai pour son secours.
(leise) Anna : Johann. I.. I muss dir was sagen. I war in Aussee. Zum Fasching.
(doucement) Anna : Johann.. Je dois te dire quelque chose. J'étais dans l'Aussee. A Fasching.
Johann : Ja, ich weiß.
Johann ; Oui, je sais
Anna : Verzeih mir.
Anna : Pardonne-moi
Johann : Ich muss dich um Verzeihung bitten, Anna.
Johann : Je dois te demander pardon, Anna
Anna : Du mich ?
Anna ; Toi à moi.
Johann Ja, ich hab dich allein gelassen. Ich hab mich in meine Arbeit verstiegen. Ich hab nicht bemerkt, wie einsam du warst.
Johann : Oui, je t'ai laissée seule. Je me suis plongé dans mon travail. Je n'ai pas remarqué combien tu étais isolée.
Anna : Ich war..
Anna : J'étais...
Johann : Nannerl, schon dich.
Johann : Nannerl, toi déjà.
Il lui embrasse la main.
Il entre dans son bureau.
Liesl : Entschuldigung, Hoheit. Dieses Kuvert hat mir die Nanni übergeben. Damit ich's Ihnen geb, wenn was mit ihr passieren sollt. Das
ist Ihr Testament, hat Sie gesagt.
Liesl : Excusez-moi, Altesse. Nanni me?a remis cette enveloppe. Je devais vous la donner , s?il devait lui arriver quelque chose. Ceest son
testament, a-t-elle dit.
Johann ouvre le pli, le lit et réfléchit profondément.
*Musik*
Il s'approche du crucifix accroché au mur et appuie sa tête contre.
La servante introduit le docteur dans le bureau de Johann.
Doktor : Entschuldigen Sie die Störung, Hoheit. Abe rich wollte nur berichten, dass die gnädige Hausfrau aufgewacht ist. Und es sieht gut
aus. Ich denke, sie hat das Ärgste überstanden.
Docteur : Excusez-moi de vous déranger, Altesse. Mais je voulais seulement vous informer que votre chère maîtresse de maison est
éveillée. Et elle paraît mieux. Je pense qu'elle a surmonté le pire.
Johann fait signe merci de la tête.
La voiture roule à vive allure dans la neige.
A Vienne. L'empereur est au milieu des plantes.
Kaiser : Johann ! Was gibt es so Wichtiges, dass es keinen Aufschub duldet bis zur Audienz?
Empereur : Johann ! Qu'y a-t-il de tellement important que cela ne tolère aucun délai jusqu'à l'audience ?
Johann : Ich habe ein persönliches Anliegen.
Johann : J'ai une demande personnelle.
Kaiser : Persönliches Anliegen. Wer hat denn noch Zeit für so etwas? Ich schlage mich damit herum, wie wir 180 Millionen Gulden
Staatsschulden loswerden.
Empereur : Demande personnelle. Qui a donc encore du temps pour quelque chose comme ça ? Je me débats pour savoir comment nous
débarrasser de la dette publique de 180 Millions de Florins.
Johann : Es geht um eine wichtige familiäre Angelegenheit, Franz.
Johann : Il s'agit d'une importante affaire familiale, Franz.
Kaiser Du weißt, ich dulde es nicht, wenn du mich nicht korrekt anspr..
Empereur : Tu sais que je ne supporte pas quand tu ne me parles pas correctement...
Johann : Ich komme NICHT zu meinem Kaiser. Ich komme zu meinem Bruder. Ich bitte dich, für mich als Testaments-Vollstrecker zu
fungieren.
Johann : Je ne viens PAS voir mon empereur. Je viens voir mon frère. Je te prie de faire fonction d'exécuteur testamentaire pour moi.
Kaiser: Fühlst du dich krank?
Empereur: Te sens-tu malade ?
Johann : Nein. Aber Anna Plochl, die Frau, die ich heiraten werde, was sterbenskrank. Sie hat schon mit ihrem Leben abgeschlossen. Sie hat
mich in ihrem Testament bedacht. Und nun denke ich, sie in meinem Testament zu
bedenken.ALLES, was mir gehört, möge in Falle meines Todes ihr gehören.
Dafür bitte ich dich zu sorgen.
Johann : Non. Mais Anna Plochl, la femme que je veux épouser, a failli mourir. Elle avait déjà renoncé à la vie. Elle m'a inscrit dans
son testament. Et maintenant, je pense à la mentionner dans mon testament. TOUT, ce qui
m'appartient, doit, dans le cas de ma mort, lui appartenir. Je te
demande de t'occuper de cela.
Kaiser : Ich entnehme deinen Worten, dass du sie noch immer heiraten willst.
Empereur : Je comprends à tes paroles que tu veux encore toujours l'épouser.
Johann : Ja, das ist mein Wille. Sie hat ihr ganzes Leben in meine Hand gegeben.Und ich Zauderer habe ihr Vertrauen, ihre Aufopferung, ihre
Liebe nicht in ihrer ganz Tragweite erkannt. Und da sie mir beinahe gestorben ware, wurde
mir klar, dass ich handeln muss. Ich werde sie heiraten! Einerlei, ob
du sie mir zur Frau geben willst oder nicht. Dann werde ich sie eben ohne dein
Einverständnis heiraten. Majestät, ich bitte um die Erlaubnis, Anna
Plochl heiraten zu dürfen. Ja oder nein?!
Johann : Oui, c'est ma volonté. Elle a remis toute sa vie dans mes mains. Et moi, indécis, je n'ai pas reconnu sa confiance, son sacrifice,
son amour dans toute leur portée. Et lorsqu'?elle était proche de la mort, il est devenu
clair pour moi que je devais agir. Je l'épouserai ! Peu importe, que tu
veuilles me la donner pour femme ou non. Alors, je l?épouserai même sans ton consentement. Majesté,
je vous demande la permission de pouvoir épouser Anna Plochl. Oui ou non
?
Kaiser : Hansl, du darfst sie nicht heiraten. Du musst sie heiraten. Ich wünsche, der Sache durch des Priesters Segen ein Ende zu machen.
Empereur : Hansl, tu ne peux pas l'épouser. Tu dois '?épouser. Je souhaite mettre fin à cette affaire avec la bénédiction du prêtre.
Johann : Danke, Franz.
Johann : Merci, Franz.
Kaiser : Aber versprich mir, politische Rücksichten zu nehmen. Und die Eheschließung soll verheimlicht werden.
Empereur : Mais promets-moi de prendre en compte les considérations politiques. Et le mariage doit rester secret.
Johann repart sans répondre.
La nuit, on voit la maison de Johann et Anna.
*Eine Kirchenclogke läutet*
* Une cloche sonne »
Anna est allongée sur son lit dans sa chambre. Johann est lui aussi allongé sur son lit.
Ils se lèvent. Johann enfile sa veste. Anna vérifie sa coiffure et sort de la chambre.
Johann et Anna se retrouvent au rez-de-chaussée. Johann tend son bras à Anna et ils se dirigent vers la chapelle.
Priester : Sie habe mich gebeten, Hoheit, die Zeremonie so kurz als möglich zu halten
Prêtre : Vous m'avez demandé, Altesse, de tenir la cérémonie aussi courte que possible
Johann : Ich bitte darum
Johann : Je demande cela
Priester : Wollen Sie, Johann Baptist, Erzherzog von Österreich, die hier anwesende Anna Plochl, Postmeistertochter in Aussee, zu ihrer
rechtmäßigen Frau nehmen, dann Antworten Sie mit Ja
Prêtre : Voulez-vous, Johann Baptiste, Archiduc d'Autriche, prendre Anna Plochl, fille du maître de poste dans l'Aussee, ici présente, comme
votre femme légitime, alors répondez par oui
Johann : Ja. Ich will das.
Johann : Oui. Je le veux
Priester : Und wollen Sie, Anna Plochl, der hier anwesende Johann Baptist, Erzherzog von Österreich, zu ihrem Mann nehmen, dann Antworten
Sie mit Ja
Prêtre : Et voulez-vous Anna Plochl, prendre Johann Baptiste, Archiduc d'Autriche, ici présent, comme votre époux, alors répondez par
oui
Anna : Ja, ich will
Anna : Oui, je veux
Priester : Dann erkläre ich Sie hiermit im Angesicht Gottes und vor der Zeugen Huber und Zahlbruckner zu Mann und Frau. Amen. Bitte
Priester : Alors, je vous déclare ici sous le regard de Dieu et devant les témoins Huber et Zahlbrucken mari et femme. Amen. S'il vous plaît
Johann et Anna se lèvent. Johann embrasse d'abord la main d'Anna et ils échangent enfin leur premier baiser.
Ils avancent dans le couloir. Johann s?arrête.
Anna ; Komm, Johann.
Anna : Viens, Johann.
Johann : Ja.
Johann : Oui
Ils montent ensemble les escaliers.
*Romantische Musik*
*Musique Romantique*
Johann schreibt: « Geliebte Anna, liebste Nanni ! » Mach dir keine Gedanken über das Bild, das die Nachwelt von uns sich bilden mag. Ich
vertraue, was meine Nachred im steirischen Volke betrifft, der Worten des Dichters, der
da sagt, Unvergessen lebt in Volke, der ders Volkes nie vergaß. »
Johann
Johann écrit "Chère Anna, très chère Nanni! Ne t'inquiète de 'image que la postérité laissera de moi. Je fais confiance qu'en ce qui
concerne mon discours diffamatoire en Styrie aux mots du poète qui dit : Inoublié vit dans le peuple, celui qui n'a jamais oublié le peuple » Johann
Johann und Anna lebten dreißig Jahre glücklich als Ehepaar zusammen. Die beiden hatten einen Soh, Franz von Meran. Johann wurde 1848 in der
frankfurter Paulskirche zum Reichsverweser des jungen deutschen Bundes gewählt. Anna wurde zur Gräfin von Meran erhoben. Johann starb als anerkannter und moderner Sozialreformer.
Johann et Anna vécurent heureux pendant treize ans en couple marié. Ils ont eu un fils, Franz von Meran. En 1848, Johann est élu dans
l'église St Paul de Francfort comme administrateur impérial du jeune état allemand. Anna était élevée au titre de Comtesse de Meran. Johann mourut comme réformateur social reconnu et moderne.
Die Liebesgeschichte von Johann und Anna wurde zur Legende.
L'histoire d'amour de Johann et Anna est devenue une légende